[0001] L'invention concerne une ferrure d'articulation pour porte, fenêtre ou analogue dont
l'ouvrant vient à pivoter, vers l'extérieur et autour d'un axe vertical, par rapport
au cadre dormant, ferrure d'articulation conforme au préambule de la revendication
1.
[0002] On connaît déjà, notamment par le document EP-A-0.364.698, une ferrure d'articulation
pour porte, fenêtre ou analogue qui présente la particularité de comporter ses éléments
disposés en feuillure. En fait, selon un mode de réalisation décrit dans ce document
EP-A-0.364.698, la ferrure d'articulation est munie d'un bras de compas principal
et d'un bras de compas secondaire, comportant l'une de leurs extrémités montée articulée
sur une platine support fixée sur la traverse inférieure du cadre dormant. L'autre
extrémité de ce bras de compas principal et du bras de compas secondaire est, par
ailleurs, montée articulée sur une platine support rapportée sur la traverse inférieure
de l'ouvrant.
[0003] L'on observe, en outre, que l'articulation reliant le bras de compas secondaire sur
l'ouvrant se situe au plus près du montant arrière de ce dernier.
[0004] Ainsi, partant de la position de fermeture de la porte, fenêtre ou analogue, la commande
d'ouverture de cette dernière conduit à un mouvement combiné de l'ouvrant, à savoir
une rotation de celui-ci autour d'un axe vertical se situant à hauteur de son montant
arrière et une projection de ce dernier en dehors du cadre dormant issue de la rotation
du bras de compas secondaire autour de l'articulation le reliant à la platine support
fixée audit cadre dormant.
[0005] Cette projection de l'ouvrant en dehors du cadre dormant trouve son intérêt, plus
particulièrement, dans le cas où la feuillure dudit ouvrant est à recouvrement partiel
du cadre dormant, c'est-à-dire que cet ouvrant comporte un rebord périphérique venant
en applique, en position de fermeture de la fenêtre, porte ou analogue, sur la face
interne ou externe du cadre dormant.
[0006] En raison de leurs caractéristiques techniques, et plus particulièrement du fait
qu'elles ont pour obligation de projeter, à l'extérieur, le montant arrière de l'ouvrant
en dehors du cadre dormant, ces ferrures d'articulation posent le problème du maintien
en applique, avec une certaine étanchéité, de l'ouvrant contre ledit cadre dormant,
précisément, à hauteur de leur montant arrière.
[0007] Pour remédier à ce problème, il est prévu, selon ce document EP-A-0.364.698, des
moyens destinés à appliquer ledit ouvrant contre le cadre dormant, précisément, à
hauteur de leur montant arrière, au moment de refermer la porte, fenêtre ou analogue.
Ces moyens se présentent sous forme d'un coulisseau qui peut être monté, soit sur
la platine support du cadre dormant, soit sur celle de l'ouvrant. La commande en déplacement
de ce coulisseau s'effectue sous l'action combinée d'un doigt de commande et d'une
came dont l'un équipe le bras de compas principal et dont l'autre se situe à hauteur
de l'extrémité avant du coulisseau.
[0008] Plus précisément, au moment de refermer l'ouvrant, cette action combinée du doigt
de commande et de la came conduit à déplacer ledit coulisseau en direction du montant
arrière de l'ouvrant et du cadre dormant. Ainsi, dans le cadre du montage de ce coulisseau
sur la platine support de l'ouvrant, son extrémité, orientée en direction du montant
arrière, est biseautée de manière à s'engager à l'arrière d'une rampe d'appui. Finalement,
cette coopération de la rampe d'appui et de l'extrémité biseautée du coulisseau conduit
à comprimer l'ouvrant contre le cadre dormant.
[0009] Par ailleurs, dans le cas d'une disposition sur la platine support du cadre dormant,
le coulisseau vient à se déplacer en direction du montant arrière dudit cadre dormant
sous l'action combinée du doigt de commande et de la came au moment de refermer l'ouvrant.
