[0001] La présente invention concerne une commande rotative à friction, avec un jonc élastique
assurant une liaison entre un élément rotatif menant et un élément rotatif mené coaxial
à l'élément menant, tout en permettant une désolidarisation en rotation d'un élément
par rapport à l'autre. Cette invention est applicable notamment, mais non exclusivement,
à la commande manuelle d'une minuterie ou d'un programmateur, conçue pour la sélection
d'un temps ou d'un programme.
[0002] Dans tout dispositif de minuterie, ou autre système analogue mécanique ou électromécanique,
tel que programmateur comportant un rouage démultiplicateur ou régulateur ainsi qu'une
came de programme solidaire d'un axe de commande, on doit pouvoir désolidariser le
rouage par rapport à l'axe de commande qui, lui, est solidaire de la came de programme,
ceci afin d'opérer une sélection manuelle par rotation de l'axe de commande, tout
en conservant une solidarisation en rotation pendant le déroulement de la temporisation
ou du programme.
[0003] A cet effet, on utilise des commandes rotatives à friction, c'est-à-dire avec des
moyens de friction interposés entre le rouage et l'axe de commande. Lors d'une manoeuvre
de sélection, l'actionnement manuel en rotation de l'axe de commande doit être agréable
pour l'utilisateur, ce qui implique les conditions suivantes :
- suppression des jeux angulaires dans les deux sens de rotation (horaire et anti-horaire)
;
- faible écart entre le couple résistant statique et le couple résistant dynamique ;
- sensation de commande douce et d'effet immédiat.
[0004] Les commandes rotatives à friction actuellement connues restent améliorables sur
les différents aspects énoncés ci-dessus. Une commande existante utilise un jonc intérieur
en forme de "C", qui s'applique contre la paroi intérieure d'une première pièce rotative,
alors qu'une deuxième pièce rotative possède un doigt d'entraînement qui prend place
entre les deux extrémités du jonc. Cette commande rotative à friction connue présente
les inconvénients suivants :
- il se produit un effet de matage dans le temps ;
- un jeu angulaire subsiste pour l'entraînement dans les sens horaire et anti-horaire,
le jeu étant encore accentué par l'effet de matage ;
- le jonc travaille d'une manière dissymétrique, et selon un mode de fonctionnement
en poussée par le doigt d'entraînement, donc en arc-boutement ;
- le dispositif n'est jamais directement lié à l'axe de commande, mais il se trouve
toujours monté sur un élément mobile intermédiaire du rouage, ce qui pose des problèmes
de jeu et de précision.
[0005] Une autre solution actuellement utilisée comprend une bague en "C" qui prend place
dans une gorge annulaire d'une roue, et qui vient serrer la roue autour d'un axe,
ceci permettant à la roue d'être solidaire en rotation de l'axe jusqu'à un certain
couple, et de glisser relativement à l'axe au-delà de ce couple. Cette solution est
simple du point de vue constructif, mais elle possède une limite d'utilisation en
température qui est relativement basse, de l'ordre de 85°C, ce qui en réduit le domaine
d'application.
[0006] Selon une dernière solution connue, une roue dentée est serrée entre une rondelle-ressort,
solidaire de l'axe, et un plateau emmanché sur le même axe ; deux rondelles permettent
le glissement de la roue par rapport à la rondelle-ressort et au plateau, lors d'une
action manuelle sur l'axe de commande. Cette solution permet un fonctionnement à température
plus élevée, mais elle est onéreuse en raison de la nécessité d'un nombre de pièces
supérieur.
[0007] La présente invention vise à éliminer ces inconvénients, en fournissant une commande
rotative à friction du genre indiqué en introduction, améliorée notamment du point
de vue de la douceur et de la précision de la commande manuelle, donc augmentant ce
que l'on peut appeler le "confort" de sélection, tout en offrant une solution simple
et économique sur le plan de la construction et du montage.
