[0001] La présente invention concerne un dispositif d'injection d'air préchauffé dans un
four à cuve, constitué de plusieurs éléments cylindriques distincts consistant en
un blindage extérieur en acier et en un revêtement réfractaire intérieur et comprenant
au moins un élément tubulaire central relié, d'un côté, par une première articulation
sphérique et premier compensateur à une tubulure supérieure solidaire d'une conduite
circulaire d'alimentation en air préchauffé entourant le four et, du côté opposé,
par une seconde articulation sphérique et un second compensateur à une tubulure inférieure
qui est prolongée par un coude et un busillon, ce dernier étant articulé sur une tuyère
fixée dans la paroi du four et dans lequel dispositif les articulations sphériques
comportent une rotule convexe formée par l'extrémité de l'un des segments et pouvant
pivoter dans une assiette concave formée par l'extrémité du segment adjacent et un
joint réfractaire mou interposé.
[0002] Ces dispositifs, plus généralement connus sous le nom de "porte-vent" sont exposés
à des problèmes de mobilité et d'étanchéité. En effet, par suite de la température
élevée de l'air préchauffé (température de l'ordre de 1200°C ou plus) et de la température
élevée régnant à l'intérieur du four, la paroi de ce dernier, ainsi que la conduite
circulaire et le porte-vent sont exposés à des dilatations et déformations thermiques
causant des déplacements relatifs non négligeables entre la conduite circulaire et
la paroi du four. Il faut donc que le porte-vent soit en mesure de compenser ces déplacements
relatifs tout en évitant des fuites de gaz ou d'air préchauffé.
[0003] Pour répondre à ces exigences, le brevet US No 3,766,868 propose un porte-vent du
genre décrit dans le préambule. Ce porte-vent a, par la suite, été perfectionné par
la conception d'articulation universelle à joint sphérique du genre décrit dans le
document DE-C2-2218331. Les trois articulations de ce porte-vent permettent la compensation
de tous les mouvements relatifs entre la conduite circulaire et la paroi du four.
L'étanchéité au niveau des articulations est assurée par des compensateurs à soufflets,
alors que la stabilité mécanique est assurée par des liaisons à cardan associées,
au niveau des deux articulations universelles, aux deux extrémités opposées de l'élément
tubulaire central.
[0004] L'endroit le plus sollicité et le plus délicat se situe toujours au niveau des articulations.
En effet, la mobilité de la rotule par rapport à son assiette entraîne souvent des
déformations irréversibles des joints mous et des frottements de réfractaires sur
du réfractaire. Par ailleurs, vu les difficultés de travailler l'acier réfractraire,
il n'est pas possible de prolonger le blindage formant l'enveloppe de la rotule jusqu'à
la pointe de celle-ci. C'est la raison pour laquelle on constate souvent la formation
de micro-fissures dans le réfractaire de la pointe de la rotule, qui sont la cause
de circulations et tourbillons gênants.
[0005] A ces critères de qualité d'un bon porte-vent s'ajoute le souci d'un prix de fabrication
compétitif, de la possibilité de démontage facile et rapide, de la possibilité de
pouvoir refaire facilement le réfractaire en cas de besoin, etc. Il est évident que
tous ces critères ont souvent tendance à s'opposer, obligeant ainsi le constructeur
à choisir un compromis raisonnable.
[0006] Le but de la présente invention est de prévoir un nouveau dispositif du genre décrit
dans le préambule, qui présente une meilleure résistance à l'usure au niveau des articulations,
qui, par ses nombreuses variantes, s'adapte parfaitement aux exigences de l'utilisateur,
qui offre plus de facilité de fabrication et de remplacement, tout en permettant un
prix de fabrication raisonnable.
[0007] Pour atteindre cet objectif, le dispositif proposé par la présente invention est
essentiellement caractérisé en ce que le rayon de courbure de chaque articulation
sphérique est de l'ordre de grandeur de la moitié du diamètre des différents éléments
et en ce que les rotules convexes des articulations sphériques comportent une gaine
de protection en acier réfractaire et qui s'étend jusqu'à la base diamétrale de la
rotule. La réduction du rayon de courbure des articulations sphériques permet un meilleur
guidage des rotules dans leur assiette tout en réduisant les risques de chocs et d'usure
des joints mous et en permettant de conserver toujours la même largeur du joint.
[0008] La réduction du rayon de courbure des articulations et le fait que le blindage métallique,
qui à cet endroit, forme la gaine de la rotule et s'étend jusqu'à la base de celle-ci
permettent le maintien d'une largeur uniforme de la fente d'articulation lors des
pivotements. La présente invention propose également un nouveau procédé de fabrication
de rotule convexe d'articulation sphérique d'un dispositif d'injection d'air préchauffé
dans un four à cuve, consistant à réaliser d'abord la gaine de rotule en acier réfractaire
et à munir celle-ci d'un revêtement réfractaire intérieur, caractérisé en ce que l'on
déforme l'extrémité d'un tube en acier réfractaire jusqu'à ce qu'elle présente la
forme d'une coupole convexe avec une ouverture centrale et une surface sphérique convexe
s'étendant entre l'ouverture centrale et la surface cylindrique du tube en ce que
l'on pose la gaine ainsi formée sur un support, en ce que l'on dispose axialement
à l'intérieur un cylindre d'un diamètre légèrement inférieur au diamètre de ladite
ouverture centrale et en ce que l'on coule de la matière réfractaire entre le cylindre
et ladite gaine en utilisant cette dernière comme moule.