Ainsi, ce coulisseau, dont l'extrémité orientée en direction dudit montant arrière
de ce cadre dormant est biseautée, vient se positionner à l'avant d'un téton de blocage
prolongeant l'axe d'articulation du bras de compas secondaire à l'ouvrant. Ainsi,
la progression de ce téton sur la face biseautée de l'extrémité du coulisseau produit
la compression dudit ouvrant contre le cadre dormant, précisément, à hauteur de leur
montant arrière.
[0010] L'inconvénient majeur de ce type de ferrure d'articulation consiste en ce que leurs
moyens destinés à appliquer l'ouvrant contre le cadre dormant, à hauteur de leur montant
arrière, se limitent, précisément, à cette fonction de compression. Or, l'on observe
qu'un moindre jeu au niveau du montant arrière de l'ouvrant, résultant, par exemple,
d'un coefficient de raideur atténué du joint d'étanchéité permet, sous l'effet d'impulsions
répétées, de décoller, progressivement, ledit montant arrière de l'ouvrant par rapport
au cadre dormant et de repousser le coulisseau qu'il se situe sur l'ouvrant ou sur
le cadre dormant. On remarque, en effet, qu'au moment de fermer la porte, fenêtre
ou analogue, la commande en déplacement du coulisseau est assurée au travers de la
combinaison d'un doigt de commande et d'une came. Cependant, c'est sensiblement le
même type de coopération d'un doigt de commande et de came qui conduit à la compression
de l'ouvrant contre le cadre dormant. Ainsi, il y a tout lieu de considérer qu'en
exerçant sur l'ouvrant une action contraire à celle ayant conduit à sa compression
contre le cadre dormant, l'on soit en mesure effectivement, d'assurer, également,
le dégagement du coulisseau.
[0011] En fait, s'il est exact que cela conduit à une moindre étanchéité de la porte, fenêtre
ou analogue, il est non moins vrai que la sécurité est, également, en cause. En effet,
une fois le montant arrière de l'ouvrant décalé par rapport au cadre dormant, il est
aisé, à un aigrefin, d'introduire, au niveau de l'interstice, ainsi crée, un outil
en vue de fracturer ladite porte, fenêtre ou analogue.
[0012] Ainsi, l'invention a pour object, non seulement, de garantir une bonne étanchéité
de l'ouvrant à hauteur de son montant arrière, ceci par rapport au cadre dormant par
l'intermédraire de moyens de compression appropriés, mais, en outre, de produire un
verrouillage de cet ouvrant contre ledit cadre dormant précisément à hauteur des montants
arrières, de sorte qu'une action tentant à écarter cet ouvrant du cadre dormant, une
fois le verrouillage effectué, ne permet pas de modifier la position du coulisseau
et, donc, l'intensité de la compression dudit ouvrant contre le cadre dormant.
[0013] A noter, à ce propos, que la pression avec laquelle l'ouvrant est appliqué contre
le cadre dormant ne doit pas diminuer, même en cas d'altération progressive du joint
d'étanchéité, précisément, pour obtenir une étanchéité constante et de qualité. L'invention
se propose, également, d'apporter une solution à ce problème.
[0014] Finalement, l'invention se propose de remédier à l'ensemble des inconvénients précités.
