[0001] La présente invention concerne un procédé pour le conditionnement d'un produit dans
un conteneur permettant d'assurer une meilleure conservation du produit au cours du
stockage en établissant une pression réduite dans le conteneur renfermant le produit
et/ou en introduisant un gaz inerte vis-à-vis du produit conditionné dans le conteneur.
Ce procédé est particulièrement adapté à une utilisation sur des chaînes de conditionnement.
[0002] Il est connu, notamment par le brevet US-A-2364126, que l'on améliore la conservation
de produits au cours du stockage en établissant par aspiration une pression réduite
dans le récipient, qui les contient, ou en remplaçant dans ce récipient l'air par
un gaz inerte vis-à-vis du produit stocké. Par gaz inerte, on entend un gaz qui n'est
pas susceptible de réagir chimiquement avec le produit conservé et qui ne contient
pas de microorganismes susceptibles de dégrader le produit conservé. Dans la pratique,
le gaz inerte est le plus souvent de l'azote. Malheureusement, l'aspiration ou l'injection
de gaz inerte s'effectue généralement à travers une aiguille hypodermique dont la
faible section limite les débits gazeux et augmente, en conséquence, les temps requis
pour ces opérations sur les chaînes de conditionnement.
[0003] L'amélioration de la conservation des produits au stockage a l'avantage de permettre
d'éviter, totalement ou partiellement, d'ajouter à ces produits des conservateurs,
qui peuvent avoir sur l'utilisateur une action nocive, par exemple une action irritante
ou allergène dans le cas d'un cosmétique.
[0004] La présente invention a pour premier objet un procédé de conditionnement d'un produit
dans un conteneur, permettant d'assurer une meilleure conservation du produit au cours
du stockage en établissant par aspiration une pression réduite dans le conteneur et/ou
en y introduisant un gaz inerte vis-à-vis du produit stocké, dans lequel, après avoir
rempli le conteneur avec le produit par une zone de goulot, on fixe, de façon étanche,
sur ladite zone de goulot, une capsule à travers laquelle on établit, par aspiration,
une pression inférieure à la pression atmosphérique et/ou on introduit par injection
un gaz inerte, la capsule restant sur le conteneur et maintenant ensuite l'étanchéité
du conteneur au cours du stockage, caractérisé par le fait que l'on associe la capsule
à une valve constituée par une membrane élastique flexible munie d'au moins une ouverture
; que l'on applique sur ladite valve un organe relié à des moyens d'aspiration pour
l'établissement d'une pression réduite et/ou à des moyens d'injection pour l'introduction
d'un gaz inerte ; que l'on établit la pression réduite et/ou on introduit le gaz inerte
dans le conteneur à l'aide dudit organe à travers la valve, l'ouverture et la fermeture
de ladite valve se faisant par déformation de la membrane élastique ; et qu'enfin,
on retire ledit organe.
[0005] Dans un premier mode de mise en oeuvre, on utilise une valve constituée par une membrane
élastique relativement épaisse comportant, dans sa zone centrale, une ouverture constituée
par au moins une fente, ladite membrane étant maintenue sur la zone de goulot par
ses bords grâce à la capsule avec laquelle elle coopère ; on assure l'aspiration en
appliquant sur la zone centrale de la membrane, l'extrémité d'un tube, le périmètre
d'appui entourant totalement ladite ouverture, et en reliant ledit tube à une source
de pression réduite, ce qui assure la déformation des bords de l'ouverture sous l'action
de la différence de pression et la mise en communication de l'intérieur du conteneur
avec la source de pression réduite ; dans ce mode de mise en oeuvre, on assure l'injection
de gaz inerte en déformant mécaniquement la membrane élastique dans sa zone centrale
par appui d'une canule dont la canalisation achemine le gaz inerte sous pression au
droit de l'ouverture dont les lèvres sont écartées par l'appui de la canule.
[0006] Dans un deuxième mode de mise en oeuvre, on utilise une valve comportant une pluralité
d'ouvertures, la membrane flexible de la valve coopérant avec un siège au droit de
ses ouvertures et l'on choisit, comme organe relié à des moyens d'aspiration et/ou
d'injection, une cloche ; pour établir la pression réduite ou introduire le gaz inerte,
on appuie ladite cloche sur la membrane flexible sur un périmètre entourant la totalité
des ouvertures.
[0007] Selon l'invention, il est possible, soit d'établir une pression réduite dans le conteneur,
soit d'introduire un gaz inerte en purgeant l'air contenu dans le conteneur. Cependant,
de préférence, on effectue d'abord une aspiration de façon à obtenir une pression
réduite dans le conteneur, puis on ramène le conteneur à pression atmosphérique par
introduction d'un gaz inerte.
