[0001] La présente invention concerne un dispositif de transport, notamment un transporteur
à vitesse élevée, ainsi que des perfectionnements aux transporteurs à bande. On entend
ici et dans la suite du présent texte, par transporteur à vitesse élevée, les transporteurs
couramment dénommés "transporteurs accélérés", qui permettent d'entraîner des personnes,
marchandises ou analogues, à des vitesses beaucoup plus importantes que les vitesses
des transporteurs classiques, et notamment des transporteurs à bande. Ces vitesses
élevées ne permettent pas le chargement direct du transporteur à partir d'un support
fixe, puisque les personnes ou marchandises à entraîner risquent de se trouver fortement
déséquilibrées lors de leur transition support fixe/transporteur. Le même phénomène
risque également de se produire au déchargement.
[0002] Pour pallier cet inconvénient, il a été fréquemment proposé de réaliser des systèmes
de transport, par exemple pour les piétons, constitués par des bandes transporteuses,
continues, parallèles entre elles, et de vitesses croissantes par degrés lorsque l'on
passe latéralement d'une bande sur l'autre; les bandes ont des longueurs limitées,
sauf la bande la plus rapide qui a la longueur du transporteur proprement dit. L'ensemble
des bandes latérales de longueur limitée constitue, selon le cas, un chargeur ou un
déchargeur (accélérateur ou décélérateur) latéral; lorsqu'il s'agit d'un transporteur
pour piétons, ces derniers doivent prendre l'initiative de passer d'une bande à l'autre,
dans un temps forcément limité puisque les bandes latérales ont des longueurs beaucoup
plus faibles que le transporteur lui-même, avec tous les risques de choc sur des parties
fixes ou sur d'autres piétons que cela comporte. De plus, ce système consomme beaucoup
d'espace.
[0003] En fait, il n'a été construit jusqu'à ce jour que des transporteurs à deux bandes
parallèles régnant sur toute la longueur du transporteur (Expositions de Chicago en
1893 et de Paris en 1900). Il s'agissait d'ailleurs de transporteurs sans fin en boucle
fermée, évitant ainsi les problèmes de chocs avec des éléments fixes d'extrémités.
[0004] Il paraît intéressant, pour utiliser à plein les possibilités offertes par les bandes
transporteuses modernes à matériaux souples, ou même par les transporteurs à rouleaux,
de réaliser des systèmes de chargement accélérateurs et des systèmes de déchargement
décélérateurs "en bout", c'est-à-dire dans l'alignement des parties extrêmes du transporteur,
évitant ainsi les risques dus à un chargement latéral. De plus, il sera intéressant,
dans le cas d'un piéton, que celui-ci puisse parcourir l'ensemble du transporteur
sans lâcher un élément de main-courante synchronisée avec le plancher qui le guidera
d'un bout à l'autre.
[0005] Il sera aussi intéressant, pour utiliser la bande le mieux possible en réalisant
une économie très importante, de se servir de la même bande pour réaliser le transporteur
aller et le transporteur retour, chaque fois que cela sera utile et en particulier
dans le cas des transporteurs pour piétons dits "trottoirs roulants accélérés".
[0006] Le premier résultat, à savoir le chargement et le déchargement en bout, sera obtenu
par l'invention objet du présent brevet.
[0007] Le second, à savoir la présence d'une main courante synchrone en tout point avec
l'élément en regard du plancher du transporteur, sera obtenu par les moyens connus
grâce aux brevets 2.274.523 et 2.431.075 du même inventeur Pierre PATIN.
[0008] Le troisième résultat, à savoir l'utilisation de la même bande souple dans les deux
sens de marche sera également obtenu par des dispositions et des formes particulières
des tambours et organes d'extrémité décrits dans le présent brevet.
[0009] La présente invention a donc pour objet un dispositif de transport, notamment pour
piétons, marchandises ou analogues, comportant montés sur un support, un transporteur
principal destiné à entraîner lesdits piétons, marchandises ou analogues à vitesse
élevée par rapport au support, un ensemble accélérateur par lequel le chargement dudit
transporteur principal est assuré et un ensemble décélérateur sur lequel lesdits piétons,
marchandises ou analogues sont déchargés, caractérisé en ce que la zone par laquelle
ledit accélérateur charge le transporteur principal et la zone par laquelle ledit
transporteur se décharge sur ledit élément décélérateur, sont légèrement surélevées
par rapport à respectivement la zone de chargement de l'ensemble transporteur principal
ou la zone de l'élément décélérateur sur laquelle le transporteur principal se décharge.
[0010] L'invention a également pour objet d'autres caractéristiques du dispositif de transport,
techniquement prises avantageusement seules ou selon toutes leurs combinaisons possibles:
- le dénivelé entre l'ensemble accélérateur et le transporteur principal et/ou le dénivelé
entre le transporteur principal et l'ensemble décélérateur est (sont) d'une hauteur
de l'ordre de 2 ou 3 centimètres;
- le dispositif comporte un élément de transition disposé entre l'ensemble accélérateur
et le transporteur principal et un entre transporteur principal et l'ensemble décélérateur,
lesdits éléments de transition offrant auxdits piétons, marchandises ou analogues,
une surface d'appui inclinée reliant de façon sensiblement non discontinue ledit transporteur
principal à respectivement ledit ensemble accélérateur et/ou ledit ensemble décélérateur,
cette surface d'appui étant survolée sans contact par l'objet déplacé en fonctionnement
normal.
