[0001] La présente invention concerne une serrure du type destinée à être encastrée dans
le chant d'une porte, notamment d'une porte de communication intérieure de local d'habitation,
et comportant un pène dormant.
[0002] Ces serrures, couramment appelées "serrures à mortaiser", ont des dimensions qui
sont pour la plupart imposées par des normes officielles et en particulier par la
norme AFNOR NF P26409. Cette norme prévoit entre autres que la longueur du coffre
de ces serrures doit être de 135 millimètres, que les trous du fouillot et de la clé
de la serrure doivent être situés à 40 millimètres de la face extérieure de la têtière
et que la saillie du pène demi-tour doit être égale à 11 millimètres tandis que celle
du pène dormant doit être égale à 13 millimètres. La profondeur du logement à ménager
dans le chant de la porte pour l'encastrement du coffre de la serrure, appelé "gabant",
doit être égale à 65 millimètres.
[0003] La profondeur dudit coffre est par contre laissée à la liberté du fabricant. De nombreuses
serrures actuelles ont une profondeur variant entre 60 et 61 millimètres hors tout,
c'est-à-dire comptés à partir de la face externe de la têtière.
[0004] La différence de profondeur entre le coffre et le gabant permet un éventuel rabotage
du chant de la porte sans pour autant gêner la mise en place de la serrure.
[0005] Un gabant de cette profondeur présente les inconvénients de n'être pas toujours facile
à creuser et, surtout, lorsque la porte est constituée par un cadre en bois entourant
un panneau central, de conduire à une fragilisation de l'élément en bois dans lequel
il est ménagé, au niveau de la serrure. En effet, ces éléments en bois comprennent
généralement, côté intérieur, des bords moulurés réduisant leur épaisseur et des fentes
ménagées dans leur épaisseur à partir de leur face interne pour l'engagement des bords
du panneau. Du fait de la largeur desdits éléments couramment employés, le fond d'un
gabant de 65 millimètres de profondeur se trouve au niveau des bords moulurés et à
proximité immédiate du fond de la fente.
[0006] Outre la fragilisation précitée de l'élément en bois, la mise en place de la serrure
peut se révéler problématique si un rabotage important du chant de la porte rend nécessaire
un creusement supplémentaire du gabant, qui peut ne pas être possible sans creuser
le panneau lui-même.
[0007] Ces serrures comprennent également chacune un pène dormant, actionnable grâce à une
clé ou à un bouton solidaire d'un panneton manoeuvrable de l'intérieur d'une pièce
dans le cas de portes de salles d'eau ou de toilettes, ainsi qu'une pièce appelée
"gorge". La "gorge" est déplaçable verticalement et est associée à un ressort de rappel
la maintenant en position basse dans laquelle un ergot qu'elle comporte est engagée
dans une encoche ménagée dans le bord supérieur du corps du pène. Cet engagement permet
l'immobilisation en translation du pène. Le panneton de la clé ou du bouton, au cours
de sa rotation, vient prendre appui contre le bord inférieur de la "gorge" et la soulève
pour déverrouiller le pène en translation. Simultanément, le panneton s'engage dans
une encoche ménagée dans le bord inférieur du corps du pène et appuie contre l'un
de ses bords pour déplacer le pène jusqu'à introduction de l'ergot de la "gorge" dans
une autre encoche de verrouillage en translation du pène. Le corps du pène comprend
une saillie du côté opposé au pène dormant formant une butée, qui empêche à la clé,
en position sortie du pène dormant, de faire un tour supplémentaire, ce qui déverrouillerait
le pène dormant en soulevant à nouveau la "gorge", et qui est effacée en position
rentrée du pène dormant. La profondeur du coffre rend possible l'existence de cette
saillie et la course du pène dormant prescrite par les normes.
[0008] La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités en fournissant une
serrure ne nécessitant pas le creusement d'un gabant de 65 millimètres de profondeur
tout en répondant à la norme et en assurant le verrouillage du pène dormant.