[0009] Selon un premier mode de réalisation du porte-vent, les rotules sont formées par
les extrémités inférieures de la tubulure supérieure et de l'élément tubulaire central.
[0010] La rotule de l'élément tubulaire central peut soit former partie intégrante de cet
élément, soit être séparé de celui-ci par une coupure transversale remplie par un
joint annulaire.
[0011] Le blindage de l'élément tubulaire central et celui de la tubulure inférieure peuvent
être reliés directement l'un à l'autre à travers un compensateur, ou par l'intermédiaire
d'une bride ou d'une soudure détachable.
[0012] L'assiette de l'articulation inférieure peut être formée dans le revêtement réfractaire
coulé dans une gaine cylindrique en acier réfractaire disposée coaxialement à l'intérieur
du blindage de la tubulure inférieure.
[0013] Le joint mou réfractaire peut être attaché partiellement sur le blindage et partiellement
sur le bord de l'assiette. Il peut également être attaché partiellement dans un logement
intérieur de la gaine cylindrique et partiellement sur le réfractaire. Selon une variante,
il peut également être attaché partiellement sur le réfractaire et partiellement dans
un logement délimité par la partie supérieure de la gaine et par un anneau soudé à
l'intérieur du blindage.
[0014] Selon un second mode de réalisation, les assiettes des deux articulations sphériques
sont prévues respectivement aux deux extrémités opposées de l'élément tubulaire central,
alors que les rotules convexes sont prévues sur la tubulure supérieure et la tubulure
inférieure.
[0015] D'autres particularités et caractéristiques ressortiront de la description détaillée
de plusieurs modes de réalisation, présentés ci-dessous, à titre d'illustration, en
référence aux Figures annexées dans lesquelles:
la Figure 1 représente une vue schématique, en coupe axiale, d'un porte-vent classique
selon le brevet US 3,766,867;
la Figure 1a représente une variante d'exécution de l'articulation inférieure du porte-vent
selon la Figure 1;
la Figure 2 représente schématiquement les détails d'une articulation d'un porte-vent
connu selon le brevet DE-C2-2218331;
Les Figures 3 et 3a illustrent en juxtaposition et en coupe axiale une articulation
sphérique conformément à la présente invention;
la Figure 4 illustre schématiquement le procédé de formation d'une gaine en acier
réfractaire pour une rotule d'une articulation selon la présente invention;
la Figure 5 montre schématiquement une coupe axiale à travers la section verticale
d'un premier mode de réalisation d'un porte-vent selon la présente invention;
la Figure 5a illustre schématiquement une variante d'exécution de l'articulation inférieure
du porte-vent selon la Figure 5;
les Figures 6a, 6b et 6c illustrent schématiquement les différentes phases de fabrication
du réfractaire des éléments du porte-vent selon la Figure 5;
la Figure 7 est d'une vue analogue à celle de la Figure 5 d'un second mode de réalisation
d'un porte-vent selon la présente invention;
Les Figures 8, 9 et 9a illustrent différentes variantes de réalisation de l'articulation
inférieure du porte-vent selon la Figure 7;
les Figures 10a, 10b et 10c illustrent schématiquement les différentes phases de fabrication
du réfractaire des éléments du porte-vent selon la Figure 7;
la Figure 11 illustre schématiquement un troisième mode de réalisation d'un porte-vent
selon la présente invention;
Les figures 12a, 12b et 12c illustrent schématiquement les différentes phases de fabrication
du réfractaire du porte-vent selon la figure 11;
La figure 13 illustre schématiquement un quatrième mode de réalisation d'un porte-vent
selon la présente invention et
Les figures 13a, 13b et 13c illustrent schématiquement les différentes phases de fabrication
du réfractaire du porte-vent selon la figure 13.
[0016] Le porte-vent connu représenté sur la figure 1 par la référence 20 relie une conduite
circulaire principale 22, aménagée autour d'un haut-fourneau, à la paroi 24 de celui-ci.
