[0001] L'invention concerne une housse partielle en textile destinée à protéger un matelas
contre les souillures, notamment les souillures liquides comportant, en combinaison,
une face supérieure de la largeur environ du matelas débordant sur les côtés longitudinaux
du matelas et une face inférieure de la largeur environ du matelas remontant sur les
côtés longitudinaux du matelas , la solidarisation des faces étant assurée par de
fortes coutures sur les côtés ou par un système d'ouverture et de fermeture rapide,
pour obtenir un manchon parallèlèpipédique qui, adapté sur le matelas forme une ceinture
continue.
[0002] Dans ce domaine, il existe des alaises et des protèges-matelas :
- recouvrant la surface totale du matelas, maintenus aux angles par quatre élastiques,
en général, ils sont lourds et épais, ils sont instables, se roulent aux angles et
sur les côtés, après plusieurs lavages ils sont longs à sécher ;
- d'autres recouvrent la surface totale du matelas également, ils forment une housse
emboitant le matelas sur cinq côtés, maintenus par des élastiques aux angles, ils
sont identiques, en conception, aux draps dits "draps housse" largement répandus.
[0003] S'ils sont en matière textile souple et fine genre "molleton de coton" ils viennent
en complément de l'invention. Leur fonction est de protéger le matelas contre les
poussières et les légères transpirations, mais ils ne sont pas aptes à retenir les
liquides qui les transpercent et souillent le matelas.
[0004] S'ils sont réalisés en matière plastifiée ou caoutchoutée ils apportent un inconfort
à leurs utilisateurs, leur surface ne respirant pas ils favorisent la sudation nocturne.
De par leurs dimensions et leur poids, il sont difficilement lavables en machine,
des plis se forment et après plusieurs lavages ces plis cassent le revêtement plastifié
ou caoutchouté qui ne remplit plus son office de protection à 100 % contre les liquides.
[0005] D'autres recouvrent, une partie seulement du matelas, en général l'endroit de la
partie fessière des utilisateurs, ce sont des toiles plastifiées ou caoutchoutées,
qui se bordent entre le sommier et le matelas. A chaque mouvement des utilisateurs
ces toiles se déplacent et plissent, ne remplissent plus leur office de protection
et sont inconfortables pour les utilisateurs. Cet état de fait est amplifié lorsqu'ils
sont destinés à des matelas tête, ou tête et pied relevables. Ceux-ci sont par exemple
décrits dans les brevets US A 2 537 652 et US A 3 205 514.
[0006] L'invention vise à supprimer ces inconvénients, à apporter un agréable confort aux
utilisateurs et une sécurité renforcée concernant les souillures du matelas par des
liquides.
[0007] Conformément à l'invention, ce résultat est obtenu avec une housse partielle en textile
destinée à protéger un matelas contre les souillures, notamment les souillures liquides
comportant, en combinaison, une face supérieure de la largeur environ du matelas débordant
sur les côtés longitudinaux du matelas et une face inférieure de la largeur environ
du matelas remontant sur les côtés longitudinaux du matelas , la solidarisation des
faces étant assurée par de fortes coutures sur les côtés ou par un système d'ouverture
et de fermeture rapide, pour obtenir un manchon parallèlèpipédique qui, adapté sur
le matelas forme une ceinture continue, ladite housse partielle étant caractérisée
en ce que la face inférieure et les côtés sont réalisés en textile extensible ou rendu
extensible par élastiquage.
[0008] Ces deux faces sont maintenues et solidarisées par de fortes coutures.
[0009] Cet ensemble ainsi constitué forme une ceinture complète autour du matelas, sur quatre
côtés, représentant une figure parallèlipipédique. La largeur de cette protection
correspond à environ un tiers de la longueur du matelas, sans que cette information
soit restrictive. Cette protection est destinée à être placée sous l'endroit de la
partie fessière des utilisateurs. C'est une housse partielle.
[0010] La particularité de l'invention consiste à maintenir une planéité permanente de la
partie supérieure afin que celle-ci ne se déplace pas sur le matelas, ne plisse pas,
qu'elle accompagne les mouvements des utilisateurs, sans les gêner.
[0011] Cet effet est produit par la face inférieure qui maintient une tension permanente,
suffisamment forte, sur les côtés de la face supérieure, pour brider celle-ci.
[0012] Les largeurs de matelas, connues à ce jour, varient entre 60 et 200 centimètres,
leur épaisseur se situe entre 10 et 25 centimètres.
[0013] L'invention, de par sa conception, peut absorber ses différences de dimensions en
les classant par groupes, ce qui restreint à environ cinq dimensions de protection.
La conception de l'invention reste identique dans tous ces cas de figures.
[0014] Selon les modes particuliers de réalisations :
- l'une des deux jonctions de la face supérieure avec la face inférieure, en lieu et
place d'une forte couture, peut être équipée d'un système d'ouverture et de fermeture
rapide, linéaire ou par des points d'ancrage. Il faut, néanmoins, que cette fermeture
soit assez résistante pour relier la face inférieure avec la face supérieure qui doit
rester plane malgré les contraintes à laquelle elle est soumise par le poids et les
mouvements des utilisateurs.
[0015] Cette fermeture apporte à l'invention une facilité certaine de pose et de dépose
:
- pour augmenter la tension induite sur les côtés de la face supérieure et garder celle-ci
plus plane encore, on peut réaliser la face inférieure en textile extensible ou rendu
extensible par élastiquage, ce qui lui confère une fonction de ressort, tendu lorsque
l'ensemble est posé sur le matelas. La face supérieure peut être réalisée en matière
imperméable ne laissant pas passer les liquides.
