[0001] La présente invention concerne les pinces à cheveux, notamment utilisées en tant
qu'ornement pour la coiffure féminine.
[0002] On connaît depuis longtemps de telles pinces à cheveux, telles que décrites dans
le document FR-A-770 805, qui comprennent généralement un premier mors actionnable
par un premier levier d'ouverture auquel il est solidarisé selon une première zone
de liaison intermédiaire, et un second mors actionnable par un second levier d'ouverture
auquel il est solidarisé selon une seconde zone de liaison intermédiaire. Des moyens
d'articulation relient la première et la seconde zone de liaison intermédiaire, pour
autoriser le pivotement respectif du premier mors et du second mors l'un par rapport
à l'autre autour d'un axe d'articulation transversal. Des moyens élastiques sont nécessaires
pour solliciter en pivotement le premier et le second mors l'un par rapport à l'autre
vers leur position serrée.
[0003] Dans ces pinces à cheveux connues du FR-A-770 805, les moyens élastiques comprennent
un ressort constitué d'un fil métallique élastique hélicoïdal enroulé autour de l'axe
d'articulation transversal, une première extrémité du fil métallique dépassant radialement
de l'axe et venant en appui sous le premier levier d'ouverture, la seconde extrémité
du fil métallique dépassant radialement de l'axe et venant en appui sous le second
levier d'ouverture.
[0004] Un premier inconvénient d'une telle structure est qu'elle nécessite l'utilisation
d'un fil métallique, tandis que le reste de la pince à cheveux est généralement réalisé
en matière plastique. A l'usage, le fil métallique est susceptible d'être corrodé
par l'humidité et les différents produits utilisés en coiffure.
[0005] Un second inconvénient de cette structure connue résulte de l'utilisation particulière
de telles pinces qui, lorsqu'elles sont positionnées dans une coiffure, laissent généralement
apparentes leurs parties postérieures, c'est-à-dire la partie constituée par les deux
faces internes des leviers d'ouverture, par la face postérieure de la zone d'articulation
et par le fil métallique élastique. Il en résulte un effet particulièrement inesthétique,
d'autant que la structure de ressort, en fil métallique, est clairement apparente
et donne un aspect d'organe mécanique à une pince à cheveux qui devrait principalement
constituer un objet de parure et d'ornement.
[0006] Le document FR-A-1 317 575, et le document GB-A-1 013 720 dans les modes de réalisation
des figures 1 à 8, décrivent des structures de pinces pour fixer des cheveux enroulés,
dans lesquelles le ressort est une lame élastique en U dont les branches viennent
en appui sous les leviers d'ouverture pour les écarter l'un de l'autre. Comme la lame
élastique tend à écarter les deux parties de pince l'une de l'autre, il faut alors
prévoir des moyens de charnière pour conserver la liaison entre les deux parties de
pince. Outre les difficultés de fabrication et de montage qui en résultent, la lame
élastique nécessite un surdimensionnement de la charnière, et la lame élastique doit
être réalisée en métal si l'on veut un couple de rappel suffisant.
[0007] Le document US-A-2 133 145, et le document GB-A-1 013 720 dans le mode de réalisation
des figures 11 et 12, ont proposé depuis longtemps de réaliser le ressort sous forme
d'un anneau métallique ouvert à section ronde ou plate et à profil circulaire ou ovale,
passant dans des ouvertures des leviers d'ouverture, et venant en appui par ses deux
extrémités respectives contre les faces extérieures des deux mors. Une telle forme
de ressort est particulièrement encombrante, dépassant largement à l'extérieur des
deux branches de pince, et sa réalisation en métal nuit à l'esthétique de la pince.
Les pinces décrites sont des outils destinés à tenir des cheveux enroulés, et non
pas des pinces destinées à rester dans les cheveux en tant qu'ornement de coiffure.
