[0001] La présente invention concerne les dispositifs pour obtenir une tension continue
dont la valeur est réglable dans une large gamme, lesdits dispositifs étant plus particulièrement
adaptés à polariser un foyer d'un tube radiologique à une valeur choisie par le praticien
mettant en oeuvre une installation radiologique.
[0002] Un tube radiologique est généralement constitué comme une diode, c'est-à-dire par
deux électrodes dont l'une, appelée cathode, émet des électrons tandis que l'autre,
appelée anode, reçoit ces électrons sur une petite surface qui constitue la source
de rayonnement X.
[0003] La cathode comporte un filament chauffé par un courant électrique qui constitue la
source d'électrons. Quand une haute tension, fournie par un générateur, est appliquée
aux bornes des deux électrodes, de façon que la cathode soit à un potentiel négatif,
un courant dit anodique s'établit au travers du générateur et traverse l'espace entre
la cathode et l'anode sous la forme d'un faisceau d'électrons.
[0004] Pour concentrer le faisceau d'électrons, une pièce métallique, appelée pièce de concentration,
supportant le filament est isolée de ce dernier et portée à un potentiel négatif,
dit de polarisation, par rapport audit filament. En outre, pour modifier la forme
et donc la concentration du faisceau d'électrons, il est habituel de modifier ce potentiel
de polarisation dans une large gamme, par exemple entre 300 et 3000 volts. Par ailleurs,
il est à noter que la cathode est elle-même portée à une tension de l'ordre de -20
à -75 kilovolts par rapport à la masse, ce qui pose des problèmes d'isolement pour
appliquer ce potentiel ou tension de polarisation.
[0005] L'invention concerne plus particulièrement un dispositif pour obtenir une tension
de polarisation d'une pièce de concentration d'une cathode de tube à rayons X qui
soit variable dans une large gamme de valeurs.
[0006] De tels dispositifs sont connus et, à titre indicatif, la figure 1 donne le schéma
de principe d'un dispositif de l'art antérieur. Il comprend un circuit d'alimentation
10 qui fournit une tension continue E régulée et réglable à partir d'une tension alternative
fournie par le secteur. La tension E est appliquée aux bornes d'un circuit onduleur
11 qui comprend un circuit hâcheur 12 et un circuit de commande 14.
[0007] Le signal alternatif fourni par le circuit onduleur 11 est appliqué à un transformateur
élévateur de tension 15 dont l'enroulement secondaire est connecté à un circuit de
redressement et filtrage 16. Ce circuit 16 fournit une tension continue V
s qui est appliquée entre la pièce de concentration et le filament du tube à rayons
X.
[0008] Il est à remarquer que la tension V
s étant difficile à mesurer du fait du fort potentiel de mode commun (20 à 75 kilovolts),
il est préférable de mesurer la tension E qui lui est sensiblement proportionnelle
et de la réguler. A cet effet, la tension E est mesurée par un diviseur résistif comportant
les résistances R1 et R2 et le signal divisé est appliqué à un circuit convertisseur
tension/fréquence 20 qui reçoit, par ailleurs, un signal V
ref correspondant à la tension que l'on souhaite obtenir entre la pièce de concentration
et le filament du tube à rayons X. Le circuit convertisseur 20 fournit des impulsions
de fréquence variable et/ou de durée variable qui commandent les commutateurs du circuit
d'alimentation 10 de manière à modifier la tension de sortie E et donc modifier la
tension V
s pour obtenir V
s = V
ref.
[0009] De manière classique, le circuit hâcheur 12 comporte, par exemple, deux transistors
21 et 22 dont les ouvertures et fermetures sont commandées par le circuit de commande
14.
[0010] Le circuit de commande 14 est également un circuit convertisseur tension/fréquence
semblable au circuit 20 mais dont la fréquence est fixe.
[0011] Les inconvénients de ce dispositif de l'art antérieur qui vient d'être décrit sont
:
- de nécessiter deux convertisseurs de puissance : le premier 20 pour réguler la tension
E et le deuxième 14 pour l'onduler,
- de commuter brutalement le courant dans les semiconducteurs, ce qui est source de
parasites,
- d'avoir une faible gamme de tensions de sortie car la tension E que l'on règle ne
peut pas tendre vers zéro à cause des limitations en rapport cyclique du circuit hâcheur.
[0012] Le but de la présente invention est donc de réaliser un dispositif d'obtention d'une
tension continue réglable quine présente pas les inconvénients précités.