L'invention, telle qu'elle est caractérisée dans les revendications, résout ce problème
et consiste en une ferrure d'articulation pour porte, fenêtre ou analogue dont l'ouvrant
vient à pivoter vers l'extérieur et autour d'un axe vertical, par rapport au cadre
dormant, comprenant, d'une part, un bras de compas principal et un bras de compas
secondaire, tous deux étant montés articulés, au niveau de l'une de leurs extrémités,
sur une platine support fixée sur la traverse inférieure du cadre dormant et, à hauteur
de leur extrémité opposée, sur une platine support rapportée sur la traverse inférieure
de l'ouvrant et, d'autre part, des moyens pour appliquer l'ouvrant contre le cadre
dormant, à hauteur de leur montant arrière, ces moyens étant formés par un coulisseau
monté sur la platine support du cadre dormant et comportant un galet venant à coopérer
avec une rampe équipant, à proximité dudit axe d'articulation, l'autre platine support
située en correspondance sur l'ouvrant, ceci lors de la commande en déplacement de
ce coulisseau sous l'action combinée d'un doigt de commande et d'une came dont l'un
vient à équiper la platine support, l'autre étant rendu solidaire dudit coulisseau,
lesdits moyens venant à appliquer l'ouvrant contre le cadre dormant constituant, en
outre, des moyens pour verrouiller cet ouvrant contre le cadre dormant, à hauteur
de leur montant arrière, la rampe étant prolongée par une gâche de manière à former
une gâche à rampe dans laquelle s'engage le galet en fin de verrouillage ; cette ferrure
d'articulation comportant, en combinaison, des moyens de réglage en vue de moduler
l'intensité de la force selon laquelle l'ouvrant vient à s'appliquer contre le cadre
dormant par l'intermédiaire desdits moyens.
[0015] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent, essentiellement, en ce
que l'on obtient, non seulement, une parfaite étanchéité de l'ouvrant par rapport
au cadre dormant, une fois la porte ou fenêtre refermée, mais, en outre, une garantie
de sécurité accrue dans le cadre de ce type de porte ou fenêtre équipé de ferrures
d'articulation disposées en feuillure de l'ouvrant et du cadre dormant.
[0016] D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description
qui va suivre et dont la compréhension sera facilitée en se référant aux dessins joints
en annexe :
- la figure 1 est une vue en élévation de la ferrure d'articulation conforme à l'invention
;
- la figure 2 est une représentation en plan de cette ferrure d'articulation et correspondant
à une position d'ouverture de l'ouvrant par rapport au cadre dormant ;
- la figure 3 est une représentation de cette ferrure d'articulation dans une position
en cours de fermeture de l'ouvrant ;
- la figure 4 est une représentation en plan de la ferrure d'articulation lorsque l'ouvrant
est refermé ;
- la figure 5 correspond à une représentation éclatée des pièces composant la ferrure
d'articulation.
[0017] Telle que représentée dans les différentes figures, la présente invention est relative
à une ferrure d'articulation 1 pour porte, fenêtre ou analogue dont l'ouvrant 2 vient
à pivoter vers l'extérieur et autour d'un axe vertical par rapport à un cadre dormant
3. Ce type d'ouverture est, généralement, dit à l'anglaise.
[0018] Plus précisément, cet ouvrant 2 de ces portes, fenêtres ou analogues s'ouvrant à
l'anglaise, est, habituellement, à recouvrement partiel du cadre dormant 3, c'est-à-dire
qu'il comporte, en périphérie, un rebord 4 venant en applique, en position de fermeture,
sur la face externe 5 dudit cadre dormant 3.
[0019] Par ailleurs et en raison, précisément, de cette rotation vers l'extérieur de l'ouvrant
2, cette ferrure d'articulation est disposée en feuillure de la porte, fenêtre ou
analogue et, plus particulièrement, entre les traverses inférieures et celles supérieures
dudit ouvrant 2 et du cadre dormant 3. En réalité la ferrure d'articulation basse
est sensiblement identique à celle employée à la partie haute de la porte ou fenêtre.
Il peut, cependant, y avoir une distinction au niveau de la résistance des pièces
qui les composent sachant que la ferrure d'articulation basse est généralement amenée
à supporter le poids de l'ouvrant 2.
[0020] Ainsi, une telle ferrure d'articulation 1 comporte un bras de compas principal 6
et un bras de compas secondaire 7 présentant l'une de leurs extrémités 8, 9 montée
articulés sur une platine support 10 venant à être fixée sur la traverse inférieure
ou supérieure 11 du cadre dormant 3. Quant au niveau de leur extrémité opposée 12,
13, ce bras de compas principal 6 et le bras de compas secondaire 7 sont montés pivotants
sur une platine support 14 rapportée sur la traverse inférieure ou supérieure 15 de
l'ouvrant 2.