- ledit transporteur principal est un transporteur à bande porté par au moins deux tambours
rotatifs autour d'axes fixes par rapport au support, un élément de transition étant
au moins en partie en appui sur ladite bande, le contact entre ladite bande et ledit
élément de transition étant réalisé tangentiellement au niveau de roulements et/ou
de rouleaux tournant autour d'axes fixes par rapport à l'élément de transition, lesdits
roulements ou rouleaux roulant sur ladite bande lorsque celle-ci est en mouvement;
- la bande du transporteur principal est une bande à nervures longitudinales, un élément
de transition étant muni de dents formant peigne et se logeant dans lesdites nervures
pour positionner ledit élément de transition par rapport à ladite bande et assurer
la sécurité du transfert;
- un élément de transition comprend des cloisons prolongeant les dents du peigne ou
intercalées par rapport à ces dents et reliées entre elles par au moins deux éléments
transversaux, lesdites cloisons portant les axes des susdits roulements de contact
avec la bande du transporteur principal;
- un ensemble accélérateur ou un ensemble décélérateur est du type à rouleaux, lesdits
rouleaux étant entraînés en rotation par des courroies qui agissent soit directement
sur ces rouleaux, soit sur des poulies qui entraînent ces rouleaux. Les diamètres
desdits rouleaux ou desdites poulies sont variables de façon à réaliser respectivement
une accélération ou une décélération progressive des piétons, marchandises ou analogues;
un tel ensemble peut comporter plusieurs centaines de rouleaux pour assurer la continuité
de la variation de vitesse; ils sont groupés par éléments d'accélération comprenant
chacun de l'ordre d'une dizaine de rouleaux;
- l'ensemble des rouleaux dudit ensemble accélérateur ou dudit ensemble décélérateur
est prolongé au-delà desdites courroies et au niveau du transporteur principal par
des rouleaux de transition eux-mêmes entraînés en mouvement de rotation par friction
avec les roulements de contact de l'élément de transition auxquels ils sont associés;
- un rouleau de transition prolongeant un ensemble accélérateur ou décélérateur au niveau
d'une zone de transition avec l'ensemble transporteur principal est monté rotatif
sur un axe de l'élément de transition correspondant;
- un élément de transition est monté roulant sur un tambour d'entraînement de courroies
de l'élément accélérateur ou décélérateur auquel il est associé;
- les tambours de renvoi ou d'entraînement, d'une part, des roulements ou des courroies
de l'ensemble accélérateur et/ou de l'ensemble décélérateur et, d'autre part, de la
bande du transporteur principal sont sensiblement juxtaposés, les courroies et ladite
bande étant localement au moins partiellement tangentes;
- un rouleau d'un élément accélérateur ou d'un élément décélérateur comprend un arbre
formant axe qui porte, répartis alternativement dans sa longueur, des disques destinés
à porter les piétons, marchandises ou analogues et des disques ou des poulies destinés
à entraîner, par contact et friction avec lesdites courroies, l'ensemble du rouleau,
les disques de deux rouleaux successifs s'imbriquant les uns dans les autres par peignage,
le diamètre des disques ou poulies d'entraînement de plusieurs rouleaux successifs
variant pour une même courroie, de façon progressive, de sorte que les vitesses de
rotation de plusieurs rouleaux successifs et les vitesses tangentielles de leurs disques
porteurs varient progressivement pour réaliser l'accélération ou la décélération souhaitée;
- les disques porteurs de plusieurs rouleaux successifs d'un élément d'accélération
ou d'un élément de décélération sont tous de même diamètre;
- dans une autre disposition, tous les rouleaux d'un élément d'accélération ont la même
vitesse de rotation, mais les disques porteurs ont des diamètres différents;
- la bande de transport est également associée à des tambours de demi-tour d'axe sensiblement
perpendiculaire aux tambours qui la portent sur sa partie destinée à entraîner lesdits
piétons, marchandises ou analogues, lesdits tambours de demi-tour permettant le retour
de la bande de transport latéralement par rapport à sa partie d'entraînement;
- la bande est également utilisée dans son retour comme bande transporteuse;
- dans ce cas un tambour de demi -tour ou un tambour de renvoi sur un tambour de demi-tour
est bombé en sa partie centrale;
- s'il existe un contre-rambour de mise en tension, celui-ci est rainuré pour maintenir
la bande transporteuse en position longitudinale correcte et éviter tout déplacement
latéral;
[0011] On notera qu'un des avantages importants des éléments accélérateurs et décélérateurs
du dispositif proposé par l'invention, tient en ce qu'ils permettent une transition
avec le transporteur principal, à vitesse constante. La vitesse tangentielle des rouleaux
d'extrémité porteurs est égale à la vitesse de la bande du transporteur.
[0012] La description et les figures qui vont suivre feront bien comprendre les caractéristiques
de l'invention.
[0013] La Figure 1 représente le principe d'un transporteur à chargement et déchargement
latéraux.
[0014] La Figure 2 représente le principe sur lequel est basée la conception d'un transporteur
à chargeur/déchargeur en bout.