[0008] De préférence, pour finir, on fixe sur la capsule un surcapot, qui recouvre la valve.
Selon l'invention, le surcapot peut n'avoir qu'une fonction esthétique en servant
à recouvrir et à cacher la capsule. Mais, il peut également coopérer avec la valve
pour maintenir l'étanchéité du conteneur au cours du stockage. On recouvre, de préférence,
la capsule d'un surcapot comportant des éléments empêchant la déformation de la membrane
flexible de façon à maintenir la valve en position de fermeture au cours du stockage
et, par conséquent, à assurer l'étanchéité du conteneur. Il faut noter qu'il est possible,
dans certains cas, de ne pas fixer de surcapot, par exemple lorsque le conteneur est
rigide, que le produit n'évolue pas et que le gaz inerte est dans le conteneur sous
pression atmosphérique. Cependant, dans la plupart des cas, la fixation d'un surcapot
est nécessaire pour éviter que la membrane flexible ne se déforme à la moindre surpression
à l'intérieur du conteneur et ne provoque l'ouverture de la valve. Le surcapot peut
comporter, en outre, par lui-même des moyens d'étanchéité disposés autour de la zone
d'ouverture de la valve.
[0009] La présente invention a pour second objet un ensemble de conditionnement comportant
un conteneur renfermant un produit, sur une zone de goulot duquel est fixée une capsule
associée à une valve à travers laquelle on établit une pression réduite et/ou on introduit
un gaz inerte dans le conteneur. Selon l'invention, cet ensemble est caractérisé par
le fait que la valve est constituée par une membrane élastique flexible ayant la forme
d'un chapeau cylindrique comportant un bord et un fond, au moins une ouverture étant
pratiquée dans la membrane, pouvant rester fermée grâce à l'élasticité propre de ladite
membrane et pouvant s'ouvrir par action d'un organe d'aspiration et/ou d'injection
sur le fond de ladite membrane.
[0010] Selon l'invention, le conteneur peut être quelconque et peut, par exemple, avoir
la forme d'un flacon, d'un pot ou d'un tube. La zone de goulot constitue la partie
sur laquelle on fixe la capsule, quelles que soient la forme et la dimension en section
transversale de cette partie par rapport au conteneur et quel que soit le mode de
fixation mis en oeuvre.
[0011] La zone de goulot portant l'ensemble valve-capsule peut être celle utilisée pour
la sortie du produit, ou elle peut être différente. Dans ce dernier cas, la sortie
du produit se fait par un second goulot disposé notamment sur l'épaulement du conteneur,
ou sur la partie du conteneur opposée à la zone de goulot portant l'ensemble valve-capsule.
[0012] De préférence, un surcapot est fixé, par exemple par claquage, sur la capsule de
façon à recouvrir cette dernière et la valve qu'elle porte. Dans ce cas, la paroi
extérieure de la capsule et/ou la paroi intérieure du surcapot est (sont), de préférence,
munie(s) de moyens empêchant la rotation du surcapot par rapport à la capsule, en
particulier d'ailettes ou de rainures.
[0013] Dans un premier mode de réalisation, la valve est constituée par une membrane élastique
relativement épaisse comportant, dans sa zone centrale, une ouverture constituée par
au moins une fente, ladite membrane étant maintenue sur la zone de goulot par ses
bords grâce à la capsule avec laquelle elle coopère.
[0014] Selon ce premier mode de réalisation, la capsule peut comporter un support de membrane
constitué par une collerette intérieure sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal
du goulot, la membrane élastique étant fixée sur ladite collerette. La membrane élastique
peut être fixée soit du côté de la collerette situé côté conteneur, soit du côté de
la collerette tourné vers l'extérieur, soit encore sur le bord interne de la collerette,
au niveau même de celle-ci. Dans le premier cas, la membrane est montée par l'intérieur
de la capsule et elle assure l'étanchéité entre la collerette et la bordure du goulot
du conteneur. Dans le second cas, la membrane est montée par l'extérieur de la capsule
; on peut alors la fixer soit par sertissage à froid à l'aide d'une bague métallique,
soit par sertissage à chaud, par déformation de matière plastique, soit encore par
soudure ou collage. Dans le troisième cas, la membrane peut être fixée par claquage,
ou éventuellement soudure, sur le bord de la collerette ; le bord intérieur de la
collerette peut, notamment, pour une membrane dont les bords sont épais, s'emboîter
dans une rainure phériphérique pratiquée dans la paroi latérale de la membrane.
