[0001] L'invention concerne une antenne plaque micro-onde multifaisceaux ou monofaisceau
utilisée notamment en tant qu'antenne d'un système de mesure par effet Doppler, parexemple,
d'un système de mesure de vitesse.
[0002] On connaît, par exemple par le document FR-A-2 622 055, une antenne qui est utilisée
dans un tel système. Elle présente un diagramme directionnel à deux lobes principaux,
l'un étant symétrique de l'autre par rapport à un plan orthogonal à son plan principal.
Lorsqu'elle est montée sur un véhicule selon la configuration Janus, un des deux lobes
principaux est incliné vers l'avant et l'autre vers l'arrière, le plan de symétrie
entre ces deux lobes étant orthogonal à la direction d'avancement du véhicule.
[0003] L'antenne décrite dans le document ci-dessus est constituée d'une pluralité de sous-réseaux
linéaires identiques, parallèles et symétriques dont les centres sont alignés selon
une ligne perpendiculaire à leur direction longitudinale et qui sont alimentés en
phase. Chaque sous-réseau est constitué par une pluralité d'éléments rayonnants qui
rayonnent des champs en opposition de phase d'un élément au suivant. Le pas entre
chaque élément est égal à une longueur d'onde guidée sur le substrat du circuit sur
lequel ils sont imprimés et correspondant à la fréquence de fonctionnement de l'antenne.
[0004] Avantageusement, chaque élément rayonnant est disposé alternativement d'un côté ou
de l'autre d'une ligne d'alimentation secondaire alimentée au centre de symétrie des
sous-réseaux.
[0005] De plus, chaque élément rayonnant est constitué d'une surface carrée conductrice
dont le côté est sensiblement égal à la demi-longueur d'onde guidée. Un coin est relié
galvaniquement à la ligne d'alimentation secondaire et la diagonale passant par ce
point de contact galvanique est perpendiculaire à la direction longitudinale du sous-réseau.
[0006] A la Fig. 1, on a représenté une antenne plaque A émettant deux faisceaux F1 et F2
par lesquels passe un plan H situé dans l'axe de l'antenne et othognonale à sa surface.
Ces faisceaux sont symétriques par rapport à un plan E orthogonale au plan H et à
la surface de l'antenne A.
[0007] Une antenne telle qu'il vient d'être décrit a des inconvénients. Parmi ceux-ci, on
peut citer le fait qu'elle présente une puissance de rayonnement dans le plan E qui
est relativement élevé par rapport à celle qui est émise dans le plan H. Ce phénomène
entraîne des difficultés de traitement du signal délivré par l'antenne si bien que,
dans certains cas, des erreurs de mesure peuvent avoir lieu.
[0008] Un second inconvénient résulte de sa structure figée qui la rend difficilement adaptable
à des systèmes de mesure à configuration Janus qui présentent des caractéristiques
géométriques particulières. Par exemple, l'angle que forme chaque lobe par rapport
à une normale au plan principal de l'antenne, appelé angle de dépointage, est de 41,8°
et sa valeur ne peut être modifiée qu'en changeant le matériau du substrat, c'est-à-dire
en modifiant sa constante diélectrique.
[0009] L'invention vise à remédier à ces inconvénients et propose une antenne du type décrite
ci-dessus dont la puissance rayonnée dans le plan E est très inférieure à celle qui
est rayonnée dans le plan H et dont les angles de dépointage ont des valeurs comprises
dans une large gamme d'angles.
[0010] A cet effet, une antenne plaque selon la présente invention est du type mentionné
ci-dessus et est, de plus, caractérisée en ce qu'entre deux éléments rayonnants voisins
d'un même sous-réseau, la ligne d'alimentation présente au moins un coude si bien
que la distance projetée sur un axe parallèle à la direction transversale du sous-réseau
entre deux éléments rayonnants d'un même sous-réseau et voisins entre eux est inférieure
à la dimension des éléments rayonnants dans cette direction.
[0011] En particulier, et selon une autre caractéristique de l'invention, les éléments rayonnants
d'un même sous-réseau sont alignés selon la direction longitudinale de ce sous-réseau.
[0012] Par cette structure particulière, le gain de l'antenne dans son plan E est très inférieur
à son gain dans le plan H.
[0013] Selon une autre caractéristique de l'invention, la distance entre deux éléments rayonnants
voisins d'un même sous-réseau est ajustée pour déterminer l'angle d'inclinaison, par
rapport à une normale à son plan principal, des lobes d'émission de l'antenne. Bien
sûr, la longueur de la ligne entre deux éléments rayonnants voisins est sensiblement
égale à un multiple de la longueur d'onde guidée sur le substrat.
[0014] Si l'on diminue la distance qui sépare deux éléments rayonnants voisins, on augmente
la valeur des angles de dépointage des lobes d'émission dans le plan H. On est limité,
dans cette voie, car cette distance ne peut être ramenée à zéro.
[0015] Par contre, si l'on augmente la distance entre éléments rayonnants voisins, on diminue
les angles de dépointage. En deça d'une certaine inclinaison, on voit apparaître deux
lobes secondaires dont les gains de leurs maxima sont du même ordre de grandeur que
ceux des lobes principaux.
[0016] Un des buts de l'invention est de réduire substanciellement la valeur des gains des
maxima de ces lobes supplémentaires.
[0017] A cet effet, chaque élément rayonnant est constitué par un bloc comprenant au moins
deux éléments rayonnants élémentaires émettant en phase l'un par rapport à l'autre.