- la face supérieure peut être aménagée de telle façon qu'elle puisse recevoir sur la
presque totalité de sa surface un change absorbant et jetable. Ce change pourrait
être maintenu par quatre triangles en textile extensible ou rendu extensible, cousus
sur deux côtés, aux quatre coins de cette face supérieure. Le côté restant libre se
trouverait dans une position ouverte vers le centre de la face supérieure. Le change,
de forme rectangulaire serait posé sur la face supérieure et ses quatre angles s'engageraient
à l'intérieur de chaque triangle qui en assurerait le maintien.
[0016] Cette particularité de l'invention peut apporter une protection supplémentaire pour
les matelas utilisés par les jeunes enfants et les personnes atteintes d'incontinence.
- la face supérieure et la face inférieure peuvent être réalisées dans le même textile,
en deux parties ou en une seule.
[0017] Cette invention a plusieurs points positifs en fonction de l'existant :
- sa planéité et sa position, maintenues permanentes, épousant les mouvements du corps,
évitent tous glissements ou plissures, apportant ainsi confort et sécurité aux utilisateurs.
- sa faible largeur permet l'utilisation de molletons plastifiés ou caoutchoutés, sans
gêner les parties du corps des utilisateurs se trouvant de part et d'autre (sudation).
- sa position sur le matelas peut être réglée en fonction de la morphologie de chaque
personne.
- sa fermeture rapide sur le côté facilite sa pose et sa dépose sans même oter le drap-housse.
- sa faible surface permet un lavage aisé et un séchage rapide.
[0018] Les dessins annexés illustrent l'invention :
Planches 1/2 et 2/2
[0019] La figure 1 représente, en perspective, la housse selon l'invention, avec le matelas,
pour plus de compréhension.
[0020] La figure 2 représente, en perspective, la housse selon l'invention.
[0021] La figure 3 représente, en perspective, des variantes à cette housse.
[0022] La figure 4 représente, en vue de dessus, une variante à cette housse.
[0023] En référence à ces dessins, figure 1 et 2, la housse comporte une face supérieure
(2) de la largeur environ du matelas (1) débordant sur les côtés longitudinaux du
matelas (3) et (4), d'une face inférieure de la largeur environ du matelas (9) remontant
sur les côtés longitudinaux du matelas (7) et (8).
[0024] La solidarisation de ces deux faces, côtés compris, est assurée par de fortes coutures
(5) et (6), on obtient, ainsi, un manchon parallèlépipède qui, posé sur le matelas
(1), forme une ceinture, bien tendue, qui ne peut pas se déplacer dans le sens longitudinal
du matelas (1).
[0025] L'endroit des coutures (5) et (6) ne se trouve pas obligatoirement au centre de l'épaisseur
du matelas, comme représenté, mais peut varier en fonction, d'une part, de la largeur
du matelas (1) et de son épaisseur d'autre part.
[0026] Dans la forme de réalisation selon la figure 3, l'une des deux jonctions (5) et (6)
de la face supérieure (2) avec la face inférieure (9), en lieu et place d'une forte
couture, est équipée d'un système d'ouverture et de fermeture rapide (10), linéaire
ou par des points d'ancrage. Cette fermeture apporte à l'invention une grande facilité
de pose et de dépose. On pourra prévoir une fermeture (10) sur chaque côté du matelas.
[0027] Dans une autre forme de réalisation, pour augmenter la tension induite sur les côtés
(3) et (4) de la face supérieure (2) et conserver celle-ci plus plane encore, la face
inférieure (9) et les côtés (7) et (8) sont réalisés en textile extensible ou rendu
extensible par élastiquage (11), (13) et (14), ce qui confère à ces éléments une fonction
de ressort, tendu lorsque l'ensemble est fixé sur le matelas (1).
[0028] Dans la forme de réalisation de la figure 4 la face supérieure (2) est aménagée de
quatre triangles (15) en textile extensible ou rendu extensible par élastiquage, cousus
aux quatre coins (17) de la face supérieure (2) sur leurs côtés extérieurs, le côté
des triangle resté libre (18) se trouve en position ouverte en direction du centre
de la face supérieure (2). Un change absorbable est jetable est posé sur la face (2),
les quatre coins du change s'engagent à l'intérieur de chaque triangle (15) qui en
assure le maintien.
[0029] Cette particularité de l'invention apporte une protection supplémentaire très efficace
pour les matelas utilisés par les jeunes enfants et les personnes atteintes d'incontinence.
1. Housse partielle en textile destinée à protéger un matelas contre les souillures,
notamment les souillures liquides comportant, en combinaison, une face supérieure
(2) de la largeur environ du matelas (1) débordant sur les côtés longitudinaux du
matelas (3) (4) et une face inférieure (9) de la largeur environ du matelas (1) remontant
sur les côtés longitudinaux du matelas (7) (8), la solidarisation des faces (2) et
(9) étant assurée par de fortes coutures (5) et (6) sur les côtés (3), (4), (7), (8),
ou par un système d'ouverture et de fermeture rapide (10), pour obtenir un manchon
parallèlèpipédique qui, adapté sur le matelas (1) forme une ceinture continue, ladite
housse partielle étant caractérisée en ce que la face inférieure (9) et les côtés
(7) et (8) sont réalisés en textile extensible ou rendu extensible par élastiquage
(11), (13) et (14).
2. Housse partielle selon la revendication 1, caractérisée en ce que la face (2) est
aménagée pour recevoir sur sa surface un "change" (16) maintenu par quatre coins cousus
(15).
3. Housse partielle selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en
ce que la face supérieure (2) et la face inférieure (9) ou (11) sont en textile identique,
en une ou deux parties.