[0001] La présente invention se rapporte à un dispositif de connexion auto-dénudante de
type rotatif, pour fil électrique non dénudé, un tel dispositif étant par exemple
utilisable pour la réalisation d'une réglette ou autre module d'interconnexion de
lignes téléphoniques ou informatiques.
[0002] Les dispositifs de connexion autodénudante de type rotatif sont maintenant bien connus.
Des dispositifs de ce type sont par exemple décrits dans les documents DE-A-1. 640.
633, EP-A-92.953,FR-A-2.622.362, et FR-A-2.642.907.
[0003] Tous ces dispositifs connus comportent, d'une manière générale, un organe de contact
métallique, cylindrique et tubulaire qui est maintenu fixe en position et qui est
ajouré d'au moins une fente autodénudante transversale qui est orientée selon un arc
de circonférence ou d'hélice, selon que cette fente autodénudante est comprise dans
un plan de section orthogonal à l'axe du cylindre que forme ce contact tubulaire ou
dans un plan de section plus ou moins oblique par rapport à ce plan. L'entrée de cette
fente transversale est élargie pour faciliter l'introduction du fil, et afin de forcer,
par un mouvement de rotation autour d'un axe confondu avec celui du cylindre, ce fil
dans cette fente autodénudante, ces dispositifs comportent un barillet ' qui encapuchonne
ce contact métallique et qui est coaxial à ce dernier. Une fente transversale est
généralement prévue sur la face transversale extérieure de ce barillet pour recevoir
un tournevis. Une rotation imposée à ce barillet, par exemple d'environ. un quart
de tour, vient forcer le fil électrique dans la fente autodénudante, ce qui réalise
la connexion en un mouvement simple et rapide, et à l'aide d'un outillage à la portée
de tous.
[0004] Pour tous ces dispositifs connus, le fil à connecter doit tout d'abord être introduit
dans un orifice rond prévu à cet effet dans le barillet. La traversée de cet orifice
par le fil permet de lui faire traverser la paroi du cylindre métallique, précisémment
à l'entrée élargie de la fente autodénudante dont il est ajouré.
[0005] Le fait, pour l'installateur, de devoir à chaque fois introduire chaque fil à connecter
dans un orifice rond, qui est d'ailleurs le plus souvent prévu sur le côté du connecteur,
est souvent très pénalisant car cette opération d'introduction est relativement délicate,
et est souvent malaisée selon la position de la réglette qui comporte les connecteurs
rotatifs autodénudants.
[0006] L'invention vise à remédier à cet inconvénient. Elle se rapporte à cet effet à un
dispositif de connexion autodénudante de type rotatif, ce dispositif comportant d'une
part un organe de contact métallique, au moins partiellement cylindrique et tubulaire,
qui est maintenu fixe en position et qui est ajouré sur sa partie tubulaire d'au moins
une fente autodénudante transversale à entrée élargie, et comportant, d'autre part
un barillet coaxial qui'est agencé pour forcer, par un mouvement de rotation qui lui
est conféré après introduction du fil électrique non-dénudé à la fois dans ce barillet
et cet organe de contact tubulaire, ce fil non dénudé dans cette fente transversale
autodénudante, et ce dispositif se caractérisant :
. en ce que cet organe de contact tubulaire est fendu le long d'une génératrice de
façon à y dégager, depuis son arête transversale externe et au moins jusqu'à parvenir
à l'entrée élargie de la fente transversale autodénudante, une fente longitudinale
de largeur partout suffisante pour, tout le long de cette fente, librement livrer
passage au fil électrique non-dénudé; et
. en ce que le barillet coaxial présente une profonde rainure diamétrale sur sa face
externe transverse, cette rainure étant elle-aussi de largeur suffisante pour librement
recevoir le fil non-dénudé et étant de profondeur telle que son fond arrive, après
montage du barillet, au niveau de ladite entrée élargie de la fente transversale autodénudante;
de sorte que, le barillet coaxial ayant été préalablement tourné jusqu'en une position
où cette rainure vient coïncider avec cette fente longitudinale de l'organe de contact
pour former à elles-deux une profonde rainure diamètrale unique, le fil non dénudé
peut alors être introduit "peigné", c'est à dire par le dessus du dispositif de connexion
et en travers par rapport à celui-ci, dans cette rainure diamètrale unique et être
poussé jusqu'au fond de celle-ci, par exemple à l'aide d'un outil du genre tournevis,
la connexion autodénudante étant ensuite réalisée classiquement, c'est à dire en faisant
tourner ce barillet coaxial pour forcer le fil dans ladite fente transversale autodénudante
jusqu'à réaliser ainsi la connexion autodénudante de ce fil.