[0013] L'invention concerne un dispositif d'obtention d'une tension continue réglable V
p caractérisé en ce qu'il comprend :
- des moyens d'alimentation pour élaborer une tension continue E constante,
- des moyens pour onduler ladite tension continue E de manière à obtenir des impulsions
alternatives de fréquence F correspondant chacune à une quantité d'électricité constante
d'une impulsion à la suivante,
- des moyens pour redresser et filtrer lesdites impulsions alternatives de manière à
obtenir ladite tension continue Vp.
- des moyens pour modifier la fréquence F desdites impulsions alternatives en fonction
de la tension continue Vp que l'on souhaite obtenir.
[0014] Les moyens pour onduler ladite tension E comportent un circuit oscillant dont la
fréquence de résonance est supérieure à la fréquence F.
[0015] La fréquence F est déterminée par étalonnage du dispositif en relevant la courbe
V
p = f(F), courbe dont les caractéristiques sont enregistrées par un microprocesseur.
[0016] D'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront
à la lecture de la description suivante d'un exemple particulier de réalisation, ladite
description étant faite en relation avec les dessins joints dans lesquels :
- la figure 1 est un schéma de principe d'un dispositif d'obtention d'une tension continue
réglable selon l'art antérieur,
- la figure 2 est un schéma de principe d'un dispositif d'obtention d'une tension continue
réglable selon l'invention,
- les figures 3-a et 3-b sont des diagrammes montrant d'une part une courbe d'étalonnage
du dispositif et, d'autre part, la linéarité du dispositif selon l'invention.
- les figures 4-a à 4-f sont des diagrammes permettant de comprendre le fonctionnement
du dispositif selon l'invention,
[0017] Conformément au schéma fonctionnel de principe de la figure 2, le dispositif d'obtention
d'une tension continue réglable selon l'invention comprend :
- un microprocesseur 30 auquel est appliqué un signal de commande indiquant la valeur
d'une tension continue Vp à obtenir et qui fournit un signal numérique Np indiquant une fréquence F caractéristique de la tension continue Vp à obtenir,
- un compteur programmable 31 auquel est appliqué le signal numérique Np correspondant au signal Vp fourni par le microprocesseur 30 et qui fournit des impulsions de fréquence variable
F selon la valeur de Np et donc de Vp,
- un circuit de commande 32 auquel sont appliquées les impulsions de fréquence variable
F et qui fournit sur ses sorties 32-a et 32-b des impulsions de commande des interrupteurs
T1 et T2 d'un circuit onduleur 35, et
- un circuit dit de puissance 33, comprenant le circuit onduleur 35, qui fournit sur
ses bornes de sortie 33-a et 33-b la tension continue Vp.
[0018] Le circuit de puissance 33 comprend, outre le circuit onduleur 35, un premier circuit
de redressement et de filtrage 34 qui, à partir d'une tension alternative e, fournit
une tension continue régulée E alimentant les interrupteurs T1 et T2. Les impulsions
fournies par le circuit onduleur 35 sont appliquées à l'enroulement primaire 36p d'un
transformateur d'isolement 36 de type impulsionnel dont l'enroulement secondaire 36s
est connecté à un circuit de redressement et filtrage 37 qui fournit la tension continue
requise Vp.
[0019] Le circuit onduleur 35 comprend, comme on l'a indiqué ci-dessus, au moins deux interrupteurs
T1 et T2 réalisés par des transistors à effet de champ selon la technologie métal-oxyde
plus connus sous l'abréviation anglo-saxonne de transistors MOSFET. De par construction,
ces transistors T1 et T2 comportent en parallèle chacun une diode D1 pour le transistor
T1 et une diode D2 pour le transistor T2, diodes dont l'anode est connectée à la source
S et la cathode connectée au drain D du transistor associé. La grille G du transistor
T1 est connectée à la sortie 32-a du circuit de commande 32 tandis que la grille G
du transistor T2 est connectée à la sortie 32-b du circuit de commande 32.
[0020] Le circuit onduleur comprend également un circuit résonant constitué de condensateurs
C1 et C2 et d'une bobine L. Les condensateurs C1 et C2 sont connectés en série entre
le drain D du transistor T1 et la source S du transistor T2 tandis que la bobine L
est disposée dans le circuit primaire 36p du transformateur 36 et est connectée d'un
côté directement à la source du transistor T1 et de l'autre côté au point commun C
des condensateurs C1 et C2 par l'intermédiaire de l'enroulement primaire 36p du transformateur
36.