[0015] La Figure 3 représente le principe de la variation de vitesse dans un chargeur à
rouleaux, principe connu par le brevet n° 1.560.309 du même inventeur.
[0016] La Figure 3a représente le montage des rouleaux d'entraînement entre une grille inférieure
porteuse et une grille supérieure de sécurité.
[0017] La Figure 3b représente le principe d'entraînement des rouleaux par courroies et
poulies en bout de rouleau.
[0018] La Figure 4 représente en coupe la zone de raccord entre le chargeur et une bande
transporteuse continue en élastomère armé, par exemple.
[0019] La Figure 5 représente en coupe la zone de raccord entre la bande continue et le
déchargeur.
[0020] Les Figures 6a et 6b représentent, respectivement en élévation et en plan, un élément
du dispositif de retournement de la bande transporteuse permettant de faire effectuer
à celle-ci un pivotement longitudinal de Π/2 . Deux tels éléments symétriques par
rapport à un plan vertical permettent de faire faire à la bande un demi-tour en plan,
soit en conservant la même face de la bande tournée vers le haut, soit en la retournant.
[0021] La Figure 7 représente le même dispositif en perspective.
[0022] Les Figures 8a et 8b représentent, respectivement en élévation et en plan, les dispositions
susceptibles d'être retenues pour constituer un trottoir roulant accéléré à double
sens.
[0023] Pour qu'un transporteur à grande vitesse présente un intérêt, il faut que sa longueur
dépasse la centaine de mètres. Aussi a-t-on donné à ce type de transporteur le nom
de transporteur hectométrique, ce qui comprend en particulier les transporteurs de
piétons dits "trottoirs roulants accélérés". Il faut aussi que la vitesse atteigne
une valeur nettement supérieure à celle du pas. On vise généralement le double de
cette vitesse, soit environ 3 m/s, alors qu'il est admis que la vitesse d'entrée ou
de sortie sur un trottoir roulant conventionnel ne doit pas dépasser 0,75 à 0,90 m/s
pour des raisons de sécurité.
[0024] Sur la Figure 1, qui correspond à des dispositifs suggérés antérieurement, la bande
transporteuse principale 1 se déplace par exemple à une vitesse de 3 m/s dans le sens
de la flèche 2. Le système chargeur est constitué par des bandes 3, 4, 5 qui se déplacent
à des vitesses respectives croissantes de 0,75 m/s, 1,50 m/s 2,25 m/s. Le système
déchargeur est constitué par les bandes 6, 7, 8 qui se déplacent à des vitesses décroissantes
2,25 m/s, 1,50 m/s, 0,75 m/s.
[0025] Sur le système chargeur, il existe entre les bandes successives des zones de recouvrement
AA', BB', CC′ qui permettent le passage d'une bande à l'autre et qui, si l'on admet
que le temps de passage est le même dans les divers cas, doivent être de longueurs
croissantes compte tenu des vitesses. De plus, des dispositifs de sécurité, provoquant
l'arrêt de tout le transporteur, doivent être prévus pour le cas où l'usager se rapprocherait
trop de l'extrémité d'une bande quelconque pour avoir le temps de changer de bande,
ce qui le conduirait soit à heurter une pièce fixe, soit à être éjecté à grande vitesse.
Des dispositifs évidemment symétriques constituent le déchargeur, avec des zones de
recouvrement DD', EE', FF′ de longueurs décroissantes.
[0026] On conçoit l'encombrement, la complexité et les risques que doit présenter un tel
système, d'autant plus que les paliers de vitesse de 0,75 m/s ne peuvent être utilisés
que si les piétons disposent sur chaque bande d'un appui pour la main, appui qui crée
d'autres sujétions. Des expériences effectuées en France, en Grande Bretagne et aux
Etats-Unis ont montré que pour effectuer un chargement latéral en toute sécurité sans
appui de main, la différence de vitesse entre les deux mobiles adjacents ne devait
pas sensiblement dépasser 0,30 m/s (ce qui conduirait à un minimum de 7 bandes de
chargement et de déchargement).
[0027] On conçoit donc qu'en fait, ce type de transporteur n'ait jamais été utilisé.
[0028] La Figure 2 représente le principe d'un transporteur constitué par:
- un chargeur en bout, permettant d'accélérer un objet ou un piéton d'une vitesse sécuritaire
(de l'ordre de 0,75 m/s) à une vitesse exploitable (égale ou supérieure à 3 m/s).
- une bande transporteuse continue de longueur quelconque se déplaçant à une vitesse
constante (égale à la vitesse de sortie du chargeur).
- un déchargeur en bout, permettant de décélérer un objet ou un piéton de la vitesse
de la bande à la vitesse sécuritaire de sortie, égale en principe à la vitesse d'entrée.
[0029] L'ensemble du système est basé sur le fait que, la vitesse de transition entre deux
éléments, chargeur et bande, ou bande et déchargeur, ayant une valeur notable, il
est possible, en assurant une légère dénivelée entre deux de ces éléments dans le
sens du déplacement, de faire franchir ces transitions à l'objet ou au piéton moyennant
une légère et extrêmement courte perte d'appui, évitant ainsi tout contact avec un
élément fixe.