[0015] Dans toutes les variantes de ce premier mode de réalisation, la capsule peut être
avantageusement recouverte d'un surcapot comportant un élément susceptible de renforcer
l'étanchéité. Selon l'invention, l'élément susceptible de renforcer l'étanchéité peut
être constitué par une saillie du surcapot appuyant sur la zone correspondant à la
(ou les) fente(s) d'ouverture de la membrane ; il peut être également constitué par
une nervure annulaire du surcapot coopérant avec une rainure annulaire ménagée dans
la membrane autour de l'ouverture.
[0016] Dans un deuxième mode de réalisation, la membrane flexible est portée par la capsule
et le bord du chapeau cylindrique constituant ladite membrane flexible est relié au
fond par une jupe latérale, la membrane comportant une pluralité d'ouvertures disposées
dans la zone de jonction dudit fond avec ladite jupe latérale et au droit de l'extrémité
d'une jupe rigide solidaire de la capsule, une saillie annulaire portée par ledit
fond s'appuyant sur la face interne de la jupe rigide, l'extrémité de ladite jupe
rigide étant ainsi enserrée entre ladite saillie annulaire et la jupe latérale de
la membrane flexible.
[0017] Dans ce second mode de réalisation, la membrane élastique est généralement de plus
faible épaisseur que dans le premier mode de réalisation ; l'ouverture et la fermeture
de la valve se font par déformation de la membrane élastique, ce qui permet d'écarter
la jupe flexible de la jupe rigide formant siège ou de les mettre en contact ; la
jupe flexible de la membrane est en contact étanche avec la jupe formant siège en
l'absence de toute déformation de la zone centrale de la membrane élastique et s'écarte
de la jupe formant siège lorsqu'il y a déformation de ladite zone sous l'action d'une
dépression extérieure. Entre la zone de fixation de la capsule sur le goulot et l'extrémité
de la jupe rigide, on peut prévoir, d'une part, une paroi perforée assurant à la fois
la rigidité de la jupe rigide et le passage du produit à distribuer et, d'autre part,
des moyens assurant l'étanchéité entre la capsule et le conteneur. La fixation de
la membrane élastique sur la capsule s'effectue, de préférence, par soudure, claquage
ou collage du rebord du chapeau cylindrique, qui constitue la membrane élastique,
sur la zone de la capsule qui entoure la jupe rigide.
[0018] Selon ce second mode de réalisation, un surcapot est, de préférence, fixé sur la
capsule de façon à la recouvrir, ce surcapot comportant un moyen pour maintenir la
membrane élastique en position fermée. Ce moyen est, par exemple, constitué par un
bourrelet situé sur la paroi intérieure du surcapot qui appuie sur la membrane élastique
sensiblement au droit de la saillie annulaire de celle-ci et maintient la jupe latérale
de la membrane élastique contre la jupe rigide formant siège.
[0019] Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en décrire ci-après, à
titre purement illustratif et non limitatif, plusieurs modes de réalisation représentés
sur le dessin annexé.
[0020] Sur ce dessin :
- les figures 1 et 2 représentent le schéma de principe du fonctionnement d'un ensemble
selon le premier mode de réalisation de l'invention, la figure 1 représentant la membrane
élastique pendant la phase d'aspiration de l'atmosphère dans le conteneur alors que
la figure 2 représente la phase d'injection d'un gaz inerte dans l'atmosphère interne
dudit conteneur ;
- la figure 3 représente en coupe axiale un ensemble selon le premier mode de réalisation
de l'invention en position de stockage avec un surcapot ;
- les figures 4 à 6 représentent, en coupe axiale partielle, trois autres variantes
d'un ensemble selon le premier mode de réalisation ;
- la figure 7 représente, en perspective éclatée, la capsule d'un ensemble selon le
second mode de réalisation, en cours de montage ;
- la figure 8 représente, en coupe axiale partielle, un flacon, sur lequel on a monté
la capsule de la figure 7, au cours du processus d'aspiration pour établir une pression
réduite ;
- la figure 9 représente, en coupe axiale partielle, le flacon de la figure 8 après
fixation d'un surcapot.
[0021] Sur les figures 1 et 2, on a représenté schématiquement le fonctionnement de la valve
d'un ensemble selon le premier mode de réalisation de l'invention. Un flacon 502 a
son goulot équipé d'une capsule vissée 503. La capsule 503 comporte dans sa partie
haute, c'est-à-dire celle qui est opposée au filetage qui assure la fixation sur le
flacon 502, une collerette radiale 504 qui appuie sur les bords du goulot une membrane
élastique 505. La membrane 505 a la forme d'un chapeau cylindrique ; elle comporte
une jupe 505
a par laquelle elle est engagée dans le goulot du flacon 502, un bord annulaire 505
b, qui est disposé au-dessous de la collerette 504 et qui permet le maintien de la
membrane élastique 505 sur le goulot, et un bourrelet annulaire 505
c, qui forme une séparation entre le rebord 505
b et la zone centrale 505
d de la membrane.