[0007] Préférentiellement, cet organe de contact métallique tubulaire est en outre muni
d'une arête ou lame de coupe qui est positionnée sur cet organe de contact de façon
que ce dernier mouvement de rotation du barillet vienne simultanément forcer le fil
électrique contre cette arête ou lame de coupe de façon à sectionner, dans ce même
mouvement qui entraîne la connexion autodénudante, ce fil électrique légèrement en
aval du point de connexion.
[0008] Avantageusement, le barillet est intérieur à la partie tubulaire de cet organe de
contact métallique.
[0009] Préférentiellement en outre, ce barillet, qu'il soit intérieur à ce contact métallique
ou qu'à contrario il encapuchonne celui-ci, est pourvu sur sa surface externe transverse
d'une autre rainure diamètrale qui est orthogonale à la première précitée et qui est
de profondeur préférentiellement inférieure à celle de cette dernière, cette autre
rainure étant destinée à recevoir l'outil précité du genre tournevis, afin de pouvoir
ainsi pousser le fil jusqu'au fond de la première profonde rainure précitée dans un
mouvement de translation longitudinale de cet outil, puis, sans lacher ce dernier,
faire tourner le barillet par un mouvement de rotation de ce même outil, afin de réaliser,
dans ce dernier mouvement, ladite connexion autodénudante du fil ainsi que, si l'organe
de contact possède ladite arête ou lame de coupe, le sectionnement simultané de ce
fil.
[0010] De toute façon, l'invention sera bien comprise, et ses avantages et autres caractérisques
ressortiront, lors de la description suivante de trois exemples non limitatifs de
réalisation de ce dispositif de connexion autodénudante, en référence au dessin schématique
annexé dans lequel :
- Figure 1 est une vue en perspective de ce dispositif dans une première forme de réalisation;
- Figure 2 est une perspective de son organe de contact;
- Figure 3 est une vue en perspective de son barillet;
- Figures 4, 5 ainsi que 6, puis 7, montrent les phases successives d'une connexion
autodénudante réalisée avec ce dispositif;
- Figure 8 est une vue de détail de la fente transversale autodénudante, avec illustration
des phases successives de la connexion réalisée dans cette fente;
- Figures 9,10,11 sont des vues respectivement semblables à Figures 1,2,3 et montrant
une seconde forme de réalisation, d'utilisation un peu plus commode que la précédente,
de ce dispositif de connexion auto-dénudante;
- Figures 12, 13, 14 illustrent les phases successives d'une connexion auto-dénudante
réalisée avec ce dispositif dans cette seconde forme de réalisation;
- Figures 15,16,17 sont des vues respectivement semblables à Figures 1,2,3 et montrant
une troisième forme de réalisation de ce dispositif de connexion auto-dénudante;
- Figures 18 et 19 illustrent les phases successives d'une connexion auto-dénudante
réalisée avec ce dispositif dans cette troisième forme de réalisation;
- Figures 20 à 25 sont de schématiques illustrations de quelques possibilités de montage
de dispositifs selon l'invention pour leur intégration dans un ensemble.
