[0001] L'invention concerne une installation pour la régulation automatique des feux de
signalisation commandant le passage des véhicules à un carrefour.
[0002] A l'heure actuelle, on utilise des installations centralisées gérant le trafic dans
toute une région contenant plusieurs carrefours. Ces installations ont accès aux mesures
fournies par un certain nombre de capteurs, et utilisent, pour gérer l'enchaînement
des configurations des feux de signalisation, des chronogrammes pré-établis. Toutes
les dix minutes environ, une telle installation réévalue l'état du trafic à partir
des mesures fournies par quelques capteurs sélectionnés, en général moins de dix capteurs,
et à partir de ces mesures décide s'il y a lieu de changer de chronogramme. Le temps
de réaction, de l'ordre de dix minutes, d'une telle installation, ne permet pas toujours
une détection suffisamment rapide des premiers symptômes de congestion du trafic.
[0003] On connaît aussi des installations dites "en temps réel" ; de telles installations
ont la possibilité par exemple d'interrompre le déroulement régulier des phases des
feux pour laisser passer un véhicule qui a été détecté arrivant sur une voie latérale
lorsque ce dernier a passé sur un capteur situé en amont du carrefour. Ce dernier
type d'installation ne permet pas non plus d'éviter totalement la congestion du trafic.
En effet, les actions de régulation, basées sur des événements parfois éphémères,
obligent les différents carrefours, faisant partie d'une zone, à entreprendre des
phases transitoires au détriment de la fluidité du trafic à plus long terme.
[0004] Comme on le voit, les types d'installations connus, qu'ils fonctionnent en "temps
différé" ou en "temps réel" présentent un inconvénient majeur. En effet, ils sont
incapables à la fois de réagir suffisamment vite aux variations du trafic et de sélectionner
une succession de configurations des feux de signalisation qui soit favorable à plus
long terme.
[0005] La présente invention vise à combler cette lacune. Une installation selon l'invention
est conforme à la revendication 1. Elle comprend des moyens d'accès à une base de
temps lui permettant de déterminer une succession de cycles de relativement courte
période. Elle comprend des moyens pour compter ou estimer le nombre de véhicules passant
durant chacun desdits cycles par chacun des points d'un ensemble de points prédéterminés
situés à des distances connues en amont du carrefour. Elle comprend enfin une unité
de traitement numérique pour effectuer lors de chacun desdits cycles les opérations
suivantes :
- à partir du nombre de véhicules qui ont passé pendant chacun des cycles précédents
par des points situés à des distances connues en amont du carrefour sur chacune de
ses voies d'accès, déduire le nombre de véhicules qui vont se présenter au carrefour
durant chacun des cycles suivants, jusqu'à un nombre de cycles fixé d'avance et supérieur
à un ;
- à partir de ces déductions, choisir pour chacun desdits cycles suivants, une configuration
à donner à la signalisation telle que l'enchaînement de configurations ainsi déterminé
minimise la moyenne au cours du temps de la somme des longueurs des files d'attente
à toutes les entrées du carrefour,
- à la fin de chaque cycle, donner à la signalisation la configuration qui vient d'être
choisie pour le cycle suivant.
[0006] L'unité de traitement numérique peut naturellement donner, consécutivement, à plusieurs
cycles la même configuration. Ce principe de fonctionnement a l'avantage de tenir
compte de l'évolution du trafic à relativement long terme (20 ou 30 cycles par exemple),
tout en réévaluant la situation à chaque cycle (toutes les 5 ou 6 secondes par exemple),
de façon à faire face à tout brusque changement dans la densité du trafic. Ce principe
de fonctionnement basé sur une planification pour un nombre de cycles constant dans
l'avenir sera appelé ici principe de "l'horizon glissant". Comme indiqué ci-dessus,
la grandeur que l'installation cherche à minimiser est la moyenne au cours du temps
de la somme des longueurs des files d'attente à toutes les entrées du carrefour. On
peut se convaincre que le choix de ce critère de minimisation est judicieux, en effet
s'il était possible de ramener à zéro toutes les files de véhicules arrêtés, la moyenne
ci-dessus serait égale à zéro, ce qui signifierait en pratique que tout véhicule arrivant
à l'intersection trouverait le feu au vert et poursuivrait sa route sans retard.
