[0001] La présente invention concerne un meuble en matière plastique moulée, telle qu'un
fauteuil, un bain de soleil ou autre.
[0002] Un fauteuil connu est décrit dans le PCT n° 87 05787 et comprend un ensemble venu
de moulage en une seule pièce. Cet ensemble comporte une assise faisant corps de chaque
côté avec un pied antérieur et un pied postérieur, cette assise étant reliée à un
dossier par deux bandes souples intermédiaires formant des charnières intégrées.
[0003] Ce fauteuil connu comporte également deux accoudoirs latéraux moulés indépendamment.
[0004] L'extrémité arrière de chaque accoudoir fait corps avec un tourillon à ergot, engagé
dans un manchon rainuré du dossier pour pouvoir y pivoter lorsque l'ergot échappe
à la rainure. Chaque accoudoir est donc monté pivotant de façon positive relativement
au dossier.
[0005] Chaque accoudoir délimite en outre une crémaillère susceptible de coopérer, pour
régler l'inclinaison du dossier, avec un doigt formé en saillie sur un arceau faisant
corps avec l'assise et dont une branche prolonge le pied antérieur correspondant.
[0006] La fabrication de ce fauteuil connu nécessite, d'une part, le moulage de trois pièces
et, d'autre part, un montage manuel des accoudoirs. Ce montage en raison de sa complexité
ne peut pas être robotisé et son exécution manuelle, malgré sa durée relativement
longue, est finalement moins onéreuse.
[0007] Cette conception applicable à un fauteuil l'est aussi à un bain de soleil qui comporte
une assise repose-pied faisant corps avec des éléments latéraux de piètement qui peuvent
par exemple être conformés en Z pour constituer chacun un pied antérieur, un pied
postérieur et une barre de liaison s'étendant en biais dont la partie haute arrière
incurvée forme accoudoir. L'assise est reliée à un dossier par des articulations.
[0008] Dans une première forme de réalisation connue, l'inclinaison du dossier est réglée
par des accoudoirs mobiles du même type que pour le fauteuil, accoudoirs qui sont
articulés sur le dossier et accrochés de façon réglable par un dispositif à crémaillère
sur la partie haute des éléments de piètement.
[0009] Dans une deuxième forme de réalisation connue, l'inclinaison du dossier est réglée
par un arceau postérieur dont les jambes de force latérales sont articulées sur le
dossier et reliées par une traverse susceptible de coopérer avec des crémaillères
formées sur les pieds postérieurs. Dans ce cas, les accoudoirs sont fixes.
[0010] La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités en concevant
le meuble constitué par le fauteuil ou le bain de soleil précités pour qu'il soit
moulable dans son intégralité lors d'une seule opération.
[0011] Concomitamment, le but de l'invention est de concevoir ce meuble constitué par le
fauteuil ou le bain de soleil du premier type pour que sa mise en forme définitive
après démoulage soit facilement obtenue par un simple clipsage exécuté lors d'une
poussée appliquée vers le bas sur les accoudoirs.
[0012] Dès lors que, par rapport au PCT précité n° 87 05787, deux opérations simplifiées
de clipsage se substituent à quatre opérations complexes d'emboîtement (articulation
des accoudoirs sur le dossier et emboîtement des crémaillères sur les doigts), le
poste de travail peut être servi par un personnel réduit. Il en résulte une diminution
du prix de revient.
[0013] En outre, ce fauteuil moulé à plat peut être conformé sans difficulté particulière
pour être empilable.
[0014] La présente invention a pour but subsidiaire de soustraire les charnières intégrées
à une part importante des efforts qui leur sont appliqués lorsque le fauteuil ou autre
meuble est en charge, c'està-dire lorsque l'occupant est assis. Elle vise également
à circonscrire le lieu des axes virtuels de pivotement du dossier relativement à l'assise
et des accoudoirs relativement au dossier.
[0015] Dans ce but et conformément à l'invention, les éléments de soutien (accoudoirs ou
jambes de force), sont reliés aux montants au dossier par des bandes minces également
venues de moulage et formant des charnières intégrées, le meuble étant moulable à
plat dans son ensemble.
[0016] En outre, les faces coplanaires de chaque montant latéral du dossier et du pied postérieur
correspondant peuvent être reliées par une bande mince venue de moulage avec eux pour
former une charnière intégrée latérale.
