[0001] L'invention concerne un module hyperfréquence triplaque.
[0002] La propagation des ondes électromagnétiques selon un mode triplaque fait appel à
un ensemble de composants assurant des fonctions particulières. Ces composants sont
ensuite utilisés sous forme d'assemblages de façon à réaliser la mission envisagée
;
- répartition de puissance en vue d'alimenter des éléments rayonnants ;
- circuiterie intervenant dans les étages de puissance d'un transpondeur (matrice
généralisée de coupleurs, ou "Buttler array" par exemple).
[0003] Les fonctions élémentaires les plus couramment utilisées concernent
- la division de puissance : d'un bras de ligne on désire adresser des niveaux définis
à différentes sous-lignes ; Ceci pouvant être obtenu à l'aide :
. d'un "té" (compensé ou non), qui peut comporter plus de trois branches, qui peut
être équilibré ou non ;
. de circuits en échelle : deux, trois ou quatre branches. Là encore le dessin du
composant dépend des objectifs intrinsèques requis (dynamique de division, adaptation,
largeur de bande) ; De nombreux abaques existant dans la littérature sur le dimensionnement
de ce type de composant ;
. de circuits en anneau ; Là encore une littérature importante existe ("rat-race"
(souricière) ou hybride en anneau) de sorte que le dimensionnement de ce type de composant
est largement maitrisé.
- le changement de plan : La propagation triplaque s'établit de façon planaire entre
deux plans de masse parallèles. Il est alors nécessaire, pour des raisons d'encombrement
ou d'interface, de pouvoir accéder au circuit à l'aide d'un guide d'onde ou d'une
transition en mode coaxial, ou encore de pouvoir faire rayonner l'énergie distribuée
par le circuit à l'aide d'un élément rayonnant. Là encore l'excitation de l'élément
rayonnant peut se faire à l'aide d'une sonde coaxiale et requiert une transition triplaque
coaxiale.
[0004] Ainsi dans un ouvrage intitulé "Stripline circuit design" de Harlan Howe, jr (Microwaves
associates : Burlington, Mass ; pages 44-49) qui traite des interconnexions de circuits
triplaques, est décrite une telle liaison qui peut s'effectuer par l'intermédiaire
de connecteurs coaxiaux dans l'axe du triplaque (figure 2-14) ou perpendiculaires
à celui-ci (figure 2-15).
[0005] Ces deux types de liaison ont pour inconvénients majeur de recourir à des soudures
qui diminuent la fiabilité des contacts.
[0006] L'invention a pour objet un module qui permet d'assurer en une seule unité et sans
aucune liaison mécanique tout ou partie des fonctions précédentes :
- changement de plan ;
- distribution d'énergie sur un nombre déterminé de voies.
[0007] Elle propose à cet effet un module hyperfréquence triplaque, caractérisé en ce qu'il
comprend
- au moins une première ligne située dans un premier plan ;
- au moins une seconde ligne ;
- une ouverture de couplage située dans un second plan de manière à permettre une
transmission entre ces deux lignes ;
[0008] Ces différentes lignes étant isolées entre elles en courant continu, caractérisé
en ce que ledit module comprend un ensemble de deux cavités, réalisées dans deux blocs
conducteurs, implantées l'une sur l'autre et séparées entre elles à l'aide d'une pièce
conductrice plane dont la circonférence associée à l'ensemble des deux rebords des
deux cavités réalise la fente de couplage.
[0009] Avantageusement le positionnement de chaque ligne dans l'une ou l'autre cavité est
réalisé à l'aide de dispositif espaceurs, chaque ligne pénétrant dans une cavité au
travers d'une fenêtre.
[0010] Avantageusement une seconde ligne est disposée dans un troisième plan de telle façon
que l'ouverture de couplage soit située entre le premier plan et un troisième plan.
[0011] Un tel module permet d'éviter tout contact lors d'un changement de mode de propagation,
par exemple lors d'une transition triplaque-coaxial-triplaque nécessaire pour connecter
différents plans de transmission.