Ce porte-vent comporte une section oblique rectiligne constituée d'un élément tubulaire
central 26 articulé à son extrémité supérieure sur une tubulure 28 fixée sur un raccord
de la conduite circulaire 22 et, par son extrémité inférieure sur une tubulure 30
qui est bridée sur un coude 32. Ce coude 32 est prolongé par un busillon 34 dont l'extrémité
est articulée sur une tuyère 36 fixée dans la paroi 24 du four. Les articulations
supérieures 38 et inférieures 40 entre l'élément tubulaire central 26 et les deux
tubulures 28 et 30 sont des articulations universelles permettant des mouvements relatifs
entre la conduite circulaire 22 et la paroi du four 24. L'étanchéité au niveau des
articulations 38 et 40 est assurée par des compensateurs à soufflets 44, 46 fixés
respectivement sur l'élément tubulaire 26 et les tubulures adjacentes 28 et 30. La
stabilité mécanique est assurée par les articulations à cardan 48, 50 reliant également
l'élément central 26 aux tubulures adjacentes 28 et 30. Tous ces éléments du porte-vent
sont constitués d'un blindage extérieur en acier 52 garni intérieurement d'un revêtement
réfractaire 54 lui-même traversé par un canal 56 pour le passage de l'air préchauffé.
[0017] Chacune des deux articulations 38, 40 est constituée par une partie convexe appelée
par la suite rotule et par une partie concave appelée par la suite assiette. Dans
l'articulation supérieure 38, la rotule fait partie de la tubulure supérieure 28 et
pénètre dans l'assiette formée par l'extrémité supérieure de l'élément central 26.
La partie inférieure de celui-ci forme la rotule de l'articulation 40 et pénètre dans
l'assiette formée par la partie supérieure de la tubulure inférieure 40.
[0018] Dans le mode de réalisation de la figure 1, la rotule de l'articulation 40 fait partie
intégrante de l'élément central 26, c'est-à-dire que son revêtement réfractaire s'étend,
sans interruption, de l'extrémité supérieure jusqu'à la pointe de la rotule. Cette
constitution de l'élément central 26 facilite sa fabrication en comparaison avec la
variante illustrée sur la figure 1a dans laquelle la rotule est séparée du reste de
l'élément central et est rattachée à celui-ci au niveau de la bride prévue pour la
fixation du cardan 50a. Cette variante illustrée sur la figure 1a a, par contre, l'avantage
de permettre le démontage séparé de la partie inférieure constituée par la tubulure
30 et l'articulation 40a ou la partie supérieure constituée par le reste de l'élément
central 26 et l'articulation supérieure 38 avec la tubulure 28. A noter que l'articulation
supérieure 38 doit nécessairement être constituée conformement à la figure 1a afin
de pouvoir détacher le porte-vent de la conduite circulaire 22.
[0019] La figure 2 illustre un mode de réalisation connu d'une articulation telle que proposée
dans le document DE-C2-2218331. Ce mode de réalisation se distingue essentiellement
de celui de la figure 1 par le fait que les articulations sont sphériques comme le
montre le joint entre la rotule 58 et l'assiette de la tubulure 30. Dans ce mode de
réalisation, la rotule 58 est également séparée de l'élément central 26 à l'instar
de la figure 1a. La réalisation selon la figure 1 reste toutefois également possible.
[0020] Une autre différence par rapport au mode de réalisation de la figure 1 est la disposition
de joints mous au niveau de l'articulation. Un premier anneau d'étanchéité 62, par
exemple, en fibres céramiques est incorporé dans le réfractaire de l'assiette 60 et
ferme le passage entre l'assiette 60 et la pointe de la rotule 58. Un autre joint,
également en fibres céramiques est disposé dans l'espace annulaire entre l'extrémité
inférieure de la gaine métallique 68 de la rotule 58 et le raccord cylindrique du
compensateur 44. Ce joint 64 est coincé entre le bord de l'assiette 60 et une bague
périphérique 66 soudée sur la gaine 68.
[0021] Le but de ces joints 62 et 64 est essentiellement d'empêcher ou de réduire la pénétration
d'air chaud à l'intérieur des compensateurs 44 afin de mieux protéger ceux-ci des
températures élevées. Lorsque la rotule 58 subit un décalage axial par rapport à la
tubulure 30, le bord inférieur de la gaine 68 peut venir écraser le joint 64 d'un
côté, alors que du côté opposé, la bague 66 a tendance à comprimer le joint 64 dans
le sens axial. Etant donné que ces joints réfractaires manquent d'élasticité, ils
risquent de subir par ces mouvements une déformation irréversible, ce qui réduit leur
efficacité.
[0022] Ce dispositif selon la figure 2 présente un autre handicap, dans la mesure où la
gaine 68 en acier réfractaire ne s'étend que jusqu'à la limite de la partie cylindrique
de la rotule 58. La pointe réfractaire de la rotule 58 est, de ce fait, rapidement
envahie par des micro-fissures qui sont à l'origine d'une usure rapide et d'une rupture
de la pointe de la rotule. L'absence de soutien du réfractaire de la pointe de la
rotule 58 nécessite, en outre, un rayon de courbure R relativement grand pour éviter
que cette pointe convexe non soutenue par la gaine 68 ne soit trop effilée. Ceci,
à son tour, est à l'origine du bord tranchant entre la partie cylindrique et la partie
convexe de la gaine 58 et qui risque d'écraser le joint 64 lors des mouvements angulaires
de la rotule.