[0008] Le problème proposé par la présente invention est de concevoir une nouvelle structure
de pince à cheveux dont le ressort, tout en assurant la fonction de rappel élastique
à couple suffisant, constitue en lui-même par sa forme peu encombrante et son aspect
un élément décoratif. L'invention vise ainsi à éviter l'utilisation de pièces métalliques,
et à réaliser au contraire l'ensemble de la pince en diverses matières plastiques,
les diverses parties de la pince devant pouvoir être décorées. La pince selon l'invention
peut ainsi constituer un ornement de coiffure destiné à rester dans les cheveux.
[0009] Egalement, la structure de pince selon l'invention doit pouvoir être produite à faible
coût, et doit notamment pouvoir être assemblée de façon rapide et aisée.
[0010] Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, la structure de pince à cheveux selon
l'invention comprend au moins une pièce ressort à profil général en U avec une première
branche longitudinale et une seconde branche longitudinale généralement parallèles
et en regard l'une de l'autre, reliées l'une à l'autre par une branche de raccordement,
- la première branche longitudinale comporte, au voisinage de son extrémité libre, une
première partie d'accrochage se développant en direction de la seconde branche longitudinale,
- la seconde branche longitudinale comporte, au voisinage de son extrémité libre, une
seconde partie d'accrochage se développant en direction de la première branche longitudinale,
- la face extérieure du premier mors comprend un premier ajourage disposé et conformé
pour recevoir à faible jeu la première partie d'accrochage de pièce ressort,
- la face extérieure du second mors comprend un second ajourage disposé et conformé
pour recevoir à faible jeu la seconde partie d'accrochage de pièce ressort,
- lesdites parties d'accrochage de pièce ressort sont engagées dans lesdits ajourages
correspondants,
- la branche de raccordement a une longueur telle que, lorsque la pince est en position
serrée, les deux mors en appui l'un sur l'autre, chacune des branches longitudinales
de la pièce ressort est généralement parallèle à la surface extérieure du mors de
pince respectif et est plaquée contre ou à proximité immédiate de ladite surface extérieure.
[0011] Selon un premier mode de réalisation, les moyens élastiques comprennent une seule
pièce ressort, disposée en position axiale centrée sur les mors, et traversant des
lumières de passage respectives ménagées dans les leviers d'ouverture et présentant
des dimensions appropriées.
[0012] Selon un autre mode de réalisation, les moyens élastiques comprennent deux pièces
ressort décalées respectivement de part et d'autre de l'axe longitudinal de la pièce,
à l'écart des leviers d'ouverture.
[0013] La pièce ressort est avantageusement réalisée en un polyamide ou un polyacétal présentant
une bonne capacité de déformation et pouvant être décorée.
[0014] D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront
de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation
avec les figures jointes, parmi lesquelles :
- la figure 1 est une vue en perspective d'une pince à cheveux selon la présente invention,
en position entrouverte ;
- la figure 2 est une vue de dessus de la pince de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue d'arrière de la pince de la figure 1, en position fermée ;
- la figure 4 est une vue de côté de la pince de la figure 1, en position fermée ;
- la figure 5 est une vue de côté en coupe longitudinale médiane de la pince selon l'invention,
en position ouverte ;
- la figure 6 est une vue de côté en coupe longitudinale médiane de la pince, en position
serrée ;
- la figure 7 est une vue de dessus d'une pince selon l'invention dans un second mode
de réalisation ;
- la figure 8 est une vue de côté, à plus grande échelle, illustrant les moyens d'articulation
selon l'invention ;
- la figure 9 est une demi-vue partielle d'arrière montrant la zone d'articulation ;
- la figure 10 est une vue de côté d'une pièce ressort selon l'invention ;
- la figure 11 est une vue d'arrière d'une pièce ressort dans un mode de réalisation
de l'invention ;
- la figure 12 est une vue d'avant d'une pièce ressort dans un mode de réalisation de
l'invention ; et
- la figure 13 est une vue de dessus en demi-coupe d'une pièce ressort dans le mode
de réalisation des figures 11 et 12.