[0018] Un autre but de l'invention, est de ramener la valeur des gains des maxima des lobes
secondaires à celle des lobes principaux.
[0019] Pour ce faire, chaque élément rayonnant est constitué par un bloc comprenant au moins
deux éléments rayonnants élémentaires émettant en opposition de phase l'un par rapport
à l'autre.
[0020] Avantageusement, les éléments rayonnants élémentaires de chaque bloc sont au nombre
de deux, sont alignés selon la direction longitudinale du sous-réseau et la distance
projetée sur la direction longitudinale du sous-réseau qui sépare les deux éléments
élémentaires de chaque bloc est égale à la distance qui sépare deux blocs d'un même
sous-réseau divisée par 2n+1, n étant un nombre entier positif.
[0021] Un autre but de l'invention est de proposer une antenne plaque microonde, notamment
pour radar Doppler, présentant, dans le plan H, un seul lobe incliné d'un certain
angle par rapport à une normale au plan principal de l'antenne.
[0022] Pour ce faire, on a prévu d'utiliser des sous-réseaux arrangés selon deux types de
sous-réseaux, les sous-réseaux du premier type étant constitués d'éléments rayonnants
élémentaires disposés à intervalles réguliers et qui rayonnent en opposition de phase,
les sous-réseaux de second type étant constitués de blocs d'éléments rayonnants élémentaires
disposés à intervalles réguliers, les éléments rayonnants élémentaires de chaque bloc
étant disposés à intervalles réguliers et rayonnant des champs en opposition de phase
d'un élément au suivant, la distance entre deux éléments rayonnants élémentaires voisins
d'un même bloc étant égale à la distance entre deux blocs voisins d'un même sous-réseau.
[0023] Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront
plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation,
ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1 est une vue en perspective d'une antenne,
les Figs. 2a à 2c montrent des exemples d'antenne dont les réseaux sont constitués
de plusieurs sous-réseaux alimentés différemment d'une antenne à l'autre,
la Fig. 3 est une vue d'une antenne qui est constituée d'un seul sous-réseau linéaire,
la Fig. 4 est une vue agrandie de deux éléments rayonnants reliés galvaniquement à
une ligne d'alimentation,
les Figs. 5a à 5c montrent des sous-réseaux d'antenne selon l'invention, lesdits sous-réseaux
étant de structures différentes,
les Figs. 6a à 6c montrent des diagrammes directionnels dans le plan E et le plan
H respectivement obtenus avec des antennes comportant les sous-réseaux des Fig. 5,
les Figs. 7a à 7c montrent des structures de sous-réseaux pouvant équiper une antenne
selon l'invention, les distances entre éléments rayonnants voisins étant différentes
d'une structure à l'autre,
les Figs. 8a à 8c montrent les diagrammes directionnels respectivement obtenus, dans
le plan H, avec des antennes comportant les sous-réseaux des Figs. 7a à 7c,
la Fig. 9 montre la géométrie de la partie d'une ligne d'alimentation de sous-réseau
qui relie deux éléments rayonnants,
les Figs. 10a et 10b montrent deux diagrammes directionnels par lesquels on peut mettre
en évidence l'apparition de lobes secondaires lorsque la distance entre éléments rayonnants
devient supérieure à une certaine valeur,
les Figs. 1 ta à 11c montrent respectivement un réseau linéaire comportant, comme
éléments rayonnants, des blocs à deux éléments rayonnants élémentaires émettant en
phase, un diagramme directionnel obtenu dans le plan H avec un unique bloc et le diagramme
directionnel obtenu dans le plan H avec le réseau linéaire de la Fig. 11a,
les Figs. 12a à 12c montrent respectivement un réseau linéaire constitué de blocs
à deux éléments rayonnants élémentaires émettant en opposition de phase, un diagramme
directionnel obtenu dans le plan H avec un unique bloc et le diagramme directionnel
obtenu dans le plan H avec le réseau de la Fig. 12a, la Fig. 13 est une vue d'une
antenne dont les éléments rayonnants sont des blocs à deux éléments rayonnants élémentaires,
les éléments élémentaires de chaque bloc étant respectivement alimentés au moyen de
deux sous-réseaux alimentés au centre par des extrémités d'une ligne alimentée au
centre,
la Fig. 14 montre une antenne comportant deux réseaux, un réseau élémentaire et un
réseau de blocs, les Figs. 15a à 15c sont des courbes des points à gain constant dans
un plan H normal au plan principal de l'antenne respectivement obtenues avec une antenne
telle que celle qui est représentée à la Fig. 14, et
la Fig. 16 est un diagramme directionnel obtenu avec une antenne telle que celle qui
est représentée à la Fig. 14.
[0024] Les antennes représentées aux Figs. 2a à 2c sont toutes constituées par un réseau
de quatre rangées a1, a2, a3 et a4 d'éléments rayonnants b1, b2, b3 et b4, b1', b2',
etc., qui sont identiques et parallèles entre elles. Chaque rangée a
j constitue un sous-réseau linéaire d'éléments rayonnants b.