[0022] La membrane élastique flexible 505 comporte, dans sa zone centrale et sur ses deux
faces, des évidements en cuvette permettant de réduire l'épaisseur de la partie de
la membrane 505, qui se trouve sur l'axe du goulot du flacon 502. En d'autres termes,
la membrane 505 a une épaisseur relativement importante et non constante sur toute
sa périphérie mais elle est beaucoup plus fine sur l'axe du goulot. C'est à cet endroit
que l'on a ménagé une fente dans la membrane ; la fente a ses deux bords jointifs
et les deux bords sont maintenus l'un contre l'autre par l'élasticité propre du matériau
de la membrane 505. Cette fente constitue l'ouverture de la valve formée par la membrane
505.
[0023] Sur la figure 1, on voit que l'on a mis en place, sur la membrane 505, un tube 506
qui est relié à des moyens d'aspiration ; l'extrémité inférieure de ce tube s'appuie
sur la zone périphérique du bourrelet annulaire 505
c et la dépression existant dans le tube 506 amène une déformation des lèvres de la
fente, ce qui permet une aspiration de l'atmosphère contenue dans le flacon 502 au
dessus du produit qui y a été préalablement mis en place. On peut ainsi établir, dans
le flacon, une pression réduite.
[0024] Mais, en outre, la figure 2 montre que l'on peut également mettre en place dans le
flacon 502 un gaz inerte. Pour ce faire, on appuie sur la zone centrale de la membrane
505 au moyen d'une canule 507, dont la canalisation axiale permet l'injection d'un
gaz inerte sous pression, par exemple de l'azote. On exerce sur la canule 507 un effort
mécanique important vers le bas de façon à provoquer l'ouverture des lèvres de la
fente pratiquée dans la partie centrale 505
d de la membrane 505. Cet écartement des lèvres permet l'injection du gaz inerte. Lorsque
l'action mécanique exercée par la canule 507 est supprimée, la membrane 505 revient
par élasticité dans sa position initiale, c'est-à-dire dans une position dans laquelle
les lèvres de la fente sont jointives.
[0025] Sur les figures 3 à 6, on a représenté des variantes relatives à la mise en oeuvre
du premier mode de réalisation de l'invention.
[0026] L'ensemble prêt au stockage représenté sur la figure 3 est désigné par la référence
1. Il comporte un flacon 2 sur lequel est fixée une tête 3 sur laquelle est fixé à
son tour un surcapot 4.
[0027] Le flacon 2 est rempli d'un produit P. Le flacon 2 est surmonté par un goulot 21
cylindrique relié au corps du flacon par un épaulement 22. Le goulot 21 est muni d'un
pas de vis externe 23.
[0028] La tête 3 est constituée d'une membrane élastique 5 formant valve et d'une capsule
6. La capsule 6 est fixée de façon étanche sur le goulot 21 du flacon 2. Elle comporte
une jupe cylindrique 61 munie sur la partie inférieure de sa paroi interne d'un pas
de vis interne 63 coopérant avec le pas de vis externe 23 du goulot 21 du flacon 2.
Lorsque la tête 3 est vissée sur le goulot 21, le bord situé côté flacon de la jupe
61 est disposé légèrement au-dessus de l'épaulement 22 du flacon. Ce bord situé côté
flacon porte un bourrelet de claquage externe 62. La paroi interne de la jupe 61 porte
à sa partie supérieure, au-dessous du rebord supérieur de cette jupe 61, une collerette
64 annulaire plane perpendiculaire à l'axe du goulot. Cette collerette 64 formant
support porte sur sa face supérieure une rainure circulaire 65 et sur sa face inférieure
une jupe d'étanchéité 66 de faible hauteur ayant un diamètre externe égal, au jeu
nécessaire près, au diamètre interne du goulot. La paroi externe de la jupe 61 est
munie de stries 67 antirotation.
[0029] La membrane en élastomère 5 formant valve comporte une partie épaisse 51 ayant, globalement,
la forme d'un cylindre de même axe que le goulot 21 ; en forme de cuvette. La membrane
5 est collée sur la collerette 64 de la capsule 6 par une partie annulaire 52, plus
mince que la partie 51, ayant un diamètre légèrement inférieur au diamètre intérieur
de la jupe 61. Sur la face inférieure de la partie 51 est disposée une jupe cylindrique
d'étanchéité 54 ayant un diamètre extérieur égal, au jeu nécessaire près, au diamètre
intérieur de la collerette 64 du support 6. La face inférieure de la partie 52 est
munie d'un bourrelet 55 qui s'emboîte dans la rainure 65 de la collerette, le bourrelet
55 et la rainure 65 servant au centrage de la membrane 5 au moment du montage.
