[0001] La présente invention concerne un mécanisme de chasse "interrompable", à écoulement
minimal assuré, pour réservoir de chasse d'eau de cabinet d'aisances, le néologisme
"interrompable" signifiant : dont L'action peut être interrompue.
[0002] On connait des mécanismes de chasse (EP-A-0.124.458, EP-A-0.128.847, FR-A-2.591.250,
FR-A-2.580.694) comportant un clapet mobile en translation axiale et destiné à s'appliquer
sur le bord de l'orifice de vidange ménagé dans le fond du réservoir de chasse d'eau,
ce clapet étant monté à l'extrémité ou à la partie inférieure d'une tige tubulaire
elle-même solidaire d'un flotteur dont la fonction est de maintenir ledit clapet à
distance de son siège, durant le processus d'évacuation de l'eau ou chasse ; ces mécanismes
de chasse comportant encore un dispositif de commande à bouton-poussoir et un système
de transmission ou de soulèvement du clapet actionné par ledit bouton-poussoir.
[0003] Selon ces mécanismes , lorsqu'on a appuyé sur le bouton-poussoir de commande et amorcé
le processus de rinçage, ce processus ne peut plus être interrompu et le clapet ne
retombe sur son siège qu'après la vidange complète du réservoir. Un tel résultat souvent
souhaitable peut aussi constituer un inconvénient lorsqu'une quantité d'eau sensiblement
inférieure à la capacité du réservoir serait suffisante pour obtenir un bon rinçage
de la cuvette. Il en résulte donc une utilisation de quantités excessives d'eau regrettable
aussi bien pour l'utilisateur que pour la collectivité.
[0004] On a cherché (FR-A-2.548.328) à pallier à cet inconvénient par un dispositif d'actionnement
de la soupape d'écoulement, comportant un bouton-poussoir de commande solidaire d'un
organe de poussée pouvant coulisser axialement et relié, au moyen d'une articulation,
à une tête de poussée pouvant pivoter latéralement de façon limitée, de part et d'autre
de son axe de coulissement, de manière à agir sur l'un ou l'autre des deux bras d'un
levier basculant, l'un des bras de ce levier étant rattaché, par l'intermédiaire d'organes
de transmission déportés, à la soupape d'écoulement, de sorte que selon que la tête
de poussée pivotante appuie sur l'un ou sur l'autre des bras du levier pivotant, on
exerce une action de traction ascendante entraînant le soulèvement de ladite soupape
ou une action de poussée descendante provoquant l'abaissement de cette dernière en
direction de son siège.
[0005] Ce dispositif a notamment pour inconvénient de ne pas transmettre des efforts axiaux
au tube équipé de la soupape d'écoulement, de sorte que la translation longitudinale
de l'ensemble tube-soupape d'écoulement n'est pas parfaite, ce qui, d'une part, augmente
l'importance des efforts nécessaires au déplacement dudit ensemble, surtout dans la
direction ascendante et, d'autre part, peut entraîner, à la longue, un désaxage de
l'équipage mobile du mécanisme de chasse et une mauvaise application de la soupape
sur son siège favorisant l'apparition d'une fuite.
[0006] Un autre inconvénient majeur de ce dispositif est qu'il permet d'interrompre le processus
de chasse à tout moment après l'avoir déclenché, de sorte que l'afflux d'eau peut
être arrêté avant le complet nettoyage de la cuvette, et que les quantités inefficaces
d'eau évacuées sont gaspillées, l'utilisation d'un tel dispositif n'offrant pas, en
outre, les garanties de propreté et d'hygiène souhaitables.
[0007] Un objet de la présente invention est donc de remédier aux inconvénients susmentionnés
et, plus particulièrement, à l'insuffisance indiquée en dernier.
[0008] Selon l'invention, ce but est atteint grâce à un mécanisme de chasse comprenant une
chambre de sustentation aménagée dans la partie supérieure dudit mécanisme et dans
laquelle est logé le flotteur solidaire en translation axiale du clapet d'obturation
de l'orifice de vidange, cette chambre de sustentation étant complétée par des moyens
de vidange rapide comportant au moins un organe assujetti au bouton-poussoir et au
moins un orifice disposé dans le fond ou à proximité du fond de ladite chambre, ces
moyens se trouvant placés en position opérante lors de l'enfoncement du bouton-poussoir,
et en position inopérante lorsqu'on cesse d'appuyer sur ce dernier.