[0015] Comme le représente la figure 1, une pince à cheveux selon la présente invention
comprend un premier mors 1 actionnable par un premier levier d'ouverture 2 auquel
il est solidarisé selon une première zone de liaison intermédiaire 3, et un second
mors 4 actionnable par un second levier d'ouverture 5 auquel il est solidarisé par
une seconde zone de liaison intermédiaire 6.
[0016] Dans le mode de réalisation représenté, le premier et le second mors ont une forme
générale en croissant de lune, se développant transversalement par rapport à la direction
antéro-postérieure II-II de la pince ou direction générale des leviers d'ouverture
2 et 5. Pour un meilleur accrochage dans la chevelure, les mors 1 et 4 comprennent,
au voisinage de leurs bordures opposées aux leviers d'ouverture 2 et 5, une série
de dents 70 s'imbriquant les unes dans les autres.
[0017] Des moyens d'articulation relient la première zone de liaison intermédiaire 3 et
la seconde zone de liaison intermédiaire 6, pour autoriser le pivotement respectif
du premier mors 1 et du second mors 4 l'un par rapport à l'autre autour d'un axe d'articulation
transversal I-I, entre une position écartée et une position serrée. Une pièce ressort
7, en matière élastique, sollicite en pivotement le premier mors 1 et le second mors
4 l'un par rapport à l'autre vers leur position serrée.
[0018] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 6, la pièce ressort 7
est disposée en position axiale centrée sur les mors 1 et 4, et traverse des lumières
de passage respectives 8 et 9 ménagées dans les leviers d'ouverture 2 et 5.
[0019] Comme on le voit mieux sur les figure 5 et 6, ou sur les figures 10 à 13, la pièce
ressort 7, en matière élastique, présente un profil général en U, avec une première
branche longitudinale 10 généralement plate et une seconde branche longitudinale 11
généralement plate. Les deux branches 10 et 11 sont généralement parallèles et en
regard l'une de l'autre, reliées l'une à l'autre par une branche de raccordement 12.
Sur la figure 10, les branches longitudinales 10 et 11 sont convergentes au repos,
de façon que, lorsque la pièce ressort est disposée sur la pince, les branches longitudinales
10 et 11 se retrouvent sensiblement parallèles l'une à l'autre et présentent une pré-contrainte
élastique assurant une poussée des mors l'un contre l'autre.
[0020] La première branche longitudinale 10 comporte, au voisinage de son extrémité libre,
une première partie d'accrochage 13 se développant en direction de la seconde branche
longitudinale 11. De même, la seconde branche longitudinale 11 comporte, au voisinage
de son extrémité libre, une seconde partie d'accrochage 14 se développant en direction
de la première branche longitudinale 10.
[0021] Pour obtenir la raideur appropriée, on peut avantageusement utiliser une pièce ressort
7 à section généralement rectangulaire, relativement plate et large. L'augmentation
de largeur de la pièce ressort 7 permet d'augmenter le couple de rappel élastique
qu'elle produit sur les mors 1 et 4, sans augmenter l'encombrement de la pièce ressort
7 au-delà des faces extérieures 16, 17 des mors.
[0022] Selon une réalisation possible, la pièce ressort 7 peut présenter une largeur constante.
[0023] En alternative, comme le représentent les figures 11 à 13, la pièce ressort 7 peut
présenter des variations de largeur, par exemple des encoches latérales telle que
l'encoche 15, créant des zones de pliure préférentielles. Ainsi, dans le mode de réalisation
des figures 11 à 13, la pièce ressort 7 est susceptible de se déformer de préférence
au voisinage des extrémités de rattachement des branches longitudinales 10 et 11 avec
la branche de raccordement 12 ; les branches longitudinales 10 et 11 ainsi que la
branche de raccordement 12, de largeur plus grande, tendent à présenter des déformations
plus faibles.