[0021] Dans une variante connue, le circuit onduleur peut ne comporter qu'un seul condensateur,
au lieu des deux condensateurs C1 et C2, qui serait connecté par exemple à la borne
négative du circuit d'alimentation 34.
[0022] Le circuit de redressement et de filtrage 37 est de type classique et présente une
résistance de sortie R aux bornes de laquelle est prise la tension de polarisation
V
p.
[0023] Le circuit de commande 32 comprend un premier circuit ET logique 40 qui comporte
deux entrées sur l'une desquelles sont appliquées les impulsions de fréquence variable
F fournies par le circuit 31 tandis que l'autre entrée est connectée à un premier
circuit retardateur 41 dont le retard est Θ₁. La sortie du circuit ET 40 est connectée,
d'une part, à un circuit bistable 43 et, d'autre part, au premier circuit retardateur
41 ainsi qu'à un deuxième circuit retardateur 42 dont le retard est Θ₂.
[0024] La sortie correspondant à l'état
1 du circuit bistable 43 est connectée à une des deux entrées d'un deuxième circuit
ET logique 44 tandis que la sortie correspondant à l'état
0 est connectée à une des deux entrées d'un troisième circuit ET logique 45. La deuxième
entrée des circuits ET 44 et 45 est connectée à la sortie du deuxième circuit retardateur
42.
[0025] Le microprocesseur 30 réalise la fonction :

c'est-à-dire qu'il donne pour chaque valeur de la tension de polarisation V
p, souhaitée par le praticien ou par le dispositif de commande, un code numérique,
par exemple à huit chiffres ou digits qui, appliqué au compteur 31, conduit ce dernier
à fournir des impulsions de fréquence F. Ces impulsions de fréquence F ont pour but
de commander alternativement les transistors T1 et T2 par l'intermédiaire du circuit
32 de manière à créer des impulsions de courant dont le redressement et le filtrage
dans le circuit 37 conduisent à la tension V
p souhaitée entre les bornes 33-a et 33-b.
[0026] En d'autres termes, le microprocesseur 30 et le compteur 31 réalisent la fonction
F = f′ (V
p), fonction qui est obtenue par étalonnage et dont l'allure est donnée par la courbe
81 de la figure 3-a. Cette courbe 81 tient compte des défauts de linéarité du système
tandis que la courbe 80 est une courbe théorique.
[0027] Le fonctionnement du dispositif selon l'invention sera maintenant expliqué à l'aide
de la figure 2 et des diagrammes des figures 3 et 4. A une tension de polarisation
V
p souhaitée par le praticien ou par le dispositif de commande de l'appareil radiologique
correspond un code numérique N
p qui, appliqué au compteur 31, conduit ce dernier à fournir des impulsions 70 et 70′
(figure 4-a) à la fréquence F selon la correspondance donnée par la courbe 81 de la
figure 3-a. Ces impulsions ont par exemple, une fréquence de 30 kilohertz pour obtenir
V
p = 3000 volts et une durée d'une microseconde environ. Si l'on suppose que le circuit
retardateur 41 fournit un signal d'ouverture 71, l'impulsion 70 commande le changement
d'état du circuit bistable 43 qui passe, par exemple, à l'état 1. L'impulsion 70 commande
le circuit retardateur 41 pour terminer le signal d'ouverture 71 (figure 4-c) de sorte
que le circuit ET 40 se ferme pendant un temps Θ₁. L'impulsion 70 commande également
le circuit retardateur 42 pour qu'il fournisse un signal T′1 de durée Θ₂ (figure 4-b)
qui rend passant les circuits ET 44 et 45. Seul le circuit ET 44, qui reçoit le signal
de l'état
1 du circuit bistable 43, fournit un signal T′1 rendant conducteur le transistor T1
au temps t
o (figure 4-d).
[0028] Ce signal T′1 rend et maintient conducteur le transistor T1 et un courant i₁ (figure
4-d) dit positif, circule dans le transistor T1, la bobine L, l'enroulement primaire
36p du transformateur 36, les condensateurs C1 et C2 et le circuit d'alimentation
34 (en fait i₁/2 dans chaque condensateur).
[0029] Ce courant i₁ donne naissance à une tension V (figure 4-e) de forme rectangulaire
aux bornes de l'enroulement primaire 36p et il en résulte un courant I(t) (figure
4-f) dans l'enroulement secondaire 36s du transformateur 36, courant d'allure identique
au courant i₁ circulant dans l'enroulement primaire.
