[0001] La présente invention concerne un procédé d'élaboration d'une poudre dendritique
de cadmium, ainsi qu'une poudre obtenue par le procédé.
[0002] Dans le cadre général du développement des accumulateurs nickel/cadmium, on tend
constamment à rechercher une amélioration des performances. Ainsi les structures d'électrodes
sont particulièrement étudiées afin de pouvoir contenir une charge de matière active
la plus élevée possible (Nombre d'Ampères.heure maximal) et la plus disponible possible
(intensité maximale).
[0003] Un aspect particulier de ces recherches a consisté à élaborer de nouvelles techniques
de fabrication d'électrodes qui mettent en oeuvre des quantités plus faibles de ces
matières.
[0004] Ainsi, notamment dans le domaine des accumulateurs portables, la structure d'électrode
négative, habituellement en nickel fritté, a été remplacée par une structure dite
PBT dans laquelle un mélange d'oxyde de cadmium et de poudre métallique est enduit
sur une bande. Dans cette technique connue, le rôle de la poudre conductrice est de
distribuer de façon homogène le courant d'électrons dans le volume de la masse active
d'hydroxyde de cadmium.
[0005] On utilise classiquement un certain nombre de types de poudres métalliques, soit
de cadmium, soit de nickel. Souvent sphériques ou sphéroïdes, ces poudres connues
sont ajoutées en des proportions importantes, typiquement de l'ordre de 20% en poids,
pour atteindre la résistivité requise pour l'électrode.
[0006] La demande de brevet japonais publiée sous le No. 55-76569 le 9.6.80 enseigne l'élaboration
d'une telle poudre et son incorporation dans l'électrode dans de telles proportions.
[0007] La présente invention est basée sur la constatation suivant laquelle, avec urne poudre
qui s'écarte de la forme sphérique (en d'autres termes avec un facteur de forme qui
est très supérieur à 1), et en particulier avec une poudre dendritique, les performances
électriques sont grandement améliorées, et en particulier l'énergie volumique est
accrue. Cela signifie que, pour obtenir les mêmes performances qu'avec une électrode
de l'art antérieur, une poudre dendritique est ajoutée à la pâte de l'électrode en
une quantité sensiblement plus faible qu'une poudre sphérique, d'où un gain de poids.
[0008] Le document FR-A-2 194 792 enseigne un procédé d'élaboration d'une électrode poreuse
à partir d'une poudre de cadmium de nature aciculaire ou dendritique. Cette poudre,
obtenue par dépôt sur une électrode puis grattage à sec, est ensuite comprimée pour
former l'électrode, et n'a aucune vocation à être utilisée comme agent de répartition
du courant comme évoqué ci-dessus. Plus précisément, les conditions opératoires décrites
dans ce documents sont telles que la poudre ne présente pas la finesse requise. En
outre, le principe d'électrolyse décrit dans ce brevet oblique à travailler avec des
quantités d'électricité faibles, avec des grattages extrêmements fréquents.
[0009] La présente invention vise ainsi à proposer un procédé électrolytique d'obtention
d'une poudre dendritique de cadmium, qui permette d'obtenir par un contrôle approprié
de paramètres simples un poudre de qualité et de caractéristiques particulièrement
appropriées, notamment en matière de finesse, pour une incorporation dans une électrode
négative d'accumulateur' nickel/cadmium. Elle propose également un procédé pouvant
être mis en oeuvre avec des quantités d'électricité importantes, pour obtenir avant
réduction en poudre une épaisseur d'électrode pouvant atteindre plusieurs centimètres
sans souffrir de défauts d'homogénéité.
[0010] Elle concerne à cet effet un procédé d'obtention d'une poudre fine de cadmium dendritique,
caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :
(a) production électrolytique de cadmium métal sur une électrode, dans des conditions
telles qu'on forme une éponge constituée de dendrites polymorphes enchevêtrées,
(b) débatissage et lavage de l'éponge,
(c) délitage de l'éponge en milieu pulpeux dans des conditions telles qu'on libère
les dendrites, pour obtenir une poudre dendritique de granulométrie essentiellement
inférieure à une limite déterminée.
