[0001] La présente invention concerne un dispositif d'allumage électronique pour appareil
consommant du combustible gazeux et, notamment, pour briquet à gaz.
[0002] Un dispositif d'allumage électronique comprend, généralement, un générateur d'électricité
comportant une partie fixe, ou sensiblement fixe, c'est-à-dire déplaçable sur une
course de faible amplitude et une partie mobile, dont l'actionnement a pour effet
d'engendrer une étincelle d'allumage entre deux électrodes, dont la première, fixe,
ou sensiblement fixe, constituée par le brûleur soupape de l'appareil, est reliée
à la partie fixe, ou sensiblement fixe, du générateur et dont la seconde, reliée à
la partie mobile, est agencée de manière à être à proximité de la première, au moment
de la libération de l'énergie électrique destinée à produire l'étincelle d'allumage
entre les deux électrodes.
[0003] Par le brevet FR-B-2.573.516, on connaît un dispositif d'allumage dans lequel les
deux électrodes sont fixes, la liaison électrique entre la seconde et la partie mobile
du générateur étant assurée par un conducteur électrique souple dont la mise en place
nécessite des opérations qui s'ajoutent à celle de mise en place de la seconde électrode,
ce qui renchérit le coût de ce dispositif.
[0004] Par la demande de brevet japonais 57.251/89, on connaît un dispositif dans lequel
la seconde électrode est fixe et présente un prolongement postérieur élastiquement
déformable qui est situé sur la trajectoire d'un élément conducteur ou borne de la
partie mobile du générateur de manière à ce que cet élément mobile entre en contact
avec lui au moment de la libération de l'énergie électrique nécessaire à la production
de l'étincelle d'allumage.
[0005] Dans ce dispositif, au moins le prolongement postérieur de l'électrode est constitué
par une matière isolante, souple et élastique telle qu'une résine ou du caoutchouc
synthétique dans laquelle ont été dispersées des particules de matière conductrice
de l'électricité telles que du noir de carbone.
[0006] Bien que donnant toute satisfaction lors de son fonctionnement, ce dispositif présente
l'inconvénient de posséder une électrode en caoutchouc ou similaire rendant très délicate
et difficile, sa manutention dans des installations de montage automatique.
[0007] La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, dans le dispositif
qu'elle concerne et qui est du type précité, la seconde électrode, qui est fixe et
en une matière élastiquement déformable, est réalisée sur toute sa longueur, en un
fil métallique tel qu'en acier à ressort.
[0008] Suivant une forme d'exécution préférée de l'invention, visant à faciliter sa manutention,
dans une installation de montage automatique, cette seconde électrode est entièrement
constituée par un ressort hélicoïdal.
[0009] De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit,
en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif,
une forme d'exécution de ce dispositif d'allumage, dans le cas de son application
à un briquet à gaz :
[0010] Figures 1 et 2 sont des vues de côté en élévation montrant l'extrémité supérieure
d'un briquet à gaz tenu debout, avec sa tête vue en coupe axiale, respectivement au
repos et en fin d'actionnement pour un allumage.
[0011] Le dispositif électronique d'allumage appliqué à ce briquet à gaz est du type comportant
un générateur d'électricité comprenant une partie sensiblement fixe 2, c'est-à-dire
déplaçable sur une faible course et une partie 3 mobile en direction de la partie
fixe et située au-dessus de cette dernière. Ce dispositif non représenté en détail
comporte un quartz piézo-électrique et un marteau dont la course de frappe est déclenchée
en fin de course de l'élément mobile 3 et résulte de la compression d'un ressort tendant
à écarter l'élément mobile 3 de l'élément sensiblement fixe 2, la libération du marteau
provoquant, sous l'action de ce ressort, sa frappe contre l'une des extrémités en
regard du quartz piézo-électrique.
[0012] Dans le cas de son application à un briquet, la partie sensiblement fixe 2 du générateur
électrique de ce dispositif électronique est en réalité légérement mobile à l'encontre
d'un ressort non visible sur le dessin et dont la force est légérement inférieure
à celle qui assure la projection du marteau contre le quartz. En conséquence, lors
du déplacement de la partie mobile 3 en direction de la partie sensiblement fixe 2,
c'est-à-dire dans le sens de la flèche 4, la partie sensiblement fixe 2 se déplace
également sur une course réduite dans le même sens que la partie 3 et au début de
la course de cette dernière.
[0013] Comme le montre le dessin, le dispositif électronique 2-3 est donc placé verticalement
en-dessous de la tête du briquet de manière à être recouvert par la touche 5 d'actionnement
du mécanisme d'allumage de ce briquet. Cette touche 5 est d'un type connu montée coulissante
en direction du corps 6 du briquet entre deux positions extrêmes, c'est-à-dire une
position haute de repos comme illustré sur la figure 1, et une position basse de fin
d'actionnement comme illustré sur la figure 2.
