[0001] La présente invention a trait à un mécanisme de serrure pour appareils de commutation
électrique tels qu'appareils de déclenchement différentiel ainsi que disjoncteurs,
interrupteurs différentiels, interrupteurs télécommandés etc... L'invention a également
trait aux appareils incorporant ce mécanisme de serrure pour l'ouverture, la fermeture
et le déclenchement des contacts.
[0002] Les appareils du genre susmentionné comportent, dans un boîtier, un ou plusieurs
circuits électriques s'étendant entre des bornes de l'appareil et incorporant un ou
plusieurs contacts fixes coopérant avec un ou plusieurs contacts mobiles actionnés
par un mécanisme de serrure. Celui-ci comporte un entraîneur, généralement pivotant,
capable d'entraîner le contact mobile vers la position de fermeture dans laquelle
il appuie sur le contact fixe avec une pression de contact, et inversement vers la
position d'ouverture, lorsque le mécanisme est actionné manuellement et susceptible
d'être déclenché par un organe de déclenchement pour libérer le contact mobile et
le séparer d'avec le contact fixe. L'entraîneur peut être pivoté vers la position
de fermeture de contact par l'intermédiaire d'une biellette dont l'une des extrémités
est entraînée par un organe de manoeuvre, par exemple du type comprenant une manette,
et dont l'autre extrémité vient s'arc-bouter sur une surface ou rampe convenablement
conformée de l'entraîneur, et contre laquelle la biellette reste appliquée en position
arc-boutée de fermeture de contact, par un déclencheur qui, lorsqu'il est libéré,
autorise la biellette à s'échapper de l'entraîneur qui pivote alors dans le sens d'ouverture
de contact sous l'effet puissant d'un ressort de rappel, lequel assure souvent aussi
la fonction de pression de contact. Ledit déclencheur reste normalement maintenu dans
sa position maintenant l'arc-boutement de la biellette contre l'entraîneur grâce à
un cliquet qui doit être basculé par l'organe de déclenchement pour libérer le déclencheur
et autoriser la libération du mécanisme de serrure à genouillère ainsi formé. Le cas
échéant, une pièce de réarmement peut être prévue pour ramener l'organe de déclenchement
en position initiale de repos.
[0003] De tels mécanisme sont par exemple décrits dans le brevet EP-A-0.143.682.
[0004] Les normes actuellement en vigueur imposent une grande rapidité et une grande sécurité
du déclenchement du mécanisme de serrure pour provoquer une ouverture rapide des contacts.
Ces exigences sont particulièrement difficiles à satisfaire lorsque l'organe de déclenchement,
sensible à une condition électrique anormale, se contente de provoquer le déclenchement
sans participer ensuite activement à l'ouverture des contacts, comme dans le cas d'un
disjoncteur électromagnétique. Ceci est le cas notamment lorsque l'organe de déclenchement
est un simple relais ou bien encore une bilame thermique. En outre, il est nécessaire
d'assurer une libération efficace et rapide du mécanisme de serrure dans toutes les
positions spatiales de la serrure et notamment lorsque celle-ci n'est pas encore parvenue
à sa position finale de fermeture et l'on comprend que, dans de telles situations,
le mécanisme peut être dans une position exigeant que l'organe de déclenchement doive
se déplace d'une distance accrue, ce qui retarde l'ouverture, laquelle risque en outre
de ne pas se produire si l'organe de déclenchement parvient au voisinage de sa fin
de course et ne possède plus l'énergie nécessaire au basculement du cliquet.
[0005] L'invention se propose de remédier à ces inconvénients et de fournir un mécanisme
de serrure du type précité dans lequel le déclenchement du mécanisme provoquant la
séparation du contact mobile d'avec le contact fixe peut s'effectuer dans un intervalle
de temps extrêmement réduit et constant quelle que soit la position réelle du mécanisme
au moment du déclenchement et ceci en utilisant toute la puissance disponible dans
l'organe de déclenchement au moment du déclenchement.