[0009] Grâce à ce mécanisme, il est possible d'interrompre l'écoulement de l'eau en direction
de la cuvette, mais cette interruption ne peut être obtenue qu'après l'évacuation
de plusieurs litres d'eau. De la sorte, on bénéficie de la possibilité d'interrompre
le processus de chasse et de réaliser des économies d'eau, mais l'écoulement assuré
d'un volume d'eau efficace "minimal" est une garantie d'hygiène.
[0010] Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront
mieux de la description qui suit et des dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 est une vue en coupe axiale d'un premier mode d'exécution du mécanisme
de chasse selon l'invention, montré installé dans un réservoir de chasse d'eau dont
on a seulement et partiellement représenté le fond et le couvercle, ledit mécanisme
se trouvant en position de repos.
La figure 2 est une vue analogue à la figure 1 et représente le bouton-poussoir après
son enfoncement ayant entraîné la montée de l'équipage mobile et l'ouverture de l'orifice
de vidange.
La figure 3 est une vue quasi identique à la figure 2 et montrant la position du dispositif
de commande, après relâchement du bouton-poussoir, durant la vidange.
La figure 4 est une vue analogue aux précédentes et montrant l'interruption volontaire
de l'écoulement de l'eau, au cours du processus de vidange du réservoir, par enfoncement
du bouton-poussoir.
La figure 5 est une vue en coupe transversale et à plus grande échelle, suivant la
ligne 5-5 de la figure 4.
La figure 6 est une vue en coupe transversale et à plus grande échelle, selon la ligne
6-6 de la figure 4.
La figure 7 est une vue en coupe axiale d'un deuxième mode d'exécution du mécanisme
de chasse selon l'invention, représenté en position de repos.
[0011] On se réfère auxdits dessins pour décrire deux exemples de réalisation intéressants,
quoique non limitatifs, du mécanisme de chasse interrompable, à écoulement minimal
assuré,suivant l'invention.
[0012] Selon le mode d'exécution illustré aux figures 1 à 6, ce mécanisme comprend notamment
:
- une enveloppe extérieure 1 de forme générale cylindrique ;
- un flotteur 2 logé avec une aptitude de déplacement vertical dans ladite enveloppe
et solidaire, en translation axiale, du clapet 3 d'obturation de l'orifice de vidange
du réservoir ;
- un tube de surverse 4 comportant un orifice supérieur A et un orifice inférieur B,
de manière à permettre une décharge automatique d'un éventuel trop plein qui pourrait
résulter de la fermeture défectueuse du robinet commandant l'admission d'eau dans
le réservoir ;
- un système de commande à bouton-poussoir permettant le soulèvement du clapet ;
- un culot désigné, dans son ensemble, par la référence 5, et destiné à être installé
fixement dans l'orifice 6 que présente le fond 7 du réservoir (partiellement représenté
aux figures 1 à 4).
[0013] Le culot 5 comporte un orifice central C dont le bord circulaire supérieur 8 constitue
le siège du clapet 3.
[0014] Lorsque le mécanisme de chasse est positionné à l'intérieur d'un réservoir de chasse
lui-même fixé sur une cuvette de cabinet d'aisances, le culot 5 est installé fixement,
au moyen d'un écrou (non représenté) se vissant sur la portion cylindrique inférieure
filetée 5a dudit culot, dans l'orifice 6.
[0015] De la sorte, l'orifice central C du culot 5 constitue l'orifice de vidange dudit
réservoir. L'étanchéité entre le fond 7 du réservoir et l'assise ou face d'appui du
culot 5, est réalisée au moyen d'un joint annulaire intermédiaire 9 exécuté en caoutchouc
ou autre matériau adéquat.
[0016] La base de l'enveloppe extérieure 1 et le culot 5 sont agencés de manière complémentaire
ou pourvus de moyens de jonction complémentaires permettant de les assembler rigidement,
de façon séparable, tout en autorisant le passage de l'eau entre ladite base et ledit
culot. Le culot 5 est, par exemple, pourvu de trois fourchettes de verrouillage 10
espacées de 120 degrés et entre les branches desquelles peut être engagée et retenue
la base de l'enveloppe 1. Entre les fourchettes de verrouillage se trouvent ainsi
ménagées de larges ouvertures 11, pour le passage de l'eau.