[0025] Les antennes de la présente invention comportent une pluralité d'éléments rayonnants
b qui sont, chacun, constitués (Figs. 2a à 2c) par une surface carrée conductrice
dont un coin c est relié galvaniquement à une ligne d'alimentation de sous-réseau
d, la diagonale e passant par le point de contact galvanique c étant perpendiculaire
à la ligne d au point c. Le côté du carré a une dimension sensiblement égale à une
demi-longueur d'onde guidée sur le substrat de l'antenne à la fréquence de fonctionnement
de celle-ci. Cette forme particulière d'éléments rayonnants, bien que présentant certains
avantages, notamment qu'elle est parfaitement modéli- sable, n'est nullement obligatoire
pour le bon fonctionnement des antennes décrites.
[0026] Dans les antennes selon l'invention, deux éléments rayonnants voisins b et b
¡+1 émettent généralement en opposition de phase. Etant alimentés en phase par la ligne
d'alimentation d, ces deux éléments sont de part et d'autre de la ligne d qui les
alimente.
[0027] A la Fig. 2a, on montre une configuration, dite par la suite en étoile, dans laquelle
chaque sous-réseau a
j est formé de deux demi-sous-réseaux symétriques l'un de l'autre par rapport à son
centre. Les sous-réseaux a1, a2, a3 et a4 sont reliés à une ligne commune f perpendiculaire
à la direction longitudinale des sous-réseaux en un point d'alimentation placé sur
la ligne d de manière que les éléments b1 et b1' qui encadrent le centre de symétrie
du sous-réseau rayonnent en opposition de phase. Ces éléments b1 et b1' étant d'un
même côté de la ligne d, le point d'alimentation est décalé par rapport au centre
de symétrie du sous-réseau d'une demi-longueur d'onde guidée λ
g sur le substrat où sont imprimés les éléments rayonnants b et à la fréquence de fonctionnement
de l'antenne. Au centre de la ligne f, est branchée la ligne d'alimention g de l'antenne.
[0028] L'antenne de la Fig. 2b présente une configuration, dite par la suite arborescente,
dans laquelle les extrémités des sous-réseaux a1, a2, a3 et a4 sont respectivement
reliées à des lignes h1, h2, h3 et h4. Les lignes h1 et h3 présentent respectivement
deux points communs avec les lignes h2 et h4. Ces points communs sont respectivement
reliés à deux lignes f1 etf2 présentant également un point commun relié à la ligne
d'alimentation g de l'antenne.
[0029] L'antenne de la Fig. 2c présente une configuration mixte. Les sous-réseaux a1 et
a2 sont reliés ensemble dans une configuration en étoile. De même, les sous-réseaux
a3 et a4 sont reliés ensemble en une configuration en étoile. Les deux couples ainsi
formés sont respectivement reliés à deux lignes f1 et f2 qui ont un point commun relié
à la ligne d'alimentation g de l'antenne.
[0030] A partir de ces trois configurations de base, il est relativement aisé à l'homme
de métier d'imaginer d'autres configurations qui peuvent comporter, par exemple, un
nombre supérieur de sous-réseaux a
j, arrangés en parallèle ou non, en couples, ou par trois ou plus, dans des configurations
arborescentes ou mixtes.
[0031] Ces configurations ont des caractéristiques de rayonnement sensiblement équivalentes.
Il faut mentionner le fait que, dans un réseau combinant plusieurs sous-réseaux, les
sous-réseaux a
j doivent être alimentés en phase pour que chaque sous-réseau puisse additionner ces
effets à ceux des autres sous-réseaux. Pour ce faire, on ajuste les longueurs des
parties de ligne f entre eux. Des transformateurs quart d'onde peuvent être inclus
dans ces parties de ligne pour pondérer en amplitude les sous-réseaux les uns par
rapport aux autres.
[0032] On a également représenté (Fig. 3) une antenne constituée d'un réseau comprenant
un seul sous-réseau linéaire a symétrique par rapport à son centre et alimenté en
son centre par une ligne f. On remarquera, que dans ce cas, les éléments encadrant
le centre de symétrie du sous-réseau b1 et b1' sont situés de part et d'autre de la
ligne d'alimentation de sous-réseau d. Notons, que ce sous-réseau pourrait également
être alimenté par une de ses extrémités.
[0033] On va maintenant décrire des sous-réseaux particuliers qui font l'objet de la présente
invention. Ils peuvent être arrangés en réseau selon les configurations montrées aux
Figs. 2a à 2c et 3.
[0034] Les Figs. 5a à 5c montrent des sous-réseaux a à quatre éléments b1, b2, b3 et b4.
A la Fig. 5a, la ligne d'alimentation de sous-réseau d
s est rectiligne et la distance d
s qui sépare deux éléments rayonnants voisins b
i et b
i+1 est un multiple entier (ici l'unité) de la longueur d'onde guidée par la ligne d'alimentation
sur le substrat du circuit sur lequel ils sont imprimés. Cette longueur d'onde sera
notée par la suite λ
g . La distance projetée sur un axe transversal au sous-réseau qui sépare deux éléments
voisins b et b
i+1 est égale à la dimension dans cette direction transversale des éléments rayonnants,
c'est-à-dire, ici, la longueur d'une diagonale du carré formant les éléments. Ce sous-réseau
est celui qui est décrit dans le document FR-A-2 622 055.
[0035] Pour caractériser la directivité d'une antenne, on trace un diagramme du gain en
fonction de l'angle que forme la direction de mesure avec une normale au plan principal
de l'antenne, diagramme qui sera, par la suite, appelé diagramme directionnel. On
a représenté à la Fig. 6a, un tel diagramme dans le plan E et dans le plan H d'émission
d'une antenne réalisée à partir du sous-réseau de la Fig. 5a. On constate, dans le
plan H, la présence de deux maxima dans des directions faisant avec une normale du
plan de l'antenne des angles d'environ +30
° et -30° et, dans le plan E, de deux maxima sensiblement dans des directions à +40
° et -40°. La puissance maximale émise dans le plan E est inférieure d'environ -3 dB
à la puissance maximale émise dans le plan H.