[0024] Dans les modes de réalisation des figures 3 à 6, la pièce ressort 7 est adaptée sur
les mors 1 et 4 pour les presser l'un vers l'autre. La première branche longitudinale
10 de la pièce ressort 7 est en appui sur la face extérieure 16 du premier mors 1
par sa zone d'extrémité libre. La seconde branche longitudinale 11 est en appui sur
la face extérieure 17 du second mors 4 par sa zone d'extrémité libre. La branche de
raccordement 12 de la pièce ressort 7 est orientée vers l'arrière dans la direction
de développement des leviers d'ouverture 2 et 5. La face extérieure 16 du premier
mors 1 comprend un premier ajourage 18 disposé et conformé pour recevoir à faible
jeu la première partie d'accrochage 13 de pièce ressort. De même, la face extérieure
17 du second mors 4 comprend un second ajourage 19 disposé et conformé pour recevoir
à faible jeu la seconde partie d'accrochage 14 de pièce ressort. Ainsi, lorsque la
pièce ressort 7 est en position sur les mors, lesdites parties d'accrochage 13 à 14
de pièce ressort sont engagées dans lesdits ajourages correspondants 18 et 19 des
mors.
[0025] La branche de raccordement 12 a une longueur telle que, lorsque la pince est en position
serrée, les deux mors 1 et 4 étant en appui l'un sur l'autre, chacune des branches
longitudinales 10 et 11 de la pièce ressort 7 est généralement parallèle à la surface
extérieure du mors respectif 1 ou 4 de pince et est plaquée contre ou à proximité
immédiate de ladite surface extérieure correspondante 16 ou 17. La pince présente
ainsi un encombrement particulièrement réduit et un aspect agréable et esthétique.
[0026] La pièce ressort 7 doit être réalisée en une matière présentant une bonne capacité
de déformation élastique. On peut par exemple utiliser avantageusement un polyamide
tel que le produit désigné par la marque GRILAMID, distribuée par la société française
EMS, ou un polyacétal tel que les produits distribués sous les marques HOFTAFORM ou
ACETAL 10 T par la société italienne TAROPLAST. Une telle pièce ressort 7 peut elle-même
être décorée.
[0027] Dans ce mode de réalisation à une seule pièce ressort 7, celle-ci traverse les lumières
8 et 9 ménagées dans les leviers d'ouverture 2 et 5 respectifs. Pour assurer un libre
débattement de la pièce ressort 7 lors des mouvements d'ouverture et de fermeture
de la pince, chaque lumière de passage 8 et 9 doit avoir une largeur supérieure à
la largeur des branches longitudinales 10 et 11 et de la branche de raccordement 12
de pièce ressort 7, et une longueur suffisante pour autoriser le passage et le libre
débattement longitudinal de la branche de raccordement 12 de pièce ressort lors de
la manoeuvre d'ouverture de la pince à cheveux. On remarquera, sur la figure 6, que
la branche de raccordement 12 de pièce ressort 7 est relativement proche de la zone
de charnière, lorsque la pince est en position fermée. Par contre, sur la figure 5,
lorsque la pince est en position ouverte, la branche de raccordement 12 est plus éloignée
de la zone de charnière, et se rapproche des extrémités postérieures correspondantes
des lumières 8 et 9.
[0028] Sur la figure 7, la pince à cheveux selon l'invention comprend deux pièces ressort
107 et 207, de structures similaires à la pièce 7 du mode de réalisation précédent.
Les pièces ressort 107 et 207 sont décalées respectivement de part et d'autre de l'axe
longitudinal II-II de la pince, et sont situées à l'écart des leviers d'ouverture
tels que le levier 2. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de prévoir une lumière
de passage dans les leviers.
[0029] Les moyens d'articulation peuvent a priori être réalisés par tous moyens connus.