[0007] Précisons finalement que ledit compte, des véhicules passant par des points en amont
du carrefour, peut éventuellement être un compte approximatif, comme c'est le cas
dans l'exemple qui sera décrit en détail plus loin.
[0008] Dans ce qui suit, une réalisation particulière de l'invention est décrite plus en
détail, à titre d'exemple, à l'aide des dessins annexés.
[0009] La figure 1 est un diagramme d'opérations relatif au mode de fonctionnement de l'installation.
[0010] La figure 2A est une représentation schématique d'un carrefour dont les feux sont
commandés par l'installation.
[0011] La figure 2B est une représentation schématique de la disposition des caméras vidéo
équipant une installation particulière, capable de commander les feux de la figure
2A.
[0012] La figure 3 est un schéma synoptique de l'installation.
[0013] La figure 4 est un schéma d'un module d'acquisition vidéo de cette installation.
[0014] La figure 5 est un schéma plus détaillé d'une partie de ce module.
[0015] La figure 6 est un schéma d'un module de stockage des informations de l'installation.
[0016] La figure 7 est un schéma plus détaillé d'un des quatre sous-modules de ce module
de stockage des informations.
[0017] La figure 8 est un chronogramme des tensions de commande dans un de ces sous-modules.
[0018] La figure 9 est un schéma des liaisons entre l'unité de traitement numérique et le
reste de l'installation.
[0019] La figure 10 est un schéma de l'interface entre l'unité de traitement et les feux
de signalisation.
[0020] La figure 11A est un graphe de l'état du compteur de déplacement en fonction de la
fluidité du trafic.
[0021] La figure 11B est un graphe de l'état du compteur d'occupation en fonction de la
fluidité du trafic.
[0022] Dans l'installation à laquelle correspond la figure 1, l'horizon glissant est à 19
cycles dans le futur et la durée d'un cycle est de six secondes.
[0023] Pour effectuer son travail, l'unité de traitement fonctionne selon un plan. Voici
la démarche permettant d'élaborer un tel plan.
[0024] Pour permettre la mise sous forme mathématique du problème, nous introduisons maintenant
les notations suivantes :
k : un indice permettant de numéroter les cycles successifs,
j : un indice permettant de numéroter les différentes voies d'accès au carrefour,
NF (nombre de files) : le nombre total de voies d'accès au carrefour.
[0025] Les feux tricolores à un carrefour qui comporte un nombre donné (NF) de voies d'accès,
peuvent prendre un nombre limité de configuration. Parmi celles-ci, une partie seulement
sont permises, par exemple, dans le cas du carrefour représenté sur la figure 2, la
configuration dans laquelle les quatre feux sont verts entraînerait des conséquences
catastrophiques. Cette configuration n'est donc pas permise. Introduisons encore les
notations suivantes :
NC : le nombre de configurations permises,
U
k : le numéro de la configuration en vigueur durant le cycle k. On a donc :

[0026] Comme nous l'avons dit, il s'agit de sélectionner pour les prochains cycles un enchaînement
de configurations des feux de signalisation qui minimise la moyenne au cours de ces
cycles de la somme des longueurs des files d'attente à toutes les entrées du carrefour.
Il est équivalent de minimiser la somme sur tous ces cycles du nombre total des véhicules
dans les files d'attente à toutes les entrées du carrefour au commencement de chaque
cycle. Notons encore : X
Jk : le nombre de véhicules dans la file d'attente j au commencement du cycle k.
