[0001] L'invention concerne une machine tournante du type compresseur ou turbine pour la
compression ou la détente d'un gaz dangereux, par exemple toxique ou explosif.
[0002] De telles machines sont utilisées notamment dans l'industrie chimique, pour le traitement
du gaz naturel, etc...
[0003] Comme cela est bien connu dans la technique, un compresseur ou une turbine comprend
un stator dans lequel est formée une chambre annulaire de circulation de gaz, un rotor
monté tournant dans cette chambre, un arbre rotatif sur lequel est fixé le rotor et
qui s'étend à l'extérieur du stator à travers un passage d'arbre de celui-ci, et des
paliers de guidage et de support de l'arbre qui sont montés dans ce passage d'arbre
du stator.
[0004] L'arbre du rotor est relié, à l'extérieur du stator, à un autre arbre qui est menant
dans le cas d'un compresseur ou mené dans le cas d'une turbine.
[0005] Lorsqu'une telle machine est utilisée pour le traitement d'un gaz dangereux, il est
essentiel d'assurer et de maintenir dans le temps une étanchéité parfaite au gaz,
visant notamment à interdire les fuites de gaz vers l'extérieur qui peuvent se produire
le long de l'arbre du rotor.
[0006] L'invention a précisément pour but de résoudre ce problème de façon simple, efficace
et peu coûteuse.
[0007] Elle propose, à cet effet, une machine tournante du type précité pour la compression
ou la détente d'un gaz dangereux, par exemple toxique ou explosif, caractérisée en
ce qu'elle comprend une cloche montée à étanchéité sur l'extérieur du stator autour
dudit passage d'arbre et délimitant une enceinte fermée remplie de liquide, des moyens
de pressurisation du liquide dans cette enceinte à une pression au moins égale ou
légèrement supérieure à celle maximale du gaz dans la chambre annulaire du stator,
des moyens d'étanchéité au liquide agencés dans ledit passage d'arbre entre l'arbre
du rotor et le stator du côté de ladite chambre annulaire de circulation des gaz,
ces moyens autorisant un très faible débit de fuite du liquide vers la chambre annulaire
du stator, et des moyens de liaison de l'arbre du rotor à un deuxième arbre extérieur
au stator, ces moyens comprenant un accouplement magnétique rotatif, qui peut être
à aimants permanents dont les uns sont portés par l'arbre du rotor à l'intérieur de
ladite cloche et dont les autres sont portés par le deuxième arbre à l'extérieur de
la cloche.
[0008] L'invention permet donc d'assurer l'étanchéité voulue autour de l'arbre du rotor
à la traversée du stator, en contrariant les fuites de gaz sous pression qui pourraient
se produire le long de cet arbre, par une pression supérieure de liquide régnant à
l'extérieur du stator dans une enceinte étanche entourant le passage d'arbre. Le faible
débit de fuite de liquide autorisé entre ce passage d'arbre et la chambre annulaire
de circulation de gaz dans le stator évite une usure rapide des moyens d'étanchéité
au liquide prévus dans le passage d'arbre et garantit leur durée de vie. Par ailleurs,
l'accouplement magnétique assure une transmission de couple entre l'arbre du rotor
et l'arbre extérieur au stator, sans traversée de la cloche délimitant l'enceinte
étanche remplie de liquide.
[0009] Selon une autre caractéristique de l'invention, la chambre annulaire du stator comporte
des moyens de récupération du débit de fuite précité du liquide.
[0010] On évite ainsi que les gaz sortant de la machine selon l'invention comprennent des
traces de liquide.
[0011] Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens d'étanchéité au liquide
comprennent un joint mécanique humide, du type comprenant une pièce annulaire à surface
dure, solidaire de l'arbre du rotor et appliquée à pression sur une pièce complémentaire
solidaire du stator.
[0012] De tels moyens d'étanchéité sont relativement peu coûteux et utilisables avec une
bonne efficacité jusqu'à des vitesses de rotation de l'ordre de 3000 à 3500 t/mn.
[0013] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le rotor est constitué d'au
moins une roue de compresseur ou de turbine périphérique.
[0014] Les compresseurs et turbines périphériques sont bien connus dans la technique pour
leur rendement élevé à vitesse de rotation moyenne, de l'ordre de 3000 tours par minute.