[0023] Les figures 3 et 3a montrent chacune la moitié d'une articulation conformément à
la présente invention, les figures étant rapprochées de manière à montrer une articulation
entière dont la partie gauche représente la version avec rotule séparée du segment
central et dont la version de droite est celle dont la rotule fait partie du segment
central.
[0024] Les figures 3 et 3a montrent que la rotule proposée par la présente invention 70,
70a est complètement enveloppée par sa gaine en acier réfractaire 72, 72a qui s'étend
jusqu'à la base de la rotule autour de sa section convexe. La fabrication d'une telle
gaine réfractaire 72, 72a en une seule pièce avec une section convexe est rendue possible
par un procédé de fabrication astucieux expliqué plus en détails ci-dessous. Comparé
à l'état de la technique selon la figure 2, la rotule proposée par la présente invention
présente un rayon de courbure plus petit, de l'ordre de grandeur de la moitié du diamètre
des segments du porte-vent, ce qui améliore sa mobilité. Un joint 74, par exemple
en fibres céramiques, est prévu entre la rotule 70, 70a et le réfractaire de la tubulure
76. Ce joint peut, par exemple, être collé sur le blindage de la tubulure 76 entre
deux anneaux de maintien 78, 80. Le joint 74 épouse parfaitement la forme de la pointe
de la rotule et s'étend sur la majeure partie de la section convexe de celle-ci. Si
le porte-vent est conçu pour s'accomoder à un désalignement axial maximal de 7° la
rotule 72, 71, peut s'écarter de 3,5° de part et d'autre de sa position neutre sur
les figures, ce qui est illustré dans les angles α et β . Lors d'un tel pivotement
extrême le joint 74 forme toujours un épais coussin d'étanchéité sans être comprimé
par la rotule 70, 71, grâce au fait que la largeur de la fente reste constante lors
des pivotements relatifs.
[0025] On va maintenant décrire, en référence à la figure 4, le procédé proposé par la présente
invention pour la réalisation d'une gaine de rotule en acier réfractaire. A cet effet,
on utilise un tube cylindrique 82 en acier réfractaire, muni éventuellement d'une
petite bride périphérique 84 s'il s'agit du mode de réalisation de la figure 3. Du
côté opposé à la bride 84 on pratique sur tout le pourtour, à intervalles réguliers,
des découpes suivant la génératrice, d'une profondeur correspondant à la longueur
de la section convexe de la rotule à réaliser. Ces découpes 86 définissent ainsi des
languettes 88 identiques entre elles. Ces languettes 88 sont ensuite rabattues vers
l'axe du tube 82 jusqu'à fermeture complète des découpes 86 pour définir une coupole
sphérique présentant une ouverture centrale 90 formée par les facettes frontales 92
juxtaposées des languettes 88. Ce rabattement des languettes 88 peut être effectué
dans un moule à fond sphérique. La gaine 72 est ensuite terminée en soudant les différentes
languettes 88 l'une à l'autre sur toute la longeur des découpes.
[0026] La figure 5 illustre un premier mode de réalisation de la section oblique d'un porte-vent
avec deux articulations sphériques 94 et 96 identiques l'une à l'autre et comprenant
chacune une rotule enveloppée dans une gaine en acier réfractaire réalisée selon le
procédé décrit en référence à la figure 4. Sur la figure 5 ainsi que sur les figures
suivantes on n'a pas représenté, pour des raisons de simplicité, les moyens de stabilisation
mécanique des articulations 94 et 96. Ces moyens, quoique présents en pratique, peuvent
être des moyens connus en soi, tels que des articulations à cardan ou des tirants
conformes au document EP-A1-0363576.
[0027] La figure 5a illustre la variante déjà décrite ci-dessus, selon laquelle la rotule
de l'articulation inférieure 96a est séparée de l'élément tubulaire central 98a.
[0028] Dans les deux modes de réalisation des figures 5 et 5a la connexion étanche entre
l'élément central 98 et la tubulure inférieure 100 est réalisée par l'intermédiaire
d'une bride 102 à l'extrémité supérieure de la gaine de la rotule. L'élément central
98 comporte également une bride supérieure 104 au-delà du compensateur de l'articulation
supérieure 94 pour être fixée sur le raccord de la conduite circulaire non représentée.
[0029] Dans le mode de réalisation de la figure 5 ces brides 102 et 104 sont, par ailleurs,
nécessaires pour pouvoir fabriquer séparément les trois éléments, à savoir l'élément
central 98, la tubulure inférieure 100 et la tubulure supérieure 106 qui est simplement
constituée par la rotule de l'articulation sphérique 94. Cette fabrication sera maintenant
illustrée en référence aux figures 6a, 6b et 6c.