[0017] Selon l'invention, la partie supérieure de l'enveloppe 1, est agencée de façon à
constituer un réservoir auxiliaire 12.
[0018] La partie supérieure 1a de l'enveloppe 1 constitue la paroi latérale de ce réservoir
dont le fond est formé, selon le mode d'exécution illustré aux figures 1 à 4, par
une paroi ou cloison circulaire 13. Au voisinage du fond 13, la paroi latérale 1a
du réservoir 12 est pourvue d'orifices d'évacuation 14 répartis sur la périphérie
de ladite paroi, ces orifices étant placés au-dessus dudit fond selon le mode d'exécution
illustré aux figures 1 à 6.
[0019] Les orifices 14 sont disposés approximativement dans la partie médiane de la hauteur
de l'enveloppe 1 et du mécanisme de chasse, et à un niveau se situant très nettement
au-dessous du niveau où se trouve placé l'orifice supérieur à du tube de surverse
4, par exemple environ à mi-hauteur de ce dernier.
[0020] Le flotteur 2 du mécanisme de chasse est logé à l'intérieur de la chambre de sustentation
12. Ce flotteur est avantageusement constitué par une cloche ouverte à sa base et
fermée à son sommet et cette cloche est rigidement solidaire d'un tube-entretoise
15 par l'intermédiaire duquel elle est reliée au clapet 3. Ce dernier est, par exemple,
constitué par un joint d'étanchéité en forme de couronne circulaire, réalisé en caoutchouc
ou autre matériau analogue, et il est installé dans une gorge périphérique que présente
une monture rigide 16 constituant l'extrémité inférieure du tube-entretoise 15.
[0021] De manière très intéressante, le système de commande à bouton-poussoir est du genre
décrit et illustré dans le document FR-A-2.591.250. Ce système de commande permettant
le soulèvement du clapet 3, comprend :
- un bouton-poussoir 17, mobile axialement et verticalement, ce bouton-poussoir étant
logé dans une coupelle 18 appelée à être installée fixement dans le trou 19 que présente
le couvercle 20 des réservoirs de chasse pour le passage de la tige des dispositifs
de commande ; cette coupelle 18 est, par exemple, solidaire d'une tige tubulaire 18a
dotée d'un filetage extérieur par l'intermédiaire duquel elle est vissée dans l'écrou
32 constitué par le chapeau 1b formant le sommet de l'enveloppe extérieure 1 ;
- un ressort 21 agissant en compression et tendant à repousser le bouton-poussoir 17,
vers l'extérieur, c'est-à-dire vers le haut ; ce ressort étant par exemple calé, par
l'intermédiaire de ses extrémités opposées, d'une part, contre la face inférieure
dudit bouton-poussoir et, d'autre part, contre le fond de la coupelle 18 ;
- une tige axiale de transmission 22 solidaire en translation axiale du bouton-poussoir
17 et qui peut être reliée à celui-ci par l'intermédiaire de son extrémité supérieure
; cette tige de transmission traversant longitudinalement l'équipage mobile 2-15-3
;
- et un organe de soulèvement 23 monté avec une aptitude de pivotement à l'extrémité
inférieure de la tige de transmission 22 et disposé au-dessous du clapet 3 ; cet organe
est, par exemple, constitué par une came ou par un petit levier du premier type dont
l'axe d'oscillation est porté par une traverse 24 disposée fixement à travers l'orifice
d'évacuation du culot 5, au-dessous du siège du clapet.
[0022] Le mécanisme selon l'invention comprend encore des moyens permettant une vidange
rapide de la chambre de sustentation 12. Selon le mode d'exécution illustré aux figures
1 à 6, ces moyens comprennent, outre les orifices 14 précédemment décrits, un obturateur
constitué par la paroi latérale cylindrique 26 d'un réservoir auxiliaire 25 de forme
annulaire, disposé, avec une aptitude de déplacement axial, autour du tube-entretoise
15. Ce réservoir auxiliaire 25 est ouvert à sa partie supérieure et, sa paroi latérale
26 comporte, à proximité du fond 25a dudit réservoir des orifices 27 dont la forme,
le nombre et la répartition correspondent à la forme, au nombre et à la répartition
des orifices 14, en regard desquels ils peuvent être placés. La paroi latérale 2a
du flotteur 2 est logée dans le réservoir auxiliaire annulaire 25, la hauteur de cette
paroi étant sensiblement égale à la hauteur de la paroi cylindrique interne 25b dudit
réservoir. D'autre part, la paroi latérale externe 26 du réservoir auxilaire annulaire
25 a une hauteur sensiblement plus importante que celle de la paroi interne 25b dudit
réservoir.