[0011] En se reportant tout d'abord aux figures 1 à 3, ce dispositif de connexion autodénudante
rotatif 1, d'allure générale cylindrique, est par exemple prévu pour s'encastrer à
demeure dans un support 2 en matière plastique pour par exemple constituer, avec un
plus au moins grand nombre d'autres connecteurs 1 de ce type, une réglette ou module
d'interconnexion de lignes téléphoniques ou informatiques.
[0012] Ce connecteur 1 se compose de deux pièces distinctes :
. un organe de contact métallique 3, cylindrique et partiellement tubulaire; et
. un barillet cylindrique 4 qui est par exemple métallique lui-aussi.
[0013] Le barillet 4 est monté à l'intérieur de la partie tubulaire 5 de l'organe de contact
3, de sorte que ces deux pièces 3,4 sont alors coaxiales et que, les dimensions externes
du barillet 4 correspondant sensiblement aux dimensions internes de la partie tubulaire
5 au jeu près permettant la libre rotation du barillet 4, ce barillet peut tourner
à frottement doux dans cette partie tubulaire 5 de l'organe de contact 3.
[0014] Comme c'est le cas pour tous les connecteurs rotatifs autodénudants connus, la partie
tubulaire 5 du cylindre métallique 3 est ajourée d'une fente autodénudante 6 dont
l'entrée 7 est élargie en forme de "V" afin de faciliter l'introduction latérale du
fil non-dénudé dans cette fente 6.
[0015] La partie tubulaire 5 est en outre ajourée d'une fente longitudinale 8, dont la largeur
constante est lègérement supérieure à l'épaisseur totale du fil non-dénudé à connecter,
et qui, partant de l'arête supérieure externe circulaire 9 du tube 5, descend comme
représenté au moins jusqu'au niveau de l'entrée en "V" 7 de la fente 6, et plus précisément
jusqu'à venir prolonger transversalement cette entrée 7, de sorte que le fil non dénudé
peut, comme on le verra ci-après en référence aux figures 4 à 6, être introduit diamètralement
et par le dessus dans la fente 8, c'est à dire "peigné" en jargon de métier, et être
descendu tout le long de celle-ci jusqu'à parvenir devant l'entrée élargie 7 de la
fente autodénudante 6, qui est donc sensiblement orthogonale à la fente 8.
[0016] Par ailleurs, une petite lame de coupe 10 est prévue sur l'arète externe circulaire
9, et est positionnée sur celle-ci sensiblement de façon diamétralement opposée à
la fente 8, et plus précisément sensiblement de façon diamétralement opposée au bord
longitudinal 11 de cette fente 8 qui est circonférentiellement le plus rapproché de
l'entrée en "V" 7 de la fente transversale autodénudante 6.
[0017] Cette petite lame de coupe 10 est, dans cet exemple de réalisation, plane et contenue
dans un plan transversal à l'axe de l'arête circulaire 9.
[0018] Le barillet coaxial 4, qui est lui-aussi très particulier, est représenté clairement
en Figure 3. Il s'agit d'un cylindre plein qui, à contrario des barillets des contacts
autodénudants rotatifs connus, est prévu pour se positionner à l'intérieur du tube
métallique 5 à fente autodénudante 6 et non pas pour encapuchonner ce tube métallique.
[0019] Comme représenté, il est fendu de deux profondes rainures diamètrales, orthogonales
l'une à l'autre:
. une première est très profonde rainure 12, dont la profondeur est telle que le fond
13 de cette rainure arrive, lorsque le barillet 4 est monté à l'intérieur du cylindre
5 comme représenté en Figure 1, au même niveau que celui de l'entrée élargie 7 de
la fente autodénudante 7, de telle sorte que, le barillet étant tourné comme en figure
1 pour que cette rainure 12 vienne coïncider avec la fente 8 pour, somme toute, ne
former à elles-deux qu'une seule rainure, et bien-entendu cette rainure 12 étant sensiblement
de même largeur que celle de cette fente 8 c'est-à-dire étant en tous cas apte à recevoir
le fil non dénudé, il est alors possible d'introduire ce fil par le dessus (figures
4 à 6), c'est-à-dire "peigné", dans cette rainure unique 12,8 et de l'y faire descendre
jusqu'à ce qu'il parvienne devant l'entrée élargie 7 de la fente 6; et
. une seconde et un peu moins profonde rainure diamètrale 14, orthogonale donc à la
rainure 13, dont la largeur est suffisante pour recevoir un tournevis (figure 5).