[0021] Les bras de compas principal 6 et secondaire 7 ont pour fonction, essentiellement,
d'une part, d'assurer le pivotement autour d'un axe vertical de l'ouvrant 2 par rapport
au cadre dormant 3 et, d'autre part, d'engendrer, au cours de cette rotation, une
légère projection de l'ouvrant 2 en dehors de ce cadre dormant 3 de sorte que le rebord
périphérique 4 ne vienne à gêner cette rotation en venant en appui sur la face externe
5 dudit cadre dormant 3.
[0022] Ainsi, le bras de compas secondaire 7 vient à se situer, par rapport au bras de compas
principal 6, au plus près des montants arrières 16, 17, respectivement de l'ouvrant
2 et du cadre dormant 3.
[0023] En fait, le problème posé par ces ferrures d'articulation, pour porte ou fenêtre
s'ouvrant à l'anglaise, est lié aux difficultés qu'elles ont à assurer, en positron
de fermeture de la porte ou fenêtre, le maintien, en applique et avec une certaine
pression, de l'ouvrant 2 contre le cadre dormant 3, précisément à hauteur de leur
montant arrière 16, 17. De plus, se greffe là-dessus le problème de la constance de
cette force d'application et de compression de l'ouvrant sur le cadre dormant, sachant
qu'en raison des tolérances de fabrication tant de la menuiserie que de ces ferrures
d'articulation, il peut y avoir des variations d'une porte ou fenêtre à l'autre.
[0024] La présente invention se propose, précisément, d'apporter une solution à ces problèmes
et, pour cela, consiste à équiper la ferrure d'articulation 1 de moyens 18 pour verrouiller
et appliquer contre le cadre dormant 3, ledit ouvrant 2 à hauteur de leur montant
arrière 16, 17, ces moyens 18 étant formés, plus particulièrement, par un coulisseau
19 venant à être monté sur la platine support 10 dudit cadre dormant 3.
[0025] En fait, ce coulisseau 19 comporte un galet 20 du côté de son extrémité 21 orientée
en direction de ces montants arrières 16, 17, ce galet 20 étant susceptible de coopérer
initialement avec une rampe disposée, en concordance, à l'extrémité arrière 23 de
la platine support 14 associée à l'ouvrant 2. En fait, cette rampe est prolongée par
une gâche dans laquelle s'engage le galet 20 en fin de verrouillage, l'ensemble formant
une gâche à rampe 22.
[0026] Ainsi, selon le mode de réalisation illustré sur les dessins, le galet 20 se présente
saillant par rapport à la face apparente 24 du coulisseau 19. Ce galet 20 vient, au
moment de la fermeture de l'ouvrant 2, à s'engager dans ladite gâche à rampe 22 se
présentant sous forme soit d'une découpe 25 aménagée dans le chant longitudinal 26
de la platine support 14, chant longitudinal 26 orienté en direction du cadre dormant
3 et donc vers l'intérieur de l'habitation, soit d'une pièce rapportée sur cette platine
support 14 et dont la hauteur correspond à un écartement 40 existant entre les platines
supports 10, 14 ceci en position de fermeture de la porte, fenêtre ou analogue. Cette
gâche à rampe 22 est complétée par un prolongement 27 de la découpe 25 ou de la pièce
rapportée ceci dans une direction parallèle au plan de l'ouvrant 2 et dans le sens
du montant avant opposé au montant arrière 16 de l'ouvrant 2.
[0027] En fait, la commande de déplacement de ce coulisseau 19 lors de cette fermeture,
est obtenue au travers d'un doigt de commande 28 associé à la platine support 14,
à son extrémité 29, opposée à l'extrémité 23 munie de la gâche à rampe 22, ce doigt
de commande 28 venant à coopérer avec une came 30 solidaire de l'extrémité concordante
31 du coulisseau 19.
