[0001] La présente invention concerne les skis utilisés en sport d'hiver, et destinés à
glisser sur la neige et la glace.
[0002] Les skis généralement utilisés comportent une face inférieure de glissement se raccordant
à deux faces latérales selon deux arêtes inférieures munies de carres métalliques,
les faces latérales se raccordant à une face supérieure. Les skis ont une largeur
relativement petite par rapport à leur longueur, leur extrémité antérieure étant recourbée
vers le haut pour former une spatule. L'épaisseur du ski est généralement plus importante
dans la partie centrale que dans les parties antérieure et postérieure du ski. Dans
les formes conventionnelles les plus généralement utilisées, la largeur de la face
inférieure du ski est plus petite dans la partie centrale que dans les parties postérieure
et antérieure, la largeur étant maximale en partie antérieure du ski, c'est-à-dire
au voisinage de la spatule.
[0003] Dans les structures connues de ski, la face supérieure du ski est généralement une
surface réglée, c'est-à-dire définie par le déplacement longitudinal d'une ligne droite
transversale parallèle à la face inférieure du ski. En d'autres termes, la section
transversale du ski est généralement un rectangle ou un trapèze, les grands côtés
opposés du rectangle ou du trapèze étant formés par la face inférieure et la face
supérieure du ski, les petits côtés opposés du rectangle ou du trapèze étant formés
par les faces latérales du ski.
[0004] L'épaisseur plus importante du ski dans la zone centrale confère à cette zone centrale
une rigidité accrue. Cette zone centrale est également destinée à recevoir les fixations
pour l'adaptation d'une chaussure d'utilisateur. Par contre, les zones antérieure
et postérieure du ski, qui présentent une épaisseur réduite, sont plus flexibles et
se déforment élastiquement lors de l'utilisation du ski. Si l'on veut réaliser un
ski présentant une bonne souplesse dans les zones antérieure et postérieure, il est
donc nécessaire de prévoir de telles zones antérieure et postérieure présentant une
épaisseur plus réduite.
[0005] Un premier problème rencontré dans les structures traditionnelles de ski est que
la zone centrale du ski, qui présente une épaisseur relativement importante pour lui
conférer une grande rigidité, provoque une augmentation assez sensible du poids du
ski.
[0006] Un second problème rencontré dans les structures connues de ski est que l'épaisseur
nécessaire du ski, pour obtenir une résistance mécanique suffisante, conduit à avoir
des faces latérales de ski présentant une hauteur relativement importante. Cette hauteur
relativement importante des faces latérales confère au ski une apparence relativement
lourde, et constitue une face d'appui latérale de surface importante s'opposant à
la pénétration latérale du ski dans la neige, freinant ainsi les mouvements latéraux
du ski en virage ou en dérapage.
[0007] Un autre problème rencontré dans les structures connues de ski est que la partie
centrale du ski présente une largeur relativement réduite par rapport aux parties
d'extrémité du ski, de sorte que la chaussure de ski adaptée sur les fixations en
zone centrale du ski déborde généralement de part et d'autre du ski. Il en résulte
que, lors de la conduite d'un virage, le ski et la chaussure étant inclinés par rapport
au sol, le bord de chaussure intérieur au virage est rapproché du sol et tend à le
toucher, ce qui risque de freiner la progression du skieur et de perturber l'efficacité
de l'appui sur carres.
[0008] La présente invention se propose de remédier à ces inconvénients, par la conception
d'une nouvelle forme de ski. La forme du ski est évolutive en fonction de la portion
longitudinale considérée le long du ski, et cette forme évolutive est telle que l'on
peut donner au ski une hauteur réelle accrue tout en diminuant la hauteur des chants
ou faces latérales du ski, donnant au ski l'apparence d'un ski moins épais, et favorisant
la pénétration latérale du ski dans la neige.
[0009] La forme évolutive du ski selon l'invention est telle que l'on peut simultanément
donner aux zones d'extrémité du ski une souplesse accrue sans réduire exagérément
la hauteur des chants du ski dans lesdites zones d'extrémité, de façon à conserver
une résistance mécanique suffisante de la partie supportant les carres inférieures
du ski.