[0015] Comme les accouplements magnétiques ont également pour caractéristique d'assurer
une bonne transmission jusqu'à des vitesses maximales de rotation de l'ordre de 3
à 4000 tours par minute, on constate que la machine selon l'invention est remarquablement
homogène, ses composants essentiels (l'accouplement magnétique, le joint mécanique
humide et la roue de compresseur ou de turbine périphérique) ayant des vitesses optimales
de fonctionnement qui sont du même ordre.
[0016] Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de pressurisation du liquide
à l'intérieur de ladite cloche comprennent un multiplicateur de pression, dont une
entrée est raccordée par une prise de pression à la chambre annulaire du stator, et
dont la sortie est reliée à l'enceinte délimitée par ladite cloche.
[0017] Ce multiplicateur de pression peut être réglé à un rapport légèrement supérieur à
1 (par exemple 1,1), pour garantir que la pression du liquide dans la cloche sera
toujours légèrement supérieure à celle du gaz dans la chambre annulaire du stator,
en dépit d'éventuelles variations de cette pression de gaz.
[0018] Avantageusement, ces moyens de pressurisation du liquide font partie d'un circuit
fermé de liquide, comprenant une pompe de circulation, un échangeur de chaleur pour
le refroidissement du liquide et des passages de liquide débouchant respectivement
à l'intérieur de ladite cloche et dans le passage d'arbre du stator.
[0019] Cela permet notamment de maintenir la température du liquide à une valeur relativement
constante.
[0020] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le stator comprend une chambre
intermédiaire traversée par l'arbre du rotor et ménagée entre la chambre annulaire
de circulation de gaz et le passage d'arbre précité, cette chambre intermédiaire étant
limitée axialement par des garnitures sèches d'étanchéité, portées par l'arbre du
rotor, des moyens étant prévus pour amener un gaz de barrage sous pression élevée
dans cette chambre intermédiaire entre les garnitures sèches d'étanchéité, et un gaz
de balayage sous faible pression dans un espace annulaire formé autour de l'arbre
du rotor entre cette chambre intermédiaire et le passage d'arbre précité.
[0021] On assure ainsi l'étanchéité au liquide de la machine selon l'invention, et on évite
tout mélange du liquide et du gaz circulant dans le stator, même en cas de défaut
du joint mécanique humide.
[0022] L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages
de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit,
faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'une machine selon l'invention;
la figure 2 est une vue schématique partielle en coupe axiale, à plus petite échelle,
d'une variante de réalisation de cette machine.
[0023] La machine représentée à titre d'exemple en figure 1 est un compresseur périphérique,
destiné au traitement d'un débit de gaz dangereux, par exemple toxique ou explosif.
[0024] De façon classique, ce compresseur comprend un stator 10, dans lequel est ménagée
une chambre annulaire 12 de circulation de gaz. Un rotor 14, constitué d'une roue
de compresseur périphérique, comporte des aubes 16 tournant dans la chambre annulaire
12 pour la mise en vitesse et la compression du gaz.
[0025] De façon classique dans un compresseur périphérique, un obturateur 18 est agencé
dans la chambre annulaire 12, entre les débouchés d'un conduit d'amenée et d'un conduit
de sortie de gaz (non représentés) formés dans le stator.
[0026] Le rotor 14 est monté sur une extrémité d'un arbre de rotation 20, qui traverse un
passage d'arbre 22 présenté par le stator et qui est supporté et guidé dans ce passage
d'arbre au moyen de paliers 24.
[0027] Une cloche 26, de forme cylindrique à fond bombé 28, est fixée de façon étanche à
sa base sur le stator, à l'extérieur de celui-ci et autour du passage d'arbre 22,
de façon à délimiter une enceinte étanche 30 dans laquelle sont logés le passage d'arbre
22, l'extrémité de l'arbre 20 sortant de ce passage d'arbre, et une pièce annulaire
32 solidaire de l'arbre 20 et portant sur sa surface périphérique extérieure des aimants
permanents 34, qui sont au voisinage immédiat de la paroi cylindrique de la cloche
26.