[0028] Plus précisément, au moment de refermer la porte ou fenêtre, le doigt de commande
28 vient à s'engager dans une découpe 32 usinée, en biais, dans le chant longitudinal
33 orienté en direction de l'ouvrant 2, du coulisseau 19 et formant, par conséquent,
la came 30. Tout en progressant dans cette découpe 32, ce doigt de commande 28 assure
le déplacement axial du coulisseau 19 sur la platine support 10, ceci dans la direction
du montant avant de l'ouvrant 2 et du cadre dormant 3, de sorte que le galet 20, placé
sur ce coulisseau 19, s'insère dans la gâche à rampe 22 se situant à l'extrémité 23
de la platine support 14 rapportée sur l'ouvrant 2.
[0029] Par ailleurs, la découpe 32, formant la came 30 peut être aménagée dans une pièce
additionnelle 32A rapportée, tel qu'illustré dans la figure 1, sur la face apparente
24 et à cette extrémité 31 du coulisseau 19, ceci en vue de garantir une meilleure
tenue mécanique de ce dernier.
[0030] De plus et selon l'invention, la ferrure d'articulation 1 comporte, également, des
moyens de réglage 34 permettant de moduler l'intensité de la force selon laquelle
l'ouvrant 2 vient à s'appliquer contre le cadre dormant 3.
[0031] Ces moyens de réglage sont constitués, substantiellement et selon un mode de réalisation
préférentiel de la présente invention par le galet 20 se situant au niveau de l'extrémité
21 du coulisseau 19. En effet, ce galet 20 est constitué par un excentrique qui, lorsque
sa position vient à se modifier transversalement sur ledit coulisseau 19, entraîne,
en raison de sa coopération avec la gâche à rampe 22 située sur la platine support
14, une modification de force de rappel imprimé audit ouvrant 2 au moment de la fermeture
de la porte, fenêtre ou analogue.
[0032] Le coulisseau 19 étant apposé sur la face apparente 35 d'une platine support 10 disposée
sur la traverse inférieure du cadre dormant 3, donc sur la face sur laquelle viennent,
également, à être montés articulés l'une des extrémités 8, 9 respectivement, du bras
de compas principal 6 et du bras de compas secondaire 7, ce coulisseau 19 comporte,
nécessairement dans son chant longitudinal 33 orienté en direction dans laquelle s'étendent
ces bras de compas 6,7, des découpes ou ébrasements 36, 37 au droit de ce montage
articulé dudit bras de compas principal 6 et du bras de compas secondaire 7 sur cette
platine support 10.
[0033] Toutefois, ces découpes ou ébrasements 36, 37 ont, bien entendu, pour conséquence
de fragiliser ce coulisseau 19. Selon l'invention, celui-ci est consolidé au travers
d'une aile verticale 38 se situant sur son chant longitudinal 39 opposé au chant longitudinal
33 comportant les ébrasements 36, 37 ou encore la découpe 32 formant la came 30. La
hauteur de cette aile verticale 38 est réduite à l'écartement 40 existant entre les
platines supports 10, 14 ceci en position de fermeture de la porte, fenêtre ou analogue.
[0034] En fait, cette aile verticale 38 présente un autre intérêt, à savoir qu'elle constitue,
au moment de la fermeture de cette porte, fenêtre ou analogue, une butée de protection
contre laquelle viennent s'appuyer le bras de compas principal 6 et le bras de compas
secondaire 7. Par conséquent, elle préserve la feuillure du cadre dormant 3 du contact
desdits bras de compas principal 6 et secondaire 7.
[0035] Bien entendu, le montage coulissant de ce coulisseau 19 sur une platine support 10
peut être obtenu par tout moyen approprié. Ainsi et selon le mode de réalisation illustré
sur les dessins joints en annexe, ces moyens de liaison peuvent se présenter sous
forme de boutonnières consistant en la réalisation, dans ledit coulisseau 19, de lumières
oblongues 41, 42 dans lesquelles s'engagent des tétons de guidage 43, 44 associés
à la platine support 10 recevant ce coulisseau 19.