Toutefois, les moyens d'articulation peuvent avantageusement être réalisés comme représenté
sur les figures, par des parties engageantes mâle et femelle venant simplement en
appui l'une sur l'autre sous l'action de la pièce ressort 7.
[0030] Ainsi, on prévoit une partie engageante femelle 20 ménagée sur la face intérieure
de seconde zone de liaison intermédiaire 6, et une partie engageante mâle 21 ménagée
sur la face intérieure de première zone de liaison intermédiaire 3.
[0031] Dans le mode de réalisation représenté, la partie engageante femelle 20 est une rainure
transversale de pivotement 24, tandis que la partie engageante mâle 21 est une nervure
transversale de pivotement. La rainure transversale 24 formant la partie engageante
femelle 20 est bordée vers l'avant par une première nervure 22, et bordée vers l'arrière
par une seconde nervure 23. La première nervure 22 est plus haute que la seconde nervure
23. De cette manière, la première nervure 22 interdit le glissement vers l'avant de
la nervure transversale de pivotement 21 lors d'un mouvement d'ouverture de la pince.
La seconde nervure 23 autorise le pivotement de la nervure transversale de pivotement
21 lors de ce même mouvement d'ouverture de la pince.
[0032] On peut naturellement prévoir plusieurs parties mâles 21 en alignement les unes des
autres selon l'axe de rotation transversal I-I, et plusieurs parties femelles 20 correspondantes
recevant chacune une des parties mâles 21.
[0033] Selon l'invention, la face postérieure des moyens d'articulation peut avantageusement
être cachée par la pièce ressort 7. Pour cela, dans le mode de réalisation des figures
1 à 6, comportant une seule pièce ressort 7, on peut avantageusement donner à la pièce
ressort 7 une largeur sensiblement égale à la longueur des parties mâle 21 et femelle
20 de charnière. De cette façon, les moyens de charnière sont sensiblement recouverts
par la branche de raccordement 12 de la pièce ressort 7. De même, dans le mode de
réalisation de la figure 7, comportant deux pièces ressort 107 et 207, on peut prévoir
deux parties de charnière coaxiales recouvertes respectivement par la pièce ressort
107 et par la pièce ressort 207.
[0034] Comme le représente la figure 3, la face postérieure de la pince, qui est habituellement
visible lorsque la pince est disposée dans une chevelure, présente un aspect agréable
grâce au fait qu'aucun ressort métallique hélicoïdal et aucun moyen d'articulation
n'est apparent. La pièce ressort 7 remplit à la fois la fonction de moyen de rappel
élastique des mors, et la fonction de cache pour occulter les moyens d'articulation.
[0035] La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement
décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans
le domaine des revendications ci-après.
1 - Pince à cheveux, comprenant :
- un premier mors (1) actionnable par un premier levier d'ouverture (2) auquel il
est solidarisé selon une première zone de liaison intermédiaire (3),
- un second mors (4) actionnable par un second levier d'ouverture (5) auquel il est
solidarisé par une seconde zone de liaison intermédiaire (6),
- des moyens d'articulation, reliant la première (3) et la seconde (6) zone de liaison
intermédiaire, pour autoriser le pivotement respectif du premier mors (1) et du second
mors (4) l'un par rapport à l'autre autour d'un axe d'articulation transversal (I-I)
entre une position écartée et une position serrée,
- au moins une pièce ressort (7) en anneau ouvert pour solliciter en pivotement le
premier (1) et le second (4) mors l'un par rapport à l'autre vers leur position serrée,
ladite pièce ressort (7) en anneau ouvert sollicitant par ses deux extrémités respectives
les faces extérieures des deux mors de pince pour les rapprocher l'un de l'autre,
caractérisée en ce que :
- ladite pièce ressort (7) présente un profil général en U avec une première branche
longitudinale (10) et une seconde branche longitudinale (11) généralement parallèles
et en regard l'une de l'autre, reliées l'une à l'autre par une branche de raccordement