[0030] Un surcapot 4 recouvre la tête 3 et, par conséquent, la valve 5. Il est constitué
d'une face supérieure circulaire 41, du bord de laquelle part, vers le flacon, une
jupe cylindrique 42 portant sur sa paroi interne, juste au-dessus de son bord libre,
une rainure annulaire 43, où s'emboîte par claquage le bourrelet 62 de la jupe 61
de la capsule 6. La paroi intérieure de la jupe 42 du surcapot 4 est munie de stries
antirotation 45. Sous la surface supérieure 41 du surcapot est disposée une saillie
axiale 44 qui vient en position de stockage appuyer sur l'endroit où est percée la
fente 56 (représenté en pointillés sur la figure 3).
[0031] Le procédé de conditionnement se déroule de la façon suivante. Dans un premier stade,
on remplit le flacon 2 à l'aide du produit P. Lorsque le flacon est rempli, on fixe
la tête 3 par vissage de la capsule 6 sur le goulot 21 du flacon, la membrane élastomère
5 ayant été préalablement collée par sa partie 52 sur la capsule 6 en introduisant
la jupe 54 dans l'ouverture de la collerette 64 et en emboîtant le bourrelet 55 dans
la rainure 65 ; on effectue une aspiration à l'aide d'un tube 506 pour obtenir dans
le flacon une pression réduite, puis on introduit par injection à l'aide d'un dispositif
507 de l'azote jusqu'à ce que le flacon soit remis à pression atmosphérique. Dès que
la canule 507 est enlevée, l'ouverture 56 se referme instantanément grâce à l'élasticité
du matériau élastomère constituant la membrane 5. Dans un troisième stade, on pose
le surcapot 4 sur la tête 3. Le surcapot 4 est claqué sur le bourrelet 62 de la capsule
6 par sa rainure 43. La saillie 44 vient appuyer sur la membrane 5 au droit de l'ouverture
56, maintenant refermée. On voit que, l'ouverture 56 s'étant refermée et la saillie
44 évitant tout risque de déformation de la membrane 5 dans cette zone, le flacon
reste étanche au cours du stockage. Lorsqu'un utilisateur désire ouvrir le flacon,
il agit en rotation sur le surcapot 4 et, grâce à l'interaction des stries 67 de la
capsule 6 et des stries 45 du surcapot 4, il entraîne en même temps la tête 3. Tout
se passe pour l'utilisateur comme si la tête 3 et le surcapot 4 ne constituaient qu'une
pièce.
[0032] La figure 4 représente une variante 101 de l'ensemble selon le premier mode de réalisation
de l'invention ; cet ensemble comporte une membrane 105 en substance élastomère dans
une tète 103. Dans cet ensemble, le surcapot 104 est identique à celui de l'ensemble
1 représenté sur la figure 3. La principale différence est que la membrane 105 est
fixée par collage sous la collerette 164 de la capsule 106. Pour aider au montage
de la tête 103, la collerette 164 porte sur sa face tournée vers le flacon une rainure
165 et la partie annulaire 152 de la membrane 105 porte sur sa face supérieure un
bourrelet 155, le bourrelet 155 s'emboîtant dans la rainure 165. Dans ce cas, la membrane
105 porte, sur la face inférieure de sa partie annulaire, une jupe d'étanchéité 157
s'emboîtant dans le goulot 121 du flacon 102. Dans cette variante, la membrane 105
est montée sur la capsule 106 par l'intérieur de celle-ci avant la fixation de la
tête 103 sur le goulot 121 du flacon 102.
[0033] La figure 5 représente une autre variante 201 de l'ensemble selon le premier mode
de réalisation de l'invention. Dans cet ensemble 201, la capsule 206 de la tête 203
est identique à celle représentée sur la figure 4 et la membrane 205 est également
fixée sur la face côté récipient de la collerette 264 de la capsule 206. La principale
différence est que l'élément du surcapot 204 est susceptible de renforcer l'étanchéité
: une nervure 244 circulaire est ménagée sous la face supérieure 241 du surcapot 204,
nervure qui coopère avec une rainure 258 circulaire pratiquée à la périphérie de la
cuvette supérieure 253 de la membrane 205 tout autour de l'ouverture 256 constituée
par la fente à bords jointifs.