[0030] En effet, considérons sur cette Figure 2 un système à trois éléments, chargeur 9,
bande 1, déchargeur 10, tel qu'entre l'extrémité du chargeur 9 et de la bande 1, il
existe une dénivelée e de 20 à 30 mm, et de même entre l'extrémité de la bande 1 et
le déchargeur 10, et supposons que la vitesse de la bande, qui est aussi celle du
chargeur 9 et du déchargeur 10 aux points de transition C et D, soit de 3 m/s.
[0031] Un objet ponctuel, franchissant la transition C avec une vitesse V
o = 3 m/s, décrit une parabole définie par x = v
o t et Z = - 1/2 g.t
2, où g est l'accélération de la pesanteur. Cette parabole coupe le niveau de la bande
1, inférieur d'une valeur e au niveau de l'extrémité C du chargeur, en un point I
défini par la valeur de t donnée par e = 1/2 g.t
2, CI = v
o.t
o. Si e = 20 mm, on trouve t = 0,064 s et CI = 191,7 mm. Pour e = 25 mm, t = 0,071
s et CI = 214 mm. Il en est de même en D à la sortie de la bande.
[0032] On voit que cette disposition permet de franchir sans contact les zones de transition
11 et 12. Dans le cas d'un piéton, tout se passe comme s'il tombait, ou sautait, d'une
hauteur de 2 cm ou 2,5 cm, ce qui conduit à une sensation tout à fait négligeable,
qui peut d'ailleurs être anticipée grâce à une signalisation adéquate.
[0033] Cette dénivelée est d'ailleurs sensiblement celle qui existe dans les escaliers mécaniques
et trottoirs roulants classiques entre plaques palières et éléments mobiles (marches,
palettes ou bandes).
[0034] Il va de soi cependant que les zones de transition 11 et 12 ne peuvent être laissées
vides. En effet, en cas d'arrêt imprévu, par exemple en cas d'urgence, les paraboles
P et P′ vont se rapprocher de la verticale, et les distances CI et DI′ vont diminuer.
[0035] Il faut aussi tenir compte de la possibilité qu'une canne, ou une béquille, vienne
se coincer dans une de ces zones, si elles ne sont pas équipées, surtout à la sortie
12 de la bande. Pour éviter de tels risques, les zones de transition sont équipées
de dispositifs de peignage qui seront décrits plus loin, en tenant compte de la constitution
des dispositifs chargeurs et déchargeurs qui va tout d'abord être rappelée.
[0036] Cette disposition, qui fait l'objet du brevet 1.560.309 du même inventeur, donne
lieu par la présente invention à divers perfectionnements et simplifications.
[0037] Ainsi, dans un premier mode de réalisation d'un accélérateur de piétons, un élément
d'accélérateur est constitué par un certain nombre de rouleaux tels que 13, 14 reposant
sur des courroies telles que 15 entraînées en sens inverse du mouvement du transporteur
par des poulies 16 et portées par des poulies de retour 17.
[0038] Les poulies 16 sont solidaires de l'arbre 16a entraîné lui même par un moteur, en
liaison avec la vitesse de la bande telle que les divers éléments d'accélérateur aient
des vitesses régulièrement croissantes. Les poulies 17 sont folles sur l'arbre 17a,
sur lequel sont clavetées d'autres poulies (non représentées) qui ont pour l'élément
suivant le même rôle que les poulies 16 pour l'élément considéré.
[0039] Chaque rouleau 13 ou 14 comporte un empilage de disques qui, entre rouleaux contigus,
s'imbriquent les uns dans les autres avec un certain jeu, de façon à assurer un peignage
réciproque pour éviter toute introduction d'objet quelconque entre les rouleaux. Ces
disques sont solidaires du rouleau 13 ou 14 formant axe qui les porte. Ces disques
ont, d'une façon générale, le même diamètre de façon à constituer, par le plan tangent
supérieur commun à tous ces disques, une surface d'appui pour les objets ou les pieds
des passagers, leur diamètre étant suffisamment faible (de l'ordre de 30 mm) pour
que l'ensemble soit ressenti comme une grille à petites mailles. Ainsi, les disques
13b, 14a, 14c ont-ils le même diamètre.
[0040] Par contre, les disques 13a, 14b par lesquels les rouleaux reposent sur les courroies
15 ont des diamètres qui évoluent avec leur position par rapport à l'arbre 16a. Ainsi,
le disque porteur au droit de cet arbre aura le même diamètre que 13b, 14a ou 14c,
puis les diamètres iront en diminuant légèrement; ainsi, le disque 13a sera un peu
plus petit que 13b ou 14a et 14b un peu plus petit que 13a. Ces deux disques 13a et
14b étant entraînés par la même courroie 15, la vitesse de rotation du rouleau 14
sera un peu plus grande que celle du rouleau 13. On réalise ainsi, en faisant varier
faiblement le diamètre des rouleaux, par exemple de 10% entre l'entrée et la sortie
d'un élément accélérateur, une variation de vitesse de 10%. Si l'on recherche une
variation de vitesse de 1 à 4, il suffit en principe de 15 éléments d'accélération
(log 4 / log 1,1 = 14,54). En fait, pour des raisons pratiques de réalisation, tous
les éléments d'accélération ou de décélération auront la même longueur et le même
nombre de rouleaux, de l'ordre d'une dizaine chacun. La décélération s'obtient par
des moyens analogues, mais symétriques.