[0012] Un tel module peut être utilisé pour réaliser des fonctions de division, de déphasage
ou de répartition en mode triplaque. Il permet ainsi de réaliser des coupleurs généralisés
en utilisant des modules élémentaires tous identiques.
[0013] Un tel module peut être utilisé, avantageusement, à la sortie d'une antenne à fente
attaquée directement en mode triplaque.
[0014] L'intérêt d'une telle solution réside dans sa grande simplicité (aucun réglage),
dans sa souplesse de conception et de topologie (entrées/sorties), ainsi que dans
sa compacité générale.
[0015] Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description
qui va suivre, à titre d'exemple non limitatif, en référence aux figures annexées
sur lesquelles :
Les figures 1 à 3 illustrent une première réalisation du module hyperfréquence selon
l'invention, respectivement en vue éclatée, en perspective et selon une coupe III-III
de la figure 2.
- les figures 4 à 6 illustrent différentes variantes de réalisation du module hyperfréquence
selon l'invention en vues éclatées.
- la figure 7 illustre un exemple de réalisation d'un élément du module selon l'invention
;
- la figure 8 illustre différentes courbes de fonctionnement d'un module selon l'invention.
- la figure 9 illustre une variante de réalisation du module hyperfréquence selon
l'invention.
[0016] Les figures 1, 2 et 3 représentent un module hyperfréquence selon l'invention qui
permet un changement de plan entre deux lignes triplaques 10 et 11 avec éventuellement,
comme représenté sur ces figures, un changement de direction entre ces lignes 10 et
11.
[0017] Le coeur de ce module est un ensemble de deux cavités 12 et 13 réalisées respectivement
dans des blocs conducteurs, par exemple métalliques, 14 et 15. Ces cavités 12 et 13
sont implantées l'une sur l'autre et se trouvent séparées entre elles à l'aide d'une
pièce conductrice, par exemple métallique, plane 16, par exemple un disque, dont la
circonférence associée à l'ensemble de deux rebords des cavités 12 et 13 réalise une
fente de couplage 17 permettant de véhiculer l'énergie électromagnétique d'une cavité
à l'autre. Le transfert d'énergie dépend donc des formes géométriques des cavités
12 et 13 et de la fente de couplage 17.
[0018] L'accès à une cavité 12 (ou 13) se fait à l'aide d'une ligne triplaque 10 (ou 11).
Le positionnement de cette ligne (10 ou 11) à l'intérieur de la cavité correspondante
est réalisé de façon classique à mi-hauteur des plans de masse à l'aide de dispositifs
espaceurs en matériau diélectrique 18 et 19 (ou 20 et 21). Chaque ligne triplaque
(10 ou 11) pénètre dans la cavité correspondante (12 ou 13) au travers d'une fenêtre
(22 ou 23) dont la géométrie est dimensionnée de façon connue de l'homme de l'art
pour assurer la continuité électrique et la continuité d'impédance.
[0019] Comme représenté en coupe sur la figure 3, le module selon l'invention comporte deux
niveaux de circuits triplaques ; chacun d'eux étant formé de deux plans de masse disposés
de part et d'autre d'une ligne (10, 11) qui permet le transfert d'énergie ; le plan
de masse central, réalisé par la pièce 16, étant commun aux deux niveaux. L'ouverture
de couplage 17 permet donc la transmission entre les deux lignes 10 et 11 qui sont
isolées entre elles en courant continu.
[0020] Il est à noter qu'aucune condition restrictive n'est requise pour que le module selon
l'invention puisse assurer sa mission :
- les impédances et géométries des lignes peuvent être quelconques ;
- les implantations des accès ne doivent pas nécessairement respecter des conditions
de géométrie connues dans le cas d'autres types de dispositifs : coupleur en échelle
ou en anneau ;
- la forme des cavités 12 et 13 n'est nullement restreinte à des cylindres circulaires
mais peut très bien prendre des géométries polyédrales (cube, parrallélépipède, cylindres
pentagonaux ou hexagonaux...), qui, par exemple, peuvent simplifier les usinages des
fenêtres 22 ou 23 d'accès aux cavités 12 ou 13. Il peut aussi être fait état de discontinuités
ou d'assymétries pour des applications particulières (encoches, dents, chanfrein etc..).