[0030] La figure 6a illustre la fabrication du réfractaire de la rotule 106. A cet effet,
la gaine 72 fabriquée selon le procédé décrit en référence à la figure 4 est retourné
sur un support 108, par exemple en bois, l'ouverture centrale 90, de préférence, vers
le bas. Ensuite on introduit une forme cylindrique 110, par exemple en matière synthétique
expansée dans la gaine 72 et on s'assure qu'elle soit maintenue en place, par exemple
par l'intermédiaire d'un bouchon 112 fixé dans le support 108 et pénétrant dans un
canal axial de la forme 110. Il ne reste dès lors plus qu'à couler la matière réfractaire
114 dans l'espace annulaire délimité par la forme 110 et la gaine 72 en se servant
de cette dernière comme moule.
[0031] La figure 6b illustre la fabrication de l'élément central 98. A cet effet, l'ensemble
formé par le blindage 116 de l'élément central avec la gaine de la rotule inférieure
et le compensateur supérieur est retourné, la bride 104 vers le bas, sur un support
118, l'anneau 120 délimitant le logement du joint de l'articulation supérieure 94
fermant l'ouverture autour du support. Le profil supérieur du support 118 est complémentaire
à la forme de l'assiette de l'articulation 94. Ensuite on dispose axialement sur le
support 118 une forme cylindrique 122 en matière synthétique expansée et maintenue
en place par un bouchon 124. Il suffit ensuite de remplir l'espace annulaire autour
de la forme 122 de matière réfractaire.
[0032] La figure 6c illustre la fabrication de la tubulure inférieure. Comme dans le cas
de la figure 6b le blindage 126 de cette tubulure, y compris le compensateur de l'articulation
inférieure est retourné, bride supérieure vers le bas, sur un support 128 identique
au support 118 utilisé précédemment. On dispose ensuite axialement sur le support
128 une forme en matière synthétique expansée 130 dont la forme extérieure correspond
au canal intérieur de la tubulure 100 terminée et on remplit l'espace autour de la
forme 130 avec de la matière réfractaire. Il est à noter que les trois formes en matière
synthétique 110, 122 et 130 peuvent rester en place en vue du montage du porte-vent,
étant donné qu'elles se consumeront automatiquement lors de la mise en service du
porte-vent.
[0033] La figure 7 montre un second mode de réalisation d'un porte-vent avec un élément
central 132, une tubulure inférieure 134 et une rotule 136. Toutefois, contrairement
au mode de réalisation de la figure 5, le blindage de l'élément central 132 est relié
à travers le compensateur de l'articulation inférieure au blindage de la tubulure
134. La bride 102 du mode de réalisation de la figure 5 a, par conséquent, disparu,
ce qui permet, de réduire le prix de fabrication du porte-vent. Par contre, étant
donné que la tubulure 134 n'est pas séparable de l'élément central 132 l'étape de
fabrication illustrée par la figure 6c n'est plus possible et il faut prévoir d'autres
artifices afin de pouvoir couler l'assiette de l'articulation inférieure. A cet effet,
on coule, dans l'exemple illustré, le réfractaire de la tubulure 134 en deux opérations
successives, ce qui est symbolisé par l'interruption 138. Ceci se répercute également
sur la conception de l'articulation inférieure, notamment de l'assiette de la tubulure
134 et les figures 8 et 9 en illustrent plusieurs modes de réalisation.
[0034] La figure 8 montre les détails de l'articulation sphérique 140 entre l'élément central
132 et la tubulure inférieure 134. La rotule 142 est identique au mode de réalisation
précédent, c'est-à-dire avec une gaine réfractaire réalisée selon la figure 4. Par
contre, l'assiette 144 de l'articulation 140 formée par la partie supérieure du revêtement
réfractaire de la tubulure 134 est modifiée. Comme le montre, en effet, la figure
8, le revêtement réfractaire formant l'assiette 144 est coulé à l'intérieur d'une
gaine cylindrique 146 en acier réfractaire et disposé coaxialement à l'intérieur du
blindage métallique de la tubulure 134. La gaine 146 peut être maintenue en place
par l'intermédiaire de deux anneaux 148 et 150 fixés respectivement sur la paroi intérieure
du blindage et la paroi extérieure de la douille 146. L'isolation thermique est assurée
par un épais joint 152 en fibres céramiques collé sur la surface intérieure du blindage
de la tubulure 134 et s'étendant vers le bas entre la rotule 142 et l'assiette 144.
Deux appuis annulaires 154 et 156 soudés sur le blindage assurent le maintien de ce
joint.
[0035] Dans la variante, selon la figure 9, l'assiette 144 est également disposée à l'intérieur
d'une gaine 158 en acier réfractaire qui, comparé aux modes de réalisation de la figure
8 est plus longue que la gaine 146. La partie de la gaine 158 qui dépasse le revêtement
réfractaire est en effet conçu comme logement pour le joint 160 en fibres céramiques.
Le mode de réalisation de la figure 9 présente, par rapport à celui de la figure 8
l'avantage que le joint 160 peut être mis en place avant l'assemblage du porte-vent
et être introduit avec l'assiette 144. Par contre, le mode de réalisation de la figure
8 présente, par rapport à celui de la figure 9 l'avantage d'une meilleure isolation
thermique à cause d'un joint 152 plus épais que le joint 160.
