[0001] La présente invention a trait aux vérins hydrauliques à double effet qui sont équipés
d'un système d'asservissement propre à imposer à leur tige mobile une succession de
déplacements conforme à une consigne programmable d'extensions et de contractions.
[0002] Un tel vérin hydraulique à positionnement de tige asservi a été notamment décrit
dans le document EP-A-O 305 306 (SDEM), auquel on pourra avantageusement se référer
pour comprendre l'état actuel de la technique en la matière.
[0003] L'agencement général de ce type de vérin a été schématiquement rappelé en fig. 1
du dessin annexé aux présentes. Sur cette figure, la référence 1 désigne l'extrémité
du cylindre fixe à l'intérieur duquel coulisse axialement le piston, la face arrière
de ce dernier étant rendue solidaire d'un lien souple 2 à travers une attache à double
articulation. L'extrémité opposée de ce lien 2 s'enroule dans une gorge hélicoïdale
pratiquée dans la paroi d'un tambour d'entraînement 3. Celui-ci est calé sur un arbre
transversal 4 qui, de part et d'autre dudit tambour, porte un codeur absolu 5 relié
à un boîtier électronique de gestion, et un ressort spirale 6 pour le maintien constant
sous tension du lien 22, lequel ressort est logé dans un boîtier 7 fixé latéralement
au carter 8 qui supporte l'arbre 4.
[0004] L'expérience a démontré qu'un tel agencement permettait bien l'obtention d'un système
d'asservissement robuste, parfaitement fiable et d'une précision très élevée. Il convient
néanmoins d'observer que l'ensemble du système, avec les deux éléments entraînés (boîtier
du ressort et codeur absolu) disposés en saillie de part et d'autre du tambour central
d'entraînement, présente un encombrement important qui est de nature à gêner en certains
cas son implantation en bout du cylindre 1 du vérin hydraulique. Par ailleurs, il
arrive qu'un tel vérin asservi soit monté dans une ambiance polluée ou surchauffée,
ou encore soumise à des champs magnétiques importants, ladite ambiance risquant de
perturber le fonctionnement de l'un ou l'autre des éléments entraînés (ressort et
codeur) qui sont associés au tambour d'entraînement.
[0005] C'est à ces inconvénients qu'entend remédier la présente invention, laquelle a pour
objet le vérin hydraulique à positionnement de tige mobile asservi qui est défini
à la revendication 1.
[0006] En fait l'invention consiste essentiellement à réaliser le tambour d'entraînement
sous la forme d'une paroi cylindrique creuse pourvue d'un flasque transversal unique
qui est décalé en direction de l'une des extrémités de ladite paroi, de manière à
définir dans ledit tambour un espace libre apte à former logement pour l'un au moins
des deux éléments entraînés qui lui sont associés.
[0007] Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention,
les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de
procurer :
Comme indiqué au début des présentes, fig. 1 est une coupe axiale rappelant l'agencement
général d'un vérin à tige asservie réalisé conformément à la technique antérieure.
Fig. 2 est une vue en perspective montrant le tambour d'entraînement d'un vérin
établi conformément à la présente invention.
Fig. 3, 4 et 5 sont des coupes axiales illustrant trois modes de mise en oeuvre
différents de l'invention.
[0008] En fig. 2, on a montré en 10 l'ensemble du tambour destiné à l'enroulement du lien
souple 2 fixé à la face arrière du piston du vérin. Ce tambour 10 comprend une paroi
cylindrique creuse 10
a dont la surface extérieure est creusée d'une gorge 10
b à profil hélicoïdal, tandis que sa surface intérieure se raccorde à un flasque transversal
10
c percé axialement en 10
d. Il est essentiel d'observer que ce flasque 10
c est décalé par rapport au plan médian de la paroi cylindrique 10
a, de façon à se trouver en fait disposé au niveau de l'un des bords de celle-ci.
[0009] Dans le mode de mise en oeuvre de l'invention qui a été illustré en fig. 3, ce tambour
10 est fixé, à l'intérieur d'un carter 11, sur un arbre 12 introduit à travers son
ouverture axiale 10
d. Afin d'assurer un centrage rigoureux de ce tambour 10 en dépit de son montage en
porte-à-faux sur l'arbre 12 lui-même monté en porte-à-faux sur le fond 11
a du carter 11, la paroi cylindrique 10
a coopère avec deux roulements 13 maintenus à l'intérieur du carter précité ; on a
par ailleurs prévu un roulement de renfort 14 interposé entre un épaulement du couvercle
11
b du carter 11 et l'extrémité d'une douille 15 clavetée sur l'arbre 12.