[0030] Le courant i₁ charge le condensateur C2 et décharge le condensateur C1 et leur tension
de charge s'oppose à la circulation du courant i₁ de sorte que ce dernier s'annule
au temps t₁, c'est-à-dire avant la fin du signal T′1. Le condensateur C2 se décharge
ensuite tandis que le condensateur C1 se charge et un courant i₂ (figure 4-d), dit
négatif, circule dans les condensateurs C1 et C2, l'enroulement primaire 36p, la bobine
L, la diode D1 et le circuit d'alimentation 34 (en fait i₂/2 dans chaque condensateur).
[0031] Ce courant négatif donne naissance à une tension rectangulaire négative (figure 4-e)
aux bornes de l'enroulement primaire 36p et, par voie de conséquence, à un courant
I(t) (figure 4-f) négatif dans l'enroulement secondaire 53. Lorsque le courant i₂
s'annule, l'impulsion est terminée.
[0032] Avant le temps t₂, le signal T′1 prend fin par l'effet du circuit retardateur 42
introduisant un retard Θ₂ de sorte que les circuits ET 44 et 45 sont bloqués.
[0033] Après le temps t₂ et plus précisément après un retard Θ₁ à compter de la fin du signal
71 (figure 4-c), le circuit retardateur 41 fournit un signal 71′ qui rend passant
le circuit ET 40.
[0034] Après un temps variable défini par la fréquence F, une impulsion 70′ est fournie
par le circuit 31 et son front avant commande le changement d'état du circuit bistable
43, qui passe à l'état
0, ainsi que la remise à zéro des circuits retardateurs 41 et 42.
[0035] Cette remise à zéro a pour effet de terminer le signal 71′ et de fournir le signal
T′2 qui ouvre les circuits ET 44 et 45. Comme le circuit bistable 43 est à l'état
0, seul le circuit ET 45 fournit un signal de sortie sur la borne 32-b et une impulsion
est appliquée à l'électrode de commande du transistor T2 au temps t′
o pour le rendre conducteur. Un courant i′₁, dit négatif, circule alors dans le transistor
T2, le circuit 34, les condensateurs C1 et C2 (en fait i′₁/2 dans chaque condensateur),
l'enroulement primaire 36p du transformateur 36 et la bobine L. Ce courant négatif
donne naissance à une tension V négative (figure 4-e) de forme rectangulaire aux bornes
de l'enroulement primaire 36p et il en résulte un courant I(t) négatif (figure 4-f)
dans l'enroulement secondaire 36s du transformateur 36, courant d'allure identique
au courant i′₁ circulant dans l'enroulement primaire.
[0036] Le courant i′₁ négatif charge le condensateur C1 et décharge le condensateur C2 et
leur tension de charge s'oppose à la circulation du courant i′₁ de sorte que ce dernier
s'annule au temps t′₁. Le condensateur C1 se décharge ensuite tandis que le condensateur
C2 se charge et un courant i′₂ positif circule dans les condensateurs C1 et C2 (en
fait i′₂/2 dans chaque condensateur), l'enroulement primaire 36p, la bobine L, la
diode D2 et le circuit d'alimentation 34. Ce courant positif donne naissance à une
tension rectangulaire positive (figure 4-e) aux bornes de l'enroulement primaire 36p
et, par voie de conséquence, à un courant I(t) positif (figure 4-f) dans l'enroulement
secondaire 36s. Lorsque le courant i′₂ s'annule, l'impulsion est terminée.
[0037] Les impulsions qui sont ainsi créées par le circuit onduleur 35 sont appliquées au
transformateur 36 et sont redressées et filtrées dans le circuit 37 et il apparaît
aux bornes de la résistance de charge R une tension V
p correspondant à la fréquence F déterminée par étalonnage.
[0038] Cette relation entre la fréquence F et la tension V
p résulte du fait que la charge électrique contenue dans chaque impulsion (figures
4-d et 4-f) est toujours la même quel que soit le point de fonctionnement à condition
que la fréquence F soit inférieure à la fréquence du circuit résonant du circuit onduleur,
ce qui signifie que le circuit onduleur est du type hyporésonant impulsionnel.