[0036] La figure 9a présente un compromis entre les réalisations des figures 8 et 9 dans
la mesure où la gaine 162 sert également de logement au joint 164 mais en association
avec une bague annulaire 166 soudée sur la surface intérieure du blindage. Le joint
164 peut donc également être mis en place sur l'assiette avant l'assemblage du porte-vent,
comme dans le cas de la figure 9, mais contrairement à celle-ci la bague 166 forme
un pont thermique contribuant à l'écoulement de la chaleur du joint 164 vers le blindage
extérieur.
[0037] On va maintenant décrire en référence aux figures 10a, 10b et 10c les phases de fabrication
des différents éléments du porte-vent de la figure 7 comme on l'a fait auparavant
pour celui de la figure 5 en référence aux figures 6a à 6c. On se référera, à titre
d'exemple, à la mise en oeuvre du mode de réalisation selon la figure 9.
[0038] La figure 10a illustre la coulée du réfractaire dans une gaine selon la figure 4
pour réaliser la rotule supérieure 136. Cette phase est identique à celle décrite
en référence a la figure 6a et ne demande pas d'explication supplémentaire.
[0039] Ici intervient cependant la phase intermédiaire illustrée sur la figure 10b et représentant
la coulée séparée de l'assiette 144 de l'articulation inférieure 140. On pose d'abord
la gaine 158 sur un moule en bois 168, le logement prévu pour le joint 160 (figure
9) étant orienté vers le bas. Le profil de la face supérieure de ce moule 168 est
complémentaire à celui du revêtement réfractaire de l'assiette 144. On place ensuite,
axialement à l'intérieur de la gaine 158 sur le support 168 une forme 169 en matière
synthétique expansée correspondant à l'ouverture de l'assiette 144 et l'on coule le
matériau réfractaire entre cette forme 169 et la gaine 158. Après la coulée et l'enlèvement
du moule 168 on peut de suite fixer, par exemple coller le joint 160 (figure 9) dans
son logement à l'intérieur de la gaine 158.
[0040] En vue de la coulée de l'élément central 132 on retourne son blindage métallique
qui est attaché à celui de la tubulure 134 à travers le compensateur, sur sa bride
supérieure. La coulée proprement dite de l'élément 132 est identique à la coulée décrite
en référence à la figure 6b et utilisera les mêmes moules et formes. Lorsque cette
coulée est terminée on introduit l'assiette 144 coulée selon la figure 10b et après
mise en place du joint, dans le blindage de la tubulure 134 pour la poser sur la rotule
142 où elle est retenue par les butées 148 et 150. Lorsque l'assiette 144 est en place
on pose sur cette assiette 144 une forme, non représentée, définissant le canal de
la tubulure 134 et on achève la coulée de la tubulure 134 en remplissant l'espace
annulaire entre ladite forme et le blindage de la tubulure 134 de matière réfractaire.
[0041] La figure 11 illustre un troisième mode de réalisation analogue à celui de la figure
7 et comprenant un élément central 170 connecté à travers une articulation sphérique
supérieure 176 à une rotule 172 et par une articulation sphérique inférieure 178 à
une tubulure 174. La tubulure inférieure 174 et l'articulation inférieure 178 sont
identiques au mode de réalisation de la figure 5 et, de ce fait, ne demandent pas
de description supplémentaire. L'élément central 170, quant à lui, est analogue à
celui du mode de réalisation de la figure 7 dans la mesure où il ne comporte pas de
bride pour réaliser sa connexion avec la tubulure 174. Pour résoudre, dans le mode
de réalisation de la figure 11, le problème de fabrication et d'assemblage expliqué
en référence à la figure 7 on prévoit, dans le mode de réalisation de la figure 11
une liaison détachable entre le blindage de l'élément central 170 et celui de la tubulure
174. Comme le montre la figure, le raccord supérieur 180 du compensateur 182 est soudé
au blindage de l'élément central 170 au niveau d'un épaulement métallique 184 sur
lequel est également soudée la gaine de la rotule de l'articulation 178. La solidité
de la soudure du raccord 180 sur l'épaulement 184 doit être un compromis entre la
nécessité de devoir défaire la soudure en cas de démontage, d'une part, et la nécessité
d'assurer l'étanchéité et de contenir la pression intérieure, d'autre part.
[0042] Le mode de réalisation de la figure 11 offre l'avantage de la même simplicité de
fabrication que celle du mode de réalisation de la figure 5, c'est-à-dire de ne pas
devoir couler la tubulure inférieure en deux étapes et l'avantage du mode de réalisation
de la figure 7, d'épargner la bride de liaison entre l'élément central et la tubulure
inférieure. Par contre, le mode de réalisation de la figure 11 nécessite la présence
d'une soudure devant contenir la pression intérieure.