[0017] Avantageusement, les éléments de soutien sont des accoudoirs s'étendant le long des
montants latéraux du dossier et reliés par les charnières intégrées précitées à des
consoles venues en saillie sur les côtés desdits montants.
[0018] Subsidiairement, l'une au moins des charnières précitées coopère avec des butées
conjuguées faisant corps avec les parties reliées par la charnière considérée et procédant
par contact pour soulager ladite charnière des efforts qui lui sont appliqués.
[0019] Suivant une forme de réalisation particulièrement avantageuse, chaque accoudoir et
la console correspondante du dossier comportent indifféremment un élément saillant
et un élément creux destinés à pénétrer l'un dans l'autre lors du rabattement de l'accoudoir
pour s'appuyer l'un sur l'autre vers l'arrière et vers le bas.
[0020] L'assise fait corps, en regard d'une traverse inférieure du dossier, avec un bossage
profilé de façon que lors de l'inclinaison du dossier et de la déformation résultante
de chaque charnière intégrée reliant un montant latéral du dossier à un pied arrière,
le contact entre cette traverse et ce bossage soit établi en permanence.
[0021] Par ailleurs, pour que le montage du meuble puisse être robotisé, la crémaillère
et le doigt de chaque dispositif de réglage, appartenant indifféremment à l'accoudoir
correspondant et au piètement, sont emboîtables l'un dans l'autre par déformation
élastique lors d'une poussée exercée du haut vers le bas.
[0022] Suivant une forme de réalisation particulièrement avantageuse, la crémaillère de
chaque dispositif de réglage comporte au moins une denture délimitée par une marge
d'une lumière ménagée de moulage dans un élément de support antéro-postérieur faisant
corps avec le piètement et sur lequel l'accoudoir profilé en U s'emboîte, les creux
de cette denture débouchant sur le dessus de cet élément de support et dans l'un des
rebords descendants de ladite lumière ; le doigt coopérant du dispositif de réglage
considéré venu de moulage en saillie sous le dessus de l'accoudoir est conformé en
harpon et comporte une pointe extrême destinée à élargir la lumière en écartant élastiquement
les rebords de celle-ci, une tige de largeur sensiblement égale à celle de ladite
lumière pour réaliser une sorte d'encastrement, des épaulements entre la pointe et
la tige pour buter contre le chant inférieur des rebords et rendre ainsi l'accoudoir
prisonnier de son élément de support et un pied faisant saillie d'un côté au moins
pour former une contre-dent susceptible de pénétrer sélectivement dans les creux de
la denture et de coopérer avec les dents sélectionnées de cette denture, la distance
libre entre les épaulements d'arrêt et les contre-dents étant au moins égale à la
hauteur des rebords précités.
[0023] Chaque crémaillère comporte deux dentures symétriques débouchant dans les rebords
et le doigt est également symétrique avec une pointe à deux pentes et un pied formant
deux contre-dents susceptibles de coopérer avec ces dentures.
[0024] Les marges de la lumière considérée présentent des chanfreins susceptibles de coopérer
avec la pointe du doigt pour favoriser le clipsage.
[0025] Divers autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent d'ailleurs
de la description détaillée qui suit.
[0026] Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple
non limitatif, sur le dessin annexé.
[0027] Sur ce dessin :
- la figure 1 est une perspective montrant un fauteuil conforme à l'invention en position
de moulage,
- les figures 2 et 2a sont des vues analogues à la figure 1 illustrant dans la même
position deux réalisations particulières d'un bain de soleil.
- la figure 3 est une perspective partielle faisant ressortir les moyens spécifiques
mis en oeuvre selon l'invention,
- la figure 4 est un plan vu de dessus du fauteuil,
- la figure 5 est une coupe longitudinale partielle prise suivant la ligne V-V de la
figure 4,
- la figure 6 est une coupe transversale partielle prise suivant la ligne VI-VI de la
figure 5,
- la figure 7 est un plan vu de dessous d'un accoudoir,
- la figure 8 est une coupe longitudinale prise suivant la ligne VIII-VIII de la figure
7,
- la figure 9 est une coupe transversale prise suivant la ligne IX-IX de la figure 8.
- la figure 10 est une vue en coupe illustrant une variante de réalisation à denture
unique pour chaque crémaillère, l'accoudoir étant posé avant clipsage sur l'élément
antéro-postérieur du piètement.