[0036] La présence des deux maxima dans le plan E entraîne des difficultés de traitement
du signal reçu de l'antenne lorsqu'elle est utilisée dans un système de mesure, dans
le plan H, de vitesse, ledit système étant du type à configuration Janus.
[0037] On a donc cherché à remédier à ce problème et, pour ce faire, on a pensé à réduire
(Fig. 5b), voire à annuler (Fig. 5c), la distance transversale entre deux éléments
voisins b et b
i+1. A la Fig. 5b, la distance transversale est égale à la demi-longueur d'une diagonale
d'un carré formant un élément b et, à la Fig. 5c, cette distance est nulle. Dans ce
dernier cas, les éléments b sont alignés dans le sens longitudinal du sous-réseau.
[0038] On remarquera que les lignes d'alimentation d des sous-réseaux des Fig. 5b et 4c
ne sont pas rectilignes mais présentent deux coudes.
[0039] On a représenté, aux Fig. 6b et 5c, les diagrammes directionnels de deux antennes
utilisant respectivement les deux sous-réseaux des Fig. 5b et 4c. On peut constater
que, bien que les amplitudes des maxima dans le plan H soient sensiblement les mêmes
que celles des mêmes maxima avec le sous-réseau de la Fig. 5a, les amplitudes des
maxima dans le plan E sont affaiblies (-10 dB, Fig. 6b), voire annulées (Fig. 6c).
[0040] Dans un réseau linéaire d'éléments rayonnants équidistants de d
s et alimentés de manière que deux éléments consécutifs émettent des ondes en opposition
de phase, le diagramme directionnel dans le plan H présente deux lobes principaux
qui sont inclinés par rapport à la normale du plan principal de l'antenne de 0 et
-0, les valeurs de ces deux angles étant données par la relation:

où λ
0 est la longueur d'onde dans le vide à la fréquence de fonctionnement de l'antenne.
[0041] Ainsi, en faisant varier la distance d
s entre éléments rayonnants b
i, on peut faire varier les angles d'inclinaison des lobes principaux.
[0042] Dans les antennes de l'invention, les éléments rayonnants b
i sont alimentés en des points alternativement d'un côté et de l'autre de la ligne
d'alimentation de sous-réseau d si bien que, pour que deux éléments consécutifs b
i et b
i+1 émettent en opposition de phase, il est nécessaire qu'ils soient alimentés en phase.
Entre deux éléments voisins b
i et b
i+1, la ligne d doit, par conséquent, avoir une longueur L égale à un multiple entier
de la longueur d'onde guidée dans le substrat à la fréquence de fonctionnement de
l'antenne.
[0043] On a réalisé des antennes dont les sous-réseaux représentés aux Fig. 7a à 7c ont
des distances d
s entre éléments rayonnants voisins b
i et b
i+1 différentes. A la Fig. 7a, la distance d
s est de 1,22λ
o et la longueur L de la ligne d'alimentation d entre deux éléments rayonnants consécutifs
b
i et b
i+1 est de 2λ
g. Le diagramme directionnel obtenu avec un réseau d'antenne utilisant ce sous-réseau
montre (Fig. 8a), dans le plan H, deux lobes respectivement inclinés à +25
° et -25°.
[0044] A la Fig. 7b, la distance d
s est de 1,33λ
o et la longueur L de la ligne est de 3λ
g. Le diagramme directionnel correspondant montre, dans le plan H, deux lobes respectivement
inclinés de +22
° et -22°.
[0045] Enfin, à la Fig. 7c, la distance d
s est de λ
o et la longueur L est de 2λ
g. Le diagramme directionnel correspondant montre, dans le plan H, deux lobes respectivement
inclinés d'environ +30
° et -30°.
[0046] Afin de disposer d'un dessin général de ligne d qui puisse s'adapter à diverses distances
d
s entre éléments rayonnants voisins b
i et b
i+1, on a prévu de courber la ligne d entre ces deux éléments (Fig. 9) de manière qu'elle
présente la forme d'un "S". Le tronçon de ligne supérieur d1 et le tronçon de ligne
inférieur d2 ont respectivement les longueurs L
1 et L
2, le tronçon de ligne central d3, la longueur L
3 et les deux tronçons de ligne verticaux d4 et d5, respectivement L
4 et L
5. A la Fig. 9, L
1 = L
2 et L
4 = L
5. Par ailleurs, si L désigne la longueur de la ligne d entre deux éléments b
i et b
i+1, on a:

et l'on doit avoir L = nλ
g
[0047] Avantageusement, la ligne d'alimentation d ne présente pas de changements de direction
au voisinage des éléments rayonnants b. La forme en "S" est sensiblement à égale distance
des deux éléments b
i et b
i+1. Si ces changements étaient très proches des éléments rayonnants b
i, il pourrait en résulter des couplages entre la ligne d et les éléments rayonnants
b
i, ce qui produirait des perturbations dans les caractéristiques de l'antenne.