[0027] Nous pouvons maintenant écrire la somme qui nous intéresse sous la forme :

[0028] Nous définissons encore :
D
Jk : le nombre des véhicules qui ont le temps de démarrer et de franchir la ligne des
feux pendant le cycle k à partir de la file j.
A
Jk : le nombre des véhicules qui atteindraient la ligne des feux durant le cycle k s'il
n'y avait ni ralentissement, ni file d'attente, sur la voie d'accès j. L'évolution
du nombre de véhicules en files d'attente est approchée par la relation itérative
:

[0029] L'expression "Max" est là parce que le nombre de voitures ne peut jamais être inférieur
à zéro.
[0030] Les paramètres D
Jk peuvent être établis une fois pour toutes car ils ne dépendent pas de la densité
du trafic. Ces paramètres dépendent en revanche de la couleur des feux durant le cycle
concerné. En particulier D
Jk = 0 lorsque le feu est rouge.
[0031] Les paramètres A
Jk sont déterminés à partir du nombre de véhicules qui ont passé par des points en amont
du carrefour pendant les cycles précédents. La détermination des paramètres A
Jk peut également être mise sous forme mathématique à l'aide des notations suivantes
:
d : la distance que parcourt un véhicule sur la voie d'accès au carrefour durant
un cycle en l'absence de ralentissement.
[0032] Nous pouvons maintenant scinder le tronçon de route s'étendant en amont de la ligne
de feux en segments successifs de longueur d.
[0033] Nous notons maintenant :
n : l'indice permettant de numéroter les segments contigus de longueur d, en commençant
par n= 1 pour le segment situé directement en amont de la ligne des feux.
[0034] Le nombre des véhicules qui quittent le segment n durant le cycle k est, en l'absence
de ralentissement, égal au nombre de voitures qui quittent le segment n-1 durant le
cycle k+1. Ce qui correspond à la relation itérative suivante :

avec :

[0035] A partir de cette relation il est possible de déduire, à partir du nombre de véhicules
sortant du segment n durant le cycle k, le terme A
Jk+n-1
[0036] Durant le cycle k = 1 par exemple, l'unité de traitement peut calculer à partir du
nombre de véhicules qui sont entrés dans le segment n durant chacun des cycles antérieurs
(K ≦ 0) la somme

[0037] Puisque les termes D
Jk dépendent de l'état des feux durant le cycle k concerné, il existe autant de sommes
S différentes possibles qu'il y a d'enchaînements différents de configurations des
feux entre le début du cycle k = 1 et la fin du cycle k = n. En effectuant chacune
de ces sommes l'unité de traitement va repérer la plus petite et sélectionner l'enchaînement
de configurations des feux qui lui correspond.
[0038] Outre le problème des configurations interdites décrit plus haut, l'installation
doit respecter d'autres contraintes. En particulier, la durée pendant laquelle une
configuration reste en vigueur doit être bornée inférieurement et supérieurement.
Ceci pour éviter de trop pénaliser un faible courant. Précisons encore que tout écart
entre l'évolution réelle et les prévisions peut être détecté en comparant le nombre
de voitures comptées à moindre distance des feux (éventuellement le nombre de véhicules
arrêtés dans les files d'attente si l'installation est équipée pour cela) et le nombre
de voitures qui a été calculé à partir des mesures faites plus en amont. En outre,
pour éviter que l'unité de traitement numérique n'opte pour des configurations qui
sont défavorables à la fluidité du trafic à long terme (au-delà de l'horizon, cycle
au-delà de n), on peut ajouter à la somme un terme correctif empirique. Il est utile
de préciser maintenant que l'invention englobe aussi bien le cas où l'on opère en
minimisant la longueur des files, que celui où l'on opère en minimisant le nombre
de véhicules dans ces files.