- la figure 11 est une perspective partielle illustrant les butées conjuguées, conformes
à l'invention, coopérant avec la charnière intégrée entre dossier et accoudoir, l'accoudoir
étant relevé,
- la figure 12 est une coupe prise suivant la ligne XII-XII de la figure 11, alors que
l'accoudoir est rabattu et clipsé dans son support du piètement,
- la figure 13 est une perspective partielle représentant les butées conjuguées, conformes
à l'invention, coopérant avec l'une des charnières intégrées reliant le dossier à
l'assise, le fauteuil étant redressé et les butées en contact.
[0028] La figure 1 illustre un fauteuil en position de moulage. Il comporte une assise 1
faisant corps avec deux pieds antérieurs 2, 3 et deux pieds postérieurs 4, 5, prolongés
au-dessus de ladite assise et reliés entre eux par des éléments antéro-postérieurs
6, 7 faisant saillie vers l'arrière.
[0029] Le fauteuil comporte également un dossier 8 dont les montants latéraux 9 et 10 sont
reliés aux ailes arrière 11 des pieds postérieurs 4, 5 par des bandes minces 12 et
13 formant charnières intégrées.
[0030] Le fauteuil comporte enfin deux accoudoirs 14 et 15 s'étendant le long des montants
9, 10 du dossier et reliés par des bandes minces 16 et 17 formant charnières intégrées
à des consoles 18 et 19 venues de moulage en saillie latérale sur lesdits montants
9 et 10.
[0031] Pour exécuter la mise en forme du fauteuil après démoulage, il faut relever le dossier
8 en pliant les charnières 12, 13 et rabattre les accoudoirs 14, 15 en pliant les
charnières 16 et 17, jusqu'à ce que ces accoudoirs s'emboîtent, étant profilés en
U, sur les éléments 6 et 7.
[0032] Puis, il faut clipser un dispositif 20 de réglage de l'inclinaison du dossier 8,
lequel dispositif comporte une crémaillère 21 et un doigt coopérant 22.
[0033] La crémaillère peut être formée dans l'accoudoir 14, 15 correspondant et le doigt
sur l'élément 6, 7 du piètement.
[0034] Cependant, il peut être avantageux pour rendre le démoulage de l'accoudoir plus facile,
de faire venir de moulage la crémaillère en creux dans l'élément 6, 7 correspondant
et le doigt en saillie dans l'accoudoir.
[0035] Il s'agit de la forme de réalisation illustrée par les figures 3 à 9, selon laquelle
la crémaillère 21 présente deux dentures 23 et 24 formées dans les marges d'une lumière
25 ménagée de moulage dans l'élément 7. La denture 23 comprend des dents 26 séparées
par des creux 27 qui débouchent dans la lumière 25 et, de même, la denture 24 comprend
des dents 28 séparées par des creux 29 qui débouchent dans la lumière 25. Celle-ci
est délimitée par des rebords 30 et 31 de hauteur "h", reliés à la face supérieure
de l'élément 7 par des chanfreins 32 et 33 s'étendant le long des dents 26 et 28,
chanfreins qui sont destinés à favoriser le clipsage.
[0036] Chaque dispositif 20 comporte également le doigt conjugué 22 venu de moulage en saillie
sous le dessus de l'accoudoir 3 correspondant. Ce doigt est conformé en harpon de
section cruciforme. La branche antéro-postérieure 34 du doigt et une nervure 35 permet
de raidir la structure et est relativement étendue, tandis que la branche transversale
36 est celle qui opère le clipsage, l' engrènement et le maintien prisonnier.
[0037] La branche transversale active 36 du doigt 22 comporte alors une tige 37 reliant
une pointe terminale 38 et un pied 39, 40. La tige 37 présente une largeur transversale
sensiblement égale à celle de la lumière 25 pour réaliser une sorte d'encastrement
de l'accoudoir 14 ou 15 relativement à l'élément 6 ou 7 correspondant. La pointe 38
présente un largeur légèrement supérieure et est destinée à écarter élastiquement
les rebords 30 et 31 lors de la poussée de l'accoudoir vers le bas, rebords qui reviennent
élastiquement lorsque la pointe a franchi lesdits rebords et que ses épaulements 41
et 42 sont susceptibles de buter contre le chant des rebords pour empêcher le dégagement
de l'accoudoir qui ainsi est prisonnier de l'élément 7.