[0028] Cette pièce 32 et ces aimants permanents 34 font partie d'une accouplement magnétique,
comprenant, à l'extérieur de la cloche 26, une pièce annulaire 36 solidaire d'un arbre
moteur 38 coaxial à l'arbre 20 du rotor, des aimants permanents 40 étant prévus sur
la surface périphérique interne de la pièce 36 en étant disposés en correspondance
des aimants précités 34 et en étant séparés de ces derniers par la paroi cylindrique
de la cloche 26.
[0029] La cloche 26 peut être réalisé en un alliage métallique tel que celui commercialisé
sous la dénomination HASTELLOY, cet alliage étant de préférence amagnétique et non
conducteur, et elle peut aussi être réalisée en un matériau composite, par exemple
en fibres de carbone, pour éliminer les courants de Foucault dans l'accouplement magnétique.
[0030] L'enceinte étanche 30 délimitée par la cloche 26 est destinée à être remplie d'un
liquide sous pression, dont l'une des fonctions est la lubrification des paliers 24.
Ce liquide peut donc être de l'huile lorsque les paliers 24 sont des roulements à
billes ou de l'eau lorsqu'on utilise des paliers 24 hydrodynamiques, ou tout autre
liquide approprié.
[0031] A l'extrémité du passage d'arbre 22 située du côté de la chambre annulaire 12 de
circulation de gaz, des moyens d'étanchéité au liquide sont agencés entre l'arbre
20 et le stator. Comme cela a été schématiquement représenté en figure 1, ces moyens
d'étanchéité comprennent un joint mécanique humide, comportant une pièce annulaire
42 montée à étanchéité sur l'arbre 20 et entraînée en rotation par celui-ci, cette
pièce annulaire 22 présentant une surface radiale dure appliquée à pression sur une
surface radiale d'une pièce correspondante 44 du stator. Ce type de joint autorise
un très faible débit de fuite de liquide en direction de la chambre annulaire 12 du
stator, lorsque la pression du liquide est supérieure à la pression des gaz dans le
stator. Eventuellement, des moyens de récupération de ce débit de fuite de liquide
sont prévus dans le stator le long du rotor, comme indiqué en 46, si l'on veut réduire
les traces de liquide présentes dans le gaz traité.
[0032] La pression du liquide dans l'enceinte 30 est régulée par des moyens de pressurisation,
comprenant dans l'exemple représenté un multiplicateur de pression 48 dont une entrée
est reliée à une prise de pression 50 située juste en aval du joint mécanique humide
42, 44 et dont la sortie est reliée à un conduit 52 formé dans le stator et débouchant
à l'intérieur de la cloche 26. De préférence, le multiplicateur de pression 48 fait
partie d'un circuit fermé de liquide, comprenant un échangeur de chaleur 54 monté
en sortie du multiplicateur de pression et une pompe étanche 56 de circulation à entraînement
magnétique.
[0033] L'entrée de liquide dans le multiplicateur de pression 48 est reliée à un conduit
58 débouchant dans le passage d'arbre 22, en amont du joint mécanique humide 42.
[0034] Le fonctionnement de ce compresseur découle à l'évidence de ce qui précède.
[0035] L'arbre moteur 38 entraîné en rotation autour de son axe transmet un couple moteur
à l'arbre 20 du rotor par l'intermédiaire de l'accouplement magnétique constitué par
les pièces 32 et 36 et les aimants permanents 34 et 40. L'arbre 20 entraîné en rotation
fait tourner les aubes 16 du rotor dans la chambre annulaire 12 du stator, pour la
mise en vitesse et la compression du gaz dans cette chambre. La pression de gaz appliquée
au multiplicateur de pression 48 détermine une pression de liquide légèrement supérieure
dans la cloche 26. Cette pression supérieure de liquide s'oppose à toute pénétration
de gaz dans le passage d'arbre 22 et provoque un très faible débit de fuite de liquide
par le joint mécanique humide 42 vers la chambre annulaire 12, ce débit de fuite étant
par exemple de l'ordre de 0,5 à 1cm3 par heure. Eventuellement, ce débit de fuite
peut être récupéré en 46 avant sa pénétration dans la chambre annulaire 12 de circulation
du gaz.
