[0001] L'invention est relative à un disjoncteur électrique moyenne ou haute tension à arc
tournant et à autoexpansion comprenant:
- une enceinte étanche remplie d'un gaz à rigidité diélectrique élevée,
- une chambre de coupure ayant une enveloppe allongée disposée dans ladite enceinte,
et obturée à ses extrémités respectivement par un premier et un deuxième fond,
- une paire de contacts logés dans la chambre de coupure et susceptibles d'être séparés
pour tirer un arc dans la zone de coupure de ladite chambre,
- une bobine de soufflage magnétique en rotation de l'arc tiré entre les contacts, disposée
au voisinage dudit premier fond de la chambre,
- au moins un conduit ménagé dans lesdits contacts pour faire communiquer la chambre
de coupure et l'enceinte, et autoriser un échappement des gaz de coupure de la chambre
vers l'enceinte.
[0002] Dans un disjoncteur du genre mentionné, l'arc est soufflé par l'écoulement gazeux
entre la chambre de coupure et l'enceinte externe d'expansion, à travers les contacts
généralement de forme tubulaire. L'efficacité de ce soufflage pneumatique est fonction
du volume de la chambre de coupure qui peut être important pour des disjoncteurs haute
tension, et également de l'utilisation optimale de ce volume. A cet effet il a déjà
été proposé, de disposer à l'intérieur de la chambre de coupure, des déflecteurs ou
écrans ayant pour but, soit de guider l'écoulement gazeux pour l'orienter vers les
conduits d'écoulement à l'intérieur des contacts, soit pour freiner la rotation des
gaz et éviter des zones de surpression et de dépression, susceptibles d'affecter la
rigidité diélectrique dans les zones sensibles.
[0003] La présente invention part de la constatation que les gaz soumis dans la zone de
coupure à l'action de l'arc, sont comprimés et entraînés en rotation, ce qui provoque
une expansion formant un bouchon gazeux s'étendant jusqu'à la paroi de la chambre,
en cloisonnant cette dernière en deux parties. Ce bouchon gazeux ou cloison empêche
toute circulation des gaz d'une partie de la chambre vers l'autre, et est à l'origine
d'une utilisation partielle du volume de la chambre de coupure.
[0004] La présente invention a pour but d'accroître les performances du disjoncteur, en
favorisant l'échange de gaz entre les deux parties de la chambre, en dépit de la présence
de ce bouchon disposé au niveau de la zone de coupure.
[0005] Le disjoncteur électrique selon l'invention est caractérisé par un écran déflecteur,
disposé dans la dite chambre à proximité de la paroi de l'enveloppe au niveau de la
zone de coupure, de manière à confiner les gaz comprimés par l'action de l'arc, en
laissant subsister un intervalle entre l'écran et la paroi, qui fait communiquer une
première partie de la chambre, située entre le premier fond,et la zone de coupure
avec une deuxième partie de la chambre, située entre le deuxième fond et ladite zone
de coupure, en permettant une circulation des gaz entre la première et la deuxième
partie de la chambre.
[0006] L'écran déflecteur limite l'expansion du bouchon gazeux, et préserve des passages
de communication entre les deux parties de la chambre, situées de part et d'autre
de ce bouchon gazeux. L'écoulement de gaz s'effectue de la première partie de la chambre
disposée du côté de la bobine et ayant un volume moindre vers la deuxième partie de
la chambre située du côté du contact mobile.
[0007] Selon un développement de l'invention, cet échange gazeux est augmenté par une orientation
des gaz vers la zone de coupure, ce retour des gaz étant obtenu par des ailettes fixes,
portées par le fond de la chambre du côté du contact mobile, qui freinent ou empêchent
la rotation des gaz. Les gaz ne sont plus soumis à la force centrifuge, et peuvent
ainsi revenir dans la partie centrale, où ils s'écoulent à travers les contacts tubulaires
vers l'enceinte d'expansion. On obtient ainsi un soufflage efficace en utilisant l'ensemble
du volume de la chambre de coupure, et en évitant toute dépression dans la zone des
contacts, susceptible d'engendrer des amorçages ou reclaquages.