[0038] En réalité, la hauteur "H" de la tige 37 entre sa pointe 38 et son pied 39, 40 est
supérieure à la hauteur "h" des rebords 30 et 31 et la différence "H-h" est supérieure
à l'engagement des contre-dents que forme le pied 39, 40, dans les creux 29 des dentures
23 et 24. Ainsi, le doigt 22, tout en étant prisonnier de la crémaillère 21, peut
se dégager de celle-ci pour permettre le réglage.
[0039] Les contre-dents 39 et 40 sont conjuguées avec les flancs postérieurs 43 (figure
5) des creux 27 et 28, ces contre-dents et flancs étant en pente descendante vers
l'arrière pour bloquer l'accoudoir en position d'appui.
[0040] Les creux 27 et 29 sont également délimités par des flancs antérieurs 44 (figure
5) en pente descendante de même orientation mais plus plate. Ces flancs antérieurs
permettent de dégager les contre-dents 39 et 40 lorsque, pour modifier l'inclinaison
du dossier, on avance légèrement les accoudoirs, lesquels se soulèvent alors automatiquement.
[0041] Les creux 27 et 29 sont enfin délimités par des flancs latéraux 45 (figure 6) en
pente descendante vers le milieu et susceptibles de venir en contact avec les bords
conjugués des contre-dents 39 et 40 pour améliorer le positionnement.
[0042] Par ailleurs, la pointe 38 du doigt 22 peut être renforcée par un profilé en U 46
ouvert en bas.
[0043] Suivant la variante illustrée par la figure 10, chaque crémaillère 21 peut ne comporter
qu'une seule denture 23 débouchant dans la lumière 25 et opposée à un rebord rectiligne
31a ; le doigt conjugué 22, au lieu d'être symétrique, peut être dissymétrique et
comporter d'un côté une contre-dent 39 conjuguée avec la denture précitée alors que
de l'autre côté, il présente un flanc plat 40a exempt de contre-dent, les deux rebords
30 et 31a coopérant avec la pointe 38 pour assurer le clipsage.
[0044] Lorsque le fauteuil est monté et que les dispositifs 20 sont clipsés, il peut être
empilé sur d'autres identiques. En effet, les pieds postérieurs 4 et 5 sont profilés
en U ouverts latéralement et en haut, sont inclinés vers le bas, l'arrière et les
côtés et sont accessibles pour les pieds homologues du fauteuil sus-jacent par l'espace
libre ménagé entre le dossier 8 et les extrémités des éléments 6 et 7 ; les pieds
antérieurs 2 et 3 sont profilés en cornières ouvertes latéralement, devant et en haut,
sont inclinés vers le bas, l'avant et les côtés et sont accessibles pour les pieds
homologues du fauteuil sus-jacent par l'espace libre ménagé devant les éléments 6
et 7.
[0045] La figure 2 illustre un bain de soleil en position de moulage. Il comporte une assise
repose-pied 47 faisant corps avec des élements latéraux de piètement 48 conformés
en Z. Chaque élément 48 présente un pied antérieur 49 et un pied postérieur 50 reliés
entre eux par une barre inclinée 51 dont la partie supérieure arrière incurvée 52
forme un élément d'appui pour les bras. Le bain de soleil comporte également un dossier
53 dont les montants sont reliés à l'assise par des charnières intégrées 54 et 55
venues de moulage.
[0046] Dans une première forme de réalisation non représentée, des accoudoirs sont prévus
comme pour le fauteuil selon la figure 1 ; ils sont articulés sur le dossier au moyen
de charnières intégrées venues de moulage avec des consoles du dossier et ils sont
reliés aux parties 52 du piètement par des dispositifs à crémaillère analogues à ceux
décrits dans ce qui précède.
[0047] Suivant une deuxième forme de réalisation illustrée par la figure 2, le dispositif
de réglage de l'inclinaison du dossier 53 comporte un arceau 56 dont les jambes de
force latérales 57 et 58 s'étendent en prolongement des éléments de piètement 48 et
sont articulées au moyen de charnières intégrées 59 venues de moulage avec des consoles
60 du dossier 53. Les jambes de force 57 et 58 sont reliées par une traverse 61 destinée
à coopérer avec des crémaillères 62 venues de moulage avec les pieds postérieurs 50.