[0010] Dans la paroi de la douille 15 est usiné un alésage longitudinal apte à recevoir
une goupille 16 formant point d'amarrage pour l'une des extrémités d'un ressort spirale
17, l'extrémité opposée de celui-ci étant rendue solidaire d'une goupille 18 retenue
dans un logement ménagé dans une cloison annulaire du couvercle 11
c.
[0011] L'arbre 12 traverse le fond 11
a du carter 11 moyennant un joint 19 et, au-delà de ce fond, est réuni par un raccord
flexible anti-vibration 20 à l'arbre d'un codeur absolu 21 monté dans un prolongement
du fond précité.
[0012] Le fonctionnement d'un tel vérin est identique à celui décrit dans le Brevet Français
mentionné au début des présentes. On conçoit cependant que la disposition du ressort
17 à l'intérieur du logement défini par l'espace interne du tambour 10 réduit l'encombrement
général et met ledit ressort à l'abri d'une ambiance polluée.
[0013] Fig. 4 illustre une variante de mise en oeuvre de l'invention dans laquelle c'est
le codeur 21 qui est logé à l'intérieur du tambour 10, alors que le ressort 17 trouve
place dans un boîtier 22 rapporté latéralement contre le fond 11
a du carter 11. Le montage de ce ressort 17 est réalisé de la même manière qu'en fig.
3, en ce sens que l'une de ses extrémités est attachée à une goupille 16 solidaire
d'une douille 15 ca lée sur l'arbre 12, tandis que la goupille 18 sur laquelle s'amarre
l'extrémité opposée est retenue dans la périphérie du boîtier 22.
[0014] L'arbre 12 est supporté par un palier 11
d et un roulement 14, tous deux montés dans le fond 11
a du carter 11. Le tambour 10 qui renferme le codeur 21, lié par un raccord flexible
20 audit arbre 12, est supporté par deux roulements 13 interposés entre sa face intérieure
et la paroi d'une cloche fixe ou enveloppe 23 fixée au couvercle 11
b du carter 11.
[0015] Le codeur 21 est ici efficacement protégé de l'ambiance extérieure par suite de son
logement dans le tambour 10.
[0016] Enfin, dans la forme de réalisation suivant fig. 5, le tambour 10, supporté en rotation
par deux roulements extérieurs 13, renferme à la fois le codeur 21 et le ressort 17,
disposés concentriquement l'un par rapport à l'autre. L'arbre commun au tambour 10,
au ressort 17 et au codeur 21 est constitué par une pièce cylindrique creuse 12' qui,
supportée en rotation par le fond 11
a et le couvercle 11
b du carter 11 à l'aide d'un roulement 14, définit avec la paroi 10
a du tambour un espace annulaire extérieur renfermant le ressort 17. C'est dans l'espace
intérieur de cette pièce 12′ qu'est engagé le codeur 21 dont l'arbre est réuni à ladite
pièce par un raccord flexible 20.
[0017] On obtient de la sorte un montage ramassé qui présente un encombrement très réduit
et qui met à l'abri de l'ambiance extérieure aussi bien le ressort 17 que le codeur
21, et ce sans nuire en aucune façon à la robustesse de l'ensemble et à la précision
du système d'asservissement.
1. Vérin hydraulique à positionnement de tige mobile asservi, du genre comprenant un
arbre (12) qui est orienté transversalement à l'axe du cylindre (1) et qui porte trois
éléments, à savoir un tambour d'entraînement (10) relié par un lien souple (2) au
piston du vérin, un ressort spirale (17) pour le maintien constant sous tension dudit
lien, et un codeur absolu (21) associé à un boîtier électronique de gestion, caractérisé
en ce que le tambour (10) est constitué par une paroi cyli-drique creuse (10a) pourvue d'un flasque transversal unique (10c) qui est décalé en direction de l'une des extrémités de ladite paroi, de manière
à définir dans ledit tambour un espace libre apte à former logement pour l'un au moins
des deux éléments entraînés (17, 21) qui lui sont associés.
2. Vérin suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'une des extrémités du ressort
(17), logé dans le tambour (10), est amarrée à une cloison annulaire (11c) du carter fixe (11) qui porte l'arbre (12), tandis que l'extrémité opposée est rendue
solidaire d'une douille (15) clavetée sur ledit arbre.
3. Vérin suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'arbre du codeur absolu (21),
logé dans le tambour (10), est relié à l'arbre (12) par un raccord flexible (20),
le corps dudit codeur étant enveloppé à l'intérieur d'une cloche fixe (23) solidaire
du carter (11).
4. Vérin suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'arbre (12') est prévu sous
la forme d'une pièce tubulaire afin de définir un espace annulaire extérieur entre
les faces en vis-à-vis de ladite pièce et du tambour (10), cet espace formant logement
pour le ressort (17), et un espace intérieur formant logement pour le codeur (21).