[0009] A cette fin, la serrure qu'elle concerne comprend un coffre dont la profondeur est
d'environ 50 millimètres et un doigt d'axe perpendiculaire aux parois du coffre, situé
en dessous du pène dormant et du côté de la têtière, ce doigt servant d'axe de pivotement
à une pièce en forme de L qu'il traverse au niveau de l'intersection de ses branches,
la plus petite branche du L, orientée verticalement, se trouvant sur le chemin d'un
ergot que comprend le corps du pène dormant, venant simplement à son contact en fin
de course de sortie du pène dormant ou la déplaçant de manière à faire pivoter la
pièce en L, et la plus grande branche du L, dont l'extrémité libre est située au-delà
du trou de la serrure, comprenant, à son extrémité libre un bossage orienté perpendiculairement
à son axe et vers l'intérieur, situé, lorsque le pène dormant est en position rentrée,
en dehors de la trajectoire du panneton de manoeuvre du pène dormant ou apte à s'effacer
lors de son passage sur lui mais situé, lorsque le pène dormant est en position sortie,
sur la trajectoire du panneton de manière à constituer une butée empêchant audit panneton
de pouvoir faire un tour supplémentaire.
[0010] Grâce à la profondeur moindre de son coffre, cette serrure remédie aux inconvénients
précités. En effet, le gabant qu'elle nécessite ne dépasse pas 55 millimètres, de
sorte que son fond se trouve en dehors des bords moulurés de l'élément en bois dans
lequel il est creusé, et à distance du fond de sa fente permettant l'engagement des
bords du panneau central.
[0011] Le bossage de la grande branche de la pièce en L empêche, lorsque le pène dormant
est en position sortie, que le panneton vienne soulever à nouveau la "gorge" et déverrouiller
le pène dormant. Ainsi, malgré la diminution de profondeur du coffre, la course du
pène dormant prescrite par la norme peut être obtenue, et ce, avec un verrouillage
effectif du pène dormant en position sortie.
[0012] Selon une première possibilité, l'ergot que comprend le corps du pène dormant déplace
la petite branche de la pièce en L de manière à la faire pivoter et à amener ledit
bossage sur la trajectoire du panneton, trajectoire en dehors de laquelle il est situé
en position non pivotée de la pièce en L. Le poids de la plus grande branche de la
pièce en L suffit à faire revenir cette dernière en position non pivotée lorsque l'ergot
du pène dormant n'appuie pas contre sa plus petite branche et lorsque la serrure est
verticale, mais, de préférence, des moyens élastiques de rappel de la pièce en L en
position non pivotée sont prévus.
[0013] Ces moyens peuvent être constitués, selon une forme de réalisation simple de l'invention,
par un ressort en épingle engagé sur le doigt précité, dont une des branches est montée
par son extrémité sur la pièce en L tandis que l'autre est en appui contre une patte
de rivetage du couvercle du coffre située à proximité.
[0014] Selon une deuxième possibilité, l'ergot que comprend le corps du pène dormant vient
au contact de la petite branche du L sans la déplacer de manière à empêcher l'effacement
dudit bossage lors du passage sur lui du panneton, le bossage étant normalement maintenu
sur la trajectoire de ce dernier par des moyens élastiques de rappel prévus à cet
effet. Selon une forme de réalisation, ces moyens sont constitués par un fil métallique
plié à 180 degrés en son milieu, dont les parties extrémales forment deux ressorts
en épingle coaxiaux et dont les parties intermédiaires sont courbées sur une portion
de leur longueur, le milieu du fil étant en appui contre la paroi périphérique de
la pièce en L située du côté opposé au trou de la serrure et engagé dans une encoche
ménagée à cet effet dans cette paroi, les ressorts étant engagés sur le doigt précité
avec appui des extrémités libres du fil contre une patte de rivetage du couvercle
du coffre située à proximité, et une portion des parties courbées du fil, situées
de part et d'autre de la pièce en L et du côté opposé au bossage par rapport au trou
de la serrure, se trouvant sur la trajectoire du panneton, lesdites parties courbées
étant conformées pour pouvoir s'effacer lors du passage sur elles du panneton lorsque
la clé est actionnée manuellement.