[0006] L'invention a pour objet un mécanisme de serrure du type précité pour appareil de
commutation électrique dans lequel un entraîneur mobile, par exemple susceptible d'entraîner
directement ou par l'intermédiaire d'un appareil adjacent, au moins un contact mobile
vers au moins un contact fixe, peut être maintenu en position de contact fermé par
une biellette arc-boutée dans une position de genouillère et maintenue dans cette
position par un déclencheur lui-même immobilisé par un cliquet porté par l'entraîneur
et sensible à un organe de déclenchement, caractérisé en ce qu'il présente une surface
d'actionnement de cliquet coopérant avec l'organe de déclenchement et conformée de
façon à demeurer à une distance constante de l'organe de déclenchement quelle que
soit la position angulaire de l'entraîneur, au moins lorsque cette position est proche
de la position de fermeture de contact dans laquelle le contact mobile s'applique
contre le contact fixe.
[0007] De façon avantageuse, l'entraîneur peut être mobile autour d'un axe et ladite surface
d'actionnement de cliquet présente une forme sensiblement circulaire centrée autour
dudit axe.
[0008] Ladite surface d'actionnement peut coopérer directement avec l'organe d'actionnement,
par exemple la tige d'un relais différentiel, ou bien être entraînée par une pièce
intermédiaire, par exemple une pièce de réarmement de relais, interposée entre l'organe
d'actionnement et le cliquet, auquel cas la pièce intermédiaire présente elle-même
avantageusement une forme complémentaire de la forme de ladite surface de façon à
se trouver à distance constante de celle-ci dans les différentes positions angulaires
de l'entraîneur.
[0009] De façon préférée l'agencement du mécanisme est tel que l'effort de libération du
cliquet reste sensiblement constant quelle que soit la position angulaire du mécanisme
dans l'état d'encliquetage du cliquet.
[0010] Le cliquet présente de préférence la forme d'un levier à deux branches sensiblement
perpendiculaires dont l'une porte ladite surface et dont l'autre porte l'ergot d'accrochage
de cliquet coopérant avec une surface complémentaire du déclencheur.
[0011] Le déclencheur est de préférence porté par l'entraîneur et sa disposition géométrique
au niveau du bec d'accrochage du cliquet est, de préférence, telle que la surface
de contact d'encliquetage entre le cliquet et le déclencheur est sensiblement perpendiculaire
à la direction de la résultante des forces sollicitant l'entraîneur en direction d'ouverture
de façon que seuls les efforts de frottement, proportionnels aux coefficients de frottement
des matières en présence, sous l'effet du ressort de contact ou de rappel, sont à
vaincre par les moyens de déclenchement.
[0012] Dans une forme de réalisation préférée, un même ressort, comme cela est en soi connu,
assure le rappel de l'entraîneur en position d'ouverture ainsi que la pression de
contact lorsque l'entraîneur est en position de contact fermé.
[0013] Le mécanisme selon l'invention peut être disposé dans un boîtier indépendant dont
émerge une partie de l'entraîneur pour actionner un appareil de commutation adjacent.
[0014] Il peut également faire partie d'un appareil, notamment dans le cas où l'entraîneur
fait office de porte-contact mobile, et l'invention a également trait à de tels appareils.
[0015] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description suivante, faite à titre d'exemple non limitatif et se référant aux
dessins annexés dans lesquels :
la figure 1 représente une vue schématique en élévation d'un mécanisme selon l'invention,
la figure 2 représente une vue éclatée de ce mécanisme,
la figure 3 représente une vue en élévation de ce mécanisme en position d'ouverture
de contact,
la figure 4 représente une vue en élévation de ce mécanisme en position de fermeture
de contact, et
la figure 5 représente une autre vue en perspective du cliquet.
[0016] En se référant aux figures 1, 2 et 5, on voit les pièces constitutives du mécanisme.