[0036] Les vitesses de rotation maximales de l'accouplement magnétique, du joint mécanique
humide 42 et de la roue de compresseur périphérique sont bien adaptées les unes aux
autres ( de l'ordre de 3000 à 4000 t/mn au maximum) et garantissent un fonctionnement
optimal de l'ensemble.
[0037] L'échangeur de chaleur 54 permet de maintenir le liquide dans l'enceinte 30 à une
température de l'ordre de 50 à 60°C au maximum. La pression du liquide est par exemple
de 20 bars, lorsque la pression de gaz est de 18 bars environ dans l'enceinte annulaire
12.
[0038] Une variante de réalisation de ce compresseur a été représentée de façon partielle
en figure 2.
[0039] Le compresseur de la figure 2 comprend les mêmes éléments que celui de la figure
1, à savoir un stator 10 à chambre annulaire 12 de circulation de gaz, dans laquelle
tourne un rotor 14 constitué d'une roue de compresseur périphérique, monté sur un
arbre 20 guidé et supporté par des paliers 24 logés dans un passage d'arbre 22 présenté
par le stator. Comme dans le mode de réalisation précédent, le passage d'arbre 22
est entouré extérieurement par une cloche (non représentée) délimitant une enceinte
étanche remplie de fluide sous pression, et un accouplement magnétique (non représenté)
permet la transmission à l'arbre 20 d'un couple moteur. Un joint mécanique humide
42, semblable à celui représenté en figure 1, est prévu entre l'arbre 20 et le stator,
à la sortie du passage d'arbre 22 orientée vers la chambre annulaire 12.
[0040] Dans cette variante de réalisation, une chambre intermédiaire 60 est ménagée dans
le stator 10 entre cette sortie du passage d'arbre 22 et la chambre annulaire 12 de
circulation de gaz. Cette chambre intermédiaire 60 est limitée axialement par des
garnitures d'étanchéité sèches 62 portées par l'arbre 20 et coopérant avec des surfaces
radiales correspondantes 64 du stator 10. Un conduit 66 formé dans le stator 10 permet
d'amener dans cette chambre intermédiaire 60 un gaz de barrage sous pression relativement
élevée, supérieure à la pression du gaz dans la chambre annulaire 12, ce gaz de barrage
étant compatible avec le gaz circulant dans le stator et pouvant être lui-même dangereux.
[0041] Par ailleurs, un autre conduit 68 formé dans le stator 10 permet d'amener un gaz
de balayage sous pression relativement faible, dans l'espace annulaire 70 ménagé dans
le stator autour de l'arbre 20, entre la chambre intermédiaire 60 et l'extrémité correspondante
du passage d'arbre 22 où se trouve situé le joint mécanique humide 42.
[0042] La chambre intermédiaire 60 et cet espace annulaire 70 sont reliés à l'extérieur
du stator par des conduits de sortie de gaz 72 et 74 respectivement.
[0043] Ces conduits de sortie 72 et 74 sont reliés à des moyens de reprise de gaz, menant
par exemple à des moyens de combustion, tels qu'une torchère ou analogue.
[0044] En fonctionnement, le gaz de barrage sous pression relativement élevé, qui est amené
dans la chambre intermédiaire 60 par le conduit 66, peut fuir d'un côté vers la chambre
annulaire 12 de circulation de gaz et de l'autre côté dans l'espace annulaire 70 entourant
l'extrémité du passage d'arbre 22 et le joint mécanique humide 42. Le gaz de balayage
amené dans cet espace annulaire 70 par le conduit 68 permet d'évacuer, par le conduit
de sortie 74, le débit de fuite de gaz de barrage et le débit de fuite de liquide
arrivant dans cet espace annulaire 70. Les gaz sortant de la chambre intermédiaire
60 par le conduit 72 et de l'espace annulaire 70 par le conduit 74 sont ensuite, par
exemple, conduits à une torchère ou autre moyen de combustion approprié.
[0045] Dans cette variante de réalisation de la figure 2, un défaut du joint mécanique humide
42 n'a pas d'incidence sur le fonctionnement du compresseur, le gaz de barrage amené
dans la chambre intermédiaire 60 s'opposant à tout passage de liquide vers la chambre
annulaire 12 de circulation de gaz.