[0048] On remarquera, à la Fig. 9, la présence, sur la ligne d d'éléments k obtenus en augmentant
la largeur de la ligne d'alimentation d. Ces éléments sont des éléments de pondération
qui pondèrent les gains des éléments rayonnants placés en aval sur la ligne d. Ils
sont connus de l'homme de métier et sont, par exemple, décrits dans le document FR-A-2
622 055.
[0049] En faisant varier la distance d
s entre éléments b
i, on peut faire varier l'angle de dépointage de l'antenne dans une gamme d'angles
assez importante. On est cependant limité, pour la valeur supérieure, par la distance
d
s qui ne peut être inférieure à une certaine valeur du fait que deux éléments consécutifs
b et b
i+1 ne doivent pas être en contact l'un avec l'autre mais doivent, au contraire, laisser
place à la ligne d'alimentation d (et éventuellement ses coudes). En pratique, la
valeur supérieure est d'environ 55°.
[0050] Pour des distances entre éléments b
i supérieures à 1,5λ
o qui donnent des angles de dépointage inférieurs à 19,5°, on a l'apparition, dans
le diagramme directionnel obtenu dans le plan H, de deux lobes secondaires dont les
gains des maxima sont du même ordre de grandeur que ceux des lobes principaux. On
a représenté, pour illustrer cet effet, des diagrammes directionnels dans le plan
H (Fig. 10a et 9b) respectivement obtenus avec des réseaux linéaires de huit éléments
b
i écartés de d
s = 1,52 λ
o et d = 1,93λ
o. Dans le premier cas, les lobes secondaires apparaissent pour des angles d'environ
+80° et -80° avec une atténuation, par rapport aux maxima des lobes principaux, de
-19 dB. Dans le second cas, les lobes secondaires apparaissent pour des angles d'environ
51 ° et -51 avec une atténuation de seulement -4 dB.
[0051] On pourrait montrer que des lobes secondaires apparaissent dans le plan H à des inclinaisons
dont les valeurs des angles par rapport à une normale à l'antenne sont données par
la relation:

où n est l'ordre d'apparition des lobes secondaires. Aux Figs. 10a et 9b, n = 1 et

[0052] L'atténuation relativement importante (-19 dB) observée pour d
s= 1,52 λ
o est due à un effet secondaire attribué à la forme géométrique particulière des éléments
rayonnants b
i, carrée avec un côté qui est sensiblement égal à la demi-longueur de l'onde guidée
λ
g.
[0053] Pour des distances d
s relativement importantes, cet effet ne joue plus et les gains des maxima des lobes
secondaires sont peu inférieurs aux gains des lobes principaux.
[0054] On a pensé à utiliser, comme élément rayonnant b
i, un bloc 1 constitué de deux éléments rayonnants m1 et m2 écartés d'une distance
égale à de et situés d'un même côté de la ligne d'alimentation d du sous-réseau (Fig.
11a). La longueur de la partie de ligne d qui sépare les deux éléments m1 et m2 d'un
même bloc 1 est un multiple entier de la longueur d'onde guidée sur le substrat λ
g (ici, elle est égale à λ
g). Les éléments m1 et m2 émettent donc des ondes en phase. On a représenté le diagramme
directionnel dans le plan H d'un tel bloc à la Fig. 11 b. On constate qu'il comporte
un lobe relativement large centré autour de 0° et deux lobes secondaires qui forment,
avec le lobe principal, deux minima dont les valeurs des angles d'inclinaison sont
données par la relation:

[0055] A la Fig. 11 b, la distance de est égale 0,51 λ
o et θ
e est égal à 55°.
[0056] Pour annuler le gain des lobes secondaires, on choisit la distance de telle que la
valeur des angles des inclinaisons des minima des blocs correspondent aux valeurs
des angles des maxima des lobes secondaires. On a alors θ
e = 8
1 soit:

soit encore

[0057] On a réalisé un réseau linéaire de huit blocs 1
1. La distance d
s entre les blocs 1 est de 1,93λ
o et, dans chaque bloc, les deux éléments m1 et m2 sont distants de 0,64λ
o. On a représenté à la Fig. 11c, le diagramme directionnel obtenu, dans le plan H,
avec un tel réseau. Les deux lobes principaux sont inclinés à environ +15
° et -15° et les lobes supplémentaires à environ +55
° et -55°. Ces derniers présentent une atténuation de -28 dB par rapport aux maxima
des lobes principaux.
[0058] Au lieu d'affaiblir les lobes secondaires, on a cherché, au contraire, à rendre leur
gain sensiblement égal à celui des lobes principaux. Le but poursuivi est de fournir
une antenne à quatre faisceaux qui peut être utilisée dans des systèmes de mesure
de vitesse par effet Doppler. Elle permet d'offrir une redondance de lobes qui peut
s'avérer utile, par exemple, lorsque le système analyse une surface à faible coefficient
de rétrodiffusion (flaque d'eau, d'huile, plaque de neige ou de verglas, etc).
[0059] Pour amener les valeurs des gains des maxima des lobes secondaires aux valeurs des
gains des lobes principaux, on a utilisé des blocs p
i constitués de deux éléments m1 et m2 rayonnants en opposition de phase (Fig. 12a).
Pour ce faire, la partie de ligne d qui les sépare est un multiple entier de la longueur
d'onde guidéeλ
g et ils sont de part et d'autre de la ligne d. Ils sont séparés d'une distance égale
à de. Le diagramme de rayonnement dans le plan H d'un bloc p
i seul (Fig. 12b) montre deux maxima de part et d'autre de la normale au bloc.