[0041] Bien entendu, les courroies 15 peuvent être supportées entre les axes 16a et 17a
par des rouleaux de grand diamètre, pour éviter une flexion inconfortable des courroies.
A leurs extrémités, les rouleaux sont simplement positionnés par des roulements à
billes ou à aiguilles qui ne sont pas porteurs, les rouleaux étant portés uniquement
par les courroies. Les jeux entre rouleaux sont tels que les flèches horizontales
dues aux efforts d'inertie (accélération et décélération déterminées également dans
ce but) n'entraînent pas de friction entre rouleaux.
[0042] On notera que, dans le brevet 1.560.309, le plancher est constitué par deux couches
de rouleaux superposés: ce sont les rouleaux de la couche inférieure qui réalisent
la variation de vitesse et reposent sur ces courroies qui ont le même sens de déplacement
que la bande principale. Les rouleaux de la couche supérieure sont alors tous identiques
mais l'imbrication de peignage préconisée ci-dessus n'était pas prévue dans ledit
brevet. Cette disposition à deux couches de rouleaux pourrait être retenue au cas
où la fatigue des rouleaux supérieurs apparaîtrait trop élevée. Elle pourrait être
retenue également en constituant chaque élément d'accélération de rouleaux tournant
tous à la même vitesse, mais de diamètre légèrement croissant de l'entrée à la sortie
de l'élément accélérateur (et inversement dans le décélérateur). Ces rouleaux pourraient
également être remplacés par un certain nombre de roulements ou galets portés par
la charpente.
[0043] Dans les réalisations décrites par le brevet 1.560.329, les rouleaux sont encastrés
dans une grille de sécurité qui s'oppose à l'introduction de quelque objet que ce
soit entre les rouleaux.
[0044] Dans un mode de réalisation combinant les avantages de cette disposition avec ceux
de la réalisation qui vient d'être décrite, les rouleaux, tous de même diamètre, sont
placés entre une grille supérieure de sécurité et une grille inférieure porteuse,
et sont entraînés par des poulies montées à roue libre au bout du rouleau, ces poulies
ayant, dans un même élément d'accélérateur ou de décélérateur, des diamètres légèrement
variables, et étant entraînées par une ou de préférence deux courroies.
[0045] La Figure 3a représente une coupe longitudinale d'un élément d'accélérateur; les
rouleaux reposent par leurs fonds de rainures ou intervalles entre nervures 13i, 14i,
sur la grille inférieure porteuse P, et sont recouverts d'une grille de sécurité S
telle que les nervures des rouleaux ne dépassent de sa surface que d'une hauteur de
l'ordre de 2 mm. Cette disposition a également pour rôle d'empêcher les phénomènes
d'instabilité de rotation des rouleaux.
[0046] La Figure 3b représente le mode d'entraînement d'un élément d'accélérateur comprenant
8 rouleaux entraînés, un sur deux par la courroie 15a, le suivant par la courroie
15b, ces deux dernières étant elles-mêmes entraînées par la poulie motrice 17c, le
plan moyen de la courroie 15b et des poulies qu'elle entraîne étant décalé vers l'arrière
par rapport à celui de la courroie 15a.
[0047] Dans ce plan moyen, l'embout 13c d'un rouleau 13 porte une poulie 13p qui entraîne
le rouleau grâce à la roue libre à aiguilles 131, cette roue libre ayant pour rôle
d'éviter de transmettre des efforts entre rouleaux par l'intermédiaire des personnes
ou des objets transportés.
[0048] De façon à réaliser un arc d'enveloppement suffisant, la courroie 15a vient se retourner
sur le galet 14g porté par l'embout 14e du rouleau 14 par le roulement à aiguilles
14r et qui tourne en sens inverse du rouleau qui le porte.
[0049] La courroie 15a entraîne ainsi quatre rouleaux par les poulies telles que 13p, dont
les diamètres varient d'une extrémité à l'autre de l'élément d'accélération. Il en
est de même de la courroie 15b.
[0050] On notera que pour un élément d'accélération comportant un nombre déterminé de rouleaux,
la variation de vitesse n'est constante, ni en valeur absolue, ni en pourcentage.
[0051] En effet, la distance entre deux rouleaux étant δx et la variation de vitesse δv,
on a δx = v.δt et δv = J.δt, d'où

où J représente l'accélération, en général fixe (sauf à l'entrée et à la sortie où
l'on définit généralement un jerk dJ/dt constant) et où v est croissant, donc δv/δx
est décroissant.
[0052] La Figure 4 représente en coupe l'extrémité 11 du chargeur. La bande transporteuse
1 est portée par un tambour 18e qui peut être moteur. Cette bande comporte des nervures
19a sur lesquelles peuvent venir s'appuyer des bandes auxiliaires 20 entraînées par
contact avec la bande 1, et entre ces nervures, des rainures 19b qui permettent un
peignage et dans lesquelles roulent des roulements 21a et 22a et 23a portés respectivement
par les arbres 21, 22 et 23 transversaux.