[0046] La sortie 72 de gaz de barrage peut être supprimée, le gaz de barrage fuyant alors
d'un côté vers la chambre annulaire 12 et de l'autre côté vers l'espace annulaire
70.
1. Machine tournante du type compresseur ou turbine pour la compression ou la détente
d'un gaz dangereux, par exemple toxique ou explosif, comprenant un stator (10) dans
lequel est formée une chambre annulaire (12) de circulation du gaz, un rotor (14)
monté tournant dans ladite chambre, un arbre rotatif (20) sur lequel est fixé le rotor
et qui s'étend à l'extérieur du stator à travers un passage d'arbre (22) de celui-ci,
des paliers (24) de guidage et de support de l'arbre, montés dans ledit passage d'arbre
du stator, et des moyens de liaison de l'arbre (20) à un deuxième arbre (38), extérieur
au stator et qui est menant dans le cas d'un compresseur ou mené dans le cas d'une
turbine, caractérisée en ce qu'elle comprend une cloche (26) montée à étanchéité sur
l'extérieur du stator (10) autour dudit passage d'arbre (22) et délimitant une enceinte
fermée (30) remplie de liquide, des moyens (48) de pressurisation du liquide dans
l'enceinte (30) à une pression au moins égale ou légèrement supérieure à la pression
maximum du gaz dans la chambre annulaire (12) du stator, des moyens (42) d'étanchéité
au liquide, agencés dans ledit passage d'arbre (22) entre l'arbre du rotor et le stator
du côté de ladite chambre annulaire (12) de circulation du gaz et autorisant un très
faible débit de fuite du liquide vers la chambre annulaire (12), les moyens de liaison
précités comprenant un accouplement magnétique rotatif.
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée ce que l'accouplement magnétique est
à aimants permanents dont les uns (34) sont portés par l'arbre du rotor à l'intérieur
de ladite cloche (26) et dont les autres (40) sont portés par le deuxième arbre (38)
à l'extérieur de la cloche (26).
3. Machine selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le stator comprend des
moyens (46) de récupération du débit de fuite de liquide.
4. Machine selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que lesdits moyens d'étanchéité
au liquide comprennent un joint mécanique humide du type comprenant une pièce annulaire
(42) à surface dure solidaire de l'arbre (20) et appliquée à pression sur une pièce
complémentaire (44) solidaire du stator.
5. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le rotor
comporte au moins une roue de compresseur ou de turbine périphérique.
6. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que sa vitesse
de rotation est limitée à une valeur maximale de l'ordre de 3000 à 3500 t/mn.
7. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite
cloche (26) est réalisée en alliage amagnétique et non conducteur ou en matériau composite
par exemple à fibres de carbone.
8. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens
de pressurisation du liquide comprennent un multiplicateur de pression (48) dont une
entrée est raccordée par une prise de pression (50) à la chambre annulaire (12) du
stator et dont la sortie est reliée à l'enceinte (30) délimitée par ladite cloche.
9. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens
(48) de pressurisation du liquide font partie d'un circuit fermé de liquide, comprenant
une pompe de circulation (56), un échangeur de chaleur (54) pour le refroidissement
du liquide, et des passages de liquide (52, 58) débouchant à l'intérieur de ladite
cloche (26) et dans le passage d'arbre (22) respectivement.
10. Machine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le stator
(10) comprend une chambre intermédiaire (60) traversée par l'arbre (20) du rotor et
ménagée entre la chambre annulaire (12) de circulation de gaz et le passage d'arbre
(22) précité, cette chambre intermédiaire (60) étant limitée axialement par des garnitures
sèches d'étanchéité (62) portées par l'arbre (20) du rotor, des moyens étant prévus
pour amener un gaz de barrage sous pression relativement élevée dans cette chambre
annulaire (60) entre lesdites garnitures sèches d'étanchéité, et un gaz de balayage
sous pression relativement faible dans un espace annulaire (70) formé autour de l'arbre
(20) du rotor entre ladite chambre intermédiaire (60) et le passage d'arbre (22).
11. Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce que cet espace annulaire (70)
est relié par un conduit (74) de sortie de gaz à des moyens de reprise de gaz, menant
par exemple à des moyens de combustion.