[0060] On a réalisé un réseau linéaire de huit blocs p
i distants de d
s = 1,93λ
o et dont les éléments m1, m2 sont distants de de = 0,75λ
o. La Fig. 12c montre le diagramme directionnel obtenu, dans le plan H, avec un tel
réseau. On constate l'égalité des gains des maxima des quatre lobes respectivement
inclinés de -55°, -15°, +15 et +55
°.
[0061] Il peut être nécessaire, dans certains cas, afin d'obtenir un faible niveau des autres
lobes secondaires de prévoir, entre les blocs p
i consécutifs, des transformateurs quart d'onde.
[0062] En diminuant la distance de entre les éléments m
i de chaque bloc p
i, on déplace vers des angles de valeur plus élevée le diagramme de rayonnement de
chaque bloc p
i, ce qui entraîne une réduction des gains des maxima des lobes principaux par rapport
à ceux des lobes secondaires. En augmentant le distance de, on obtient l'effet inverse.
[0063] Les deux éléments m1 et m2 des blocs 1 (Fig. 11a) ou des blocs p
i (Fig. 12a) sont reliés à une même ligne d'alimentation d. En fait, comme il est montré
Fig. 13, ils peuvent être alimentés par deux lignes d1 et d2 distinctes, chaque ligne
d
j avec les éléments m
i qui y sont reliés formant un sous-réseau q
j. Pour qu'un élément m
i soit en phase ou en opposition de phase avec l'un de ses voisins, suivant l'effet
recherché, suppression des lobes secondaires ou égalisation de ces lobes, il est nécessaire
d'ajuster les longueurs des parties de lignes d entre éléments m
i et prévoir une alimentation correcte de chaque sous-réseau q
j. A la Fig. 13, on montre un réseau linéaire constitué par deux sous-réseaux q
1 et q
2 alimentés en phase, l'ensemble présentant huit blocs 1 distants de d = 1,93λ
o et dont les éléments m1 et m2 sont respectivement alimentés par leurs coins opposés
émettant ainsi en opposition de phase. La distance entre éléments m
i est de 0,75 λ
o. Les diagrammes directionnels obtenus dans le plan H pour la source et pour le réseau
sont équivalents à ceux respectivement montrés dans les Fig. 11 b et 11 c.
[0064] Les antennes décrites jusqu'ici ont deux ou quatre lobes et peuvent donc être utilisées
dans un système de mesure de la vitesse qui présente une configuration de type Janus.
Si ces systèmes permettent d'effectuer une mesure qui est indépendante de l'inclinaison
du véhicule par rapport au sol, ils ne permettent pas la détection du sens de déplacement
du véhicule. Il peut être utile, dans certaines applications, de déterminer la vitesse
et le sens de déplacement du véhicule, l'orientation par rapport au sol de celui-ci
restant, dans ces applications, sensiblement constante.
[0065] Pour cela, on utilise une antenne dont le seul lobe d'émission/réception dans le
plan H est incliné par rapport au sol et, donc, par rapport à son plan principal.
On a réalisé une telle antenne (Fig. 14). Elle est constituée de quatre sous-réseaux
a1, a2, a3 et a4 parallèles entre eux et alimentés en leur centre par une ligne f.
Chaque sous-réseau a
j est symétrique par rapport à son centre et comporte, de chaque côté de celui-ci,
quatre éléments rayonnants b. espacés d'une distance égale à d
s et situés de part et d'autre de la ligne d'alimentation d
j du sous-réseau a
j. La ligne d'alimentation f présente deux coudes si bien que le premier sous-réseau
a1 est décalé longitudinalement de d
s/2 par rapport aux deux sous-réseaux centraux a2 et a3 et le dernier sous-réseau a4
est également décalé longitudinalement, dans la direction inverse du premier réseau
a1, de d
s/2. Les éléments rayonnants b sont avantageusement des surfaces carrées telles que
celles qui ont déjà été décrites.
[0066] Le fonctionnement de cette antenne particulière est le suivant. Les deux sous-réseaux
centraux a2 et a3 forment un réseau tel que celui qui est déjà décrit dans le document
FR-A-2 622 055. Il pourrait être réalisé selon une structure telle que l'une de celles
qui sont représentées dans la présente demande aux Figs. 2, 3, 4 et 7. Dans le plan
H, ce réseau a un diagramme directionnel qui comporte deux lobes inclinés par rapport
à la normale au plan de l'antenne à l'intérieur desquels les ondes émises sont en
opposition de phase (Fig. 15a). L'inclinaison des lobes est fonction de la distance
d
s entre éléments b.
[0067] Les deux sous-réseaux externes a1 et a4 forment un second réseau où les éléments
b qui se correspondent dans un sous-réseau a1 et dans l'autre sous-réseau a4 forment
un bloc d'éléments m1 et m2 en opposition de phase tels que ceux qui ont été décrits
en relation avec les Fig. 11 et 13a. Ces éléments m1 et m2 sont alimentés en phase
par la ligne d
j du sous-réseau a
j et sont respectivement dirigés dans un sens et dans l'autre. Ils émettent donc en
phase.