[0053] Le peigne 24 est constitué de deux éléments transversaux 25 et 26 porteurs de cloisons
27a, 27b, intercalées par rapport aux dents 28 du peigne. Ces cloisons maintiennent
un écartement constant et précis entre les axes 21, 22 et 23 qui portent le peigne
et sont munis de roulements, respectivement 21a, 22a, 23a roulant dans les rainures
19b de la bande 1. Les roulements 22a et 23a portent en position "centerless" le rouleau
29 dont la vitesse périphérique est donc égale à la vitesse de la bande.
[0054] Un axe 31 porte des roulements 31a séparés par des entretoises 31b qui s'appuient
sur les roulements 23a. De ce fait l'axe 31 tourne plus vite que le rouleau et tend
par frottement à entraîner les roulements 31a qui, étant fous, n'interviennent pas
dans le mouvement de l'objet porté qui est entraîné par les rouleaux voisins 29 et
32.
[0055] De même, les rouleaux 32, 33 portés par la bande auxiliaire 20 ont un sens de rotation
et une vitesse tangentielle identiques. Sur la figure, les points de contact entre
éléments tournants sont renforcés et les sens de rotation donnés par des flèches.
Les éléments hachurés sont fixes. Les arbres doublement hachurés sont tournants.
[0056] Les paraboles P
1, P
2 représentant les trajectoires d'un objet passant sur les roulements 29a à des vitesses
respectives de 3 m/s, 2 m/s, on voit qu'en service normal, seul un objet fortement
appuyé contre le sol risquera d'avoir un contact avec la surface supérieure, très
pentue, du peigne 24, surface qu'il abordera d'ailleurs avec une vitesse initiale
égale à celle de la bande. Il n'y a donc aucun risque de blocage.
[0057] La Figure 5 représente en coupe l'extrémité 12 du déchargeur. La bande transporteuse
1 est entraînée par un tambour moteur 18s. Des bandes auxiliaires 34 portées par des
roulements d'axe 35 sont entraînées par les nervures de la bande 1.
[0058] Le peigne 36 comprend deux éléments transversaux 37 et 38 reliés par des cloisons
39a qui prolongent les dents de peignage 40 et 39b qui s'intercalent entre les dents.
Ces cloisons assurent le positionnement relatif de l'axe 41, porteur des roulements
41a, de l'axe 42, porteur des roulements 42a, et de l'axe 43, porteur des roulements
43a.
[0059] Les rouleaux 44 et 46 sont entraînés par les roulements 43a. L'ensemble 45, 45a,
45b a un rôle analogue à l'ensemble 31, 31a, 31b du chargeur.
[0060] Comme dans le cas du chargeur, la position des paraboles P
1 (3 m/s) et P
2 (2 m/s) montre qu'en service normal il n'y a aucun contact dans cette zone. Ce n'est
qu'au cours d'un ralentissement pour arrêt que de tels contacts peuvent avoir lieu,
mais les vitesses étant alors faibles et le transporteur étant vide dans la plupart
des cas, les risques d'incidents sont alors négligeables.
[0061] Dans un mode de réalisation simplifié, par exemple pour le transport de marchandises,
les peignes pourraient être constitués simplement par un prolongement des grilles
porteuse P et de sécurité S (Figure 3a).
[0062] On notera qu'il est évidemment possible, en utilisant des éléments des systèmes accélérateur
et décélérateur décrits ci-dessus, de créer des éléments de raccord, à vitesse constante
ou variable, entre deux bandes différentes. En particulier, en utilisant des rouleaux
cylindriques ou légèrement coniques formant entre eux un angle faible, il est possible
d'obtenir des zones courbes, à vitesse constante ou variable, permettant de raccorder
entre elles des zones en alignement. De telles zones pourront donner lieu à gauchissement
pour compenser la force centrifuge.
[0063] Sur la Figure 6a, la bande 1 s'appuyant sur un tambour d'axe horizontal 46 vient
amorcer son demi-tour sur un autre tambour 47 dont l'axe 48 est perpendiculaire à
un plan tangent au tambour 46. De même le plan vertical de symétrie de la bande 1,
dont la trace sur la Figure 6b est la droite 49, est tangent au tambour 47. La bande
s'appuyant sur ces deux tambours dont les axes sont orthogonaux dans l'espace prend
une forme tordue dite en aile de moulin, bien connue lorsque l'on utilise des courroies.
La seule fibre longitudinale non déformée de la bande est précisément celle qui se
projette, en plan comme en élévation sur la droite 49, intersection des plans de symétrie
respectifs des deux tambours perpendiculaires à leurs axes respectifs de rotation.
Toutes les autres fibres longitudinales de la bande sont déformées et allongées en
fonction de leur distance à la fibre 49, les plus déformées étant les fibres 50 et
51 des bords de la bande; l'expérience prouve que la déformée se projette, en élévation
comme en plan, sous la forme d'une courbe d'allure sinusoïdale.
[0064] Sur les Figures 6a, 6b et 7, les lignes de contact de la bande sur les tambours sont
représentées en MM′ et MN′.
[0065] Si l'on appelle 2e la largeur de la bande, qui est aussi la longueur des tambours
46 et 47, on voit que la longueur après déformation des fibres extérieures 50 et 51
est un peu supérieure à

, soit L′=(l+k)

. De plus ces deux fibres ne seront déformées de façon rigoureusement égale que si
les tambours 46 et 47 ont le même diamètre.