[0021] Dans la fonction changement de plan en propagation triplaque les cavités 12 et 13
sont configurées comme représenté sur la figure 2, et le module selon l'invention
permet de faire transiter une énergie électromagnétique, véhiculée par la ligne 10
dans un premier plan et selon une première direction, à la seconde ligne 11 située
dans un autre plan, cette seconde ligne 11 étant dirigée selon une autre direction
dont la projection dans le premier plan fait un angle 4) avec la première direction.
[0022] Un tel module peut être réalisé en utilisant, et ce n'est qu'un exemple, les géométries
suivantes :
. Diamètre des cavités 12 et 13 - 80 mm
. Profondeur des cavités 12 et 13 - 4.3 mm
. Largeur et hauteur des fenêtres 22 et 23 - 20 mm et 6.3 mm
. Largeur des lignes 10 et 11 - 9 mm
. Epaisseur des lignes 10 et 11 - 0. 3 mm
. Diamètre approximatif du disque 16 - 45 mm
. Epaisseur du disque 16 - 0.3mm
[0023] La fonction changement de direction de propagation dans un même plan peut être obtenue
en configurant les cavités 12 et 13 comme sur la figure 4 par exemple. Dans ce cas
la cavité supérieure 13 est entièrement fermée et se trouve remplie d'un disque de
diélectrique espaceur 24 par exemple de 6 mm environ.
[0024] La cavité du bas 12, quant à elle, se trouve munie de deux fenêtres d'accès 22 et
23 assurant le passage des deux lignes 10 et 11.
[0025] Là encore, sur la base du module, dont la géométrie a été donnée précédemment, il
est possible en gérant la forme de la pièce 16 de réaliser un composant permettant
de faire transiter une énergie électromagnétique véhiculée par la ligne 10 vers la
ligne 11 située dans le même plan, cette dernière présentant une orientation quelconque
φ par rapport à la ligne 10 comprise entre 30° et 150°; ces limites angulaires étant
imposées par les géométries des conducteurs 10 et 11 d'une part, ainsi que par les
volumes requis par les fenêtres d'accès 22 et 23. Là encore des pertes négligeables
ont été mesurées pour ce type de transition (≦ 0.05 dB).
[0026] Dans la configuration représentée à la figure 5, comme dans le cas de la fonction
précédente, la cavité supérieure 13 est entièrement fermée tandis que quatre fenêtres
d'accès sont réalisées dans la cavité inférieure 22, 23, 26 et 27. Dans une telle
réalisation une énergie électromagnétique véhiculée par la ligne 10 se trouve répartie
sur les lignes 28 et 29, tandis que la ligne 11 est parfaitement isolée.
[0027] Comme cela a été souligné précédemment, la géométrie de la pièce 16, associée aux
formes prises par la cavité 12, est essentielle. Une telle architecture permet en
fait de réaliser des distributions de puissance quelconques :

[0028] Typiquement une dynamique de 10 à 15 dB sur a ou est réalisable, donnant au module
de l'invention la capacité d'un coupleur directif, le cas de la division par deux
n'étant en tout état de cause qu'un cas particulier.
[0029] Les phases de sortie aussi peuvent faire l'objet d'optimisation particulières. Pratiquement
en redéfinissant l'ensemble de la géométrie cavités + conducteurs il est possible
de sortir entre les voies 28 et 29 :
- à 90° : le dispositif se comporte alors comme une jonction hybride.
- à 0° : le dispositif se comporte alors comme un "té" magique.