[0068] On notera que les tronçons de ligne d'alimentation des sous-réseaux a1 et a4, c'est-à-dire
ceux qui relient respectivement les sous-réseaux a1 et a2 et les sous-réseaux a3 et
a4, sont plus longs qu'un multiple entier de la longueur d'onde guidée λ
g. Ils ont, en fait, une longueur de λ
g + 1/4 λ
g. En effet, pour que les sous-réseaux a1 et a4 puissent jouer le rôle d'un sous-réseau
de blocs à deux éléments rayonnants, il est nécessaire que, d'une part, ils soient
alimentés en phase l'un par rapport à l'autre et que, d'autre part, ils soient alimentés
déphasés de plus ou moins 90° par rapport aux sous-réseaux a2 et a3.
[0069] La distance entre deux blocs pj et p
j+i est égale à d
s. Pour que les sous-réseaux a1 et a4 émettent une puissance sensiblement égale à la
puissance émise par les sous-réseaux a2 et a3, on choisit, pour les sous-réseaux a1
et a3, d
s et de de manière que l'inclinaison des lobes créés par chaque bloc p, soit égale
à l'inclinaison des lobes créés par les sous-réseaux, soit d
s = de. On comprend la nécessité de deux sous-réseaux distincts pour réaliser l'alimentation
de chaque élément m1 et m2 d'un bloc p
i.
[0070] Or, un réseau de blocs p, constitués de deux éléments m1 et m2 émettant en opposition
de phase a un diagramme directionnel qui présente, dans le plan H, deux lobes symétriques
par rapport à la normale à son plan principal, un lobe étant en phase par rapport
à l'autre (Fig. 15b).
[0071] Le réseau constitué des quatre sous-réseaux a1, a2, a3 et a4 a un diagramme directionnel
qui est constitué, dans le plan H, de la somme vectorielle des ondes émises par chaque
sous-réseau. Du fait que les distances entre éléments rayonnants b sont les mêmes
dans chaque sous-réseau, et que, par conséquent, les inclinaisons de leurs lobes principaux
sont égales, d'un côté, les ondes en opposition de phase émises par chacun des sous-réseaux
a1 et a4 et a2 et a3 s'annulent mutuellement alors que, de l'autre côté, elles s'ajoutent.
Le résultat (Fig. 15c) est une antenne dont le diagramme directionnel dans le plan
H montre un unique lobe incliné par rapport à la normale de l'antenne (Fig. 16). Cette
inclinaison est fonction de la distance d
s entre éléments rayonnants.
[0072] Un des aspects de l'invention concerne la structure de blocs utilisés comme éléments
rayonnants. On a décrit des blocs à deux éléments orientés dans le sens longitudinal
du sous-réseau auquel ils appartiennent. L'invention ne se limite pas à de tels blocs.
En effet, des blocs de trois ou quatre (ou plus) éléments peuvent être envisagés.
Avec de tels blocs, comme précédemment, les caractéristiques de gain de chaque bloc
se combinent avec les caractéristiques de gain d'une antenne de même structure mais
qui serait munie d'éléments rayonnants élémentaires, ce qui permet d'obtenir de nouvelles
caractéristiques de gain.
[0073] On a décrit des structures qui annulent ou amplifient les lobes secondaires d'ordre
un. On pourrait envisager des antennes comportant un ou plusieurs sous-réseaux dans
lesquels les blocs ont des distances de entre éléments rayonnants différentes pour
pouvoir annuler ou amplifier, les premiers les lobes secondaires d'ordre un, les seconds
les lobes d'ordre deux, etc. Il est alors possible de réaliser des antennes à six
ou huit faisceaux et/ou des antennes dont les faisceaux principaux ont une faible
inclinaison, par exemple inférieure à 12°, voire 9°.
[0074] Notons que les lignes d'alimentation des éléments rayonnants peuvent comporter des
transformateurs quart d'onde afin de pondérer l'alimentation de chaque élément indivuel.
1) Antenne plaque micro-onde, notamment pour radar Doppler, par exemple, du type à
configuration Janus, constituée d'une pluralité de sous-réseaux linéaires parallèles
entre eux, ou d'un seul sous-réseau linéaire, chaque sous-réseau étant constitué d'une
pluralité d'éléments rayonnants disposés de part et d'autre d'une ligne d'alimentation
de sous-réseau, les sous-réseaux étant alimentés en phase, la longueur de la ligne
d'alimentation de sous-réseau est, entre deux éléments voisins, un multiple entier
de la longueur d'onde guidée sur le substrat du circuit imprimé sur lequel sont imprimés
les éléments rayonnants et qui correspond à la fréquence de fonctionnement de l'antenne,
caractérisée en ce qu'entre deux éléments rayonnants voisins d'un même sous-réseau,
la ligne d'alimentation de sous-réseau présente au moins un coude si bien que la distance
projetée sur un axe parallèle à la direction transversale du sous-réseau entre deux
éléments rayonnants consécutifs d'un même sous-réseau entre eux est inférieure à la
dimension desdits éléments dans cette direction.
2) Antenne selon la revendication 1, caractérisée en ce que les éléments rayonnants
d'un même sous-réseau sont alignés selon la direction longitudinale des sous-réseaux.
3) Antenne selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce qu'entre deux éléments
rayonnants voisins d'un même sous-réseau, la ligne d'alimentation présente deux tronçons
de ligne parallèles à la direction longitudinale du sous-réseau et respectivement
reliés auxdits éléments, et, reliant leurs extrémités libres, un troisième tronçon
de ligne qui forme un certain angle avec les deux premiers.