[0011] L'invention concerne également une poudre dendritique obtenue par le procédé ci-dessus,
caractérisée en ce que ses particules présentent la forme de fougères comportant une
âme centrale de laquelle partent en oblique des dendrites secondaires.
[0012] Un avantage du procédé selon l'invention réside en ce qu'il offre la possibilité
de constituer une matrice métallique dont les caractéristiques physiques peuvent être
choisies sans avoir à subir la contrainte forte de la distribution granulométrique.
Ainsi les inventeurs ont pu déterminer les conditions d'obtention par dépôt électrolytique
d'une structure dendritique ou bien d'une structure en éponge. La transition d'une
forme de structure à l'autre découle du mode de cristallisation. Ainsi la structure
dendritique évolue vers l'éponge lorsque la section des cristaux orientés dans le
champ diminue et que la germination bidimensionnelle se poursuit sur les dendrites
pré-existantes.
[0013] Il se crée ainsi, par enchevêtrement, des dendrites polymorphes constituant une véritable
structure poreuse qui se caractérise par une densité volumique en cadmium très faible
(de l'ordre de 0,1 kg/dm³). On a également observé que les conditions de génération
de l'éponge pouvaient être réglées pour obtenir un rendement faradique élevé, typiquement
supérieur à 70%, en rendant le procédé particulièrement économique sur le plan énergétique.
[0014] La constitution de l'éponge par dépôt sur la cathode ne pose pas de difficulté de
démarrage particulière. On peut utiliser des substrats par exemple en acier inoxydable
ou en titane. Il est indifférent que la surface soit vierge ou qu'il y subsiste un
résidu de cadmium de l'opération précédente.
[0015] Grâce au procédé selon l'invention, on peut réaliser des éponges de cadmium d'épaisseurs
très importantes (typiquement de 3 à 6 cm) qui se caractérisent par:
- une bonne homogénéité de structure sur toute l'épaisseur;
- un développement en épaisseur également homogène (absence de protubérances ou de creux
sur la surface libre);
- une bonne adhérence de l'éponge sur son substrat, permettant d'extraire l'électrode
de la cellule d'électrolyse dans risque de séparation ou de chûte de l'éponge.
[0016] La séparation de l'éponge de son substrat (débatissage) s'effectue par des moyens
mécaniques légers de type classique.
[0017] L'éponge séparée est alors lavée afin de récupérer l'électrolyte qui l'imprègne encore.
Ici encore, la structure particulière de l'éponge permet un lavage très efficace avec
une quantité d'eau très faible.
[0018] Une fois lavée, l'éponge s'avère parfaitement stable chimiquement, que ce soit vis-à-vis
d'une dissolution par attaque acide ou par oxydation à l'air.
[0019] La seconde opération du procédé consiste à effectuer une dilacération de l'éponge.
Elle est réalisée dans des appareils de délitage à cuve munis de mobiles d'agitation
particuliers, fonctionnant en continu ou en discontinu. Afin de favoriser une libération
complète des particules de l'éponge, il est ici préférable de travailler avec un taux
de pulpe quine dépasse pas 200 g de matière sèche par litre. Comme on le verra plus
loin, la vitesse périphérique du mobile d'agitation est un facteur important pour
obtenir une granulométrie appropriée.
[0020] Après l'opération de délitage, on prévoit avantagueusement, mais facultativement,
une opération de tamisage destinée à éliminer les particules grossières, et préférentiellement
les particules de taille supérieure à 125 µm.
[0021] Une autre caractéristique importante de la présente invention réside en ce que l'étape
de délitage libère des particules dont la taille et la solidité sont déterminées essentiellement
par les conditions opératoires de l'étape électrolytique de constitution de l'éponge,
et ne sont que très faiblement influencées par un temps de séjour trop long de la
matière dans l'appareil de délitage et par le choix de la géométrie des mobiles d'agitation.