[0008] La paire de contacts est disposée sur l'axe de la chambre de coupure, de forme allongée,
et l'un des contacts tubulaires est monté à coulissement le long de cet axe. L'écran
déflecteur en forme de virole,par exemple cylindrique, s'étend à proximité de la paroi
de la chambre, et encadre coaxialement la zone de coupure définie par l'intervalle
de séparation des contacts en position ouvert. La virole ou surface cylindrique peut
être d'un diamètre légèrement inférieur de l'enveloppe de la chambre, également de
forme cylindrique, de manière à ménager un intervalle annulaire de communication des
deux parties de la chambre, situées de part et d'autre de cette virole cylindrique.
La virole peut également être tronconique, la section amoindrie étant alors orientée
du côté du contact mobile du disjoncteur.
[0009] Selon un autre mode de mise en oeuvre de l'invention, la virole est cylindrique,
et est insérée dans une enveloppe polygonale, par exemple carrée, qui épouse sans
jeu et extérieurement la virole cylindrique. Dans ce mode de mise en oeuvre, les passages
de communication entre les deux parties de la chambre, sont disposés aux angles de
l'enveloppe, qui sont espacés de la virole cylindrique. D'autres modes de réalisation
sont utilisables, notamment des viroles de section polygonale, insérées dans des enveloppes
cylindriques ou non, le point important étant la présence d'intervalles entre la virole
et l'enveloppe, s'étendant le long du pourtour interne de l'enveloppe pour faire communiquer
les deux parties de la chambre, situées de part et d'autre de la zone de coupure.
La hauteur de la virole, qui correspond à la direction axiale de cette dernière, est
de préférence supérieure à la distance de séparation des contacts, en position ouvert,de
manière à déborder de part et d'autre de la zone de coupure. Cette hauteur peut notamment
être voisine du double de cette distance de séparation, de façon à confiner efficacement
les gaz qui sont en expansion sous l'action de l'arc, vers la paroi de l'enveloppe.
[0010] La virole comporte avantageusement en regard de la zone de coupure,des lumières ou
trous permettant le passage des vapeurs métalliques vers la paroi de l'enveloppe où
ils sont entraînés dans une zone éloignée de la zone de coupure. Le nombre ou les
dimensions des ailettes portées par le fond sont suffisants pour entraver la rotation
des gaz, et ces ailettes de préférence en forme de plaques, s'étendent dans des plans
radiaux, en restant au voisinage de la face interne de l'enveloppe. La bobine de soufflage,
de forme cylindrique, est associée au contact fixe, de préférence tubulaire, les deux
contacts traversant d'une manière étanche, respectivement les deux fonds de la chambre
pour faire communiquer cette dernière avec l'enceinte d'expansion, qui peut être individuelle
à chaque pôle ou être commune aux trois pôles du disjoncteur. Dans ce dernier cas,
la section carrée de la chambre autorise une utilisation maximale des volumes disponibles.
[0011] Dans un mode de mise en oeuvre préférentiel le contact fixe est tubulaire et le conduit
interne au contact communique par un orifice latéral avec la chambre de coupure. Le
fond de la chambre peut alors être proche ou être accolé au fond de l'enceinte et
la hauteur de l'enceinte est réduite en conséquence. Le gaz comprimé par l'action
de l'arc circule à l'intérieur du contact fixe et évite une dépression susceptible
d'aspirer l'arc à l'intérieur du contact. L'orifice est proche du fond de la chambre,
du côté de la bobine opposé à la zone de coupure.
[0012] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description
qui va suivre, d'un mode de mise en oeuvre de l'invention, donné à titre d'exemple
non limitatif, et représenté aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'un pôle d'un disjoncteur selon
l'invention, représenté en position fermé sur la demi-vue de droite, et en position
ouvert sur le demi-vue de gauche;
- la figure 2 est une coupe suivant la ligne II-II de la figure 1;
- la figure 3 est une vue partielle de la figure 1, illustrant une variante de réalisation
de l'écran, déflecteur selon l'invention.
- la figure 4 est une vue analogue à celle de la figure 1, illustrant une autre variante
de réalisation.