[0043] Les différentes phases de coulée des éléments du mode de réalisation de la figure
11 illustrées par les figures 12a, 12b et 12c correspondent exactement à celles décrites
en référence aux figures 6a, 6b et 6c et ne demandent donc pas d'explications supplémentaires,
les mêmes formes et moules pouvant être utilisés. La seule différence réside en l'absence
d'une bride sur le raccord 180 du compensateur 182 et l'absence d'une bride sur l'élément
central 170 qui est remplacé par l'épaulement 184. Après la coulée des trois éléments
170, 172 et 174 conformément aux figures 12a, 12b et 12c on procède à la mise en place
du joint de l'articulation inférieure 178 en le collant dans son logement prévu à
la surface intérieure du blindage de la tubulure 174 au-dessus du compensateur 182.
On enfile ensuite la tubulure 174 sur la rotule de l'élément central 170 et on effectue
la soudure périphérique entre le raccord 180 et l'épaulement 184.
[0044] On va maintenant décrire en référence à la figure 13 un 4ème mode de réalisation
qui réunit tous les avantages des trois premiers modes de réalisation. Ce mode de
réalisation selon la figure 13 comporte également un élément tubulaire central 200
relié à travers une articulations sphérique supérieure à une rotule 202 et à travers
une articulation sphérique inférieure 208 à une tubulure inférieure 204. Toutefois,
contrairement aux modes de réalisation précédents les deux assiettes des articulations
206 et 208 sont prévues aux extrémités opposées de l'élément central 200, la rotule
de l'articulation inférieure 208 faisant partie de la tubulure 204. Les articulations
supérieures et inférieures sont donc orientées en sens inverse comme préconisé par
le document EP-A1-0363576 , ce qui permet de profiter également des avantages décrits
dans ce document.
[0045] Comme le confirme la figure 13, ce mode de réalisation permet d'épargner la bride
de l'élément central 200, sans nécessiter de soudure détachable entre le blindage
de celui-ci et le blindage de la tubulure inférieure 204 et sans nécessiter de devoir
couler la tubulure 204 en deux étapes comme le confirme la description des différentes
phases de la fabrication qui seront décrites ci-dessous en référence aux figures 13a,
13b et 13c.
[0046] La réalisation de la rotule 202 illustrée par la figure 13a est conforme à la fabrication
des rotules des modes de réalisation précédents.
[0047] La figure 13b illustre la fabrication de l'élément central 200. Le blindage métallique
de celui-ci qui fait partie de celui de la tubulure inférieure 204 est posé sur un
moule en bois qui le supporte par l'intermédiaire du logement du joint de l'articulation
inférieure 208. Le moule 210 est supporté par un socle 212 qui est, de préférence,
muni d'un appui supportant le blindage de la tubulure 204 par l'intermédiaire d'une
butée intérieure 216 qui servira par après comme appui de fixation de la gaine de
la rotule. Le profil de la face supérieure du moule 210 est complémentaire à celui
de l'assiette de l'articulation inférieure. Il suffit dès lors de placer axialement
à l'intérieur du blindage de l'élément 200 et sur le moule 210 une forme 218 en matière
synthétique expansée et correspondant au canal intérieur de l'élément central 200.
Il suffit dès lors de remplir l'espace annulaire entre la forme 218 et le blindage
jusqu'à ras du logement du joint de l'articulation supérieure 206. Le profil de l'assiette
220 de l'articulation supérieure est formé dans la matière réfractaire coulée par
enlèvement de matière coulée avant son durcissement, par exemple à l'aide d'un racloir
ayant le profil complémentaire de l'assiette 220. La structure réalisée conformément
à la figure 13b est ensuite retournée et posée sur un socle 222 qui est de préférence
un moule en bois utilisé pour façonner les assiettes des articulations. La structure
est donc portée par l'assiette 220 sur le moule 222. On procède ensuite à la mise
en place du joint 224 en le collant dans son logement prévu à cet effet sur la surface
intérieure du blindage de l'élément 200. On dispose ensuite dans le fond de l'assiette
précédemment formée par le moule 210 de la figure 13b un disque 226 en matière synthétique
expansée dont l'épaisseur correspond à la largeur axiale de la fente transversale
de l'articulation 208 entre sa rotule et l'assiette. On introduit ensuite une gaine
de rotule 72 par le dessus dans le blindage de la tubulure 204 en la posant et la
soudant par son bord 84 sur la butée 216 prévue à cet effet sur la surface intérieure
du blindage. On pose ensuite axialement sur le disque 226 une forme en matière synthétique
expansée dont la configuration correspond au canal de passage de la tubulure 204.
Il suffit ensuite de couler dans l'espace annulaire autour de cette forme la matière
réfractaire en se servant de la gaine 72 comme moule. Après enlèvement du moule 222
ainsi que des bouchons 228 et 330 servant au maintien des formes intérieures lors
de la coulée, l'élément central 200 et la tubulure 204 sont prêts au montage, les
formes intérieures ainsi que le disque 226 pouvant rester en place étant donné qu'ils
se consumeront automatiquement lors de la mise en service du porte-vent.