[0048] La figure 2a illustre une variante de réalisation du bain de soleil selon la figure
2. On y retrouve les éléments 47 à 55, mais dans ce cas, le dispositif de réglage
de l'inclinaison du dossier 53 est légèrement différent. Des jambes de force latérales
57 et 58 sont également prévues mais leurs charnières intégrées 63 les relient, non
pas au dossier, mais à l'extrémité inférieure des pieds postérieurs 50 ; en outre,
la traverse 61 reliant ces jambes coopère avec des crémaillères 64 venues de moulage,
non avec ces pieds, mais avec les montants du dossier 53.
[0049] Le fauteuil (figure 1) ou le bain de soleil (figure 2 et 2a) sont avantageusement
réalisés en polypropylène chargé avec du carbonate de calcium.
[0050] Les charnières intégrées 12, 13, 16 et 17 peuvent, si elles sont convenablement dimensionnées,
supporter toutes les charges. Cependant, leur fatigue est inévitable et dès lors,
après un usage de durée insuffisante, elles peuvent casser, rendant le siège inutilisable.
[0051] Pour éviter cet inconvénient, chaque charnière intégrée coopère avec des butées conjuguées.
Celles-ci sont décrites dans ce qui suit pour la charnière d'accoudoir 16 en se référant
aux figures 11 et 12 et pour la charnière de dossier 13 en se référant à la figure
13. Il est bien évident que l'enseignement qui se dégage de cette description est
applicable à tout autre charnière intégrée du meuble.
[0052] Comme le montrent les figures 11 et 12, la console 18 faisant saillie du montant
9 du dossier 8 comporte en proéminence vers l'avant un anneau 65 ouvert en haut dans
lequel s'étend librement un profilé en U descendant 66 de l'accoudoir correspondant
16. Un couple semblable 65, 66 est prévu entre le montant 10 du dossier et l'autre
accoudoir 10.
[0053] Chaque anneau 65 présente une paroi antérieure 67 et une paroi postérieure 68.
[0054] Le profilé en U 66 comporte une âme 69 destinée à buter contre la paroi postérieure
68 de l'anneau lorsque la perssone assise d'appuie sur le dossier qui tend alors à
tirer sur les accoudoirs ; cette butée 68, 69 évite donc de solliciter les charnières
intégrées 16 par des efforts dirigés vers l'arrière.
[0055] Le profilé en U 66 comporte des ailes latérales qui présentent chacune un épaulement
supérieur 70 destiné à buter contre le bord supérieur de la paroi antérieure 67 de
l'anneau lorsque la personne assise appuie les bras sur les accoudoirs ; cette butée
67, 70 évite donc de solliciter les charnières intégrées 16 par des efforts dirigés
vers le bas.
[0056] Bien entendu, chaque anneau 65 et chaque profilé 66 coopèrent entre eux par emboîtement
libre. En effet, pour régler l'inclinaison du dossier, il faut légèrement soulever
les accoudoirs 14, 15 pour régler les crémaillères, ce qui entraîne un léger déboîtement
des profilés 66 ; par ailleurs, pour monter le fauteuil, il faut rabattre les accoudoirs
et clipser les doigts 22 dans lesdites crémaillères, clipsage au cours duquel les
profilés 66 s'engagent dans les anneaux 65. Pour faciliter cet engagement, des rampes
inclinées de centrage 71 sont formées dans les ailes latérales du profilé 66 et dirigées
vers le bas arrière à partir des épaulements 70 pour coopérer avec les bords supérieurs
des parois antérieures 67 des anneaux en provoquant ainsi le centrage.
[0057] Bien entendu, les butées conjuguées ainsi formées peuvent être inversées : l'anneau
65 se trouvant alors sous l'accoudoir et la cornière 66 ou autre saillie sur le devant
des consoles.
[0058] Comme le montre la figure 13, les butées conjuguées sont également prévues entre
le dossier 8 et l'assise 1 à proximité de chacune des charnières intégrées 13 (et
12) reliant le montant correspondant 10 (ou 9) du dossier 8 à l'aile postérieure 11
du pied postérieur 5 (ou 4) en prolongement.
[0059] Dans l'exemple représenté, la butée haute est constituée par la traverse inférieure
8
a du dossier 8 et la butée basse par un bossage saillant 72. Ce bossage est profilé
de façon que lors de l'inclinaison du dossier et la déformation résultante des charnières
12 et 13, le contact soit constamment établi entre ladite traverse 8
a et ledit bossage 72.
