[0001] L'invention est relative à un panneau de coffrage à béton. Elle trouvera notamment
son application dans le domaine de la construction de bâtiments.
[0002] De plus en plus fréquemment, dans la construction de bâtiments modernes, on fait
appel au coulage du béton pour réaliser les éléments sur site ou préfabriqués en usine.
Cette technique offre l'avantage d'être très économique et permet d'obtenir des pièces
présentant de bonnes caractéristiques mécaniques.
[0003] Pour cela on utilise un coffrage dont le profil est analogue à la pièce à réaliser.
On coule le béton liquide dans le coffrage et après séchage, on procède au démoulage
de la pièce. Il existe différentes formes de coffrages utilisées selon la nature de
l'élément en béton à fabriquer. C'est ainsi que l'on connaît le panneau standard destiné
à réaliser des parois, les abouts disposés entre deux panneaux de coffrage, l'about
de voile assure l'arrêt du béton et coffre l'extrémité du voile, les cadres de réservation
disposés entre deux panneaux de coffrage lors du coulage du béton, ils occupent l'emplacement
futur d'une porte ou d'une fenêtre en rendant la zone occupée inaccessible au béton
coulé, etc.
[0004] Pour assurer la construction des panneaux de coffrage, différents matériaux peuvent
être utilisés, c'est ainsi que l'on rencontre le plus souvent des coffrages métalliques
et également en bois et en matière synthétique telle que le polypropylène chargé de
fibres de verre.
[0005] L'inconvénient des panneaux métalliques est qu'ils ne résistent pas à la corrosion
; par ailleurs toutes les déformations accidentelles qu'ils seraient amenés à subir
sont permanentes. Enfin, il s'agit de panneaux lourds difficiles à manipuler. Les
panneaux de bois ne sont cités que pour mémoire étant donné que leurs possibilités
d'utilisation sont extrêmement réduites. Par ailleurs, il s'agit d'un matériau cher,
guère compatible avec les fabrications en série.
[0006] C'est pourquoi les constructeurs se sont orientés vers l'utilisation de matériaux
plastiques pour la réalisation de coffrages à béton, qui offrent l'avantage de pouvoir
facilement être fabriqués en série et d'être inaltérables. Il faut cependant prendre
certaines précautions d'emploi étant donné les charges très importantes rencontrées
lors de la phase de coulage du béton lorsque celui-ci est liquide. Il est capital
d'éviter tout cintrage du panneau pour éviter que la pièce coulée ne soit déformée.
Parailleurs, la densité élevée du béton (2,4) fait que celui-ci exerce une pression
importante sur le panneau de coffrage. Dans ces conditions, les panneaux sont actuellement
réalisés en polypropylène chargé à environ 25 à 30 % de fibres de verre. Cette charge
en fibres de verre courtes, de longueur de 2 à 3 mm, a pour intérêt d'augmenter le
module de Young dans des proportions importantes (de 1500 M.Pa à 4500 M.Pa). Cette
charge a par contre l'inconvénient de faire chuter de façon considérable la résistance
aux chocs du panneau.
[0007] Un autre défaut également rencontré avec les éléments de coffrage à béton en matériaux
synthétiques est leur déformation permanente due à des phénomènes d'hystérésis. Il
apparaît qu'après avoir subi une quelconque déformation résultant par exemple de la
poussée du béton liquide, l'élément ne revient pas rigoureusement en place mais subit
une légère déformation résiduelle nuisible.
[0008] Le but principal de la présente invention est de présenter un panneau de coffrage
à béton qui soit insensible à la corrosion et qui offre des caractéristiques mécaniques
de résistance à la déformation très sensiblement améliorées par rapport aux panneaux
plastiques existants. Non seulement le panneau de l'invention résiste mieux aux contraintes
extérieures en se déformant beaucoup plus faiblement mais également il présente une
aptitude de résistance aux chocs également fortement améliorée.
[0009] Il faut également souligner qu'il est insensible aux phénomènes de déformation permanente
par hystérésis.
[0010] Les techniques actuelles de construction par moulage peuvent être conservées, ce
qui rend le produit de l'invention particulièrement économique et compétitif.