[0010] Simultanément, la structure de ski selon l'invention a pour effet de réhausser la
zone d'appui de chaussure par rapport à la surface inférieure de glisse du ski, favorisant
le dégagement de la semelle de chaussure par rapport au sol lors de la conduite des
virages, sans pour autant augmenter le volume et le poids du ski par rapport à une
structure traditionnelle à section rectangulaire ou trapézoïdale.
[0011] Dans certains modes de réalisation, il est en outre possible de mettre à profit la
forme extérieure particulière du ski selon l'invention, pour conférer au ski des propriétés
de résistance mécanique accrue en flexion dans la zone centrale, et/ou des propriétés
de résistance mécanique accrue en torsion sur toute la longueur du ski, sans pour
autant augmenter le volume et le poids du ski par rapport à une structure traditionnelle
à section rectangulaire ou trapézoïdale.
[0012] Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, le ski selon l'invention est tel que
:
- la face supérieure présente, en coupe transversale, sur au moins la plus grande
partie de la longueur du ski, une forme convexe,
- ladite forme convexe de coupe transversale de face supérieure est identique à ou
peu différente d'un cercle passant par la partie centrale et les extrémités de la
forme convexe, le rayon du cercle définissant le rayon moyen RM de ladite coupe transversale,
- ledit rayon moyen RM de coupe transversale de face supérieure varie en fonction
de la position longitudinale de coupe transversale considérée le long du ski,
- ledit rayon moyen RM prend dans la zone centrale de ski des valeurs inférieures
aux valeurs dudit rayon moyen RM dans l'une au moins des zones d'extrémité antérieure
et postérieure du ski.
[0013] Selon un mode de réalisation avantageux, le ski comprend, sur la plus grande partie
de sa longueur, une lame supérieure de résistance mécanique disposée au voisinage
de la face supérieure du ski dans sa zone médiane proche du plan vertical longitudinal
médian du ski, de sorte que la distance entre ladite lame supérieure et le plan des
fibres horizontales neutres du ski varie en fonction du rayon moyen RM de face supérieure
du ski, et ladite lame est ainsi plus éloignée du plan des fibres neutres dans les
zones à rayon moyen RM faible, et est plus proche du plan des fibres neutres dans
les zones à rayon moyen RM plus grand.
[0014] Selon un autre mode de réalisation, le ski comprend une structure en caisson, formée
d'un noyau central entouré d'un élément tubulaire de résistance mécanique, l'élément
tubulaire ayant une surface extérieure proche de la surface extérieure du ski et sensiblement
parallèle à celle-ci, de sorte que la section transversale de l'élément tubulaire
est arrondie pour suivre la forme convexe de la face supérieure du ski, conférant
à l'élément tubulaire une meilleure rigidité en torsion.
[0015] D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront
de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation
avec les figures jointes, parmi lesquelles :
- la figure 1 est une vue schématique de dessus d'un ski selon la présente invention
;
- la figure 2 est une vue schématique de côté d'un ski selon la présente invention,
les dimensions et déformations dans le sens de l'épaisseur du ski ayant été volontairement
représentées à plus grande échelle que la longueur du ski, dans un but de compréhension
de l'invention ;
- les figures 3 à 5 représentent respectivement la silhouette des coupes transversales
du ski selon la présente invention selon les plans A-A, B-B, C-C mentionnnés sur les
figures 1 et 2 ;
- la figure 6 représente schématiquement une coupe transversale d'un ski traditionnel
à section rectangulaire muni d'une lame supérieure de résistance mécanique ;
- la figure 7 illustre schématiquement une structure de ski selon l'invention, en
coupe transversale montrant une lame de résistance mécanique supérieure ;
- la figure 8 est une coupe schématique transversale d'un ski selon un mode de réalisation
avantageux de l'invention ; et
- la figure 9 illustre les variations de courbures de face supérieure d'un ski selon
un mode de réalisation de l'invention, dans les zones antérieure, centrale et postérieure
du ski.