[0036] A noter, de plus, que selon le mode de réalisation présenté dans les figures des
dessins ci-joints, la platine support 10 présente, à son extrémité 45 orientée en
direction du montant arrière 17 du cadre dormant 3, une aile repliée à la verticale
46, venant à agir, telle une rampe, avec l'extrémité libre 47 de la platine support
14 appliquée à l'ouvrant 2 au moment de la fermeture de la porte, fenêtre ou analogue.
[0037] En fait et selon l'invention, cette coopération des platines supports 10, 14 au travers
de leurs extrémités particulières 45, 47, n'a pas pour but d'assurer intégralement,
la fonction de compression de l'ouvrant 2 contre le cadre dormant 3 au moment de la
fermeture, cette fonction étant, plus particulièrement, laissée à la charge du coulisseau
19. Toutefois, elle permet d'assurer un prépositionnement de cet ouvrant 2 par rapport
au cadre dormant 3 de sorte que, quel que soient les jeux susceptibles de naître par
la suite au niveau des liaisons articulées des bras de compas principal 6 et secondaire
7 sur les différentes platines supports 10, 14, l'on soit certain, au moment de la
fermeture, que le galet 20 s'insère convenablement dans la gâche à rampe 22 en vue
d'assurer, finalement, la compression de l'ouvrant 2 contre le cadre dormant 3 selon
une force prédéterminée et invariable.
[0038] Au travers de la description qui précède, l'on constate que la présente invention
a su résoudre, de manière efficace et simple, un problème qui a persisté, jusqu'à
présent, au niveau des ferrures d'articulation connues dans l'état antérieur de la
technique pour porte, fenêtre ou analogue s'ouvrant à l'anglaise.
1. Ferrure d'articulation pour porte, fenêtre ou analogue dont l'ouvrant (2) vient à
pivoter vers l'extérieur et autour d'un axe vertical, par rapport à un cadre dormant
(3), comprenant, d'une part, un bras de compas principal (6) et un bras de compas
secondaire (7), tous deux étant montés articulés, au niveau de l'une de leur extrémité
(8, 9), sur une platine support (10) fixée sur la traverse inférieure du cadre dormant
(3), et, à hauteur de leur extrémité opposée (12, 13), sur une platine support (14)
rapportée sur la traverse inférieure de l'ouvrant (2) et, d'autre part, des moyens
(18) pour appliquer, l'ouvrant (2) contre le cadre dormant (3), à hauteur de leur
montant arrière (16, 17), ces moyens (18) étant formés par un coulisseau (19) monté
sur la platine support (10) du cadre dormant (3) et comportant un galet (20) venant
à coopérer avec une rampe équipant, à proximité dudit axe d'articulation, l'autre
platine support (14) située en correspondance sur l'ouvrant (2), ceci lors de la commande
en déplacement de ce coulisseau (19) sous l'action combinée d'un doigt de commande
(28) et d'une came (30) dont l'un (28) vient à équiper la platine support (14), l'autre
(30) étant rendue solidaire dudit coulisseau (19), caractérisée par le fait que:
a) les moyens (18) constituent, en outre, des moyens pour verrouiller l'ouvrant contre
le cadre dormant, à hauteur de leur montant arrière (16, 17), la rampe étant prolongée
par une gache de manière à former une gâche à rampe (22) dans laquelle s'engage le
galet (20) en fin de verrouillage.
b) et qu'elle comporte, en combinaison des moyens de réglage (34) en vue de moduler
l'intensité de la force selon laquelle l'ouvrant (2) vient à s'appliquer contre le
cadre dormant (3) par l'intermédiaire desdits moyens (18).