1.- Meuble en matière plastique, tel qu'un fauteuil, un bain de soleil ou autre, comprenant
une assise (1 ; 47) faisant corps avec un piètement (2 à 5 ; 48) et reliée à un dossier
(8 ; 53) par une bande mince formant charnière intégrée, le tout étant monolithique
et venu de moulage avec le dossier et l'assise mis à plat, le fauteuil comprenant
également deux éléments de soutien et de réglage de l'inclinaison du dossier, tels
que des accoudoirs, des jambes de force ..., qui sont reliés indifféremment au dossier
et au piètement par des articulations et des dispositifs de réglage à crémaillère,
caractérisé en ce que les articulations des éléments de soutien (14 ; 56) du dossier
(8 ; 53) sont constituées par des bandes minces (16, 17 ; 59 ; 63) également venues
de moulage et formant des charnières intégrées, le meuble étant moulable à plat dans
son ensemble.
2.- Meuble selon la revendication 1, caractérisé en ce que les faces coplanaires de chaque
montant latéral (9, 10) du dossier (8) et du pied postérieur correspondant (4, 5)
sont reliées par une bande mince (12, 13) venue de moulage avec eux pour former une
charnière intégrée latérale.
3.- Meuble selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments de soutien
sont des accoudoirs (14, 15) s'étendant le long des montants latéraux (9, 10) du dossier
(8) et reliés par les charnières intégrées (16, 17) précitées à des consoles (18,
19) venues en saillie sur les côtés desdits montants.
4. Meuble selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'une
au moins des charnières précitées (12, 13 ; 16, 17) coopère avec des butées conjuguées
(65, 66 ; 8a, 72) faisant corps avec les parties reliées par la charnière considérée et procédant
par contact pour soulager ladite charnière des efforts qui lui sont appliqués.
5. Meuble selon la revendication 4, caractérisé en ce que les butées conjuguées (65,
66) précitées sont prévues entre la console (18, 19) de chaque montant (9, 10) de
dossier (8) et l'accoudoir correspondant (14, 15) pour supporter les efforts dirigés
vers l'arrière et/ou vers le bas.
6. Meuble selon la revendication 5, caractérisé en ce que chaque accoudoir (14, 15)
et la console correspondante (18, 19) du dossier (8) comportent indifféremment un
élément saillant (66) et un élément creux (65) destinés à pénétrer l'un dans l'autre
lors du rabattement de l'accoudoir pour s'appuyer l'un sur l'autre vers l'arrière
et vers le bas.
7. Meuble selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'élément creux (65) précité
est un anneau ouvert en haut et faisant saillie à l'avant de la console considérée
(18, 19), tandis que l'élément saillant conjugué (66) est un profilé dont l'âme transversale
(69) est destinée à buter contre la paroi arrière (68) de l'anneau (65), tandis que
l'une au moins des ailes du profilé présente une rampe inclinée de centrage (71) aboutissant
sur un Epaulement supérieur (70) destiné à buter sur le bord dudit anneau.
8. Meuble selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'anneau (65) précité est
un profilé en U dont l'âme avant (67) est destinée à coopérer avec la rampe inclinée
(71) et l'épaulement (70) de l'élément saillant conjugué (66), tandis que ses ailes
latérales font corps avec la console (18, 19) de part et d'autre d'une ouverture de
moulage ménagée dans celle-ci.
9. Meuble selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'assise (1) fait corps, en
regard d'une traverse inférieure (8a) du dossier (8) avec un bossage (72) profilé de façon que lors de l'inclinaison du
dossier (8) et de la déformation résultante de chaque charnière intégrée (12, 13)
reliant un montant latéral du dossier à un pied arrière, le contact entre cette traverse
et ce bossage soit établi en permanence.
10.- Meuble selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la
crémaillère (21) et le doigt (22) de chaque dispositif de réglage (20) appartenant
indifféremment à l'accoudoir correspondant et au piètement sont emboîtables l'un dans
l'autre par déformation élastique lors d'une poussée exercée du haut vers le bas.