- à 0°: le dispositif assure une répartition de puissance demandée avec un réglage
de phase intégré.
[0030] La souplesse de réalisation apparait donc totale, tant les possibilités de l'invention
sont importantes.
[0031] Un exemple concret en utilisant les caractéristiques géométriques suivantes à permis
d'aboutir à une configuration d'hybride 3dB :
. Diamètre des cavités 12 et 13 - 80 mm
. Profondeur des cavités 12 et 13 - 6.3 mm
. Largeur et hauteur des fentes 22, 23, 26 et 27 - 20 mm et 6,3 mm
. Largeur des lignes 10, 11, 28 et 29 - 9 mm
. Distances des extrémités des lignes 10, 11, 28 et 29 au centre de la cavité circulaire
12 - 10 mm
. Epaisseur de ces lignes 10, 11, 28 et 29 - 0.3 mm
. Epaisseur des diélectriques espaceurs 18 et 19 - 3 mm
. Epaisseur du diélectrique 24 - 6 mm
. Diamètre de la pièce 16~45 mm
. Epaisseur de la pièce 16 - 0.3 mm
[0032] Pour une telle géométrie de base et en optimisant la pièce 16, on obtient les performances
électriques suivantes :
- Adaptation sur l'un quelconque des accès 10, 11, 28 ou 29 ROS < 1.20
- bande de fonctionnement: 8% 2850/3120 MHz
- Division puissance (28 ou 29) : - 3 dB ± .05 dB
- Déphasage entre les lignes 28 et 29 : 90° ±0,50°
- Isolation ligne 11 : 20 dB
[0033] Dans une variante de l'invention représentée à la figure 6, on intègre d'une part
la réalisation représentée à la figure 1 ainsi que celle représentée à la figure 5.
Sur la base de la figure 5, la ligne d'excitation 10 ainsi qu'une ligne couplée 28
sont situées au plan inférieur. La deuxième ligne couplée 29 ainsi que la ligne isolée
11 sont situées au plan supérieur ce qui permet des topologies de circuits inconcevables
auparavant et se résume par :
- une grande intégration des fonctions ;
- une grande compacité.
[0034] En fait, on s'aperçoit que ces différentes lignes peuvent être disposées indifféremment
à l'étage inférieur ou supérieur et ceci sans modifier les caractéristiques radiofréquences
(RF). Toutes les configurations sont donc possibles : ligne 10 en haut ou en bas ;
ligne 11 en haut ou en bas ; ligne 28 en haut ou en bas ; ligne 29 en haut ou en bas.
[0035] Le dispositif de la figure 5 a également été réalisé avec huit fenêtres : haut et
bas pour chaque accès quelle que soit la configuration des parties. Des performances
en tout point similaires à la configuration de la figure 5 ont été mesurées traduisant
de façon irrémédiable la versatilité du concept.
[0036] La géométrie de la pièce 16 est capitale car elle détermine la forme de la fente
17. Elle fait donc l'objet d'une optimisation minutieuse.
[0037] Il a été obtenu les performances électriques suivantes pour l'un des modules décrits
précédemment :
. Bande de fréquences : 2630 MHz - 2970 MHz (12% centrée à 2800 MHz) ;
. R.O.S. sur les parties 10 et 11 ≦1.20 sur la bande ;
. Pertes intrinsèques de la transition .05 dB ;
. angle 4) quelconque entre 0 et 2 7T ; cet angle 4) choisi dimensionnant la géométrie de la pièce 16.
[0038] La figure 7 donne un exemple de forme possible pour la pièce 16, ici la forme d'une
croix, en utilisant par exemple la première ligne 10 au niveau inférieur et les trois
autres lignes 11, 28 et 29 au niveau supérieur. Mais n'importe quelle combinaison
de niveaux procure le même fonctionnement. Dans le module de l'invention on joue,
donc, sur la forme de la pièce 16 (disque, croix, disque muni d'encoches...) pour
obtenir le fonctionnement voulu.