[0016] Comme le représentent les figures, le ski selon l'invention comporte une face inférieure
de glissement 1 se raccordant à deux faces latérales 2 et 3 selon deux arêtes inférieures
respectives 4 et 5 munies de carres métalliques. Les faces latérales 2 et 3 se raccordent
à une face supérieure 6. L'extrémité antérieure du ski est recourbée vers le haut
pour former une spatule 7. L'extrémité postérieure du ski est légèrement recourbée
vers le haut pour former le talon 8. Le ski peut notamment comprendre un embout de
spatule 7 et un protège talon 8, fixés par tous moyens tels que encliquetage, collage
ou autres.
[0017] Les faces latérales 2 et 3 du ski, dans le mode de réalisation représenté sur les
figures 3 à 5, sont inclinées par rapport à la perpendiculaire à la face inférieure
1 du ski, selon un angle A sensiblement constant. Dans le mode de réalisation représenté
sur les figures 7 et 8, les faces latérales 2 et 3 du ski sont sensiblement perpendiculaires
à la face inférieure 1. En réalité, dans un ski selon l'invention, on peut choisir
un angle A voisin de zéro degré comme dans le mode de réalisation des figures 7 et
8, ou un angle A voisin de cinq degrés et constant comme dans le mode de réalisation
des figures 3 à 5, ou un angle A dont la valeur est évolutive en fonction de la position
longitudinale considérée le long du ski. Par exemple, l'angle A peut être plus grand
au voisinage des extrémités du ski, sur les coupes A-A de la figure 3 ou C-C de la
figure 5, que dans la zone centrale du ski sur la coupe B-B de la figure 4.
[0018] Les faces latérales 2 et 3 du ski se raccordent à la face supérieure 6 par des arêtes
latérales supérieures 9 et 10 à section transversale arrondie de rayon RL. Le rayon
RL présente avantageusement une valeur inférieure à 6 millimètres.
[0019] La face supérieure 6 du ski selon l'invention présente, en coupe transversale, sur
au moins la plus grande partie de la longueur du ski, une forme convexe, par exemple
arrondie. Cette forme convexe de coupe transversale de face supérieure 6 de ski est
une ligne supérieure dont la partie centrale constitue un sommet et dont les deux
extrémités sont inclinées d'un angle inférieur à 60 degrés environ par rapport à la
face inférieure du ski. Ladite ligne supérieure présente une forme identique à ou
peu différente d'un cercle, c'est-à-dire qu'elle s'écarte relativement peu du cercle
passant par ledit sommet et lesdites extrémités. Ledit cercle qui approxime le mieux
la forme convexe de coupe transversale de face supérieure du ski présente un rayon
appelé rayon moyen RM de coupe transversale.
[0020] Le rayon moyen RM de coupe transversale varie en fonction de la position longitudinale
de coupe transversale considérée le long du ski. Les valeurs que prend le rayon moyen
RM dans la zone centrale du ski sont inférieures aux valeurs que prend le rayon moyen
RM dans l'une au moins des zones d'extrémité antérieure ou postérieure du ski.
[0021] Dans les modes de réalisation qui ont été représentés sur les figures, la forme convexe
de coupe transversale de face supérieure de ski est sensiblement identique à un cercle,
c'est-à-dire que sa courbure est sensiblement constante sur toute la largeur de la
section transversale. Ce mode de réalisation confère une certaine régularité de surface
supérieure.
[0022] Cependant, l'invention s'applique également à d'autres formes convexes de coupe transversale
de face supérieure. Par exemple, on peut définir une face supérieure de forme plus
élliptique, avec une partie centrale dont la courbure est plus faible que la courbure
des zones latérales de face supérieure. Il faut cependant éviter que la courbure des
zones latérales de face supérieure soit trop importante, car on se rapproche alors
d'un rectangle, et l'on perd les avantages de l'invention.
[0023] On peut également concevoir une face supérieure de ski dont la coupe transversale
est une ligne polygonale proche du cercle de rayon moyen RM, par exemple une ligne
à trois segments, avec un segment central sensiblement parallèle à la face inférieure
du ski et deux segments latéraux inclinés.
[0024] Dans tous les cas, que ce soit une ligne elliptique, une ligne polygonale ou toute
autre forme, ladite forme convexe de coupe transversale de face supérieure de ski
doit rester peu différente d'un cercle passant par sa partie centrale et ses extrémités.