11.- Meuble selon la revendication 10, caractérisé:
- en ce que la crémaillère (21) de chaque dispositif de réglage (20) comporte au moins
une denture (23, 24) délimitée par une marge d'une lumière (25) ménagée de moulage
dans un élément de support antéro-postérieur (7) faisant corps avec le piètement et
sur lequel l'accoudoir (3) profilé en U s'emboîte, les creux (27, 29) de cette denture
débouchant sur le dessus de cet élément de support et dans l'un des rebords descendants
(30, 31) de ladite lumière,
- et en ce que le doigt (22) coopérant du dispositif de réglage (20) considéré venu
de moulage en saillie sous le dessus de l'accoudoir (3) est conformé en harpon et
comporte une pointe extrême (38) destinée à élargir la lumière (25) en écartant élastiquement
les rebords (30, 31) de celle-ci, une tige (37) de largeur sensiblement égale à celle
de ladite lumière (25) pour réaliser une sorte d'encastrement, des épaulements (41,
42) entre la pointe et la tige pour buter contre le chant inférieur des rebords et
rendre ainsi l'accoudoir prisonnier de son élément de support (7) et un pied (39,
40) faisant saillie d'un côté au moins pour former une contre-dent susceptible de
pénétrer sélectivement dans les creux (27, 29) de la denture (23, 24) et de coopérer
avec les dents sélectionnées (26, 28) de cette denture, la distance libre "H" entre
les épaulements d'arrêt et les contre-dents étant au moins égale à la hauteur "h"
des rebords précités.
12.- Meuble selon la revendication 11, caractérisé en ce que chaque crémaillère (21) comporte
deux dentures symétriques (23, 24) débouchant dans les rebords (30, 31) et en ce que
le doigt (22) est également symétrique avec une pointe à deux pentes (38) et un pied
formant deux contre-dents (39, 40) susceptibles de coopérer avec ces dentures.
13.- Meuble selon la revendication 11, caractérisé en ce que chaque crémaillère (21) ne
comporte qu'une seule denture (23) débouchant dans l'un des rebords (30), l'autre
rebord (31) étant rectiligne, et en ce que le doigt (22) est dissymétrique et présente,
au-delà de la pointe (38), d'un côté, une contre-dent (39) et, de l'autre côté, une
partie rectiligne (40a).
14.- Meuble selon la revendication 11, caractérisé en ce que les marges de la lumiere
(25) considérée présentent des chanfreins (32, 33) susceptibles de coopérer avec la
pointe (38) du doigt (22) pour favoriser le clipsage.
15.- Meuble selon la revendication 11, caractérisé en ce que chaque creux (27, 29) d'une
denture (23, 24) comporte un flanc postérieur (43) en pente descendante vers l'arrière
susceptible de coopérer avec un flanc conjugué de la contre-dent (39, 40) pour assurer
un blocage de l'accoudoir en position d'appui et un flanc antérieur (44) en pente
descendante dans la même orientation mais plus plate pour favoriser le dégagement
de ladite contre-dent.
16.- Meuble selon la revendication 15, caractérisé en ce que chaque creux d'une denture
comporte un flanc latéral (45) en pente descendante vers le milieu susceptible de
venir en contact avec un bord conjugué de la contre-dent (39, 40) pour améliorer le
positionnement.
17.- Meuble selon la revendication 11 caractérisé en ce que le doigt (22) est un profilé
cruciforme dont la branche antéro-postérieure de raidissement (34) est très étendue
et dont la branche transversale (36) constitue le pied incliné (39, 40), la tige droite
(37) et la pointe (38).
18.- Meuble selon la revendication 11, caractérisé en ce que le doigt (22) est renforcé
par une nervure (35) sensiblement parallèle à la branche transversale (36) et par
un profilé en U (46) doublant la pointe (38).
19.- Meuble selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments de soutien
du bain de soleil sont des jambes de force (57, 58) s'étendant en prolongement d'éléments
de piètement (48) qui font saillie latéralement de l'assise (47), ces jambes de force
étant reliées par des charnières intégrées (59) à des consoles (60) du dossier (53)
et entretoisées par une traverse (61) coopérant, pour régler l'inclinaison du dossier,
avec des crémaillères (62) venues de moulage avec les pieds postérieurs (50).
20.- Meuble selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments de soutien
du bain de soleil sont des jambes de force (57, 58) s'étendant en prolongement d'éléments
de piètement (48) qui font saillie latéralement de l'assise (47), ces jambes de force
étant reliées par des charnières intégrées (63) à l'extrémité inférieure des pieds
postérieurs (50) et entretoisées par une traverse (61) coopérant, pour régler l'inclinaison
du dossier, avec des crémaillères (64) venues de moulage avec les montants du dossier
(53).