Ainsi plusieurs types de mobiles de dilacération ont été testés, avec ou sans contre-pales,
sans que soient modifiées de façon notable la morphologie et la granulométrie de la
poudre. En outre on n'a observé aucun surbroyage de la poudre.
[0022] On a constaté par ailleurs que la granulométrie de la poudre obtenue, évaluée par
le taux de refus à l'étape de tamisage, n'était influencée que par la vitesse périphérique
des mobiles de dilacération.
[0023] La bonne tenue mécanique des particules constituant la pulpe autorise un stockage
à l'état décanté sans modification de la distribution granulométrique. En outre, la
pulpe obtenue en sortie du délitage peut être pompée, par exemple par une pompe centrifuge
à vortex, sans subir d'altération granulométrique.
[0024] Comme on le verra en détail plus loin, la morphologie de la poudre obtenue est caractéristique
du procédé selon l'invention. Les particules ont la forme de fougères constituées
d'une colonne centrale de laquelle partent, avec un angle de l'ordre de 60°, des fougères
secondaires. La forme globale est généralement aciculaire, forme bien adaptée à l'application
visée.
[0025] On va maintenant décrire plus en détail la mise en oeuvre concrète du procédé selon
l'invention.
[0026] La cellule d'électrolyse peut être alimentée indiférremment par une solution pure
de cadmium ou par du cadmium métallique de pureté appropriée.
[0027] Dans le cas d'une solution de cadmium, on choisit de préférence une solution concentrée.
L'anion associé est avantageusement le sulfate. L'acidité de la solution peut varier
par exemple entre 5 et 80 g/l d'acide sulfurique. Pour l'obtention d'une poudre de
cadmium de pureté compatible avec l'application visée, la teneur totale en impuretés
métallliques de la solution, exprimée par rapport au cadmium, doit être inférieure
à 100 g/t.
[0028] Dans le cas où la cellule d'électrolyse est alimentée par du cadmium métal, il peut
prendre toute forme approprié, avec de préférence une pureté de 99,99% ou mieux. On
peut utiliser une anode coulée ou alimentée en boules ou baguettes de métal. Les essais
ont permis de constater que, quel que soit le type d'alimentation, la réaction anodique
ne limite en rien le processus d'obtention de l'éponge de cadmium à la cathode.
[0029] L'électrolyte est composé de sulfate de cadmium et d'acide sulfurique. La teneur
en acide est conditionnée par la recherche d'une bonne conductivité ionique de l'électrolyte.
Cette teneur est avantagueusement comprise entre 5 et 100 g/l, une valeur proche de
50 g/l étant particulièrement intéressante car elle confère urne très bonne conductivité
tout en limitant la corrosion acide de l'éponge.
[0030] Le choix de la concentration en cadmium est étroitement lié au choix de la densité
de courant cathodique. Des essais effectués par la Demanderesse ont permis de découvrir
que, dans la gamme de densités de courant allant d'environ 700 à environ 1500 A/m²,
il est avantageux que la concentration en cadmium réponde à la relation suivante:

où
J est la densité de courant exprimée en A/m²;
(CD) est la concentration en cadmium exprimée en kg/m³.
[0031] Ainsi, pour une densité de courant comprise entre 900 et 1200 A/m², la concentration
en cadmium est de préférence comprise entre 4 et 15 g/l, plus préférentiellement entre
7 et 11 g/l.
[0032] La température de fonctionnement est maintenue de préférence dans un intervalle compris
entre 20 et 35°C, plus préférentiellement entre 25 et 30°C.
[0033] Comme on l'a indiqué, le substrat cathodique est de préférence de l'acier inoxydable
ou du titane. On a constaté qu'une bonne adhérence de l'éponge était obtenue avec
une rugosité de surface correspondant à l'état brut de laminage.
[0034] La circulation de l'électrolyte est assurée soit naturellement quant l'oxygène est
dégagé, pour une cellule à anodes insolubles, soit de façon provoquée. Le choix du
type de circulation n'a pratiquement aucune influence sur la morphologie de l'éponge.