[0014] Le rôle du générateur électronique 2-3 est de produire une étincelle entre deux électrodes
et, dans le cas de son application à un briquet, l'une des électrodes est constituée
par le brûleur soupape 7 du briquet, c'est-à-dire par l'extrémité libre du canal par
lequel sort, à l'état gazeux, le combustible stocké, en phase liquide, dans le réservoir
ménagé dans le corps 6 du briquet, tandis que l'autre 8 sera décrite plus en détail
ultérieurement.
[0015] L'électrode 7 ou première électrode, constituée par le brûleur soupape du briquet
est reliée électriquement à l'une 9 des bornes du générateur 2-3, par l'intermédiaire
du levier 10 de commande de l'ouverture du brûleur soupape 7 et, comme le montre l'examen
comparatif des figures 1 et 2, c'est la course de ce levier nécessaire à la course
d'ouverture, très faible, elle aussi, du brûleur soupape 7 qui rend nécessaire la
course réduite de la partie sensiblement fixe 2 du générateur 2-3.
[0016] La deuxième électrode 8 de ce dispositif, qui est reliée à l'autre borne 11 du générateur
2-3, c'est-à-dire à la borne solidaire de la partie mobile 3 de ce générateur et qui
présente un prolongement postérieur 8a, est aussi une électrode fixe réalisée en un
matériau élastiquement déformable. Elle est portée par une cloison verticale 12 de
la tête du briquet, de manière à ce que la borne 11 de la partie 3 du générateur électrique
2-3 entre en contact avec son prolongement postérieur 8a lorsque cette partie mobile
3 atteint sa position de fin de course en direction de la partie fixe 2 comme illustré
sur la figure 2.
[0017] En vue de faciliter les opérations de montage de ce dispositif, la borne 8 est réalisée
entièrement en un matériau conducteur de l'électricité élastiquement déformable tel
qu'un fil d'acier à ressort. Dans l'exemple illustré sur le dessin, visant à améliorer
encore les conditions de manutention de cette électrode 8 lors du montage de cette
tête de briquet sur une chaîne de montage automatique, cette électrode 8 est entièrement
constituée par un ressort hélicoïdal en fil d'acier à ressort.
[0018] De préférence, comme le montre plus particulièrement la figure 2, la position de
l'électrode 8 et, plus particulièrement, de son prolongement postérieur 8a sur la
cloison 12 est située légèrement en amont de la position fin de course descendante,
dans le sens de la flèche 4, de la partie mobile 3 du générateur 2-3. Cette disposition
présente l'avantage d'assurer un bon contact électrique entre la borne 11 et le prolongement
postérieur 8a de l'électrode 8 en fin de course de la partie mobile 3 du générateur
2-3, ce qui évite d'avoir à respecter des tolérances précises de fabrication.
[0019] Suivant une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la partie de la borne
11 destinée à entrer en contact avec le prolongement postérieur 8a de l'électrode
8 présente un chanfrein 11a apte à mieux épouser le prolongement postérieur 8a de
l'électrode 8 lorsque, ce prolongement est incurvé vers le bas comme illustré sur
la figure 2. Cette disposition améliore encore le contact électrique entre ce prolongement
8a et la borne 11.
1. Dispositif d'allumage électronique pour appareil consommant du combustible gazeux,
et, notamment, pour briquet à gaz, du type comprenant un générateur d'électricité
comportant une partie (2) fixe ou sensiblement fixe, c'est-à-dire déplaçable sur une
course de faible amplitude et une partie mobile (3) normalement maintenue éloignée
de la partie fixe ou sensiblement fixe (2) par un ressort de rappel et dont l'actionnement
a pour effet d'engendrer une étincelle d'allumage entre deux électrodes dont la première,
fixe, ou sensiblement fixe, (7), constituée par le brûleur-soupape de l'appareil est
reliée à la borne (9) de la partie fixe ou sensiblement fixe (2) du générateur et
dont la seconde (8) est fixe et présente un prolongement postérieur (8a) élastiquement
déformable et situé sur la trajectoire de la borne (11) de la partie mobile (3) du
générateur de manière que cette borne (11) entre en contact avec lui au moment de
la libération de l'énergie électrique nécessaire à la production de l'étincelle d'allumage
c'est-à-dire en fin de course dans le sens de l'allumage de l'élément mobile (3) du
générateur, caractérisé en ce que la seconde électrode (8) est réalisée sur toute
sa longueur en un fil métallique élastiquement déformable et bon conducteur de l'électricité
tel qu'un acier à ressort.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde électrode fixe
(8) est constituée par un ressort hélicoïdal en fil d'acier à ressort.
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins le prolongement
postérieur (8a) de la seconde électrode (8) est situé légèrement en amont de la position
fin de course descendante de la partie mobile (3) du générateur.
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce
que la section de la borne (11) destinée à entrer en contact avec le prolongement
postérieur (8a) de l'électrode (8) présente un chanfrein (11a) apte à mieux épouser
le prolongement postérieur (8a) de l'électrode (8) lorsqu'il est incurvé vers le bas
en fin de course d'allumage de l'élément mobile (3).