[0011] D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description
qui va suivre qui n'est cependant donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour
but de la limiter.
[0012] Le panneau de coffrage à béton, qui trouvera notamment son application dans le domaine
de la construction de bâtiments, formé d'une face d'appui rigidifiée par des nervures,
est caractérisé par le fait qu'il est renforcé par des joncs en fibres continues.
[0013] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, accompagnée
de dessins en annexe, parmi lesquels :
- la figure 1 représente la face nervurée d'un panneau de coffrage,
- la figure 2 schématise en vue de coupe le panneau de la figure 1 au niveau d'une
nervure,
- la figure 3 schématise la charge subie par un about,
- les figures 4a, b, c, d représentent respectivement les différentes sections courantes
rencontrées pour la fabrication de l'about,
- la figure 5 montre la répartition des contraintes dans la section d'une poutre renforcée,
- la figure 6 schématise les contraintes extérieures que doit supporter un cadre de
réservation,
- la figure 7 représente en vue de face un cadre de réservation,
- la figure 8 illlustre en vue de coupe sectionnelle le cadre de réservation de la
figure 7.
[0014] La présente invention vise un panneau de coffrage à béton. Elle trouvera notamment
son application dans le domaine de la construction de bâtiments.
[0015] Les techniques modernes de construction d'édifices font largement appel à l'emploi
d'éléments en béton moulé, directement sur le site ou préfabriqué en usine. La construction
d'éléments en béton permet d'obtenir des gains de temps appréciables et la réalisation
d'éléments possédant d'excellentes caractéristiques mécaniques.
[0016] La fabrication de ces éléments de construction en béton s'obtient par moulage des
pièces dans des coffrages appropriés. Il existe bien entendu différents types de coffrage,
chacun d'eux étant dessiné pour la réalisation d'un type de pièce particulier.
[0017] Traditionnellement construits à partir de pièces métalliques, les coffrages à béton
souffrent de défauts dus à la corrosion. Il faut également noter que le métal est
lourd, ce qui a poussé les constructeurs vers la fabrication de pièces en matières
plastiques. C'est ainsi qu'on a vu apparaître des panneaux de coffrage en polypropylène
chargé de fibres de verre. La fibre de verre a pour but de renforcer le panneau et
de lui donner plus de rigidité. Malheureusement cet élément rend la matière fragile
et cassante. Elle est cependant indispensable sur le plan de la rigidité étant donné
les contraintes de pression énormes auxquelles est soumis le panneau lors de la phase
de coulée de béton liquide. La densité du béton (2,4) crée des pressions à la base
du coffrage telles que celui-ci a tendance à se déformer, en particulier les panneaux
fléchissent et la pièce moulée fabriquée est déformée.
[0018] Selon la technique de la présente invention, il est possible de réaliser différentes
pièces de coffrage à béton et à titre d'exemple, la description portera sur un panneau,
un about et un cadre de réservation.
[0019] La figure 1 représente la vue de la face arrière d'un panneau de coffrage à béton.
La face avant est plane et c'est sur elle que s'applique le béton coulé. Le panneau
(1) se compose d'une plaque d'appui (2) rigidifiée par un ensemble de nervures (3)
entrecroisées. Dans l'exemple choisi, les dimensions du panneau sont de 600 x 900
mm avec un écartement entre nervures et par rapport aux bords de 300 mm. Le panneau
est entièrement fabriqué en polypropylène, c'est-à-dire une matière imputrescible,
qui résiste bien aux chocs. Quoiqu'il ne soit pas chargé de fibres de verre, le panneau
(1) de coffrage de la présente invention présente une grande rigidité. Pour cela,
il est renforcé par des joncs en fibres de verre continues.
[0020] La figure 2 représente en vue de coupe une nervure (3), dans laquelle on distingue
la mise en place de deux joncs (4 et 5). Ces joncs s'étendent sur toute la longueur
de la nervure (3), le périmètre (6) du panneau (1), tel qu'illustré à la figure 1,
est également muni de joncs de renfort.