[0017] Celui-ci comporte un entraîneur 1 susceptible de pivoter autour d'un axe 2 porté
par les deux faces latérales d'un boîtier et pénétrant dans le trou d'axe 3 porté
par l'entraîneur. D'une façon classique, l'entraîneur porte, à sa partie supérieure,
une rampe 4, laquelle, comme on le voit sur la figure 2, peut être disposée à l'intérieur
d'une lumière oblongue d'échappement 5 afin d'éviter un basculement intempestif de
la biellette lorsque celle-ci s'est échappée de la rampe 4. A peu près à mi-hauteur
entre l'axe 2 et la rampe 4, et légèrement décalé latéralement par rapport au plan
rejoignant ces deux points, se trouve disposé un axe 6 reçu dans un trou d'axe 7 de
l'entraîneur et autour duquel peut pivoter un déclencheur 8 en forme de levier coudé
présentant à sa partie supérieure une branche 9 et à son extrémité inférieure une
surface d'accrochage 10. Un ressort de rappel de déclencheur 11 est monté sur l'axe
6 pour prendre appui sur l'entraîneur par l'une de ses branches et sur le déclencheur
8 par l'autre branche de façon à solliciter faiblement le déclencheur en sens anti-horaire
sur la figure 1.
[0018] A son extrémité inférieure, et au troisième sommet d'un triangle pratiquement rectangle
formé avec les axes 2 et 6, se trouve un trou 12 permettant le passage d'un axe 13
sur lequel est monté basculant un cliquet 14 rappelé en sens horaire sur la figure
1 par un très faible ressort 15 et dont les deux branches prennent appui respectivement
sur le cliquet et sur un relief 16 du déclencheur.
[0019] Le cliquet 14 présente deux branches sensiblement perpendiculaires aboutissant à
l'axe 13, à savoir une première branche 17 dont la partie supérieure est incurvée
selon une surface 18 cylindrique circulaire centrée sur l'axe 2 lorsque le cliquet
est en position d'accrochage accrochant le déclencheur. L'autre branche 19 présente
un ergot d'accrochage 20 dont la surface est sensiblement perpendiculaire au rayon
géométrique rejoignant l'axe 13 du cliquet. Pour la commodité de la réalisation, les
branches 17 et 19 peuvent être reliées latéralement par une surface 21 comme on le
voit sur la figure 2.
[0020] L'ergot 20 peut venir accrocher l'extrémité inférieure 10, formant surface d'accrochage,
du déclencheur 8, laquelle, en position accrochée, s'étend parallèlement à la surface
de l'ergot 20.
[0021] Le mécanisme comporte encore une biellette 22 dont l'une des extrémités est reçue
à pivotement dans un trou excentré d'un organe de manoeuvre 23 présentant une manette
24 actionnable manuellement et pivoté autour d'un axe 25 fixé sur une face latérale
du boîtier en étant rappelé autour de cet axe 25 par un ressort de rappel 26 dont
l'une des branches prend appui sur le boîtier et l'autre sur l'organe de manoeuvre
pour solliciter celui-ci en sens anti-horaire sur la figure 1, c'est-à-dire en direction
d'ouverture. L'autre extrémité de la biellette est reçue dans la lumière 5.
[0022] Lorsque, partant de la position de contact ouvert, on fait tourner la manette 24,
en sens horaire sur la figure 1, la rotation de l'organe de manoeuvre provoque un
mouvement de la biellette 22 dont l'une des extrémités s'applique contre la rampe
4 de l'entraîneur 1. Le déclencheur 8 étant dans sa position représentée sur la figure
1 et empêché de se déplacer par rapport à l'entraîneur 1, par le cliquet encliqueté,
la biellette repousse la surface 4 de l'entraîneur qui pivote en sens anti-horaire
sur la figure 1 à l'encontre de l'effet d'un puissant ressort de rappel 27 qui s'appuie
sur le boîtier et qui peut être avantageusement aussi utilisé, d'une façon en soi
connue, pour assurer la pression de contact du contact mobile (non représenté) qui
est entraîné par la rotation de l'entraîneur 1 vers le contact fixe (non représenté).