[0015] Lorsque la clé n'est pas actionnée, ces parties courbées ou le bossage selon la position
de la clé empêchent la venue du panneton en face du trou de la serrure et donc que
là clé tombe lorsque la porte bouge ou claque sous l'effet d'un courant d'air.
[0016] D'autres aménagements du mécanisme de la serrure sont prévus pour permettre son logement
dans son coffre de profondeur moindre. C'est ainsi que le ressort de rappel du fouillot
est disposé parallèlement aux courses des pènes dormant et demi-tour, ce ressort étant
engagé sur une tige qui est solidaire, par une de ses extrémités, de la paroi avant
du coffre et qui est engagée, par son autre extrémité, dans un manchon permettant
son coulissement, solidaire d'un coulisseau sur lequel appuie un ergot que comprend
le fouillot. Cet ergot, ainsi que celui provoquant le mouvement du pène demi-tour
sont décalés chacun d'un côté de l'axe de rotation du fouillot afin que le pène demi-tour
ait, malgré le manque de place, la course prescrite par la norme.
[0017] De toute façon, l'invention, sera bien comprise à l'aide de la description qui suit,
en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif,
une forme de réalisation préférée de la serrure qu'elle concerne.
Figure 1 est une vue en perspective éclatée de certaines de ses pièces constitutives
;
Figures 2 et 3 sont des vues de côté de son mécanisme dans deux positions différentes
de fonctionnement ; et
Figures 4 et 5 en sont des vues partielles similaires aux figures 2 et 3 au cours
de deux phases de fonctionnement différentes.
[0018] Les figures représentent une serrure 2 dite "serrure à mortaiser", c'est-à-dire destinée
à être encastrée dans le chant d'une porte.
[0019] Elle comprend une têtière 3, un coffre 4 dont la profondeur hors tout est d'environ
50 millimètres, un pène demi-tour 5, un pène dormant 6, un fouillot 7 et un trou de
serrure 8 dont les dimensions, courses ou positionnement sont conformes à la norme
s'appliquant à ce type de serrure.
[0020] Elle comprend également une pièce dite "gorge" 10 dans laquelle sont ménagées des
lumières 11 et 12 lui permettant d'être déplaçable verticalement, des pattes 13 et
14, découpées dans la paroi du coffre 4 et servant au rivetage du capot de celui-ci,
étant engagées et coulissant chacune respectivement dans l'une d'elles. La "gorge"
10 comporte un ergot 15 en saillie perpendiculaire d'elle-même contre lequel un ressort
hélicoïdal 16 est en appui, l'autre extrémité du ressort 16 étant en appui contre
la patte 13. Deux bords inférieurs 10a de la "gorge" 10 sont inclinés.
[0021] Le corps 6a du pène dormant 6 comprend deux encoches 20 et 21 ménagées dans son bord
supérieur et dont les fonds ont une forme correspondant à celle de l'ergot 15, une
lumière 22 d'axe horizontal dans laquelle coulissent les pattes 14, une encoche 23,
ménagée dans son bord inférieur et située sur la trajectoire du panneton de la clé
de la serrure, figurée par le cercle 24, ainsi qu'un ergot 25.
[0022] Un doigt 30 d'axe perpendiculaire aux parois du coffre 4 est situé en dessous du
pène dormant 6 et du côté de la têtière 3. Ce doigt 30 sert d'axe de pivotement à
une pièce 31 en forme de L qu'il traverse au niveau de l'intersection de ses branches.
La plus petite branche du L, orientée verticalement, se trouve sur le chemin de l'ergot
25 et sa plus grande branche, dont l'extrémité libre est située au-delà du trou de
serrure 8, comprend, à son extrémité libre un bossage 32 orienté perpendiculairement
à son axe et vers l'intérieur.
[0023] La serrure 2 comprend aussi un moyen élastique 35 du rappel associé à la pièce 31.