[0034] La figure 6 représente encore une variante 301 de l'ensemble selon le premier mode
de réalisation de l'invention. Cet ensemble 301 ne comporte pas de surcapot. La tête
303 est constituée par une capsule 306 et une membrane épaisse 305. La capsule 306
comporte une jupe cylindrique 361, qui se visse sur le goulot 321 du flacon 302. L'extrémité
tournée vers l'extérieur de la jupe 361 porte une collerette annulaire 364 perpendiculaire
à l'axe du goulot 321. Le rebord de la collerette 364 forme une saillie circulaire
368. La membrane 305 en matériau élastique a une forme générale cylindrique ; elle
comporte des surfaces supérieure et inférieure en forme de cuvette 353. La surface
latérale de la membrane 305 comporte une rainure annulaire 359 complémentaire de la
saillie 368. Le bord supérieur du goulot 321 est chanfreiné en 322 et le rebord inférieur
de la membrane 305 est également chanfreiné en 369 de façon à avoir une forme complémentaire
de celle du chanfrein 322 du goulot 321. L'étanchéité n'est ici assurée que par le
serrage élastique l'une contre l'autre des lèvres de la fente qui constitue l'ouverture
de la valve. On utilise de préférence, cette variante avec un produit conditionné
épais surmonté d'un gaz inerte à pression atmosphérique.
[0035] Les figures 8 et 9 représentent à différents stades du procédé un ensemble 401 selon
le second mode de réalisation de l'invention.
[0036] La figure 9 représente en coupe axiale, l'ensemble 401 prêt pour le stockage. Cet
ensemble 401 est constitué par un flacon 402 sur le goulot 421 duquel est vissée une
tête 403, qui est à son tour recouverte par un surcapot 404. La tête 403 se compose
d'une capsule 406 sur laquelle est fixée par soudure une fine membrane élastique 405
formant valve et coopérant avec un siège, qui fait partie de la capsule 406. La figure
7 représente plus en détail la capsule 406 et la membrane 405, au cours du montage
de la tête 403. La capsule 406 est constituée par une jupe cylindrique 461 de même
axe que le goulot 421, qui est munie sur sa paroi interne d'un pas de vis coopérant
avec un pas de vis externe du goulot et qui comporte, sur son bord inférieur, un bourrelet
externe de claquage 462. La jupe 461 porte, à sa partie supérieure, un plateau transversal
464 circulaire. Ce plateau 464 est percé d'ouvertures 465 disposées sur un cercle
ayant pour axe l'axe du goulot 421 et s'ouvrant dans ce goulot 421 ; il est muni,
sur sa face côté flacon, d'une jupe d'étanchéité 466, en contact avec la paroi interne
du goulot et, sur sa face opposée, d'une jupe cylindrique 468, qui forme siège pour
la membrane élastique 405 comme il sera expliqué ci-après. La jupe cylindrique 468
entoure les ouvertures 465.
[0037] La membrane élastique 405 a la forme d'un chapeau cylindrique, qui coiffe la jupe
cylindrique 468 et qui comporte un bord plat annulaire 452 et un fond 451. Des ouvertures
453 sont disposées sur un cercle dans la zone de liaison entre le bord 452 et la jupe
latérale du chapeau cylindrique, ladite jupe latérale reliant le fond 451 et le bord
452. Une saillie annulaire 454, ayant un diamètre plus faible que celui du cercle
portant les ouvertures 453, est ménagée sous le fond 451, c'est-à-dire du côté du
flacon 402.
[0038] Le bord 452 est soudé sur le plateau transversal 464 de façon que la saillie annulaire
454 de la membrane élastique 405 soit en contact avec l'intérieur de la jupe 468 de
la capsule et que les ouvertures 453 s'ouvrent dans l'espace situé entre la saillie
annulaire 454 et la jupe latérale de la membrane élastique 405, la jupe 468 étant
disposée entre la saillie annulaire 454 et la jupe latérale de la membrane 405.
[0039] Le surcapot 404 comporte latéralement une jupe cylindrique 442, dont le bord inférieur
comporte une rainure 443 coopérant avec le bourrelet externe de claquage 462 de la
capsule 406 et dont le bord supérieur est relié à une face supérieure 441 circulaire
perpendiculaire à l'axe du goulot 421. La paroi interne de la face supérieure 441
porte, comme moyen maintenant la membrane élastique en position fermée, un bourrelet
annulaire 444, qui appuie sur la membrane élastique sur un cercle de diamètre légèrement
inférieur à celui de la saillie annulaire 454, de façon à pouvoir maintenir ladite
saillie 454 appuyée de façon étanche contre la jupe rigide 468.