[0021] Les joncs (4 et 5) s'étendent au pied et au sommet des nervures. Les joncs (5) situés
au sommet des nervures renforcent la résistance à la traction du panneau (1). Associés
aux joncs (4) situés au pied des nervures (3) à proximité de la plaque (2) d'appui,
soumis à la compression, ils contribuent à la rigidité du panneau (1). Cette ridigité,
quantifiée par le moment d'inertie, est proportionnelle à la somme des sections des
joncs et l'espacement des joncs supérieurs, soumis à la compression et des joncs inférieurs,
soumis à la traction.
[0022] Les joncs (4 et 5) sont fixés sur toute leur longueur dans les nervures (3). De la
sorte, les joncs et le polypropylène situés dans les mêmes zones subissent les mêmes
déformations par le phénomène d'adhérence. En définissant la fibre neutre (6) comme
l'axe illustré à la figure 2 de la nervure (3) où la contrainte est nulle, les déformations
et contraintes dans les nervures (3) de polypropylène et dans les joncs (4 et 5) sont
proportionnelles à l'éloignement de la fibre neutre (6).
[0023] Les joncs (4 et 5) utilisés sont de préférence rugueux ou torsadés afin d'accroître
leur adhérence dans la nervure (3). Cette adhérence est intéressante car elle évite
une répartition de la contrainte tout au long du jonc, ce qui serait le cas si le
jonc était fixé uniquement par ses extrémités. En fixant le jonc surtoute sa longueur,
celui-ci agit en fonction de la contrainte locale, d'où un allongement global très
sensiblement inférieur à celui qui serait rencontré avec un jonc soumis à une contrainte
maximum uniforme.
[0024] Le renfort du panneau de coffrage par la mise en place de joncs en fibres continues
a pour avantage d'obtenir un module de Young relatif aux matériaux composites égal
voire supérieur au polypropylène chargé de fibres courtes.
[0025] La résistance aux chocs n'est pas altérée mais au contraire augmentée grâce à la
continuité des fibres et leur capacité à transmettre les contraintes d'un bout à l'autre
du panneau.
[0026] Les propriétés élastiques des joncs en fibres de verre continues permettent également
de réduire considérablement le phénomène d'hystérésis du polypropylène lié à la flexion
du panneau.
[0027] Les joncs ( 4 et 5 ) sont composés d'une âme en fibres de verre parallèles imprégnées
d'une résine thermodurcissable, telle qu'un époxy ou un vinylester. La surface du
jonc est de préférence torsadée pour accentuer l'accrochage avec le polypropylène.
Le module de Young de ces joncs est de 46000 M.Pa. La contrainte à la rupture est
de 139 Da.N/mm
2. Les diamètres des joncs qui ont été essayés vont de 4 à 10 mm.
[0028] Les abouts de coffrage à béton peuvent également être fabriqués selon la technique
de la présente invention. Ils sont disposés entre deux panneaux de coffrage et l'about
de voile assure l'arrêt du béton et coffre l'extrémité du voile.
[0029] L'about (7), tel qu'illustré à la figure 3, est assimilable à une poutre soumise
à une charge hydrostatique triangulaire. Cette charge correspond à la pression exercée
par le béton liquide sur la poutre. L'about (7) doit résister à des charges, en tenant
compte de la densité du béton (2,4). L'about (7) comporte deux points de fixation
(8 et 9) situés à chacune de ses extrémités. L'about est donc soumis à un effort de
flexion important.
[0030] Les figures 4a, 4b, 4c et 4d représentent différentes sections courantes employées
pour réaliser les poutres composant l'about. La figure 4a montre une section en simple
T sans talon. La figure 4b représente une poutre en simple T avec talon. La figure
4c représente une poutre en double T sans talon. La figure 4d représente une poutre
en double T avec talon.
[0031] Dans chacun des cas, un jonc (10) est disposé à la base du T et un jonc (11) est
disposé au sommet du T. Les poutres sont renforcées par la présence de ces joncs en
fibres continues, ce qui permet d'attein- dre un moment d'inertie très élevé et de
réduire la quantité de matière utilisée.