Il est constitué par un fil métallique plié en son milieu 35a à 180 degrés, dont les
parties extrémales forment deux ressorts en épingle coaxiaux 36 et dont les parties
intermédiaires 35b sont courbées sur une partie de leur longueur. Le milieu 35a du
fil est en appui contre la paroi périphérique de la pièce 31 située du côté opposé
au trou 8 et engagé dans une encoche 37 ménagée à cet effet dans cette paroi. Les
ressorts 36 sont situés chacun d'un côté de la pièce 31 et engagés sur le doigt 30
avec appui des extrémités libres du fil 35, qui forment l'une des branches des ressorts
36, contre l'une des pattes 40 de rivetage du couvercle du coffre 4 située à proximité.
Une portion des parties courbées 35b du fil 35, situées de part et d'autre de la pièce
31 et du côté opposé au bossage 32 par rapport au trou 8, se trouvent sur la trajectoire
du panneton de la clé et lesdites parties courbées sont conformées pour pouvoir s'effacer
lors du passage sur elles du panneton 70 lorsque la clé est actionnée.
[0024] La serrure 2 comprend également un ressort 50 de rappel du fouillot 7 disposé parallèlement
aux courses des pènes demi-tour 5 et du pène dormant 6, ce ressort 50 étant engagé
sur une tige 51, qui est solidaire, par l'une de ses extrémités, de la paroi avant
du coffre 4 et qui est engagée, par son autre extrémité, dans un manchon, permettant
son coulissement, solidaire d'un coulisseau 53. Ce dernier est en forme de U, entre
les branches latérales duquel est engagé un ergot 54 que comprend le fouillot 7. Pour
son guidage, le coulisseau 53 comporte deux têtons 55 coulissant dans des lumières
56 ménagées dans les parois du coffre 4.
[0025] L'ergot 54 ainsi que l'ergot 60 provoquant le mouvement du pène demi-tour 5 sont
décalés chacun d'un côté de l'axe de rotation du fouillot 7 afin que le pène demi-tour
5 ait, malgré la faible largeur du coffre 4, la course prescrite par la norme. Pour
son guidage, le pène demi-tour 5 est solidaire d'un axe 61, sur lequel est engagé
un ressort de rappel 62 et qui est guidé par des pattes 63.
[0026] En pratique, du fait de l'action du ressort 16 sur la "gorge" 10 qui tend à maintenir
l'ergot 15 engagé dans l'une ou l'autre des encoches 20 ou 21, le pène dormant 6 est
verrouillé en translation en position sortie ou rentrée. Le panneton 70 de la clé,
au cours de sa rotation, vient prendre appui contre l'un des bords inférieurs inclinés
10a de la "gorge" 10 et la soulève pour déverrouiller le pène 6 en translation. Simultanément,
il s'engage dans l'encoche 23 et appuie contre l'un de ses bords pour déplacer le
pène 6 jusqu'à l'introduction de l'ergot 15 dans l'autre encoche 21 (figure 3).
[0027] Comme le montre la figure 2, l'ergot 25 est conformé pour venir au contact de la
petite branche de la pièce 31 en fin de course de sortie du pène dormant 6 afin d'immobiliser
ladite pièce 31 en pivotement. Ainsi, le bossage 32, maintenu normalement sur la trajectoire
du panneton 70 grâce aux ressorts 36 et s'effaçant lors du passage de ce dernier sur
lui, ne s'efface pas lorsque le panneton 70 passe sur lui. Il constitue donc une butée
empêchant le panneton de faire un tour supplémentaire qui, en soulevant la gorge 10,
amènerait à un déverrouillage du pène dormant 6.
[0028] Les figures 4 et 5 montrent qu'en outre, les parties courbées 35b du fil 35 ou le
bossage 32, selon la position de la clé, empêchent la venue du panneton 70 en face
du trou 8 lorsque la clé n'est pas actionnée manuellement. La clé ne peut ainsi tomber
lorsque la porte bouge ou claque sous l'effet d'un courant d'air.