[0013] Sur les figures, un pôle d'un disjoncteur moyenne ou haute tension comporte une enceinte
étanche 10, de forme cylindrique à l'intérieur de laquelle est disposée coaxialement
une enveloppe allongée 12, confinant une chambre de coupure 13. Une paire de contacts,
dont l'un 14 est un contact tubulaire mobile, et dont l'autre 15 est un contact tubulaire
fixe, s'étendent à l'intérieur de la chambre de coupure 13 selon l'axe de cette chambre
13. Le contact fixe 15 traverse le premier fond 17 de l'enveloppe 12, tandis que le
contact mobile 14 traverse le deuxième fond 18 de la chambre 13, chacun des contacts
14,15 étant prolongés par des traversées de l'enceinte 10 pour se raccorder à des
plages de connexions 19,20, d'entrée et de sortie du pôle. Les contacts tubulaires
14,15 présentent dans la partie interne à l'enceinte 10, des orifices 21 d'échappement
des gaz faisant communiquer la chambre de coupure 13 avec l'enceinte 10. Une bobine
22 de soufflage magnétique de l'arc, est assujettie coaxialement à l'extérieur du
contact fixe 15, en présentant en regard du contact mobile 14, une électrode 23 de
forme annulaire, de rotation de la racine de l'arc. La bobine 22 est disposée au voisinage
du premier fond 17 de la chambre 13. Un tel disjoncteur est bien connu des spécialistes,
et il suffit de rappeler que lors de l'ouverture des contacts 14,15, l'arc tiré entre
ces contacts est soumis à l'action du champ magnétique, engendré par la bobine 22,
qui est traversée par le courant, entrant à un instant donné par la plage 19, et sortant
par la plage opposée 20 en traversant les contacts 14,15. Sous l'action de l'arc,
les gaz contenus dans la chambre de coupure 13 sont comprimés et s'échappent par l'intérieur
des contacts tubulaires 14,15, à travers des orifices 21 vers l'enceinte d'expansion
10.
[0014] Le pôle peut comporter de la manière représentée schématiquement à la figure 1, des
contacts principaux constitués par un contact mobile 24 solidaire du contact mobile
14, et coopérant avec le bord inférieur de l'enveloppe 12 en matériau métallique.
L'enveloppe métallique 12 est connectée électriquement à la plage d'entrée 19, et
les contacts principaux 24,25 sont agencés, par tout moyen approprié, pour se séparer
avant les contacts tubulaires 14,15, faisant fonction de contacts d'arc. En position
fermé du disjoncteur, la quasi-totalité du courant parcourt les contacts principaux
fermés 24,25. Le courant est commuté à travers la bobine 22, et les contacts tubulaires
14,15, en tirant un arc entre ces contacts dès leur séparation qui succède à la séparation
des contacts principaux 24,25.
[0015] Dans le mode de mise en oeuvre illustré par les figures 1 et 2, la section de l'enveloppe
12 est carrée, et à l'intérieur de cette enveloppe 12 est inséré un écran déflecteur
26, constitué par une virole cylindrique disposée au niveau de la zone de séparation
des contacts 14,15. La virole cylindrique 26 s'inscrit dans l'enveloppe 12, en ménageant
dans les quatre angles des passages 27 de communication entre une première partie
28 de la chambre de coupure située du côté du premier fond 17, et une deuxième partie
29 située du côté du deuxième fond 18 de la chambre de coupure 13. La hauteur axiale
de la virole cylindrique 26 est supérieure à la distance d'écartement des contacts
14,15, et par exemple voisine du double de cette distance, de manière à déborder de
part et d'autre de la zone de coupure, pour confiner les gaz comprimés.