[0040] Pour effectuer le conditionnement du produit selon la présente invention, on remplit
le flacon 402 du produit P, puis on visse la capsule 406 équipée de sa membrane élastique
405 sur le goulot 421 du flacon 402. Comme illustré schématiquement sur la figure
8, on applique ensuite de façon étanche sur la membrane élastique 405 une cloche 407
et on aspire, comme indiqué par la flèche F1, l'air contenu dans le flacon de façon
à établir une pression réduite dans le flacon 402. Lors de l'aspiration, sous l'action
de l'air sortant par les ouvertures 465 de la capsule 406, la membrane élastique 405
se déforme en se gonflant, la paroi latérale du chapeau s'écartant de la paroi externe
de la jupe 468 ; simultanément, la saillie annulaire 454 de la membrane 405 s'écarte
de la jupe 468 de la capsule 406 ; les ouvertures 453 de la membrane 405 et 465 de
la capsule 406 mettent en communication le flacon 402 et la cloche 407.
[0041] On fixe alors sur la tête 403 le surcapot 404. Le bourrelet annulaire 444 appuie
sur la membrane élastique 405 et maintient en position de fermeture ladite membrane
405 en maintenant la saillie 454 appuyée sur la jupe 468, même en cas de repressurisation
du flacon 402. Le produit contenu dans le flacon est donc maintenu sous pression réduite
au cours du stockage et isolé de l'atmosphère.
[0042] Lorsque l'utilisateur désire prélever le produit contenu dans le flacon, il agit
sur le surcapot 404, qui est solidarisé en rotation avec la tête 403 par interaction
des stries 467 et 445, et sépare l'ensemble (surcapot 404/tête 403) du flacon 402.
[0043] On voit que, dans ce mode de réalisation, la valve formée par la membrane élastique
405 est maintenue en position fermée étanche pendant le stockage jusqu'à ce que l'utilisateur
ouvre le flacon. D'autre part, tout se passe pour l'utilisateur comme si le "bouchon"
du flacon, constitué par le surcapot 404 et la tête 403, était formé d'une seule pièce.
1 - Procédé de conditionnement d'un produit (P) dans un conteneur (2, 102, 202, 302,
402) permettant d'assurer une meileure conservation du produit au cours du stockage
en établissant par aspiration une pression réduite dans ledit conteneur et/ou en y
introduisant un gaz inerte vis-à-via du produit stocké, dans lequel, après avoir rempli
le conteneur avec le produit par une zone de goulot (21, 121, 221, 321, 421), on fixe,
de façon étanche, sur ladite zone de goulot, une capsule (6, 106, 206, 306, 406) à
travers laquelle on établit, par aspiration, une pression inférieure à la pression
atmosphérique et/ou on introduit par injection un gaz inerte, ladite capsule restant
sur ledit conteneur et maintenant ensuite l'étanchéité du conteneur au cours du stockage,
caractérisé par le fait que l'on associe ladite capsule à une valve (5, 105, 205,
405) constituée par une membrane élastique flexible munie d'au moins une ouverture
(56, 256, 453) ; que l'on applique sur ladite valve, un organe (506, 507, 407) relié
à des moyens d'aspiration pour l'établissement d'une pression réduite et/ou à des
moyens d'injection pour l'introduction d'un gaz inerte ; que l'on établit la pression
réduite et/ou on introduit le gaz inerte dans le conteneur à l'aide dudit organe à
travers la valve, l'ouverture et la fermeture de ladite valve se faisant par déformation
de la membrane élastique ; et qu'enfin, on retire ledit organe.
2 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on utilise une valve
constituée par une membrane élastique relativement épaisse (5, 105, 205, 305) comportant,
dans sa zone centrale, une ouverture (56, 256) constituée par au moins une fente,
ladite membrane étant maintenue sur la zone de goulot par ses bords grâce à la capsule
(6, 106, 206, 306) avec laquelle elle coopère.
3 - Procédé selon la revendication 2, caractérisé par le fait que l'on assure l'aspiration
en appliquant sur la zone centrale de la membrane (5, 105, 205, 305) l'extrémité d'un
tube 506, le périmètre d'appui entourant totalement ladite ouverture, et en reliant
ledit tube à une source de pression réduite.
4 - Procédé selon la revendication 2, caractérisé par le fait que l'on assure l'injection
de gaz inerte en déformant mécaniquement la membrane élastique dans sa zone centrale
par appui d'une canule (507), la canalisation de la-dite canule acheminant le gaz
inerte sous pression au droit de l'ouverture (56, 256) dont les lèvres sont écartées
par l'appui de ladite canule.