[0035] La durée d'électrolyse entre deux débatissages est de préférence comprise entre 4
et 8 heures. Dans les conditions optimisées de densité de courant et de concentration
en cadmium telle que mentionnées plus haut, urne durée de l'ordre de 6 heures convient
tout particulièrement.
[0036] La conception concrète des cellules d'électrolyse est de type classique, et ne sera
pas décrite en détail. On peut faire appel par exemple à des cellules du type utilisé
dans l'industrie du zinc ou du cuivre.
[0037] Dans le cas d'un processus d'électrolyse à anodes solubles, on observe que la composition
de l'électrolyte ne reste pas stable. En effet, la réaction à la cathode, où les protons
sont réduits et de l'hydrogène est engendré, constitue une réaction parasite qui provoque
une décroissance de l'acidité du milieu, à laquelle est associé un accroissement de
la concentration en cadmium.
[0038] Selon un aspect particulier de la présente invention, pour ne pas avoir à purger
le système en cadmium et à ajouter de l'acide, on prévoit de combiner le processus
d'alectrolyse à anodes solubles avec un processus d'électrolyse à anodes insolubles,
travaillant sur le même électrolyte. Par simple ajustement de la surface cathodique
du processus fonctionnant avec anodes insolubles, de telle sorte que cette surface
constitue un pourcentage déterminé de la surface cathodique totale, pourcentage égal
au rendement faradique cathodique de dégagement d'hydrogène, on compense alors précisément
l'excès de dissolution anodique précité. On engendre également sur les anodes insolubles
l'acidité consommée par la réaction parasite sus-mentionnée. Le système est donc globalement
équilibré et peut fonctionner dans des conditions stables pratiquement sans nécessiter
d'ajout ou de purge, ce qui garantit pour l'éponge formée, et par suite pour la poudre,
une qualité constante.
[0039] Après électrolyse puis débatissage et lavage de l'éponge comme indiqué plus haut,
l'éponge est soumise à l'opération de délitage. L'action de dilacération est réalisée
par un mobile d'agitation n'ayant pas de fonction de pompage ou de cisaillement importante.
On recherche en effet principalement un effet de choc sur les parties périphériques
du mobile qui ont une surface active faible.
[0040] Comme évoqué plus haut, le paramètre essentiel est la vitesse périphérique du mobile.
Elle est de préférence située entre 20 et 50 m/s pour des diamètres de mobiles d'agitation
variant entre 83 et 380 mm. Pour des vitesses inférieures à cette gamme, on observe
un accroissement rapide du taux de particules refusées au tamisage. Concrètement,
on a constaté que, pour un mobile d'un diamètre de 380 mm, une vitesse périphérique
de 30 m/s était suffisante pour atteindre un taux de refus au tamisage à 125 µm inférieur
à 0,5%.
[0041] Le temps de séjour des éponges dans l'appareil de délitage est par exemple compris
entre 3 et 5 minutes. On a cependant constaté qu'un excès de temps de séjour de 100
à 200% par rapport à ces durées n'entraînait aucune conséquence sur la distribution
granulométrique.
[0042] Le taux de pulpe est fixé à une valeur compatible à la fois avec les impératifs de
productivité du procédé et avec l'impératif de conservation de la distribution granulométrique.
Concrètement un quantité de matière sèche par litre de solution de mise en pulpe comprise
entre 50 et 200 g/l s'avère appropriée. Au delà de la limite supérieure, la distribution
granulométrique devient plus grossière.
[0043] Après l'opération de délitage, la pulpe est tamisée, comme indiqué plus haut, par
exemple à l'aide d'un tamis vibrant. La pulpe est ensuite décantée et conditionnée.
On a constaté dans des conditions de stockage humide un taux d'oxydation inférieur
à 1% par mois.
[0045] Par ailleurs, le procédé de l'invention garantit un titre très élevé en cadmium métallique
par rapport au cadmium total. Ainsi on constate que, malgré une surface spécifique
très élevée, le produit final est très peu oxydé.