[0039] En effet, la charge électrique Q d'une impulsion (figure 4-d) est donnée par :

avec
E la tension d'alimentation,
V la tension aux bornes de l'enroulement primaire 36p,
Z=

l'impédance du circuit résonnant, avec C = C1 + C2,
T= 2 π

on en déduit Q = 2 CE c'est-à-dire une constante si E et C sont constants, ce qui
est le cas car le circuit d'alimentation 34 fournit une tension régulée et la capacité
C est fixée par construction.
[0040] Or le courant I
r qui circule dans la résistance de charge R est donné par :

de sorte que la tension V
p = RI
r = R x Q x F, ce qui signifie que V
p est proportionnel à F car R et Q sont des constantes. Ceci correspond à la courbe
en pointillés 80 de la figure 4-a. Cependant, en pratique, le phénomène n'est pas
parfaitement linéaire et la courbe réelle est celle référencée 81. Pour que le dispositif
selon l'invention fonctionne selon la courbe 81, il est nécessaire de réaliser un
étalonnage en utilisant au moins deux points de fonctionnement, par exemple ceux définis
par A et B sur la courbe 81.
[0041] Les courbes 80′ et 81′ de la figure 4-b montrent les variations du rapport V
p/F en fonction de la fréquence F en correspondance avec les courbes 80 et 81 respectivement
de la figure 4-a. Ces courbes et notamment la courbe réelle 81′ résultant de l'étalonnage
est linéaire dans toute la gamme.
[0042] Dans la description du fonctionnement du circuit onduleur 35, on a indiqué que les
courants i₁, i₂, i′₁ et i′₂ circulaient dans les condensateurs C1 et C2 mais il est
clair que chacun de ces courants se divise en deux parties égales au point C, une
moitié vers la branche contenant le condensateur C1 et l'autre moitié vers la branche
contenant le condensateur C2.
[0043] La forme rectangulaire des signaux de la figure 4-e est due au fait de la présence
du circuit de redressement et de filtrage 37 comportant des diodes qui, en devenant
conductrices, réalisent des court-circuits.
1. Dispositif d'obtention d'une tension continue réglable V
p comprenant :
- des moyens d'alimentation (33) pour élaborer une tension continue E constante,
- des moyens pour onduler ladite tension continue E de manière à obtenir des impulsions
alternatives de fréquence F correspondant chacune à une quantité d'électricité constante
d'une impulsion à la suivante, lesdits moyens consistant en un circuit oscillant dont
la fréquence de résonance est supérieure à la fréquence F,
- des moyens pour redresser et filtrer lesdites impulsions alternatives de manière
à obtenir ladite tension continue Vp,
- des moyens pour modifier la fréquence F desdites impulsions alternatives en fonction
de la tension continue Vp que l'on souhaite obtenir,
- caractérisé en ce que lesdits moyens pour modifier la fréquence F desdites impulsions
alternatives comportent :
- des moyens pour déterminer par étalonnage la fréquence F desdites impulsions en
fonction de la tension Vp à obtenir,
- des moyens pour élaborer des impulsions de commande à la fréquence F à partir de
l'information de la valeur de ladite fréquence F, lesdites impulsions étant appliquées
auxdits moyens pour onduler ladite tension continue E.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens pour élaborer
des impulsions de commande à la fréquence F comportent :
- un circuit compteur (31) qui fournit des impulsions de fréquence F, et
- un circuit logique (32) qui fournit des signaux de commande des moyens d'ondulation
de la tension E dont la durée est supérieure à la demi-période mais inférieure à ladite
période de résonance et dont la période de la répétition est au plus égale à ladite
période de résonance.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le circuit logique (32)
comprend :
- un premier circuit ET (40) dont une des deux entrées est connectée à la sortie du
circuit compteur (31),
- un circuit bistable (43) dont l'entrée de commande est connectée à la sortie du
premier circuit ET (40) de manière à changer d'état à chaque signal fournit par ce
dernier,
- un deuxième circuit ET (44) dont une des deux entrées est connectée à la sortie
du circuit bistable (43) correspondant à l'état 1,
- un troisième circuit ET (45) dont une des deux entrées est connectée à la sortie
du circuit bistable (43) correspondant à l'état 0,
- un premier circuit retardateur (41) dont l'entrée est connectée à la sortie du premier
circuit ET (40) et dont la sortie est connectée à la deuxième entrée du premier circuit
ET (40), et
- un deuxième circuit retardeur (42) dont l'entrée est connectée à la sortie du premier
circuit ET (40) et dont la sortie est connectée à l'autre entrée des deuxième et troisième
circuits ET (44,45).