[0020] La différence dp des profondeurs de ces deux rainures 12 et 14 est sensiblement égale
à l'épaisseur totale du fil non dénudé ce qui permet, comme on l'expliquera ultérieurement
(figure 5), de bien pousser ce fil, avec le tournevis introduit dans la rainure 14,
jusqu'au fond 13 de la rainure 12.
[0021] Bien entendu, les dimensions externes du cylindre que forme le barillet 4 sont telles
que, une fois ce dernier mis en place coaxialement dans l'organe de contact 3 comme
représenté en Figure 1, ce barillet 4 puisse tourner librement et à frottement doux
dans le tube 5, qu'il vient finalement pratiquement remplir. Pour ce faire, le diamètre
externe du barillet 4 correspond au diamètre du tube 5, au jeu près nécessaire à la
réalisation de cette possibilité libre de rotation du barillet 4 à frottement doux
contre la paroi interne du tube 5. Par ailleurs, la profondeur du tube 5 correspond
à la hauteur H du barillet 4, de sorte que ce dernier, une fois mis en place, repose
simplement sur le fond de ce tube 5, dont il ne peut d'ailleurs s'extraire après montage
en raison de la présence de la petite lame de coupe transversale 10. De la sorte également,
la face supérieure externe fendue 15 du barillet 4 arrive au niveau transversal de
l'arète circulaire 9 du tube 5, ce qui permet, comme on le verra par la suite (figure
7), de réaliser le sectionnement du fil par un effet de cisaillement.
[0022] Le fonctionnement de ce contacteur rotatif autodénudant sera décrit maintenant en
référence aux figures 4 à 8.
[0023] Comme montré en Figure 4, le fil non-dénudé 16 est introduit dans le contacteur rotatif
1 non pas, comme dans l'art antérieur, à travers un orifice prévu à cet effet, mais
"peigné", c'est à dire qu'il est positionné, comme représenté, parallélement à la
face supérieure 17 de ce contacteur et au-dessus de celle-ci, puis descendu dans ce
contacteur, plus précisément dans la rainure composite précitée 12, 8, parallèlement
à lui-même. Bien entendu, comme mentionné précédemment, le barillet a préalablement
été tourné, à l'aide d'un tournevis 18, dans une des deux positions pour lesquelles
la fente 8 vient prolonger la rainure 12.
[0024] Ce fil 16 est poussé, comme montré en Figure 5, à l'aide du tournevis 18 alors introduit
pour ce faire dans la rainure 14, jusqu'au fond 13 de la rainure 12, ce qui, dans
ce mouvement de poussée par ce tournevis 18, entraîne le relèvement vers le haut de
la portion aval 19 du fil 16, par coincement de celui-ci entre le tournevis 18 d'une
part et entre le fond 13 et la paroi 20 du tube 5 qui est diamétralement opposée à
la fente 8 d'autre part.
[0025] La position ainsi obtenue pour ce fil 16 est alors celle plus clairement montrée
en Figure 6, sur laquelle le tournevis 18 n'est pas représenté pour la clarté du dessin.
[0026] Ce tournevis 18 est alors tourné d'un quart de tour ce qui, comme montré en Figure
7, vient à la fois forcer le fil 16 dans la fente autodénudante, et forcer l'extrémité
aval recourbée 19 de celui-ci contre la lame de coupe 10, entrainant son sectionnement
par effet de cisaillement, somme toute de la même façon qu'avec une paire de ciseaux.