[0039] L'installation qui va être maintenant décrite en détail est prévue pour commander
un carrefour qui comporte quatre voies d'accès, comme celui de la figure 2. Dans cette
réalisation, les moyens permettant de compter les véhicules sont des caméras vidéo,
qui sont disposées comme indiqué sur la figure 2B. L'utilisation de caméras vidéo
permet d'éviter les coûts prohibitifs qu'entraîne la mise en oeuvre de lignes de mesure
avec de nombreux capteurs. La figure 3 est un schéma d'ensemble de l'installation
(sans les caméras et les feux) montrant les différents composants de l'installation.
I) Digitalisation de l'image vidéo
[0040] On voit sur le schéma synoptique de l'installation (figure 3) l'élément 1 qui permet
l'acquisition d'un signal vidéo.
[0041] Quatre entrées vidéo sont disponibles permettant ainsi de visualiser et donc de prendre
en compte l'ensemble des paramètres du carrefour.
[0042] Les liaisons 6 et 7 permettent le dialogue avec l'élément 3 (CPU).
[0043] La liaison 10 transfère des informations digitalisées vers l'élément 2.
[0044] La figure 4 montre plus en détail l'acquisition vidéo.
a) sur la figure 4 on peut voir que le signal vidéo est tout d'abord préamplifié 21
avant d'être introduit dans le multiplexeur 22. La sortie du multiplexeur 29 est sélectionnée
par le CPU 27 et 28. Ce signal est, d'une part, amplifié 23 avant d'attaquer le convertisseur
analogique/numérique 25 et, d'autre part, décomposé 24 pour obtenir une sortie synchro
trame 30 et une sortie synchro ligne 31. Le convertisseur A/N 25 délivre un signal
digitalisé sur 4 bits 17. Sa fréquence d'échantillonnage 15, ainsi que la validité
des données en sortie 16, sont engendrées par une logique de commande 32. La définition
de l'image numérisée étant de 128 x 128, la logique de commande 32 fournit un bus
d'adresses sur 14 bits 18, ainsi que des signaux de contrôle 33, 34, 19 pour les éléments
2, 3.
b) la figure 5 détaille la logique de commande qui pilote les éléments 3, 2, 25. L'installation
traitera successivement les signaux issus de chacune des caméras, le traitement total
de l'image d'une caméra dure 80 ms, soit 4 trames. Cette durée est donc décomposée
en 4 périodes 'T0', 'T1', 'T2', 'T3'. La période 'T0' correspond à l'acquisition de
l'image, 'T1' et 'T2' au traitement CPU 3, 'T3' au rafraîchissement éventuel de l'image
de référence. La décomposition s'effectue à l'aide d'un compteur 37 incrémenté par
la synchro trame 30. La sortie de ce compteur délivre des périodes qui sont envoyées
33, 34, 19′ et 19˝ au CPU 3, ainsi qu'à l'élément de stockage des informations 2.
[0045] Les 14 bis d'adresses sont issus de 2 compteurs 35 et 36. Le premier compteur 35
incrémenté par un oscillateur interne 40 permet d'une part de générer un cycle de
8 états 42, 43 et 44 entre chaque incrémentation d'adresses et, d'autre part, de fournir
les 7 adresses poids forts 41. Son incrémentation est faite sur la synchro ligne 31.
Ces compteurs sont verrouillés lorsqu'ils atteignent leur valeur finale 45, 46 et
47, 48. Leur remise à zéro permet de les relancer 30 et 31. Durant la période 'T0'
les données du convertisseur A/N 25 sont validées en sortie 38. L'échantillonnage
s'effectue sur les cycles '0' 39 de la période 'T0'.
[0046] On peut naturellement utiliser tout autre type d'unité d'acquisition ayant des performances
permettant de digitaliser l'image vidéo avec une définition et une vitesse suffisantes
tout en fournissant des moyens pour la synchronisation des diverses opérations de
l'installation.
II) Stockage des informations
[0047] Sur la figure 3, l'élément 2 (stockage d'information) permet de mémoriser les données
nécessaires au traitement CPU 3. Les liaisons 8, 9, 11, permettent le transfert de
ces informations.