[0016] Le disjoncteur selon l'invention fonctionne de la manière suivante:
[0017] Lors de la séparation des contacts 14,15, qui intervient après l'ouverture des contacts
principaux 24,25, l'arc tiré entre les contacts 14,15 séparés est soumis à la rotation,
engendrée par la bobine 22 de soufflage magnétique, et il provoque d'une part l'échauffement
des gaz présents dans la zone de coupure, et d'autre part la mise en rotation de ces
gaz. Ces effets combinés engendrent l'expansion des gaz vers la périphérie de la chambre
de coupure 13, en formant un bouchon gazeux en forme de cloison transversale, confinée
par la virole cylindrique 26. Ce bouchon gazeux ou cloison empêche tout écoulement
de gaz entre la première partie 28 de la chambre de coupure, et la deuxième partie
29, mais cet écoulement peut se produire dans les passages 27 confinés entre la virole
26 et l'enveloppe 12. La pression dans la première partie 28 de la chambre de coupure
13, est généralement supérieure à celle de l'autre partie 29 de la chambre. Cette
différence est notamment due au volume différent, et les passages 27 permettent un
transfert des gaz, et de ce fait l'utilisation de l'ensemble du volume de la chambre
de coupure. Selon un développement de l'invention, le deuxième fond 18 porte des ailettes
en forme de plaques 30, disposées dans la deuxième partie 29 de la chambre 13 à proximité
de l'enveloppe 12. Ces ailettes 30 freinent ou empêchent la rotation des gaz, et dévient
ainsi l'écoulement gazeux venant des passages 27 vers la zone de coupure, en favorisant
l'égalisation des pressions à l'intérieur de la chambre 13, et en évitant la formation
de dépressions importantes dues à un effet de tourbillon des gaz, qui par diminution
de la densité dans la zone voisine des contacts 14,15, peut être à l'origine de reclaquages.
[0018] Il est clair que la forme des ailettes 30 et leur disposition à l'intérieur de la
chambre 13 peuvent être différentes,leur seul but étant de limiter la rotation des
gaz à l'intérieur de cette chambre. Plusieurs chambres de coupure 13 peuvent être
logées dans une enceinte commune, notamment trois chambres de coupure pour constituer
un disjoncteur tripolaire, la section carrée de ces chambres permettant une utilisation
optimale de l'espace disponible. La section de la chambre de coupure 13 peut être
circulaire, le diamètre de l'enveloppe 12 de cette chambre 13 étant légèrement supérieur
à celui de la virole coaxiale 26, de manière à ménager un intervalle annulaire de
communication, entre la première partie 28 et la deuxième partie 29 de la chambre
13.
[0019] La figure 3 illustre une variante de réalisation du genre précité dans laquelle la
chambre de coupure 13 comporte une enveloppe cylindrique 12, à l'intérieur de laquelle
est disposée une virole 31 de forme tronconique, dont la partie restreinte est orientée
vers le deuxième fond 18 de la chambre 13. L'intervalle 32 entre la paroi 12 et la
virole tronconique coaxiale 31, est évasé vers le bas et favorise un écoulement des
gaz vers le centre de la deuxième partie 29 de la chambre 13. Cet agencement favorise
le retour des gaz vers la zone de coupure mais d'autres agencements sont concevables.
La virole tronconique 31 comporte en regard de la zone de séparation des contacts
14,15, des lumières ou orifices 33 permettant le passage des vapeurs métalliques,
engendrées par l'action de l'arc sur les contacts vers l'intervalle 32 d'évacuation
dans des zones éloignées des contacts 14,15. Cet échappement limité ne perturbe pas
l'écoulement gazeux entre la première partie 28 de la chambre de coupure 13 et la
deuxième partie 29. Il est clair que de telles lumières 33 peuvent également être
ménagées dans la virole 26 du type illustré par la figure 1, ou toute autre virole
analogue.
[0020] Les viroles 26,31 sont avantageusement métalliques ainsi que les enveloppes 12 de
section carrée ou circulaire, mais il est clair que l'on ne sortirait pas du cadre
de la présente invention, en utilisant des viroles et/ou des enveloppes 12 en un matériau
isolant auquel cas, les fond 17,18, ne sont plus obligatoirement en matière isolante.
L'invention est nullement limitée au mode de mise en oeuvre plus particulièrement
décrit.
[0021] En se référant à la figure 4, on voit que le contact fixe tubulaire 15 est obturé
à son extrémité et qu'un orifice latéral 34, voisin de l'extrémité obturée, fait communiquer
l'intérieur du contact 15 avec la chambre de coupure 13. Le gaz comprimé à la périphérie
de la chambre 13, par l'action de l'arc, peut ainsi refluer à travers le contact tubulaire
15, de la manière indiquée par des flèches vers la zone d'arc. On évite ainsi une
pénétration de l'arc dans le contact tubulaire. Cette architecture permet un accolement
du fond 17 de la chambre 13 au fond de l'enceinte 10.