[0027] Du fait en particulier de la position interne du barillet 3 par rapport au cylindre
métallique 5, la fente autodénudante 6 présente quelques particularités qui sont apparentes
d'une part aux figures 1, 2, 6, 7, et d'autre part sur la figure 8.
[0028] En largeur (figure 8), cette fente 6 présente bien sûr un "V" d'entrée 7, mais ce
"V" est suivi tout d'abord d'une partie conique 21, d'angle d'ouverture inférieur
à celui du "V" 7, puis d'une partie finale 22 de largeur pratiquement constante, c'est
à dire à bords sensiblement parallèles.
[0029] En épaisseur (figures 1, 2, 6, 7), les bords de cette fente 6 sont aiguisés, c'est
à dire taillés en biseau et donc tranchants, sur la majeure partie amont de la partie
conique 21, ainsi qu'éventuellement et pratiquement sur la partie d'entrée 7, tandis
qu'ils sont plats, et donc non-tranchants vers le fond aval de cette partie 21, et
tout au long de la partie 22. En fait, la partie tranchante s'arrête au niveau 23
de la fente 6 où la largeur de cette dernière est sensiblement égale à l'épaisseur
de l'âme métallique 24 du fil 16, c'est à dire au moment où la gaîne isolante 25 du
fil 16 ayant été totalement traversée par les deux bords jusqu'alors acérés de la
partie 21 de la fente 6, il ne faut surtout pas entamer cette âme métallique 24, mais
bien au contraire l'écraser pour la déformer par matriçage comme représenté en Figure
8.
[0030] L'exemple de réalisation qui vient d'être décrit en référence aux figures 1 à 8 s'avère
en pratique peu commode lorsque, comme c'est souvent le cas, un grand nombre de fils
16 est à connecter à l'aide d'un aussi grand nombre de connecteurs autodénudants 1.
[0031] Le cableur est en effet obligé ici de réaliser à chaque fois l'opération totale de
connexion chaque fil : il doit d'abord "peigner" ce fil, puis saisir son tournevis,
s'en servir pour réaliser la connexion, puis reposer ce tournevis afin de pouvoir
renouveler l'opération pour le fil suivant. Il lui serait en fait bien plus aisé de
pouvoir tout d'abord "peigner" l'ensemble des fils 16 dans leurs connecteurs auto-dénudants
respectifs 1, puis de saisir son tournevis et alors seulement de réaliser, par rotation
d'un quart de tour des barillets 4 successifs, l'ensemble des connexions sans donc
avoir à reposer son tournevis entre deux opérations de connexion autodénudante.
[0032] Les figures 9 à 14 illustrent une variante de réalisation qui ne présente pas cet
inconvénient.
[0033] Comme on le voit sur les figures 9 à 11, qui correspondent respectivement aux figures
1 à 3 précédentes, ce connecteur rotatif auto-dénudant 1 se différencie du précédent
par son organe de contact 3 qui est tel que :
- sa partie tubulaire 5 présente une autre fente longitudinale 40, qui est diamétralement
opposée à la fente 8 et de même profondeur que cette dernière, mais dont le bord aval
41 (vu dans le sens de rotation du barillet 4 pour réaliser la connexion, c'est-à-dire
dans le sens horaire) présente une assez brusque rampe ascendante 41 qui forme avec
la verticale un angle aigu "a" de faible valeur, par exemple de l'ordre d'une dizaine
à une vingtaine de degrés; et
- sa lame de coupe 10 est en conséquence placée, sur l'arète supérieure circulaire 9,
légèrement en aval de cette rampe ascendante 41.
[0034] En conséquence, chaque fil 16 peut être tout d'abord "peigné" de manière stable (voir
figure 12) dans son connecteur respectif 1. C'est ensuite la rotation forcée du barillet
4, réalisée comme précédemment à l'aide du tournevis 18, qui, tandis qu'elle entraîne
d'une part la connection auto-dénudante du fil 16 dans la fente 6 (voir figure 13),
force d'autre part l'extrémité libre 19 de ce fil 16 à "remonter" le long de la rampe
41, et donc à se redresser progressivement jusqu'à la verticale, comme c'était semblablement
le cas en figure 6.