1. Dispositif d'injection d'air préchauffé dans un four à cuve constitué de plusieurs
éléments cylindriques distincts, consistant en un blindage extérieur en acier et un
revêtement réfractaire intérieur et comprenant au moins un élément tubulaire central
relié, d'un côté, par une première articulation sphérique et un premier compensateur
à une tubulure supérieure solidaire d'une conduite circulaire d'alimentation d'air
préchauffé entourant le four et, du côté opposé, par une seconde articulation sphérique
et un second compensateur à une tubulure inférieure qui est prolongée par un coude
et un busillon, ce dernier étant articulé sur une tuyère fixée dans la paroi du four,
et dans lequel les articulations sphériques comportant une rotule convexe formée par
l'extrémité de l'un des segments et pouvant pivoter dans une assiette concave formée
par l'extrémité du segment adjacent et un joint réfractaire mou interposé, caractérisé
en ce que le rayon de courbure de chaque articulation sphérique est de l'ordre de
grandeur de la moitié du diamètre des différents éléments et en ce que les rotules
convexes (70, 70a) des articulations sphériques comportent une gaine de protection
en acier réfractaire qui s'étend autour de la partie convexe jusqu'à la base diamétrale
de la rotule.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les rotules sont formées
par les extrémités inférieures de la tubulure supérieure (106, 136, 172) et de l'élément
tubulaire central (98, 132, 170).
3. Dispositif selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la rotule (70a)
de l'élément tubulaire central (98) fait partie intégrante de celui-ci.
4. Dispositif selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la rotule (70) de
l'élément tubulaire central (98a) est séparé de celui-ci par une coupure transversale
remplie par un joint annulaire.
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que
le blindage métallique de l'élément tubulaire central (98) est relié à celui de la
tubulure inférieure (100) par le compensateur et une bride (102).
6. Dispositif selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le blindage de l'élément
tubulaire central (132) et celui de la tubulure inférieure (134) sont reliés directement
l'un à l'autre à travers le compensateur.
7. Dispositif selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le blindage de l'élément
tubulaire central (170) et celui de la tubulure inférieure (174) sont reliés l'un
à l'autre par une soudure détachable entre un raccord de compensateur (180) et un
épaulement périphérique (184).
8. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'assiette (144) de l'articulation
inférieure (140) est formé dans le revêtement réfractaire coulé dans une gaine cylindrique
(146, 158, 162) en acier réfractaire disposé coaxialement à l'intérieur du blindage
de la tubulure inférieure (134).
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le joint réfractaire (152)
est attaché partiellement sur le blindage de la tubulure (134) et partiellement sur
le bord de l'assiette (144).
10. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le joint réfractaire (160)
est attaché partiellement dans un logement intérieur de la gaine cylindrique (158)
et partiellement sur le réfractaire.
11. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le joint (164) est attaché
partiellement sur le réfractaire et partiellement sur un logement délimité par la
partie supérieure de la gaine (162) et par un anneau (166) soudé à l'intérieur du
blindage de la tubulure (134).
12. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les assiettes des deux
articulations sphériques (206, 208) sont prévues respectivement aux deux extrémités
opposées de l'élément tubulaire central (200), alors que les rotules convexes sont
prévues sur la tubulure supérieure (202) et la tubulure inférieure (204).
13. Procédé de fabrication de rotules convexes d'articulations sphériques d'un dispositif
d'injection d'air préchauffé dans un four à cuve consistant à réaliser d'abord la
gaine de rotule en acier réfractaire et à munir celle-ci d'un revêtement réfractaire
intérieur, caractérisé en ce qu'on déforme l'extrémité d'un tube (82) en acier réfractaire
jusqu'à ce qu'elle présente la forme d'une coupole convexe avec une ouverture centrale
(90) et une surface sphérique convexe s'étendant entre l'ouverture centrale (90) et
la surface cylindrique du tube (82), en ce que l'on pose la gaine ainsi formée sur
un support (108), en ce que l'on dispose axialement à l'intérieur une forme cylindrique
(110) d'un diamètre légèrement inférieur au diamètre de ladite ouverture centrale
(90) et en ce que l'on coule de la matière réfractaire entre ladite forme cylindrique
(110) et ladite gaine (72) en utilisant cette dernière comme moule de coulée.
14. Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'on pratique dans l'extrémité
d'un tube (82) en acier réfractaire des découpes triangulaires (86) arrondies et effilées
pour définir, sur tout le pourtour du tube (82) des languettes (88) identiques entre
elles, en ce que l'on replie toutes ces languettes (88) vers l'axe du tube (82) jusqu'à
ce que les découpes (86) aient complètement disparu par un rapprochement des languettes
(88) pour former, par juxtaposition des facettes frontales (92) des languettes (88)
une ouverture centrale (90) et une surface sphérique convexe s'étendant entre l'ouverture
centrale (90) et la surface cylindrique du tube (82), en ce que l'on soude toutes
les languettes (88) l'une à l'autre.