[0025] Dans le mode de réalisation avantageux représenté sur les figures 3 à 5, les valeurs
que prend le rayon moyen RM dans la zone centrale du ski, représentée sur la figure
4, sont inférieures aux valeurs dudit rayon moyen RM dans la zone d'extrémité antérieure
du ski, représentée sur la figure 3, et sont inférieures aux valeurs que prend ledit
rayon moyen RM dans la zone d'extrémité postérieure du ski, représentée sur la figure
5. Egale- ment, le rayon moyen maximum REA dans la zone d'extrémité antérieure du
ski est avantageusement supérieur au rayon moyen maximum REP dans la zone d'extrémité
postérieure du ski.
[0026] En alternative, pour rechercher d'autres effets, on pourrait prévoir que le rayon
moyen maximum REA dans la zone d'extrémité antérieure du ski est inférieur au rayon
moyen maximum REP dans la zone postérieure du ski.
[0027] Les fixations de ski, destinées à assujettir une chaussure de ski sur la face supérieure
6 du ski, sont généralement disposées dans la zone centrale du ski ou un peu en arrière
du milieu du ski dans la zone représentée sur les figures 1 et 2 entre les plans de
coupe transversaux F-F et G-G. Selon les cas, et en particulier en fonction de la
dimension des chaussures de ski de l'utilisateur, les fixations sont fixées sur la
face supérieure du ski en des positions longitudinales qui peuvent différer d'un cas
à l'autre, et qui se situent dans une zone de longueur comprise entre 40 et 60 centimètres
environ. Pour faciliter le positionnement des fixations sur la face supérieure du
ski, on peut avantageusement prévoir que le rayon moyen RM de section transversale
garde une valeur sensiblement constante RC dans toute la zone centrale comprise entre
les plans F-F et G-G. On peut ainsi prévoir des fixations dont la face inférieure
d'appui est conformée pour s'appliquer exactement sur la face supérieure de ski, quelle
que soit la position longitudinale dans la zone centrale destinée à recevoir les fixations.
[0028] On peut avantageusement prévoir une courbure de face supérieure de ski telle que
:
- le rayon moyen RM dans la zone centrale du ski soit compris entre 70 et 90 millimètres
environ ;
- le rayon moyen maximum REA dans la zone antérieure du ski soit compris entre 120
et 155 millimètres environ ;
- le rayon moyen maximum REP dans la zone postérieure du ski soit compris entre 108
et 138 millimètres environ.
[0029] La figure 9 illustre les variations de rayon moyen RM, ou de courbure, de la section
transversale de face supérieure du ski en fonction de la position longitudinale de
la coupe transversale considérée. La courbre 20 représente le profil transversal de
la face supérieure de ski dans la zone centrale du ski. Dans cette zone centrale,
la courbure est constante, et, pour suivre les variations de largeur du ski, la courbe
s'arrête aux extrémités 21 et 22 dans la partie la plus étroite du ski, et se prolonge
jusqu'aux extrémités 23 et 24 dans les sections transversales de partie centrale de
ski plus proche des extrémités du ski. La courbe 30 représente le profil transversal
de face supérieure de ski dans la zone de talon. La courbe 40 représente le profil
transversal de face supérieure de ski dans la zone de spatule.
[0030] De préférence, pour éviter les discontinuités de forme, le rayon moyen RM de face
supérieure 6 de ski varie de façon continue en fonction de la position longitudinale
de coupe transversale considérée le long du ski, depuis la valeur RC dans la zone
centrale du ski, jusqu'aux maximums REA et REP des zones antérieure et postérieure
du ski.
[0031] Le rayon moyen RM de face supérieure de ski varie en fonction de la position longitudinale
de la coupe transversale considérée, car pour obtenir la flexibilité voulue, l'épaisseur
du ski doit s'amenuiser plus on s'approche des extrémités. Et, comme le ski s'élargit
en même temps, la face supérieure 6 doit s'aplatir de plus en plus d'une façon progressive,
pour éviter de trop diminuer la hauteur des chants au voisinage des extrémités. Il
en résulte que l'on a intérêt à augmenter de façon continue la valeur du rayon moyen
RM lorsque l'on se rapproche des extrémités.