[0035] Ce tronçon aval 19 est ensuite, tandis que le fil 16 est finalement forcé jusqu'au
fond de la fente 6 alors que le barillet 4 termine sa rotation d'un quart de tour,
sectionné par la lame de coupe 10 dont la position exacte est prévue en conséquence
(voir figure 14).
[0036] Les deux contacteurs auto-dénudants 1 qui viennent d'être décrits procèdent, en ce
qui concerne le sectionnement du fil 16, par redressement, jusqu'à la verticale, de
ce dernier contre la paroi 20 et par coupe de la partie du fil redressé 19 par la
lame additionnelle 10 précitée.
[0037] Ces réalisations sont avantageuses. En revanche, elles nécessitent une certaine précision
en fabrication pour garantir en particulier l'effet de coupe du fil 16 par cisaillement
entre la lame 10 et la face supérieure 15 du barillet (figures 7 et 14).
[0038] Une réalisation moins sophistiquée, mais plus simple en fabrication, est aussi possible
en prévoyant tout simplement, comme indiqué en traits mixtes sur la figure 5, une
autre fente longitudinale 26 sur le tube métallique 5, cette fente 26 étant pratiquement
identique à la première fente 8, c'est à dire conformée pour recevoir le fil 16 simultanément
à cette fente 8 et exactement de la même façon, et diamètralement opposée à celle-ci.
L'extrémité aval 19 du fil 16 n'est alors pas relevée vers le haut, et c'est alors
le bord longitudinal aval (dans le sens horaire) de cette autre fente 26 qui sert
de lame de coupe de l'extrémité 19 de ce fil 16 lors du mouvement précité de rotation
du barillet. Cette troisième forme de réalisation est représentée plus en détails
sur les figures 15 à 19.
[0039] Comme on le voit sur les figures 15 à 17, qui correspondent respectivement aux figures
1 à 3, cette troisième forme de réalisation se différencie de la première par le fait
qu'il est prévu, dans la partie cylindrique du contact 3, une autre fente longitudinale
26 qui est identique à la fente 8 et diamètralement opposée à cette dernière. Par
ailleurs, l'arète supérieure 9 de ce contact 3 n'est plus pourvue de la lame de coupe
10 précitée.
[0040] A noter que l'absence de cette lame de coupe 10 permet de prévoir une collerette
42 à la partie supérieure du barillet 4, cette collerette venant reposer sur l'arète
supérieure 9 du contact 3, en venant ainsi renforcer l'assise du barillet 4 dans ce
dernier.
[0041] La connexion auto-dénudante s'effectue alors, comme schématisé en vue de dessus sur
les figures 18 et 19, ,tout d'abord en "peignant" le fil 16 dans les fentes 8 et 26
du contact 3 alignées avec la fente 13 du barillet 4 (figure 18), puis en tournant
comme précédemment d'un quart de tour le barillet 4 à l'aide du tournevis 18 (figure
19). Le tronçon aval 19 du fil 16 est alors sectionné par le bord longitudinal aval
43 de la fente 26 du contact 3.
[0042] Le contacteur rotatif élémentaire qui vient d'être décrit est bien entendu prévu
pour être intégré en plus ou moins grand nombre à un ensemble du genre réglette ou
autre, et à ce sujet les figures 20 à 25 illustrent très schématiquement quelques
dispositions possibles.
[0043] Selon Figure 20, une patte métallique élastique 36 équipe chaque organe de contact
métallique 3 précité pour réaliser, comme représenté très grossièrement, une réglette
à coupure monoface par mise en interconnexion de chaque couple d'organes de contacts
3.
[0044] Selon Figure 21, il s'agit d'une réglette monoface sans coupure, une patte métallique
37 de liaison reliant chaque couple d'organes de contacts 3.