2. Ferrure d'articulation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la gâche
à rampe (22) se présente sous forme soit d'une découpe (25) aménagée dans le chant
longitudinal (26) de ladite platine support (14), ce chant longitudinal (26) étant
celui orienté en direction du coulisseau (19) lorsque l'on envisage l'ouvrant (2)
en position d'ouverture, soit d'une pièce rapportée sur ladite platine support (14),
ladite découpe (25) ou pièce rapportée comportant, par ailleurs, un prolongement (27)
dans lequel est susceptible de s'engager le galet (20) lors du déplacement du coulisseau
(19) au moment de la fermeture de la porte, la fenêtre ou analogue.
3. Ferrure d'articulation selon les revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que
la came (30) se présente sous forme d'une découpe (32) usinée, en biais, dans le chant
longitudinal (33) du coulisseau (19), découpe (32) dans laquelle est susceptible de
s'insérer le doigt de commande (28) associé, à la platine support (14) au moment de
la fermeture de la porte, fenêtre ou analogue.
4. Ferrure d'articulation selon la revendication 3, caractérisée par le fait que la découpe
(32), formant la came (30) est aménagée dans une pièce additionnelle (32A) rapportée
sur la face apparente (24) du coulisseau (19) en vue, de consolider ce coulisseau
(19) à son extrémité (31) orientée en direction du montant avant de l'ouvrant (2)
et du cadre dormant (3), de la porte, fenêtre ou analogue.
5. Ferrure d'articulation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le coulisseau
(19) apposé sur la face apparente (35) de la platine support (10) disposée sur la
traverse inférieure du cadre dormant (3), comporte dans son chant longitudinal (33),
orienté en direction dans laquelle s'étendent le bras de compas principal (6) et le
bras de compas secondaire (7), des découpes ou ébrasements (36, 37) au droit du montage
articulé dudit bras de compas principal (6) et du bras secondaire (7) sur cette platine
support (10).
6. Ferrure d'articulation selon la revendication 5, caractérisée par le fait que le coulisseau
(19) est consolidé au travers d'une aile verticale (38) se situant sur son chant longitudinal
(39) opposé au chant longitudinal (33) comportant les ébrasements (36, 37).
7. Ferrure d'articulation selon la revendication 6, caractérisée par le fait que l'aile
verticale (38) présente une hauteur (40) correspondant à l'écartement respecté entre
les platines supports (10, 14) apposées sur les traverses inférieures, respectivement,
du cadre dormant (3) et de l'ouvrant (2).
8. Ferrure d'articulation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les
moyens (34) permettant de moduler l'intensité de la force selon laquelle l'ouvrant
(2) vient à s'appliquer contre le cadre dormant (3) par l'intermédiaire des moyens
(18), sont constitués par le galet (20) associé au coulisseau (19), ce galet (20)
se présentant sous forme d'un excentrique permettant de modifier, transversalement,
sa position sur ledit coulisseau (19) et donc la force de rappel imprimée à l'ouvrant
(2) lors de la coopération de ce galet (20) avec la gâche à rampe (22).
9. Ferrure d'articulation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le coulisseau
(19) est monté coulissant sur une platine support (10) au moyen de boutonnières se
présentant sous forme de lumières oblongues (41, 42) aménagées dans ledit coulisseau
(19) et dans lesquelles viennent à s'engager des tétons de guidage (43, 44) associés
à la platine support (10) recevant ce coulisseau (19).
10. Ferrure d'articulation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'une
des platines support (10) présente, à son extrémité (45) orientée en direction du
montant arrière (16, 17), respectivement, de l'ouvrant (2) et du cadre dormant (3),
une aile repliée à la verticale (46) venant à agir, telle une rampe, avec l'extrémité
libre (47) de l'autre platine support (14), lors de la fermeture de la porte, fenêtre
ou analogue, en vue d'assurer un prépositionnement de l'ouvrant (2) par rapport audit
cadre dormant (3), à hauteur de leurs montants arrières (16, 17).