[0032] Grâce à la forme arrondie convexe de la face supérieure 6 de ski, notamment dans
la zone centrale de ski représentée sur la figure 4, on comprend que l'on obtient
une hauteur H1 du ski relativement importante et une hauteur H2 des chants du ski
relativement faible, pour une même section transversale de ski, par rapport à la hauteur
H constante obtenue dans le cas d'un ski à section rectangulaire tel que représenté
sur la figure 6. Ainsi, par rapport à un ski traditionnel à section rectangulaire,
pour une même section et donc un même poids, le ski selon la présente invention permet
d'augmenter la hauteur H1 ou distance de la semelle de chaussure par rapport au sol,
et permet de diminuer simultanément la hauteur H2 des chants ou faces latérales 2
et 3 du ski.
[0033] Selon l'invention, on peut avantageusement mettre à profit la forme particulière
convexe de la face supérieure 6 du ski pour adapter des moyens particuliers de structure
interne du ski conférant au ski une rigidité accrue.
[0034] Par exemple, sur la figure 7, la structure interne du ski comprend une lame supérieure
de résistance mécanique 11, d'épaisseur E1 et de largeur B1, disposée à proximité
de la face supérieure 6 du ski. La lame supérieure de résistance mécanique 11 a pour
effet de conférer au ski une rigidité suffisante pour s'opposer correctement à la
flexion du ski dans le sens longitudinal. Lors d'une flexion, le ski réagit comme
une poutre et se forme en arc, les fibres situées vers l'intérieur de l'arc tendant
à se raccourcir, les fibres situées vers l'extérieur de l'arc tendant à s'allonger,
et l'on peut définir un plan moyen 12 contenant les fibres neutres c'est-à-dire les
fibres dont la longueur n'est pas sensiblement modifiée lors de la flexion. L'effet
de rigidifi- cation obtenu par la lame supérieure de résistance mécanique 11 dépend
naturellement de l'épaisseur E1 et de la largeur B1 de la lame, ainsi que de la nature
du matériau utilisé pour former cette lame, mais dépend également de manière très
importante de la distance moyenne 0,5 x (Y1 + Z1) entre cette lame 11 et le plan 12
des fibres neutres. La rigidité obtenue est ainsi fortement augmentée lorsque l'on
augmente la distance Y1 entre ladite lame 11 et le plan 12 des fibres neutres.
[0035] Dans le cas de la présente invention, la forme convexe de la face supérieure 6 du
ski, permet de disposer la lame supérieure de résistance mécanique 11 à une distance
moyenne 0,5 x (Y1 + Z1) plus grande que la distance moyenne 0,5 x (Y + Z) possible
dans une structure à section rectangulaire telle que représentée sur la figure 6.
Grâce à cette augmentation de distance, l'invention permet de réduire sensiblement
l'épaisseur E1 et la largeur B1, et donc le volume et le poids de la lame supérieure
de résistance mécanique 11 pour une performance équivalente par rapport à une structure
traditionnelle à section rectangulaire d'épaisseur E et de largeur B. On peut, par
exemple, prévoir une lame supérieure de résistance mécanique 11 dont la largeur B1
est inférieure à la largeur B de la lame nécessaire dans une structure traditionnelle
à section rectangulaire, pour des mêmes épaisseurs E1 et E. Il en résulte que le poids
total du ski selon la présente invention peut être inférieur au poids d'un ski traditionnel
à section rectangulaire ou trapézoïdale.
[0036] Dans le mode de réalisation de la figure 8, on met à profit la forme particulière
du ski selon l'invention pour augmenter sa rigidité en torsion. Dans ce cas, le ski
comprend une structure en caisson, formée d'un noyau central 13 entouré d'un élément
tubulaire 14 de résistance mécanique. L'élément tubulaire 14 présente une surface
extérieure qui est proche de la surface extérieure du ski et sensiblement parallèle
à celle-ci, ou qui peut constituer la surface extérieure du ski elle-même. De cette
façon, la section transversale de l'élément tubulaire est convexe, par exemple arrondie
convexe au moins dans la portion correspondant à la face supérieure 6 du ski, de sorte
que la section générale de l'élément tubulaire se rapproche d'une section circulaire,
conférant à l'élément tubulaire une meilleure rigidité en torsion.