[0048] La figure 6 détaille les types d'informations mémorisées.
a) la figure 6 nous montre le découpage en éléments 2A, 2B, 2C, 2D de la fonction
Stockage d'Informations. Chaque élément correspond à la base de données d'une caméra.
Les bus d'adresses 18, de données 17 et de contrôles 20, sont envoyés sur les éléments
2A, 2B, 2C, 2D, l'un d'entre eux étant sélectionné par le CPU 9A, 9B, 9C, 9D. Les
informations issues de l'élément sélectionné sont envoyées au CPU 8A, 8B, 8C, 8D.
b) la figure 7 nous décrit l'un de ces éléments. Parallèlement à la mémorisation de
l'image 17, 18, 49, deux traitements s'effectuent afin de prétraiter les informations
qui seront lues par le CPU 8′, 8˝. Le premier traîtement consiste à faire la différence
entre deux images successives 17, 51, 52. Plus précisément, l'élément 52 fournit en
sortie la différence entre les deux nombres de quatre bits qui correspondent aux niveaux
de gris d'un pixel donné dans deux images successives. Cette différence est seuillée
par l'élément 54 pour éliminer les faibles variations quine sont pas significatives.
En sortie de l'élément 54 on obtient le signal suivant :
- valeur 0 --Le niveau de gris du pixel n'a pas changé de façon significative,
- valeur 1 --Le niveau de gris du pixel a changé.
Le signal de sortie de l'élément 54 incrémente un compteur 57. Une fois les opérations
ci-dessus effectuées pour tous les pixels constituant une trame, le compteur 57 nous
fournit une représentation quantifiée des déplacements dans une image. Le second traitement
effectue la différence 58 entre l'image courant 17 et l'image de référence 59, 60,
seuille la valeur obtenue 61, 62 et incrémente éventuellement un compteur 63, 64,
65. Un séquenceur permet d'orchestrer les commandes de lectures et d'écritures des
RAM 66, 67, de mettre en forme les signaux 68, 69, 70, 71 et d'incrémenter des compteurs
57, 65, tout cela en fonction des cycles (0 à 7) et des périodes ('T0' à 'T3') fournis
par la fonction acquisition d'image. L'image de référence représentant une vue de
la route sans véhicule, celle-ci doit tout d'abord être initialisée 72 et ensuite
rafraîchie pour tenir compte des fluctuations de luminosité dans la journée 9. L'installation
utilise pour accomplir cette dernière opération les périodes au cours desquelles il
n'y a pas de véhicules dans le champ des caméras. Les signaux 9′, 9˝ de remise à zéro
des compteurs sont commandés par le CPU.
c) la figure 8 nous donne le chronogramme des sorties du séquenceur 73.
[0049] Les signaux clk1 et clk2 sont les clocks des bascules D (figure 6, 55 et 63), clr1
et clr2 sont les remises à zéro. Les valeurs du cycle et de la période sont données
par le décodage des lignes 41, 42, 43 et 19′, 19˝ de la figure F.
III Unité de traitement
[0050] L'élément 3 de la figure 3 (CPU) récolte les données 11, 12, 13 nécessaires à la
mesure de fluidité du trafic dans la zone de contrôle. Les éléments 4 et 5 assurent
les liaisons avec l'extérieur. La figure 9 précise l'intégration de cet ensemble.
[0051] Sur la figure 9 nous voyons que le calculateur 3 recueille 3 types d'informations.
- Données prétraitées provenant des caméras 8
Indicateurs de déplacement 8′
Indicateurs du taux d'occupation 8˝
- Données provenant du contrôleur de carrefour 12′
Etat des feux du carrefour 50
- Données provenant des autres contrôleurs de carrefours et du PC central (liaison Modem)
13′
Etat des feux des carrefours voisins 26
Consigne du PC 26.