[0039] En utilisant les variantes du module de l'invention représentées sur les figures
5 et 6 il est possible de réaliser une fonction hybride. On obtient alors les courbes
représentées sur la figure 8 qui sont fonction de la fréquence f : une courbe 30 de
phase différentielle entre deux accès, par exemple les lignes 28 et 29, et des courbes
31 et 32 de niveaux de puissance S de ces accès par rapport à la ligne 10, par exemple.
[0040] On s'aperçoit ainsi que l'on peut obtenir le même fonctionnement que celui d'un circuit
hybride coplanaire en réalisant un changement de plan sans contacts.
[0041] On peut donc utiliser le module de l'invention au maximum de ses possibilités dans
un premier plan (par exemple division de puissance, jonction hybride,...) avant d'utiliser
ses possibilités liées à une telle transition entre deux plans.
[0042] Un tel module peut être rapporté d'un seul bloc en technologie composite en procédant
par cuisson.
[0043] La pièce 16 peut être réalisée, par exemple, par usinage, par gravure, par dépôt
métallique...
[0044] Comme représenté sur la figure 9, on peut également considérer une (ou plusieurs)
pièces 33 analogues à la pièce 16, qui permettent de définir une (ou plusieurs) fentes
de couplage 34 en procédant par empilement de plusieurs plans ; ce qui permet d'obtenir
un plus grand nombre d'accès (ici lignes supplémentaires 35 et 36 situées entre deux
dispositifs espaceurs 37 et 38), et donc d'augmenter le nombre de plans d'accès, la
densité d'implantation, et éventuellement la bande passante.
[0045] Il est bien entendu que la présente invention n'a été décrite et représentée qu'à
titre d'exemple préférentiel et que l'on pourra remplacer ses éléments constitutifs
par des éléments équivalents sans, pour autant, sortir du cadre de l'invention.
[0046] Ainsi on peut utiliser des circuits triplaques suspendus, par exemple, par des rivets
en utilisant l'air comme diélectrique.
1. Module hyperfréquence triplaque, comprenant
- au moins une première ligne (10) située dans un premier plan ;
- au moins une seconde ligne (11) ;
- au moins une ouverture de couplage (17) située dans un second plan de manière à
permettre une transmission entre ces deux lignes (10, 11) ; ces différentes lignes
(10, 11) étant isolées entre elles en courant continu, caractérisé en ce que ledit
module comprend un ensemble de deux cavités (12, 13) réalisées dans deux blocs conducteurs
(14, 15), implantées l'une sur l'autre, et séparées entre elles à l'aide d'une pièce
conductrice (16) dont la circonférence associée à l'ensemble des deux rebords des
deux cavités (14, 15) réalise la fente de couplage (17).
2. Module selon la revendication 1, caractérisé en ce que le positionnement de chaque
ligne (10, 11) dans l'une ou l'autre cavité (12, 13) est réalisé à l'aide de dispositifs
espaceurs (18, 19, 20, 21), chaque ligne pénétrant dans une cavité au travers d'une
fenêtre (22, 23).
3. Module selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que
la seconde ligne (11) est située dans le premier plan.
4. Module selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'une troisième et une quatrième
lignes (28, 29) sont situées dans le premier plan.
5. Module selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au
moins une seconde ligne (11) est disposée dans un troisième plan de telle façon que
l'ouverture de couplage soit située entre le premier plan et ce troisième plan.
6. Module selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'une troisième ligne (28)
est située dans le premier plan et une quatrième ligne (29) est située dans le troisième
plan.
7. Module selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce
que la pièce conductrice (16) a la forme d'un disque.
8. Module selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la
pièce conductrice (16) a la forme d'une croix.
9. Module selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il
comprend au moins une autre pièce (33) analogue à la pièce conductrice (16) de manière
à définir au moins une autre fente de couplage (34), en procédant ainsi par empilement
de plusieurs plans.