4) Antenne selon une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'entre deux
éléments rayonnants voisins et d'un même sous-réseau, la ligne d'alimentation de sous-réseau
présente une forme de "S" avec deux tronçons de ligne extrêmes respectivement reliés
auxdits éléments et un tronçon de ligne central, ces tronçons étant parallèles à la
direction longitudinale du sous-réseau et deux tronçons de ligne sensiblement perpendiculaires
aux trois premiers tronçons et qui relient l'extrémité libre d'un tronçon de ligne
extrême à l'extrémité correspondante du tronçon de ligne central.
5) Antenne selon une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'au moins
le coude que forme la ligne entre deux éléments rayonnants voisins d'un même sous-réseau
est sensiblement à égale distance desdits deux éléments rayonnants.
6) Antenne selon une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la distance
entre deux éléments rayonnants voisins d'un même sous-réseau est ajustée pour déterminer
son angle de dépointage.
7) Antenne selon une des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque
élément rayonnant est une surface carrée conductrice dont le côté est sensiblement
égal à la moitié de la longueur d'onde guidée, dont un coin est relié galvaniquement
à la ligne d'alimentation de sous-réseau et dont la diagonale passant par ce point
de contact galvanique est perpendiculaire à la direction longitudinale du sous-réseau.
8) Antenne selon une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que chaque élément
rayonnant est constitué par un bloc comprenant au moins deux éléments rayonnants élémentaires
émettant tous en phase les uns par rapport aux autres.
9) Antenne selon une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que chaque élément
rayonnant est constitué par un bloc comprenant au moins deux éléments rayonnants élémentaires
certains émettant en opposition de phase par rapport aux autres au même bloc.
10) Antenne selon la revendication 8 ou 9, caractérisée en ce que les éléments rayonnants
élémentaires de chaque bloc sont au nombre de deux.
11) Antenne selon une des revendications 8 à 10, caractérisée en ce que la distance
projetée sur la direction longitudinale du sous-réseau qui sépare les deux éléments
élémentaires de chaque bloc est égale à la distance qui sépare deux blocs d'un même
sous-réseau divisée par 2n+1, n étant un nombre entier positif.
12) Antenne selon une des revendications 8 à 11, caractérisée en ce qu'elle comporte,
comme éléments rayonnants dans chaque sous-réseau, des blocs d'au moins deux éléments
rayonnants élémentaires de plusieurs types, les éléments rayonnants élémentaires d'un
premier type de bloc étant séparés d'une première distance égale à la distance qui
sépare deux blocs consécutifs de ce type divisée par 2n + 1 avec n = 1, les éléments
rayonnants élémentaires d'un second type de bloc étant séparés entre eux d'une distance
qui est égale à la distance qui sépare deux blocs consécutifs de ce type divisé par
2n + 1 avec n = 2, etc.
13) Antenne selon une des revendications 8 à 12, caractérisée en ce que les éléments
rayonnants élémentaires des blocs sont respectivement alimentés par des sous-réseaux
linéaires parallèles entre eux et alimentés eux-mêmes en phase.
14) Antenne selon une des revendications 8 à 13, caractérisée en ce que chaque élément
rayonnant élémentaire est une surface carrée conductrice dont le côté est sensiblement
égal à la moitié de la longueur d'onde guidée, dont un coin est relié galvaniquement
à la ligne d'alimentation de sous-réseau et dont la diagonale passant par ce point
de contact galvanique est prependiculaire à la direction longitudinale du sous-réseau.
15) Antenne selon une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les sous-réseaux
sont arrangés selon deux types de sous-réseaux, les sous-réseaux du premier type étant
constitués d'éléments rayonnants élémentaires qui rayonnent en opposition de phase,
les sous-réseaux de second type étant constitués de blocs comprenant au moins deux
éléments rayonnants élémentaires rayonnant des champs en opposition de phase d'un
élément au suivant, la distance entre deux éléments rayonnants élémentaires voisins
d'un même bloc étant sensiblement égale à la distance entre deux blocs voisins d'un
même sous-réseau, les sous-réseaux de second type étant alimentés de manière déphasée
de plus ou moins 90° par rapport aux sous-réseaux du premier type.
16) Antenne selon la revendication 15, caractérisée en ce que chaque sous-réseau de
second type est constitué de deux sous-réseaux linéaires symétriques l'un de l'autre
et décalés longitudinalement l'un par rapport à l'autre d'une distance égale à la
distance qui sépare deux éléments rayonnants élémentaires de chacun de ces sous-réseaux.
17) Antenne selon la revendication 15 ou 16, caractérisée en ce que chaque élément
rayonnant des sous-réseaux du premier type et chaque élément rayonnant élémentaire
des sous-réseaux du second type sont constitués par une surface carrée conductrice
dont le côté est sensiblement égal à la moitié de la longueur d'onde guidée, dont
le coin est relié galvaniquement à la ligne d'alimentation de sous-réseau et dont
la diagonale qui passe par ce point de contact galvanique est perpendiculaire à la
direction longitudinale du sous-réseau.
18) Antenne selon une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'alimentation
des sous-réseaux est arrangée selon une configuration en étoile.
19) Antenne selon une des revendications 1 à 17, caractérisée en ce que l'alimentation
des sous-réseaux est arrangée selon une configuration arborescente.
20) Antenne selon une des revendications 1 à 17, caractérisée en ce que les sous-réseaux
sont divisés en groupes de sous-réseaux alimentés selon une configuration en étoile,
les groupes étant alimentés selon une configuration arborescente.