[0046] Une composition typique est la suivante:
- Cadmium total
- ≧ 99%
- Cadmium métal
- ≧ 95%
- Zn
- ≦ 50 g/t
- Pb
- ≦ 30 g/t
- Ni
- ≦ 10 g/t
- Cu
- ≦ 10 g/t
- Fe
- ≦ 30 g/t
- SO₄=
- ≦ 50 g/t
[0047] Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée à la description ci-dessus,
mais l'homme de l'art saura y apporter toute variante ou modification conforme à son
esprit.
1. Procédé d'obtention d'une poudre fine de cadmium dendritique, caractérisé en ce qu'il
comprend les étapes suivantes:
(a) production électrolytique de cadmium métal sur une électrode, dans des conditions
telles qu'on forme une éponge constituée de dendrites polymorphes enchevêtrées,
(b) débatissage et lavage de l'éponge,
(c) délitage de l'éponge en milieu pulpeux dans des conditions telles qu'on libère
les dendrites, pour obtenir une poudre dendritique de granulométrie essentiellement
inférieure à une limite déterminée.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'étape (a) est réalisée avec
une densité de courant comprise entre 700 et 1500 A/m², une concentration en cadmium
dans l'électrolyte comprise entre 3,5 et 15 kg/m³, et avec une solution électrolytique
composée de sulfate de cadmium et d'acide sulfurique, la teneur en acide sulfurique
étant comprise entre 5 et 100 g/l.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que la concentration en cadmium
dans l'électrolyte est déterminée par la relation:

où
J est la densité de courant exprimée en A/m²;
(CD) est la concentration en cadmium exprimée en kg/m³.
4. Procédé selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que l'étape (a) est
conduite à une température comprise entre 20 et 35°C, de préférence entre 25 et 30°C.
5. Procédé selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que l'étape (c) est
effectuée dans une cuve de délitage avec un taux de pulpe compris entre environ 50
et environ 200 g de cadmium par litre de solution de mise en pulpe et avec un mobile
d'agitation dont la surface active vis-à-vis de la pulpe est faible et dont la vitesse
périphérique est comprise entre environ 20 et environ 50 m/s.
6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'étape (c) est conduite pendant
une durée supérieure à trois minutes.
7. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'étape (a) est
réalisée en alimentant un appareil d'électrolyse avec du cadmium métal et en ce que
l'appareil comprend au moins une cellule fonctionnant avec anodes solubles et au moins
une cellule fonctionnant avec anodes insolubles, la surface cathodique de la ou des
cellules fonctionnant avec anodes insolubles étant choisie de manière à constituer
un pourcentage de la surface cathodique totale égal au rendement faradique cathodique
de dégagement d'hydrogène.
8. Procédé selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'étape (c) est
suivie d'une étape (d) de tamisage de la pulpe pour éliminer les particules solides
d'une taille supérieure à une taille limite déterminée.
9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'étape (d) élimine les particules
d'une taille supérieure à environ 125 µm.
10. Poudre dendritique obtenue par le procédé selon l'une des revendications précédentes,
caractérisée en ce que ses particules présentent la forme de fougères comportant une
âme centrale de laquelle partent en oblique des dendrites secondaires.
11. Poudre selon la revendication 10, caractérisée en ce que la section de l'âme centrale
est comprise entre environ 4 et environ 20 µm².
12. Poudre selon l'une des revendications 10 et 11, caractérisée en ce qu'elle présente
une surface spécifique, mesurée selon la méthode BET, comprise entre environ 1 et
environ 3 m²/g.
13. Poudre selon l'une des revendications 10 à 12, caractérisée en ce qu'elle présente
une granulométrie inférieure à 125 µm.
14. Poudre selon la revendication 13, caractérisée en ce qu'elle présente un d₉₀ de l'ordre
de 35 µm et un d₁₀ de l'ordre de 7 µm.
15. Poudre selon l'une des revendications 10 à 14, caractérisée en ce qu'elle comprend
au moins 95% de cadmium métal.
16. Poudre selon l'une des revendications 10 à 15, caractérisée en ce que l'angle moyen
des dendrites secondaires par rapport à l'âme centrale est de l'ordre de 60°.