(12),
- la première branche longitudinale (10) comporte, au voisinage de son extrémité libre,
une première partie d'accrochage (13) se développant en direction de la seconde branche
longitudinale (11),
- la seconde branche longitudinale (11) comporte, au voisinage de son extrémité libre,
une seconde partie d'accrochage (14) se développant en direction de la première branche
longitudinale (10),
- la face extérieure (16) du premier mors (1) comprend un premier ajourage (18) disposé
et conformé pour recevoir à faible jeu la première partie d'accrochage (13) de pièce
ressort,
- la face extérieure (17) du second mors (4) comprend un second ajourage (19) disposé
et conformé pour recevoir à faible jeu la seconde partie d'accrochage (14) de pièce
ressort,
- lesdites parties d'accrochage (13, 14) de pièce ressort (7) sont engagées dans lesdits
ajourages correspondants (18, 19),
- la branche de raccordement (12) a une longueur telle que, lorsque la pince est en
position serrée, les deux mors en appui l'un sur l'autre, chacune des branches longitudinales
(10, 11) de la pièce ressort (7) est généralement parallèle à la surface extérieure
du mors de pince respectif (1, 4) et est plaquée contre ou à proximité immédiate de
ladite surface extérieure.
2 - Pince à cheveux selon la revendication 1, caractérisée en ce que :
- ladite pièce ressort (7) est disposée en position axiale centrée sur les mors (1,
4), et traverse deux lumières de passage respectives (8, 9) ménagées dans les leviers
d'ouverture (2, 5),
- chaque lumière de passage (8, 9) a une largeur supérieure à la largeur des branches
longitudinales (10, 11) et de la branche de raccordement (12) de pièce ressort, et
une longueur suffisante pour autoriser le passage et le libre débattement longitudinal
de la branche de raccordement (12) de pièce ressort (7) lors de la manoeuvre d'ouverture
de la pince à cheveux.
3 - Pince à cheveux selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle
comprend deux pièces ressort (107, 207) décalées respectivement de part et d'autre
de l'axe longitudinal (II-II) de la pince, à l'écart des leviers d'ouverture.
4 - Pince à cheveux selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en
ce que chaque pièce ressort (7) est réalisée en un polyamide ou un polyacétal présentant
une bonne capacité de déformation élastique, telles que les matières connues sous
l'un des noms GRILAMID, HOFTAFORM ou ACETAL 10 T.
5 - Pince à cheveux selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en
ce que les moyens d'articulation comprennent :
- une partie engageante femelle (20) ménagée sur la face intérieure de seconde zone
de liaison intermédiaire (6),
- une partie engageante mâle (21) ménagée sur la face intérieure de première zone
de liaison intermédiaire (3),
- lesdites parties engageantes (20, 21) étant emboîtées et en appui l'une dans l'autre,
maintenues dans cette position par l'action de la ou des pièces ressort (7).
6 - Pince à cheveux selon la revendication 5, caractérisée en ce que :
- ladite partie engageante femelle (20) comprend une rainure transversale de pivotement
(24),
- ladite partie engageante mâle (21) est une nervure transversale de pivotement.
7 - Pince à cheveux selon la revendication 6, caractérisée en ce que ladite rainure transversale
de pivotement (24) est bordée vers l'avant par une première nervure (22) et bordée
vers l'arrière par une seconde nervure (23), la première nervure (22) étant plus haute
que la seconde nervure (23), de sorte que la première nervure (22) interdit le glissement
vers l'avant de la nervure transversale de pivotement (21) lors d'un mouvement d'ouverture
de la pince, et de sorte que la seconde nervure (23) autorise le pivotement de la
nervure transversale de pivotement (21) lors de ce même mouvement d'ouverture de la
pince.
8 - Pince à cheveux selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en
ce que la face postérieure des moyens d'articulation (20, 21) est sensiblement recouverte
par la branche de raccordement (12) de la pièce ressort (7).