[0045] En figure 22, une réglette à coupure bi-face est réalisée par l'association à chaque
fois de deux organes de contacts 3 ayant chacun une patte élastique 36.
[0046] Selon figure 23, une réglette à coupure bi-face associe à chaque fois un organe de
contact 3 possédant une patte élastique 36 et un organe de contact 3 n'en possédant
pas.
[0047] En figure 24, une réglette bi-face sans coupure est réalisée par liaison de chaque
couple d'organes de contacts 3 par une patte métallique 38.
[0048] Enfin, sel on Figure 25, un organe de contact 3, s'il est muni d'une toute petite
patte métallique 39 peut aisément être monté, par soudure à la vague par exemple,
sur un circuit imprimé 30.
[0049] Comme il va de soi, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation de ce
contacteur rotatif qui vient d'être décrit, et d'autres variantes sont envisageables
sans sortir du cadre de cette invention, telles que par exemple des réalisations pour
lesquelles le barillet encapuchonne l'organe de contact métallique tubulaire qui comporte
la fente autodénudante, des réalisations comportant deux fentes autodénudantes ou
plus au lieu d'une seule, ou des réalisations ne comportant pas de lame de coupe telle
que la lame 10 ou le bord 43, le sectionnement du fil 19 après la connexion se faisant
alors soit à la pince coupante soit à l'aide d'un outil spécifique.
1- Dispositif de connexion autodénudante de type rotatif (1), ce dispositif comportant
d'une part un organe de contact metallique (3), au moins partiellement cylindrique
et tubulaire, qui est maintenu fixe en position et qui est ajouré sur sa partie tubulaire
(5) d'au moins une fente autodénudante transversale (6) à entrée élargie (7), et comportant
d'autre part un barillet coaxial (4) qui est agencé pour forcer, par un mouvement
de rotation qui lui est conféré après introduction du fil électrique non-dénudé (16)
à la fois dans ce barillet (4) et cet organe de contact tubulaire (3,5), ce fil non
dénudé (16) dans cette fente transversale autodénudante (6), caractérisé :
. en ce que cet organe de contact tubulaire (5) est fendu le long d'une génératrice
de façon à y dégager, depuis son arète transversale externe (9) et au moins jusqu'à
parvenir à l'entrée élargie (7) de la fente transversale autodénudante (6), une fente
longitudinale (8) de largeur suffisante pour, tout le long de cette fente (8), librement
livrer passage au fil électrique non-dénudé (16); et
. en ce que le barillet coaxial (4) présente une profonde rainure diamètrale sur sa
face externe transverse (15), cette rainure (12) étant elle aussi de largeur suffisante
pour librement recevoir le fil non-dénudé (16) et étant de profondeur telle que son
fond (13) arrive, après montage du barillet (4), au niveau de ladite entrée élargie
(7) de la fente autodénudante (6);
de sorte que le barillet coaxial (4) ayant été préalablement tourné jusqu'en une
position où cette rainure (12) vient coïncider avec cette fente longitudinale (8)
de l'organe de contact (3,5) pour former à elles-deux une profonde rainure diamètrale
unique (12,8), le fil non-dénudé (16) peut alors être introduit "peigné", c'est à
dire par le dessus du dispositif de connexion (1) et en travers par rapport à celui-ci,
dans cette rainure diamètrale unique (12,8) et être poussé jusqu'au fond (13) de celle-ci,
par exemple à l'aide d'un outil (18) du genre tournevis, la connexion autodénudante
étant ensuite réalisée classiquement, c'est à dire en faisant tourner ce barillet
coaxial (4) pour forcer le fil (16) dans ladite fente transversale autodénudante (6)
jusqu'à réaliser ainsi la connexion autodénudante de ce fil (16).