[0032] L'about est de préférence réalisé à partir d'un polyuréthane compact non expansé
de densité situé entre 1 et 1,15 avec des caractéristiques mécaniques élevées. Son
module de Young est supérieur à 2000 M.Pa et sa résistance aux chocs est supérieure
à 60 kg/m
2. Les joncs (10 et 11) de renfort comportent une âme en fibres de verre parallèles
imprégnées d'une résine thermodurcissable telle qu'un époxy ou un vinylester. La surface
des joncs est torsadée pour accentuer leur accrochage avec le polyuréthane. Le module
de Young des joncs est de 46000 M.Pa et leur contrainte à la rupture est de 139 Da.N/mm
2.
[0033] Les joncs sont disposés de part et d'autre de l'axe neutre de la section en T ou
double T et se comportent comme un ensemble poutre - barre dont la cohésion est apportée
par le polyuréthane. Les joncs (10) situés dans la partie inférieure du T ou dans
le talon renforcent la résistance à la traction du profilé et limitent l'allongement
du polyuréthane. Associés aux joncs (11) situés dans la partie supérieure du T comprimé,
ils contribuent à la rigidité du profil en matériau composite. Cette rigidité, quantifiée
par le moment d'inertie, est proportionnelle à la section et à l'espacement des joncs.
[0034] De plus, la charge en fibres de verre continues, caractérisée par la mise en place
des joncs, a pour incidence d'élever le module de Young du polyuréthane dans des proportions
pouvant varier de 50 à 100 %, de ne pas diminuer la résistance aux chocs et de réduire
considérablement le phénomène d'hystérésis lié à la flexion des abouts.
[0035] La figure 5 représente une poutre d'about (12) en vue de coupe. Cette poutre (12)
est soumise à un effort de flexion résultant de la poussée du béton liquide qui a
tendance à la faire fléchir. Cela se traduit par la création d'une zone comprimée
(13) et d'une zone tendue (14), disposées de part et d'autre de la fibre neutre (15).
Les joncs (10 et 11) sont fixés dans la poutre (12) sur toute leur longueur. Ainsi,
les joncs (10 et 11) et le polyuréthane situés dans les mêmes zones subissent les
mêmes déformations par le phénomène d'adhérence. Ces déformations sont proportionnelles
à l'éloignement de la fibre neutre (15). Les joncs (10 et 11) utilisés sont de préférence
torsadés en surface pour accroître le phénomène d'adhérence.
[0036] Les cadres de réservation sont destinés à être disposés entre deux panneaux de coffrage
lors du coulage du béton pour occuper l'emplacement futur d'une porte ou d'une fenêtre.
Le cadre de réservation rend cette zone inaccessible au béton coulé.
[0037] Le cadre (16), tel qu'illustré à la figure 6, est assimilable à un portique soumis
à des charges ou pressions uniformément réparties ou triangulaires selon les endroits.
Les montants (17 et 18) sont soumis à des efforts progressifs avec au sommet déjà
une charge correspondant à l'immersion du cadre (16) dans le béton liquide. La poutre
transversale (19), quant à elle, est soumise à un effort de pression régulier puisqu'elle
travaille à profondeur constante dans le coffrage.
[0038] Le cadre (16) de réservation est par conséquent amené à résister à des charges de
pression hydrostatique importantes compte tenu de la densité du béton (2,4). Selon
l'invention, le cadre de réservation (16) est construit à partir de poutres renforcées
par la présence de joncs de fibres de verre continues.
[0039] Dans l'exemple choisi, le cadre (16) est réalisé à partir d'un polyuréthane compact
non expansé de densité comprise entre 1 et 1,15 avec des caractéristiques mécaniques
élevées : module de Young supérieur à 2000 M.Pa et résistance aux chocs supérieure
à 60 kg/m
2. Les renforts sont en joncs composés d'une âme en fibres de verre parallèles imprégnées
d'une résine thermodurcissable telle qu'un époxy ou vinylester. La surface des joncs
est torsadée pour accentuer l'accrochage avec le polyuréthane. Le module de Young
des joncs est de l'ordre de 46000 M.Pa et sa contrainte à la rupture est de 139 Da.N/mm2.
[0040] Les profils préconisés pour la construction du cadre (16) sont analoques à ceux illustrés
en figures 4a, 4b, 4c et 4d.