[0037] La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement
décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans
le domaine des revendications ci-après.
1. Ski pour évolution sur neige, comportant une face inférieure de glissement (1)
se raccordant à deux faces latérales (2, 3) selon deux arêtes inférieures (4, 5),
les faces latérales (2, 3) se raccordant à une face supérieure (6), caractérisé en
ce que :
- la face supérieure (6) présente, en coupe transversale, sur au moins la plus grande
partie de la longueur du ski, une forme convexe,
- ladite forme convexe de coupe transversale de face supérieure est identique à ou
peu différente d'un cercle passant par la partie centrale et les extrémités de la
forme convexe , le rayon du cercle définissant le rayon moyen RM de ladite coupe transversale,
- ledit rayon moyen RM de coupe transversale de face supérieure (6) varie en fonction
de la position longitudinale de coupe transversale considérée le long du ski,
- ledit rayon moyen RM prend dans la zone centrale de ski des valeurs inférieures
aux valeurs dudit rayon moyen RM dans l'une au moins des zones d'extrémité antérieure
et postérieure du ski.
2. Ski selon la revendication 1, caractérisé en ce que le rayon moyen RM dans la zone
centrale de ski est sensiblement égal à une valeur RC constante dans la partie de
zone centrale (F-F ; G-G) destinée à recevoir les fixations.
3. Ski selon la revendication 2, caractérisé en ce que la partie de zone centrale
dans laquelle le rayon moyen RM est sensiblement égal à la valeur constante RC a une
longueur comprise entre 40 et 60 centimètres.
4. Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les
valeurs que prend le rayon moyen RM dans la zone centrale sont inférieures aux valeurs
dudit rayon moyen RM dans la zone d'extrémité antérieure du ski et aux valeurs dudit
rayon moyen RM dans la zone d'extrémité postérieure du ski.
5. Ski selon la revendication 4, caractérisé en ce que le rayon moyen maximum REA
dans la zone d'extrémité antérieure du ski est supérieur au rayon moyen maximum REP
dans la zone d'extrémité postérieure du ski.
6. Ski selon la revendication 4, caractérisé en ce que le rayon moyen maximum REA
dans la zone d'extrémité antérieure du ski est inférieur au rayon moyen maximum REP
dans la zone d'extrémité postérieure du ski.
7. Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la valeur
sensiblement constante RC du rayon moyen RM dans la zone centrale du ski est comprise
entre 70 et 90 millimètres.
8. Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la valeur
maximale REA du rayon moyen dans la zone antérieure du ski est comprise entre 120
et 155 millimètres.
9. Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la valeur
maximale REP du rayon moyen dans la zone postérieure du ski est comprise entre 108
et 138 millimètres.
10. Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le
rayon moyen RM de face supérieure (6) de ski varie de façon continue en fonction de
la position longitudinale de coupe transversale considérée le long du ski.
11. Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la
face supérieure arrondie (6) se raccorde aux faces latérales (2, 3) par des arêtes
latérales supérieures (9, 10) à section transversale arrondie de rayon RL inférieur
à 6 millimètres.
12. Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il
comprend, sur la plus grande partie de sa longueur, une lame supérieure de résistance
mécanique (11) disposée au voisinage de la face supérieure (6) du ski dans sa zone
médiane proche du plan vertical longitudinal médian du ski, de sorte que la distance
entre ladite lame supérieure (11) et le plan (12) des fibres horizontales neutres
du ski varie en fonction du rayon moyen RM de face supérieure (6) du ski, et ladite
lame (11) est ainsi plus éloignée du plan (12) des fibres neutres dans les zones à
rayon moyen RM faible, et est plus proche du plan (12) des fibres neutres dans les
zones à rayon moyen RM plus grand.
13. Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il
comprend une structure en caisson, formée d'un noyau central (13) entouré d'un élément
tubulaire (14) de résistance mécanique, l'élément tubulaire ayant une surface extérieure
proche de la surface extérieure du ski et sensiblement parallèle à celle-ci, de sorte
que la section transversale de l'élément tubulaire (14) est arrondie pour suivre la
forme convexe de la face supérieure (6) du ski, conférant à l'élément tubulaire (14)
une meilleure rigidité en torsion.