[0008] A cet effet, dans la commande rotative à friction objet de l'invention, le jonc élastique
possède une partie immobilisée en rotation sur l'un des éléments, et ce jonc élastique
est appliqué intérieurement contre un rebord périphérique d'une roue constituant l'autre
élément.
[0009] Selon une première forme de réalisation de l'invention, le jonc élastique possède
une partie médiane immobilisée en rotation mais non en translation par des moyens
de retenue solidaires de l'axe de commande, et deux branches symétriques appliquées
intérieurement contre le rebord périphérique de la roue.
[0010] De préférence, la partie médiane du jonc est sensiblement rectiligne lorsque le jonc
est à l'état libre, cette partie médiane étant déformée et cambrée, dans un sens correspondant
à l'écartement des deux branches, lorsqu'elle est engagée sur les moyens de retenue
solidaires de l'axe de commande. Avantageusement, les deux branches du jonc à l'état
libre s'inscrivent dans un cercle dont le rayon est sensiblement égal au rayon intérieur
du rebord périphérique de la roue.
[0011] Le jonc est ainsi positionné par sa partie médiane, immobilisée en rotation relativement
à l'axe de commande mais pouvant décrire une légère translation, le montage de ce
jonc étant donc "flottant". Les deux branches du jonc, écartées l'une de l'autre lors
du montage de ce jonc sur l'axe de commande, sont reconformées selon le cercle initial
lors de la mise en place de la roue. Grâce à cette conformation et au montage flottant,
le jonc exerce par ses deux branches "armées" une pression également répartie sur
la face intérieure du rebord périphérique de la roue.
[0012] On supprime ainsi le jeu de la commande rotative, dans les sens horaire et anti-horaire,
tout en ayant une variation faible entre le couple de friction statique et le couple
de friction dynamique. Ainsi le confort de sélection est accru, et ceci d'autant plus
que le système de friction est directement associé à l'axe de commande.
[0013] Selon une disposition constructive particulière, les moyens de retenue de la partie
médiane du jonc comprennent deux paires symétriques de plots, et un plot intermédiaire,
portés par une partie en forme de disque de l'axe de commande ; ces plots sont disposés
de manière à imposer à la partie médiane du jonc la déformation souhaitée, mettant
les deux branches en tension, tout en autorisant une légère translation de cette partie
médiane.
[0014] Selon une autre caractéristique, la partie en forme de disque de l'axe de commande
présente deux ouvertures prévues respectivement pour le passage de deux goupilles
de positionnement qui, dans une phase de montage de la commande rotative à friction
selon l'invention, assurent un maintien temporaire des deux branches du jonc en position
resserrée.
[0015] On facilite ainsi le montage de la commande à friction et, plus particulièrement,
la mise en place de la roue, en supprimant la gêne créée par la présence des branches
écartées du jonc. Lorsque la roue est montée, elle vient coiffer la partie en forme
de disque appartenant à l'axe de commande, en emprisonnant le jonc. De préférence,
la roue possède un moyeu central qui coopère avec au moins une patte de clippage appartenant
à l'axe de commande, de sorte qu'on obtient, en fin de montage, un ensemble dont tous
les éléments sont bien réunis les uns aux autres et comportent un risque minime de
séparation.
[0016] Selon une autre forme de réalisation de l'invention, le jonc élastique possède au
moins une extrémité recourbée vers l'intérieur, et cette extrémité est engagée dans
une encoche de l'un des éléments, tels que disque. Cette autre forme de réalisation
implique un jonc de configuration dissymétrique, permettant d'avoir un couple de glissement
plus faible pour la rotation de l'axe de commande dans un sens, et un couple de glissement
plus fort pour la rotation de l'axe de commande dans le sens opposé, tout en assurant
par un moyen très simple la liaison en rotation entre le jonc et l'un des éléments.
[0017] Le rebord périphérique de la roue, avec lequel coopère le jonc, peut être cranté
ce qui régularise la manipulation et assure un positionnement angulaire précis.