[0066] Si l'on utilise des tambours cylindriques, comme représentés sur les Figures 6a et
6b, les fibres extérieures 50 et 51 seront plus tendues que la fibre 49; de telles
bandes transporteuses étant très peu élastiques, un tel dispositif risque de conduire
à des hétérogénéités de tension et à des dysfonctionnements ou des instabilités. On
y remédiera:
1°) en privilégiant de façon importante le fibrage longitudinal de la bande;
2°) en donnant au tambour 47 (et le cas échéant aux autres tambours constituant le
dispositif de demi-tour) un bombé tel que les longueurs développées de toutes les
fibres longitudinales de la bande soient les mêmes entre les deux tambours 46 de fin
de bandes horizontales. Un tel bombé est indiqué en tirets en 52 et 53 sur le tambour
47 de la Figure.
[0067] Dans ces conditions, un transporteur accéléré à double sens pourra être représenté
à titre non limitatif par les Figures 8a (en élévation) et 8b (en plan).
[0068] A l'extrémité 1, la bande arrive sur un tambour horizontal cylindrique 46 s
1 et vient amorcer son demi tour sur le tambour bombé 47 s
1 d'axe vertical. La tension de la bande étant fournie par un tambour de renvoi vertical
551, cylindrique ou bombé, poussé suivant la flèche 561 par un ressort ou un vérin,
la bande s'enroule ensuite sur un tambour bombé 47e, et vient constituer la bande
partante après passage sur le contre-tambour 54e, et le tambour 46e.
[0069] Pour assurer que la résultante des tensions longitudinales appliquées à la bande
soit bien dans son axe, les axes verticaux des tambours bombés 47 sont légèrement
décalés des 3/4 du bombé par rapport à l'axe de la bande.
[0070] L'extrémité 2 est constituée de la même façon. A chaque extrémité sont disposés,
au-dessus du dispositif de demi-tour de la bande, les accélérateurs 91 et 92 et les
décélérateurs 101 et 102. Toutefois, il va de soi que le dispositif de retournement
décrit peut être utilisé dans des transporteurs conventionnels non accélérés. Dans
un tel cas, ce dispositif pourrait évidemment prendre des formes plus simples (par
exemple sans contre-tambour) qu'il n'est pas nécessaire de décrire plus en détail.
[0071] Cependant, la présence d'un contre-tambour peut être imposée par des motifs techniques.
En effet, sur les bandes à grande vitesse, les hétérogénéités de toute nature dans
la bande ou son chargement peuvent entraîner des déplacements latéraux de la bande
sur son tambour. On évitera ces déplacements en rainurant le contre-tambour à l'opposé
des nervures de la bande de façon à positionner parfaitement cette dernière.
[0072] Les positions des roulements et des rouleaux dans les éléments de transition, ou
des courroies dans les éléments d'accélération, pourraient être différentes de celles
retenues dans la description sans sortir du cadre de l'invention.
[0073] Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées
dans les revendications, ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières,
et n'en limitent aucunement la portée.
1. Dispositif de transport, notamment pour piétons, marchandises ou analogues, comportant
monté sur un support, un transporteur principal (1) destiné à entraîner lesdits piétons,
marchandises ou analogues à vitesse élevée par rapport audit support, un ensemble
accélérateur (9) par lequel le chargement dudit transporteur principal (1) est assuré
et un ensemble décélérateur (10) sur lequel lesdits piétons, marchandises ou analogues
sont déchargés, caractérisé en ce que la zone (11) par laquelle ledit accélérateur
(9) charge le transporteur principal (1) et la zone (12) par laquelle ledit transporteur
(1) se décharge sur ledit élément décélérateur (10), sont légèrement surélevées par
rapport à respectivement la zone de chargement de l'ensemble transporteur principal
(1) ou la zone de l'élément décélérateur (10) sur laquelle le transporteur principal
(1) se décharge.
2. Dispositif de transport selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dénivelé
(e) entre l'ensemble accélérateur (9) et le transporteur principal (1) et/ou le dénivelé
(e) entre le transporteur principal (1) et l'ensemble décélérateur (10) est (sont)
d'une hauteur de l'ordre de 2 à 3 centimètres.
3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce
qu'il comporte un élément de transition (24, 36) disposé entre l'ensemble accélérateur
(9) et le transporteur principal (1) et entre le transporteur principal (1) et l'ensemble
décélérateur (10), ledit élément de transition (24,36) offrant auxdits piétons, marchandises
ou analogues, une surface d'appui reliant de façon sensiblement non discontinue ledit
transporteur principal (1) à respectivement ledit ensemble accélérateur (9) et/ou
ledit ensemble décélérateur (10).
4. Dispositif de transport selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit transporteur
principal est un transporteur à bande (1) portée par au moins deux tambours (18s,
18e) rotatifs autour d'axes fixes par rapport au support, un élément de transition
(24, 36) étant au moins en partie en appui sur ladite bande (1), le contact entre
ladite bande (1) et ledit élément de transition (24, 36) étant réalisé tangentiellement
au niveau de roulements (21a, 22a, 23a, 41a, 42a, 43a) tournant autour d'axes (21,
22, 23, 41, 42, 43) fixes par rapport à l'élément de transition (24, 36), lesdits
roulements (21a, 22a, 23a, 41a, 42a, 43a) roulant sur ladite bande (1) lorsque celle-ci
est en mouvement.