2 - Connecteur rotatif autodénudant selon la revendication 1, caractérisé en ce l'organe
de contact métallique tubulaire (3,5) est muni d'une arète ou lame de coupe (10,43)
qui est positionnée sur cet organe de contact (3,5) de façon que ce dernier mouvement
de rotation du barillet (4) vienne forcer ce même fil (16,19) contre cette arète ou
lame de coupe (10,43) de façon à sectionner, dans ce même mouvement qui entraîne la
connexion autodénudante du fil (16), ce même fil légèrement en aval du point de connexion.
3 - Connecteur rotatif autodénudant selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé
en ce que le barillet (4) est intérieur à la partie tubulaire (5) de cet organe de
contact metallique (3).
4 - Connecteur rotatif autodénudant selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé
en ce que le barillet (4) est pourvu, sur sa face externe transverse (15), d'une autre
rainure diamètrale (14) qui est orthogonale à la première rainure diamètrale (12)
et qui est apte à reçevoir ledit outil (18) du genre tournevis.
5 - Connecteur rotatif autodénudant selon la revendication 4, caractérisé en ce que cette
autre rainure diamètrale (14) est de profondeur inférieure à celle de la première
(12).
6 - Connecteur rotatif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la différence
(dp) de profondeur entre ces deux rainures diamètrales (12,14) du barillet (4) est
sensiblement égale à l'épaisseur du fil non-dénudé (16).
7 - Connecteur rotatif autodénudant selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé
en ce que, une seule fente longitudinale (8) de réception du fil (16) étant pratiquée
dans la partie tubulaire (5) de l'organe de contact (3), cette partie tubulaire (5)
porte sur son arète externe circulaire (9) une lame de coupe (10) qui est positionnée
sensiblement de façon diamètralement opposée au bord longitudinal (11) de cette fente
(8) qui est le plus rapproché de l'entrée élargie (7) de la fente transversale autodénudante
(6).
8 - Connecteur rotatif autodénudant selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé
en ce que la partie tubulaire (5) de l'organe de contact métallique (3) présente une
autre fente longitudinale (40) de réception du fil (16) qui est diamétralement opposée
à la première fente (8) et sensiblement de même profondeur, le bord aval (41) de cette
autre fente (40), vu dans le sens de rotation précitée du barillet (4), formant une
rampe ascendante (41) apte à forcer le fil (16,19) à se redresser sensiblement à la
verticale au cours de cette rotation du barillet, une lame de coupe (10) étant par
ailleurs prévue sur l'arète supérieure (9) de l'organe de contact métallique (3) en
aval de cette rampe (41) de façon à sectionner l'extrémité (19) de ce fil (16) en
fin de cette phase de rotation du barillet (4), c'est-à-dire en fin de phase de connexion
autodénudante du fil (16).
9 - Connecteur rotatif autodénudant selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé
en ce que la partie tubulaire (5) de l'organe de contact métallique (3) présente une
autre fente longitudinale (26) de réception du fil (16), qui est diamètralement opposée
à la première fente (8) et pratiquement identique à cette dernière, de sorte que c'est
alors le bord longitudinal aval (43) de cette autre fente (26) qui joue le rôle de
lame de coupe du fil (16) lors du mouvement de rotation du barillet (4).
10 - Connecteur rotatif autodénudant selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé
en ce que l'entrée élargie (7) de la fente autodénudante (6) est suivie, en largeur
de cette fente, d'une partie conique (21) d'angle d'ouverture inférieur à celui du
"V" que forme cette entrée élargie (7), puis d'une partie finale (22) de largeur pratiquement
constante, c'est à dire à bords pratiquement parallèles.
11 - Connecteur autodénudant selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'en épaisseur,
les bords de cette fente autodénudante (6) sont aiguisés, c'est à dire taillés en
biseau et donc tranchants, sur au moins la majeure partie amont de cette partie conique
(21) qui suit l'entrée élargie (7), tandis qu'ils sont plats, et donc non-tranchants,
tout au long de ladite partie finale (22) à bords parallèles.