[0018] Le jonc peut posséder une section carrée ou rectangulaire, plus ou moins plate, ou
encore une section circulaire ou elliptique, le couple nécessaire pour l'obtention
du glissement variant suivant la forme du jonc.
[0019] De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit,
en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples non limitatifs,
quelques formes d'exécution de cette commande rotative à friction :
Figure 1 est une vue d'ensemble, en perspective et avec coupe partielle, d'une commande
rotative à friction conforme à la présente invention ;
Figure 2 est une vue en perspective éclatée, montrant les trois éléments qui composent
cette commande rotative à friction ;
Figure 3 est une vue de face du jonc seul, à l'état libre ;
Figures 4, 5 et 6 illustrent les configurations du jonc dans les phases successives
de son montage ;
Figure 7 est une vue en perspective d'une variante de ce jonc ;
Figure 8 est une vue en coupe passant par l'axe d'une autre forme de réalisation de
la commande rotative à friction selon l'invention ;
Figure 9 est une vue en coupe transversale suivant IX-IX de figure 8.
[0020] En se référant aux figures 1 et 2, la commande rotative à friction est composée de
trois éléments distincts, à savoir un axe de commande 1, une roue 2 et un jonc 3.
L'axe de commande 1 et la roue 2, montés suivant un même axe géométrique A, sont réalisables
en une matière synthétique relativement rigide.
[0021] L'axe de commande 1 comporte un bout d'arbre 4 présentant un méplat 5, prévu pour
recevoir un bouton de manoeuvre non représenté, et une partie en forme de disque 6.
Sur la face de cette partie 6 tournée vers la roue 2, sont formés plusieurs plots
servant à positionner le jonc 3, d'une manière qui sera précisée plus bas.
[0022] La roue 2 possède un rebord périphérique 7 et un moyeu central 8. En position montée,
comme le montre la figure 1, cette roue 2 vient coiffer la partie en forme de disque
6 de l'axe de commande 1, en emprisonnant le jonc 3. Le moyeu central 8 de la roue
2 est alors retenu axialement par une patte de clippage 9 appartenant à l'axe de commande
1.
[0023] En se référant plus particulièrement aux figures 3 et suivantes, le jonc 3 qui présente
ici une section rectangulaire aplatie possède une partie médiane 10 et deux branches
incurvées symétriques 11, dont les extrémités libres 12 sont elles-même recourbées
vers l'intérieur. A l'état libre, comme le montre la figure 3, la partie médiane 10
du jonc 3 est sensiblement rectiligne, et ses deux branches 11 s'inscrivent dans un
cercle de rayon R.
[0024] Comme le montre entre autres la figure 4, la partie en forme de disque 6 de l'axe
de commande 1 porte deux paires symétriques de plots 13, 14 et un plot intermédiaire
15, situé entre ces deux paires. Le jonc 3 est positionné sur ces plots, en passant
entre les deux plots 13,14 de chaque paire et en s'appliquant contre le plot intermédiaire
15, de telle sorte que la partie médiane 10 dudit jonc soit déformée et se cambre.
Les deux branches 11 du jonc 3 sont alors écartées l'une de l'autre.
[0025] Dans la phase de montage suivante, illustrée par la figure 5, les deux branches 11
du jonc 3 sont de nouveau rapprochées l'une de l'autre, et elles sont maintenues en
position resserrée au moyen de deux goupilles de positionnement 16, introduites au
travers de deux petites ouvertures respectives 17 ménagées dans la partie en forme
de disque 6.
[0026] Ensuite, la roue 2 est mise en place sur l'axe de commande 1, et les goupilles de
positionnement 16 sont retirées des ouvertures 17, de sorte que les branches 11 du
jonc 3 sont libérées. Dans l'état final, illustré par la figure 6, les deux branches
11 du jonc 3 reprennent sensiblement la configuration initiale s'inscrivant dans un
cercle de rayon R, mais ces deux branches 11 sont mises en pression contre la face
intérieure du rebord périphérique 7 de la roue 2.