5. Dispositif de transport selon la revendication 4, caractérisé en ce que la bande (1)
du transporteur principal est une bande à nervures (19) longitudinales, un élément
de transition (24, 36) étant muni de dents (28, 40) formant peigne et se logeant entre
lesdites nervures (19) pour positionner ledit élément de transition (24, 36) par rapport
à ladite bande (1) et assurer la sécurité du transfert.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce qu'un
élément de transition comprend des cloisons (27, 39) prolongeant les dents du peigne
ou intercalées entre elles et reliées entre elles par au moins deux éléments transversaux
(25, 26; 37, 38), lesdites cloisons (27, 39) portant les axes (22, 23; 41) des susdits
roulements (22a, 23a, 41a) de contact avec la bande (1) du transporteur principal.
7. Dispositif de transport selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé
en ce qu'un ensemble accélérateur (9) ou un ensemble décélérateur (10) est (sont)
du type à rouleaux (13, 14), lesdits rouleaux (13, 14) étant entraînés en rotation
par des courroies (15), les diamètres desdits rouleaux (13, 14) étant variables d'un
rouleau à l'autre, de façon à réaliser respectivement une accélération ou une décélération
progressive des piétons, marchandises ou analogues.
8. Dispositif de transport selon les revendications 4 et 7 prises en combinaison, caractérisé
en ce que les rouleaux (13, 14) dudit ensemble accélérateur (9) ou dudit ensemble
décélérateur (10) sont prolongés au-delà desdites courroies (15) et au niveau du transporteur
principal par des rouleaux (29, 32; 44, 46) de transition eux-mêmes entraînés en mouvement
de rotation par friction avec les roulements de contact (22, 23. 41) auxquels ils
sont associés.
9. Dispositif de transport selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'un rouleau
(31-31a-31b, 45-45a-45b) de transition prolongeant un ensemble accélérateur (9) ou
décélérateur (10) au niveau d'une zone (11, 12) de transition avec le transporteur
principal (1) est formé de roulements montés rotatifs sur un axe de l'élément de transition
(24, 36) correspondant.
10. Dispositif de transport selon les revendications 3 et 7 prise en combinaison, caractérisé
en ce qu'un élément de transition (24, 36) est monté roulant sur un tambour d'entraînement
(18e, 18s) de l'élément accélérateur (9) ou décélérateur (10) auquel il est associé.
11. Dispositif de transport selon les revendications 3 et 7 prises en combinaison, caractérisé
en ce que les tambours de renvoi ou d'entraînement, d'une part (30) des courroies
(20) de l'ensemble accélérateur (9) et/ou des roulements (43a) de l'ensemble décélérateur
(10) et, d'autre part, (18e, 18s) du transporteur principal (1) sont sensiblement
juxtaposés, lesdites courroies (20) et ladite bande (1) étant localement au moins
partiellement tangentes.
12. Dispositif de transport selon l'une quelconque des revendications 7 à 11, caractérisé
en ce qu'un rouleau (13, 14) d'un élément accélérateur (9) ou d'un élément décélérateur
(10) comprend un arbre formant axe, qui porte répartis alternativement dans sa longueur,
des disques (13b; 14a, 14c) destinés à porter les piétons, marchandises ou analogues
et des disques (13a; 14b), destinés à entraîner, par contact et frictions avec lesdites
courroies (15), l'ensemble du rouleau (13, 14), les disques (13a, 13b; 14b, 14e) de
deux rouleaux (13, 14) successifs s'imbriquant les uns dans les autres par peignage,
le diamètre de disques d'entraînement (13a, 14b) de plusieurs rouleaux successifs
variant, pour une même courroie (15), de façon progressive, de sorte que les vitesses
de rotation de plusieurs rouleaux successifs (13, 14) et les vitesses tangentielles
de leurs disques porteurs (13b; 14a, 14c) varient progressivement pour réaliser l'accélération
ou la décélération souhaitée, les disques porteurs (13b; 14a, 14c) de plusieurs rouleaux
successifs (13, 14) d'un ensemble d'accélération (9) ou d'un ensemble de décélération
(10) étant tous de même diamètre.
13. Dispositif de transport selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que la bande (1) de transport est également associée à des tambours (47) de
demi-tour d'axe sensiblement perpendiculaire aux tambours (46) qui la portent sur
sa partie destinée à entraîner lesdits piétons, marchandises ou analogues, lesdits
tambours (47) de demi-tour permettant le retour de la bande de transport latéralement
par rapport à sa partie d'entraînement, la bande (1) étant également utilisée dans
son retour comme bande transporteuse, ledit dispositif étant un dispositif à double
sens d'entraînement.
14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'un tambour (47) de demi-tour
et/ou un tambour de renvoi (54, 54, 55a) sur un tambour de demi-tour est bombé en
sa partie centrale.
15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 13 ou 14, caractérisé en ce qu'un
contre-tambour de mise en tension (54) est rainuré à l'opposé de la bande pour empêcher
tout déplacement latéral de ladite bande.