[0041] La figure 7 représente le portique (16) qui forme le cadre de réservation. Celui-ci
se compose de montants (17 et 18) formés dans l'exemple choisi par des poutres en
double T avec talon, identiques à celles illustrées à la figure 4d. La traverse (19)
est formée par l'assemblage de deux cornières disposées à l'extrémité des poutres
qui forment les montants (17 et 18). La rigidité du cadre (16) pourra être sensiblement
améliorée grâce à la présence de barres de liaison schématisées par des traits mixtes
sur la figure 7.
[0042] Dans tous les éléments du cadre, qu'il s'agisse des montants (17, 18) ou de la traverse
(19), des joncs longitudinaux de fibres de verre continues (10, 11) sont intégrés
au sommet et à la base du T, tels qu'illustrés à la figure 8 qui représente le cadre
(16) en vue de coupe transversale. Les joncs (10 et 11) augmentent sensiblement le
moment d'inertie des poutres et permettent de réduire la quantité de matière utilisée.
[0043] Les joncs sont disposés de part et d'autre de l'axe neutre de la section en double
T et se comportent comme un ensemble poutre - barre dont la cohésion est apportée
par le polyuréthane. Les joncs (10) situés dans la partie inférieure du double T ou
dans le talon renforcent la résistance à la traction du profil et limitent l'allongement
du polyuréthane.
[0044] Les joncs (11) situés dans la partie supérieure du double T sont comprimés et ils
contribuent à la rigidité du profil en matériau composite. Cette rigidité, quantifiée
par le moment d'inertie, est proportionnelle à la section et à l'espacement des joncs
(10 et 11).
[0045] De plus, la présence des joncs en fibres de verre continues a pour incidence d'élever
le module de Young du polyuréthane dans des proportions pouvant varier de 50 à 100
% et de ne pas diminuer sa résistance aux chocs. Le phénomène d'hystérésis, lié à
la section des éléments en poutre, est réduit considérablement.
[0046] Quoique la description se soit portée sur la fabrication d'un panneau de coffrage
à béton, qui peut prendre la forme d'un about, d'un cadre de réservation ou autre,
elle pourra également s'appliquer à la fabrication d'autres types de pièces mécaniques
ayant à résister à des contraintes importantes.
1. Panneau de coffrage à béton, tel que about, cadre de réservation ou autre, qui
trouvera notamment son application dans le domaine de la construction de bâtiments,
formé d'une plaque (2) d'appui, rigidifiée par des nervures (3), caractérisé par le
fait qu'il est renforcé par la présence de joncs (4 et 5) en fibres de verre continues.
2. Panneau de coffrage à béton, selon la revendication 1, caractérisé par le fait
que les joncs (4 et 5) s'étendent tout le long des nervures (3).
3. Panneau de coffrage à béton, selon la revendication 2, caractérisé par le fait
que les joncs (4 et 5) s'étendent au pied et au sommet des nervures (3).
4. Panneau de coffrage à béton, selon la revendication 2, caractérisé par le fait
que les joncs (4 et 5) sont disposés de part et d'autre de l'axe neutre (6).
5. Panneau de coffrage à béton, selon la revendication 1, caractérisé par le fait
que les joncs (4 et 5) sont fixés sur toute leur longueur.
6. Panneau de coffrage à béton, selon la revendication 5, caractérisé par le fait
que la surface extérieure des joncs (4 et 5) est torsadée ou rugueuse pour améliorer
son accrochage sur le panneau (1).
7. Panneau de coffrage à béton, selon la revendication 1, caractérisé par le fait
que les joncs (4 et 5) sont composés d'une âme en fibres de verre parallèles imprégnées
d'une résine thermodurcissable, telle qu'epoxy ou vinylester.
8. Panneau de coffrage à béton, selon la revendication 6, caractérisé par le fait
que les joncs en fibres de verre continues présentent un module de Young d'environ
46000 M.Pa et une contrainte à la rupture d'environ 139 Da.N/mm2.
9. Panneau de coffrage à béton, selon la revendication 1, caractérisé par le fait
que les poutres utilisées pour la confection du cadre (16) ou de l'about (7) présentent
un profil en simple ou double T avec ou sans talon.