[0029] Il convient de remarquer que la pièce 31 est évidée en 71 de manière à assurer le
passage du panneton 70 dans le trou 8. Elle comprend également un décrochement 72
permettant à sa branche la plus longue de conserver, au niveau de son extrémité libre,
une largeur suffisante, le bord extrémal ainsi délimité de cette branche étant engagé
dans une lumière ménagée dans la paroi latérale du coffre 4 en position non pivotée
de la pièce 31 pour des raisons de manque de place.
1 - Serrure, du type destinée à être encastrée dans le chant d'une porte et comportant
un pène dormant, caractérisée en ce qu'elle comprend un coffre (4) dont la profondeur
est d'environ 50 millimètres et un doigt (30) d'axe perpendiculaire aux parois du
coffre (4), situé en dessous du pène dormant (6) et du côté de la têtière (3), ce
doigt (30) servant d'axe de pivotement à une pièce (31) en forme de L qu'il traverse
au niveau de l'intersection de ses branches, la plus petite branche du L, orientée
verticalement, se trouvant sur le chemin d'un ergot (25) que comprend le corps (6a)
du pène dormant (6), venant simplement à son contact en fin de course de sortie du
pène dormant (6) ou la déplaqant de manière à faire pivoter la pièce en L (31), et
la plus grande branche du L, dont l'extrémité libre est située au-delà du trou (8)
de la serrure, comprenant, à son extrémité libre un bossage (32) orienté perpendiculairement
à son axe et vers l'intérieur, situé, lorsque le pène dormant (6) est en position
rentrée, en dehors de la trajectoire du panneton (70) de manoeuvre du pène dormant
(6) ou apte à s'effacer lors de son passage sur lui mais situé, lorsque le pène dormant
(6) est en position sortie, sur la trajectoire du panneton (70) de manière à constituer
une butée empêchant audit panneton (70) de pouvoir faire un tour supplémentaire.
2 - Serrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que des moyens élastiques de
rappel de la pièce en L (31) en position non pivotée sont prévus.
3 - Serrure selon la revendication 2, caractérisée en ce que ces moyens sont constitués
par un ressort en épingle engagé sur le doigt (30) précité, dont une des branches
est montée par son extrémité sur la pièce en L (31), tandis que l'autre est en appui
contre une patte (40) de rivetage du couvercle du coffre (4) située à proximité.
4 - Serrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens élastiques maintenant
le bossage (32) sur la trajectoire du panneton (70) sont constitués par un fil métallique
(35) plié à 180 degrés en son milieu (35a), dont les parties extrémales forment deux
ressorts en épingle coaxiaux (36) et dont les parties intermédiaires (35b) sont courbées
sur une portion de leur longueur, le milieu (35a) du fil (35) étant en appui contre
la paroi périphérique de la pièce en L (31) située du côté opposé au trou (8) de la
serrure et engagé dans une encoche (37) ménagée à cet effet dans cette paroi, les
ressorts (36) étant engagés sur le doigt (30) précité avec appui des extrémités libres
du fil (35) contre une patte de rivetage (40) du couvercle du coffre (4) située à
proximité, et une portion des parties courbées (35b) du fil (35), située de part et
d'autre de la pièce en L (31) et du côté opposé au bossage (32) par rapport au trou
(8) de la serrure, se trouvant sur la trajectoire du panneton (70), lesdites parties
courbées (35b) étant conformées pour pouvoir s'effacer lors du passage sur elles du
panneton (70) lorsque la clé est actionnée manuellement.
5 - Serrure selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le ressort de
rappel (50) du fouillot (7) est disposé parallèlement aux courses des pênes dormant
(6) et demi-tour (5), ce ressort (50) étant engagé sur une tige (51) qui est solidaire,
par une de ses extrémités, de la paroi avant du coffre (4) et qui est engagée, par
son autre extrémité, dans un manchon permettant son coulissement, solidaire d'un coulisseau
(53) sur lequel appuie un ergot (54) que comprend le fouillot (7).
6 - Serrure selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'ergot (54) ainsi que celui
(60) provoquant le mouvement du pène demi-tour (5) sont décalés chacun d'un côté de
l'axe de rotation du fouillot (7 ).