A la fin de la course de fermeture de contact, on se retrouve à la position représentée
sur la figure 1, dans laquelle la biellette 22 est arc-boutée contre la rampe 4 de
l'entraîneur 1, réalisant un blocage de serrure à genouillère.
[0023] Le mécanisme comprend encore un levier de réarmement de relais 28 articulé par le
trou 29 de son extrémité supérieure autour d'un axe fixe 30 porté par les faces latérales
du boîtier et sollicité faiblement en rotation dans le sens horaire sur la figure
1 par un faible ressort 31 prenant appui sur le boîtier, la sollicitation de ce ressort
étant annulée lors du réarmement de la serrure par l'éloignement d'une butée 38 portée
par l'entraîneur et qui cesse de repousser la grande branche du ressort 31. L'extrémité
inférieure 32 du levier de réarmement 28 présente une surface interne orientée vers
la surface 18 du cliquet et présentant une forme cylindrique concave complémentaire
de la surface cylindrique convexe 18 du cliquet. De l'autre côté, l'extrémité 32 présente
une surface cylindrique convexe concentrique. Cette surface se trouve à très faible
distance de la tige 33 d'un relais de déclenchement différentiel 34 usuel.
[0024] Le mécanisme comporte encore un levier 35 dont une extrémité présente un passage
cylindrique 36 permettant de monter le levier autour de l'extrémité cylindrique contenant
le trou d'axe 3 de l'entraîneur 1 et dont l'autre extrémité présente une branche latérale
37 susceptible de sortir latéralement du boîtier par une lumière d'une face latérale
du boîtier, de façon à entraîner un mécanisme contenu dans un boîtier adjacent actionnant
le contact mobile de façon en soi connue. En variante, bien entendu, cette pièce 35
n'est pas présente et l'entraîneur 1 peut être agencé en forme de porte-contact, d'une
façon en soi connue, pour porter directement un contact mobile coopérant avec un contact
fixe qui serait, cette fois-ci, contenu dans le boîtier de l'appareil.
[0025] Le mécanisme étant dans la position de contact fermé, représentée sur les figures
1 et 4, la puissante pression du ressort 27 sollicite l'entraîneur 1 en sens horaire
d'ouverture. Cette poussée est contrecarrée par la biellette 22 arc-boutée contre
la surface 4 de l'entraîneur, la poussée statique en résultant étant transmise par
le levier 8 dont l'extrémité inférieure 10 s'applique contre l'ergot 20 du cliquet
14 perpendiculaire à la direction de la poussée. On comprend donc que, dans cette
position, le cliquet 14 maintient l'ensemble bloqué sans que cela génère de couples
antagonistes ou favorisant le déverrouillage du cliquet. Seuls, les efforts de frottement,
proportionnels aux coefficients de frottement des matières formant l'ergot 20 et la
surface d'accrochage 10, en fonction de la résultante des forces créées en cet endroit
par le ressort 27, devront être vaincus pour provoquer le déclenchement du cliquet.
[0026] Lorsque le relais 34 est activé, sa tige 33 vient instantanément repousser la surface
incurvée 32 qui, à ce moment, était à très faible distance de la surface incurvée
concentrique 18 du cliquet 14. Le levier 28 transmet la poussée de la tige 33 au cliquet
qui surmonte alors les forces de frottement et bascule en sens anti-horaire sur la
figure 1. Ce basculement libère l'extrémité 10 du déclencheur qui, sous la poussée,
bascule en sens horaire sur la figure 1 et libère l'extrémité de biellette. Celle-ci
quitte rapidement la surface 4 pour s'engager dans la lumière 5, libérant l'entraîneur
1 qui bascule brutalement en sens horaire sur la figure 1 sous la poussée du puissant
ressort 27, provoquant l'ouverture des contacts. Pendant ce temps, l'organe de manoeuvre
23 est rappelé en sens anti-horaire et ramène la biellette 22 à la position de repos
initiale, représentée sur la figure 3, position dans laquelle la pièce de réarmement
de relais 28 a réarmé, par l'intermédiaire du ressort 15, le cliquet qui est venu
se repositionner contre la surface 10 du déclencheur de sorte que les pièces portées
par l'entraîneur 1 reprennent leur position initiale.