1. Disjoncteur électrique moyenne ou haute tension à arc tournant et à autoexpansion
comprenant:
- une enceinte (10) étanche remplie d'un gaz à rigidité diélectrique élevée,
- une chambre de coupure (13) ayant une enveloppe (12) allongée disposée dans ladite
enceinte (10), et obturée à ses extrémités respectivement par un premier (17) et un
deuxième (18) fond,
- une paire de contacts (14,15) logés dans la chambre de coupure (13) et susceptibles
d'être séparés pour tirer un arc dans la zone de coupure de ladite chambre (13),
- une bobine de soufflage (22) magnétique en rotation de l'arc tiré entre les contacts
(14,15), disposée au voisinage dudit premier fond (17) de la chambre,
- au moins un conduit ménagé dans lesdits contacts (14,15) pour faire communiquer
la chambre de coupure (13) et l'enceinte (10), et autoriser un échappement des gaz
de coupure de la chambre vers l'enceinte, caractérisé par un écran déflecteur (26,31),
disposé dans ladite chambre (13) à proximité de la paroi de l'enveloppe (12) au niveau
de la zone de coupure, de manière à confiner les gaz comprimés par l'action de l'arc,
en laissant subsister un intervalle (27,32) entre l'écran (26,31) et la paroi qui
fait communiquer une première partie (28) de la chambre (13), située entre le premier
fond (17), et la zone de coupure avec une deuxième partie (29) de la chambre (13),
située entre le deuxième fond (18) et ladite zone de coupure, en permettant une circulation
des gaz entre la première et la deuxième partie de la chambre.
2. Disjoncteur électrique selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit deuxième
fond (18), éloigné de la bobine (22), porte des moyens de freinage (30) de la rotation
des gaz pour favoriser l'écoulement des gaz vers la zone de coupure.
3. Disjoncteur électrique selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite
paire de contacts (14,15) s'étend dans l'axe de la chambre de coupure (13), le contact
tubulaire mobile (14) étant monté à coulissement le long de cet axe et que ledit écran
(26,31) est constitué par une virole centrée sur ledit axe et adjacente à la paroi
de l'enveloppe (12) en laissant subsister ledit intervalle.
4. Disjoncteur selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'enveloppe (12) de la
chambre (13) et la virole (26,31) sont des surfaces cylindriques coaxiales, le diamètre
de là virole étant légèrement inférieur à celui de l'enveloppe, pour définir un intervalle
annulaire (32) faisant communiquer ladite première et deuxième partie de la chambre.
5. Disjoncteur selon la revendication 3,caractérisé en ce que la section de la dite enveloppe
(12) est polygonale et celle de ladite virole (26) cylindrique s'inscrivant à l'intérieur
de l'enveloppe (12), de façon à confiner dans les angles de l'enveloppe lesdits intervalles
(27) de communication entre la première (28) et la deuxième (29) partie de la chambre
(13).
6. Disjoncteur selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite virole (31) est
une surface tronconique dont le sommet est disposé du côté dudit deuxième fond (18).
7. Disjoncteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce que ledit écran (26,31) comporte des lumières (33) de passage des vapeurs métalliques
de la zone de coupure vers ledit intervalle (27,32).
8. Disjoncteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce que ledit deuxième fond (18) porte des ailettes (30) en forme de plaques s'étendant
radialement sur la périphérie interne de la chambre (13) dans ladite deuxième partie
(29).
9. Disjoncteur électrique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que la bobine (22) de forme cylindrique est fixée par l'une de ses extrémités
audit premier fond (17) de l'enveloppe (12), et que l'extrémité opposée de la bobine
porte une électrode annulaire (23) constituant un contact fixe avec lequel coopère
un contact mobile tubulaire (14) monté à coulissement axial dans la chambre de coupure
(13).
10. Disjoncteur électrique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que le contact tubulaire mobile comporte un orifice latéral (21) débouchant
dans ladite enceinte pour faire communiquer l'intérieur du contact avec ladite enceinte
et en ce que le contact fixe est tubulaire et comporte un orifice latéral débouchant
dans ladite chambre pour permettre une circulation de gaz à l'intérieur du contact
fixe.