[0027] Le jonc 3 se trouve ainsi positionné sur la partie en forme de disque 6 de l'axe
de commande 1, en étant immobilisé en rotation sur cette partie 6 tout en pouvant
décrire une légère translation suivant la direction générale de sa partie médiane
10. Grâce à ce montage "flottant" du jonc 3, conduisant à un auto-centrage, les deux
branches 11 de celui-ci exercent une pression également répartie sur le rebord périphérique
7 de la roue 2. Les extrémités recourbées 12 des deux branches 11 améliorent le glissement
de ces branches contre la face intérieure du rebord 7.
[0028] Dans une variante, illustrée par la figure 7, le jonc 3 possède une section circulaire,
tout en conservant la même allure générale avec une partie médiane 10 sensiblement
rectiligne à l'état libre, deux branches symétriques incurvées 11 et des extrémités
recourbées 12. La section circulaire est avantageuse en ce sens qu'elle évite les
frottements parasites qui pourraient perturber la constance de l'effet de friction.
[0029] Les figures 8 et 9 montrent une autre forme de réalisation, utilisant un jonc élastique
3 de section circulaire, en forme d'anneau ouvert avec une seule extrémité nettement
recourbée 18. Le jonc 3 est monté entre un disque 6 et une roue 2 pourvue d'un rebord
périphérique 7, ce jonc 3 étant rendu solidaire en rotation avec le disque 6, par
engagement de son extrémité 18 dans une encoche 19 du disque 6. Au-delà d'une valeur
de couple donnée, la roue 2 et le disque 6 se désolidarisent par glissement du jonc
3 contre la face intérieure du rebord périphérique 7 de la roue 2. L'utilisation d'un
jonc 3 dissymétrique permet ici d'avoir une valeur de couple de glissement différente,
suivant le sens de rotation.
[0030] La forme de réalisation selon les figures 8 et 9 peut donner lieu à des variantes,
notamment en remplaçant le jonc élastique 3 de section circulaire par un jonc de section
rectangulaire, ou encore en remplaçant ce jonc unique de section circulaire par deux
ou plusieurs joncs élastiques accolés de section circulaire mais de plus petit diamètre.
[0031] Le jonc 3 est réalisable dans une matière élastique telle qu'acier à ressort ou bronze,
ou sous forme de "corde à piano", cette dernière réalisation s'appliquant aux joncs
de section circulaire selon les figures 7 à 9.
[0032] La commande rotative à friction décrite précédemment s'applique notamment aux fonctions
de sélection manuelle d'un temps ou d'un programme, dans une minuterie ou un programmateur,
l'axe de commande 1 étant lié à un bouton de sélection tandis que la roue 2 est le
premier élément d'un rouage.
[0033] Plus particulièrement, la réalisation dissymétrique selon les figures 8 et 9 permet,
dans ce genre d'applications, d'avoir un couple plus faible lors de la rotation de
l'axe de commande dans un sens pour sélectionner une temporisation, d'où un confort
d'utilisation, et d'avoir un couple plus fort au retour, pour contenir l'action de
la force motrice sur la friction.
[0034] Par ailleurs, la face intérieure du rebord périphérique 7 de la roue 2, coopérant
avec le jonc 3, peut être lisse ou au contraire crantée comme montré en 20 sur la
figure 9. La forme lisse donne à la manipulation un effet de décollage suivi d'un
glissement, tandis que la configuration crantée procure un agrément à la manipulation
qui apparaît alors régulière, tout en assurant un positionnement angulaire, ce qui
constitue dans certaines applications un avantage supplémentaire appréciable. De plus,
la forme lisse est adaptée à une manipulation à température maximale de l'ordre de
85°C, tandis que dans la variante crantée, la configuration appropriée du jonc élastique
3 et du rebord 7 de la roue 2 est particulièrement adaptée à des manipulations à température
élevée, de l'ordre de 125°C.