[0027] On comprend que, si l'actionnement du relais 34 se produit non pas au moment où l'entraîneur
1 se trouve dans sa position de fermeture extrême représentée sur les figures 1 et
4, mais au contraire dans une position intermédiaire, la surface incurvée 18 du cliquet
reste toujours concentrique à la surface correspondante du levier de réarmement 28
qui s'applique légèrement contre la tige 33 du relais en position d'attente, de sorte
qu'un actionnement du relais à ce moment demande exactement la même course et pratiquement
le même faible effort pour provoquer l'actionnement du cliquet 14 et son basculement
libérant la surface 10. On obtient ainsi une grande sécurité de fonctionnement, y
compris lorsque le déclenchement se produit lorsque l'entraîneur n'est pas encore
parvenu à sa position finale de fermeture et blocage de contact.
[0028] Bien entendu, on conçoit que le levier de réarmement 28 puisse être absent ou disposé
d'une autre façon de sorte que la tige 33 vienne directement au contact de la surface
18 du cliquet pour actionner celui-ci. Ceci ne demande pas de modification de la forme
du cliquet.
1. Mécanisme de serrure pour appareil de commutation électrique dans lequel un entraîneur
mobile (1) peut être maintenu en position de contact fermé par une biellette (22)
arc-boutée dans une position de genouillère et maintenue dans cette position par un
déclencheur (8) lui-même immobilisé par un cliquet (14) porté par l'entraîneur et
sensible à un organe de déclenchement (33, 34), caractérisé en ce qu'il présente une
surface d'actionnement de cliquet (18) coopérant avec l'organe de déclenchement et
conformée de façon à demeurer à une distance constante de l'organe de déclenchement
quelle que soit la position de l'entraîneur, au moins lorsque cette position est proche
de la position de fermeture de contact dans laquelle le contact mobile s'applique
contre le contact fixe.
2. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est agencé pour que l'effort
de libération du cliquet (18) reste sensiblement constant quelle que soit la position
angulaire du mécanisme dans l'état d'encliquetage du cliquet.
3. Mécanisme selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'entraîneur
est rotatif autour d'un axe (2) et porte le cliquet et le déclencheur, ladite surface
(18) du cliquet (14) étant concentrique audit axe (2).
4. Mécanisme selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte une
pièce de réarmement (28) de l'organe d'actionnement (33, 34) interposée entre celui-ci
et le cliquet et présentant une forme complémentaire à la forme de ladite surface
d'actionnement (18) du cliquet.
5. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le
cliquet présente la forme d'un levier à deux branches sensiblement perpendiculaires
(17, 19) dont l'une porte ladite surface d'actionnement (18) et l'autre un ergot d'accrochage
(20) coopérant avec une surface complémentaire (10) du déclencheur (8).
6. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la
surface de contact d'encliquetage entre le cliquet (14) et le déclencheur (8) est
sensiblement perpendiculaire à la direction de la résultante des forces sollicitant
l'entraîneur en direction d'ouverture.
7. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le
déclencheur comporte une forme de levier articulé sur un axe (6) porté par l'entraîneur
(1) et possédant, à l'une de ses extrémités, ladite surface d'accrochage (10), et
à l'autre, un bras incliné (9) pour le maintien d'une extrémité de biellette (22)
contre la surface ou rampe (4) de l'entraîneur.
8. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit
organe d'actionnement (33, 34) est un relais différentiel.
9. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'entraîneur
(1) est sollicité en position d'ouverture par un puissant ressort (27) faisant également
office de ressort de pression de contact.
10. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il
est contenu dans un boîtier et qu'une partie de l'entraîneur émerge dudit boîtier
pour l'entraînement d'un mécanisme de contact d'un appareil adjacent.
11. Appareil de commutation contenant un mécanisme de serrure selon l'une quelconque des
revendications 1 à 10.