[0052] Les valeurs des compteurs de déplacement et d'occupation sont représentatives de
l'état du trafic. Les figures 11a et 11b représentent la relation entre l'état des
deux compteurs et l'état du trafic. La relation entre l'état des deux compteurs et
la valeur à donner à un paramètre
nA
Jk est établie empiriquement puis pré-programmée dans le CPU. Le CPU peut donc, à partir
des " indicateurs de déplacement et d'occupation " ci-dessus, déterminer tous les
coefficients
nA
Jk dont il a besoin comme paramètres pour déterminer les enchaînements de configurations
des feux, conformément au plan décrit précédemment.
[0053] Signalons finalement qu'une installation telle que décrite peut soit être utilisée
de manière indépendante pour commander un carrefour, soit être intégrée dans un ensemble
plus vaste, de type classique, commandant tous les'carrefours dans une région donnée.
Dans le second cas, un ordinateur central de cet ensemble pourra imposer des stratégies
tenant compte de la situation dans son ensemble, tout en laissant une autonomie locale
aux installations commandant certains carrefours, lorsque le niveau général de la
circulation dans l'ensemble le permet. Dans ce cas, l'ordinateur central comparera
régulièrement les flux de véhicules détectés ou mesurés avec des valeurs pré-enregistrées
sous forme de tables de vérités et décidera en conséquence s'il y a lieu de maintenir
en fonction l'installation ou de la rendre inopérante et de s'y substituer pour réaliser
temporairement une commande des feux à tous les carrefours de l'ensemble, selon un
principe connu. Ceci correspond en particulier au cas de l'introduction progressive
de l'installation dans un système plus vaste.
REFERENCES
[0054]
1. Elément permettant l'acquisition d'un signal vidéo
2. 2A. 2B. 2C. 2D. Eléments de la fonction stockage d'informations
3. CPU
4. 5. Eléments de liaison avec l'extérieur
6. 7. Liaisons permettant le dialogue avec le CPU
8. Liaison de tranfert d'informations
8. Caméras
8′. Indicateurs de déplacement
8˝. Indicateurs du taux d'occupation
8′. 8˝. 8A. 8B. 8C. 8D. CPU
9. Fluctuations de luminosité
9. Liaison de transfert d'informations
9′. 9˝. Signaux de remise à zéro des compteurs
9A. 9B. 9C. 9D. CPU
10. Liaison de transfert des informations digitalisées
11. Données de fluidité
11. Liaison de transfert d'informations
12. Données de fluidité
12′. Contrôleur de carrefour
13. Données de fluidité
13′. Autres données
15. Fréquence d'échantillonnage du signal digitalisé
16. Données en sortie
17. Signal digitalisé
17. Mémorisation de l'image
17. Bus de données
18. Bus d'adresses
18. Mémorisation de l'image
19. 19′. 19˝ Signal de contrôle
20. Bus de contrôles
21. Signal vidéo préamplifié
22. Multiplexeur
23. Signal amplifié
24. Signal décomposé
25. Convertisseur analogique/numérique
26. Etat des feux des carrefours voisins
26. Consigne du PC
27. CPU
28. CPU
29. Sortie du multiplexeur
30. Sortie synchro trame
31. Sortie syncro ligne
32. Logique de commande
33. Signal de contrôle
34. Signal de contrôle
35. Compteur
36. Compteur
37. Compteur
38. Sortie
39. Cycles '0' de la période 'T0'
40. Oscillateur interne
41. Adresses poids forts ,
42. - 43. - 44. Cycles d'états
45. - 46.- 47. - 48. Valeur finale des compteurs
49. Mémorisation de l'image
50. Etat des feux du carrefour
51. Mémorisation de l'image
52. Mémorisation de l'image
52. Elément
54. Elément
57. Compteur
58. Différence entre images
59. 60. Image de référence
61. 62. Valeur obtenue
63. 64. 65. Compteurs
66. 67. RAM
68. 69. 70. 71. Signaux
72. Initialisation
73. Séquenceur