[0035] Comme il va de soi, et comme il résulte de ce qui précède, l'invention ne se limite
pas aux seules formes d'exécution de cette commande rotative à friction qui ont été
décrites ci-dessus, à titre d'exemples ; elle en embrasse, au contraire, toutes les
variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. C'est ainsi,
notamment, que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention en modifiant le détail
des formes, et notamment la section du jonc, ou en destinant la même commande rotative
à un dispositif autre que minuterie ou programmateur, nécessitant aussi une friction.
1. Commande rotative à friction avec au moins un jonc élastique assurant une liaison
en rotation entre un élément rotatif menant et un élément rotatif mené coaxial à l'élément
menant, tout en permettant une désolidarisation en rotation d'un élément par rapport
à l'autre, et plus particulièrement commande rotative pour dispositif tel que minuterie
ou programmateur, dans lequel des moyens de friction sont interposés entre un axe
de commande et un rouage, caractérisée en ce que le jonc élastique (3) possède une partie (10,18) immobilisée en rotation sur l'un
des éléments (1,6), et en ce que ce jonc élastique (3) est appliqué intérieurement
contre un rebord périphérique (7) d'une roue (2) constituant l'autre élément.
2. Commande rotative à friction selon la revendication 1, caractérisée en ce que le jonc
élastique (3) possède une partie médiane (10) immobilisée en rotation mais non en
translation par des moyens de retenue (13,14,15) solidaires de l'axe de commande (1),
et deux branches symétriques (11) appliquées intérieurement contre le rebord périphérique
(7) de la roue (3).
3. Commande rotative à friction selon la revendication 2, caractérisée en ce que la partie
médiane (10) du jonc (3) est sensiblement rectiligne lorsque le jonc (3) est à l'état
libre, cette partie médiane (10) étant déformée et cambrée, dans un sens correspondant
à l'écartement des deux branches (11), lorsqu'elle est engagée sur les moyens de retenue
(13,14,15) solidaires de l'axe de commande (1).
4. Commande rotative à friction selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que
les deux branches (11) du jonc (3) à l'état libre s'inscrivent dans un cercle dont
le rayon (R) est sensiblement égal au rayon intérieur du rebord périphérique (7) de
la roue (2).
5. Commande rotative à friction selon la revendication 4, caractérisée en ce que les
deux branches (11) du jonc (3) présentent des extrémités libres (12) recourbées vers
l'intérieur.
6. Commande rotative à friction selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisée
en ce que les moyens de retenue (13,14,15) de la partie médiane (10) du jonc (3) comprennent
deux paires symétriques de plots (13,14), et un plot intermédiaire (15), portés par
une partie en forme de disque (6) de l'axe de commande (1).
7. Commande rotative à friction selon la revendication 6, caractérisée en ce que la partie
en forme de disque (6) de l'axe de commande (1) présente deux ouvertures (17) prévues
respectivement pour le passage de deux goupilles de positionnement (16) qui, dans
une phase de montage de la commande rotative à friction, assurent un maintien temporaire
des deux branches (11) du jonc (3) en position resserrée.
8. Commande rotative à friction selon la revendication 1, caractérisé en ce que le jonc
élastique (3) possède au moins une extrémité (18) recourbée vers l'intérieur, et en
ce que cette extrémité recourbée (18) est engagée dans une encoche (19) de l'un des
éléments, tel que disque (6).
9. Commande rotative à friction selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée
en ce que le rebord périphérique (7) de la roue (2), avec lequel coopère le jonc (3),
est cranté intérieurement (20).
10. Commande rotative à friction selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé
en ce que la roue (2) vient coiffer la partie en forme de disque (6) dans sa position
montée, en emprisonnant le jonc (3).
11. Commande rotative à friction selon la revendication 10, caractérisée en ce que la
roue (2) possède un moyeu central (8) coopérant avec au moins une patte de clippage
(9) appartenant à l'axe de commande (1).
12. Commande rotative à friction selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée
en ce que le jonc (3) possède une section carrée ou rectangulaire.
13. Commande rotative à friction selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée
en ce que le jonc (3) possède une section circulaire ou elliptique.