5 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on utilise une valve
(405) comportant une pluralité d'ouvertures (453), la membrane élastique de la valve
coopérant avec un siège (468) au droit de ses ouvertures et que l'on choisit, comme
organe relié à des moyens d'aspiration et/ou d'injection, une cloche (407) destinée
à s'appuyer sur la membrane élastique selon un périmètre entourant la totalité des
ouvertures de ladite membrane.
6 - Ensemble de conditionnement comportant un conteneur (2, 102, 202, 302, 402) renfermant
un produit (P), sur une zone de goulot (21, 121, 221, 321, 421) duquel est fixée une
capsule (6, 106, 206, 306, 406) associée à une valve (5, 105, 205, 305, 405) à travers
laquelle on établit une pression réduite et/ou on introduit un gaz inerte dans le
conteneur, caractérisé jar le fait que la valve est constituée par une membrane élastique
flexible ayant la forme d'un chapeau cylindrique comportant un bord (52, 152, 452)
et un fond (51, 451), au moins une ouverture (56, 256, 453) étant pratiquée dans la
membrane, pouvant rester fermée grâce à l'élasticité propre de ladite membrane et
pouvant s'ouvrir par action d'un organe d'aspiration et/ou d'injection sur le fond
de ladite membrane.
7 - Ensemble selon la revendication 6, caractérisé par le fait qu'un surcapot (4, 104,
204, 404) est fixé sur la capsule (6, 106, 206, 306, 406) et la recouvre ainsi que
la valve (5, 105, 205, 305, 405) à laquelle elle est associée.
8 - Ensemble selon la revendication 7, caractérisé par le fait que la paroi extérieure
de la capsule (6, 106, 206, 306, 406) et/ou la paroi intérieure du surcapot (4, 104,
204, 404) est (sont) munie(s) de moyen(s) empêchant la rotation dudit surcapot par
rapport à ladite capsule.
9 - Ensemble selon l'une des revendications 6 à 8, caractérisé par le fait que la valve
(5, 105, 205, 305) est constituée par une membrane élastique relativement épaisse
comportant, dans sa zone centrale, une ouverture constituée par au moins une fente
à bords jointifs, ladite membrane étant maintenue sur la zone de goulot (21, 121,
221, 321) par ses bords grâce à la capsule (6, 106, 206, 306) avec laquelle elle coopère.
10 - Ensemble selon la revendication 9, caractérisé par le fait que la capsule comporte
un support de membrane constitué par une collerette intérieure (64, 164, 264, 364)
sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal du goulot, la membrane élastique
étant fixée sur ladite collerette.
11 - Ensemble selon les revendications 7 et 9, prises en combinaison, caractérisé par
le fait que la capsule (6, 106, 206) est recouverte d'un surcapot (4, 104, 204) comportant
un élément (44, 244) susceptible de renforcer l'étanchéité.
12 - Ensemble selon la revendication 11, caractérisé par le fait que l'élément susceptible
de renforcer l'étanchéité est constitué par une saillie (44) du surcapot (4, 104)
s'appuyant sur la zone correspondant à la (ou les) fente(s) d'ouverture de la membrane
élastique (5, 105).
13 - Ensemble selon l'une des revendications 6 à 8, caractérisé par le fait que la membrane
élastique (405) est portée par la capsule (406) et que le bord (452) du chapeau cylindrique
constituant ladite membrane élastique est relié au fond (451) par une jupe latérale,
la membrane comportant une pluralité d'ouvertures (453) disposées dans la zone de
jonction dudit fond avec ladite jupe latérale et au droit de l'extrémité d'une jupe
rigide (468) solidaire de la capsule (406), une saillie annulaire (454) portée par
ledit fond s'appuyant sur la face interne de la jupe rigide (468), l'extrémité de
ladite jupe rigide étant ainsi enserrée entre ladite saillie annulaire (454) et la
jupe latérale de la membrane élastique (405).
14 - Ensemble selon la revendication 13, caractérisé par le fait qu'entre la zone de fixation
de la capsule (406) sur le goulot (421) et l'extrémité de la jupe rigide (468), on
prévoit, d'une part, un plateau perforé (464) assurant à la fois une rigidité de la
jupe rigide (468) et le passage du produit à distribuer et, d'autre part, des moyens
assurant l'étanchéité entre la capsule (406) et le conteneur (402).
15 - Ensemble selon les revendications 7 et 13 prises simultanément, caractérisé par le
fait que le surcapot (404) comporte un bourrelet (444) situé sur sa paroi intérieure,
ledit bourrelet s'appuyant sur la membrane élastique (405) sensiblement au droit de
la saillie annulaire (454) de celle-ci et maintenant la jupe latérale de la membrane
élastique (405) contre la jupe rigide (468) formant siège.