[0023] Lorsque la paroi 1a se trouve placée devant les orifices 27, ces derniers se trouvent
obturés, de manière non rigoureusement étanche, par ladite paroi.
[0024] Le tube-entretoise 15 comporte un prolongement tubulaire 15a dont l'orifice supérieur
D se trouve placé sensiblement au niveau où se trouve l'orifice A du tube de surverse
4, lorsque le dispositif est au repos, et, de préférence, un peu au-dessous de ce
niveau.
[0025] La paroi latérale 26 du réservoir auxiliaire 25 est rigidement solidaire de deux
colonnettes ou tiges de liaison 28 orientées vers le haut et diamétralement opposées.
Une barrette horizontale d'entraînement 29, disposée perpendiculairement aux tiges
28, relie rigidement la partie supérieure de ces dernières. Des ressorts 30 agissant
en compression sont disposés autour de la partie supérieure des tiges 28. Ces ressorts
sont calés, d'une part, contre la face inférieure de la barrette 29 et, d'autre part,
contre un épaulement circulaire 1c de l'enveloppe extérieure 1.
[0026] On conçoit que les ressorts 30 tendent à repousser la barrette d'entraînement 29
vers le haut et à maintenir, par conséquent, l'obturateur 26 et le réservoir auxiliaire
25 en position haute.
[0027] La tige de transmission 22 est munie d'un organe de poussée permettant d'abaisser
l'ensemble : obturateur 26-réservoir auxiliaire 25, lorsqu'on appuie sur le bouton-poussoir
17. Cet organe de poussée est, par exemple, constitué par une bague 31 calée sur la
tige 22 et disposée au-dessus de la barrette 29, et, de préférence, en contact avec
cette dernière.
[0028] Le tube de surverse 4 du mécanisme de chasse est disposé à l'extérieur de l'enveloppe
1. Son orifice inférieur B est relié au culot 5 par un conduit 32 débouchant dans
ledit culot, au-dessous du siège 8 du clapet 3.
[0029] On décrit ci-après le fonctionnement de ce mode d'exécution du mécanisme de chasse
selon l'invention.
[0030] En période de remplissage ou d'inactivité (figure 1), l'équipage mobile 2-15-3 est
en position basse, le clapet 3 repose sur son siège 8 et obture l'orifice de vidange
C. D'autre part, le bouton-poussoir 17 et la bague de poussée 31 sont en position
haute, ainsi que l'obturateur 26 et le réservoir auxiliaire 25 ; dans cette position,
les orifices 27 du réservoir auxiliaire 25 sont placés au-dessus du niveau où se trouvent
les orifices 14 de la paroi 1a et sont donc obturés par cette dernière. En fin de
remplissage, le niveau N de l'eau contenue dans le réservoir se situe généralement
un peu au-dessous de l'emplacement où se trouvent les extrémités supérieures du tube
de surverse 4 et du prolongement tubulaire 15a du tube-entretoise 15, de sorte que
ledit tube de surverse peut remplir sa fonction en cas de fermeture défectueuse du
robinet d'alimentation. L'eau remplit également la chambre de sustentation 12 et le
réservoir auxiliaire 25, logé dans cette dernière.
[0031] En appuyant sur le bouton-poussoir 17, on provoque la descente de la tige de transmission
22 et le basculement du levier 23 assurant le soulèvement du clapet 3 et de l'équipage
mobile 2-15-3. L'eau afflue vers l'orifice de vidange C, à travers les ouvertures
11 ménagées entre la base de l'enveloppe 1 et la surface supérieure du culot 5, et
le flotteur 2 communique un mouvement de remontée supplémentaire à l'équipage mobile
2-15-3 (figure 2) dont le déplacement ascendant se trouve arrêté par un épaulement
interne 1d de l'enveloppe 1 contre lequel vient buter le sommet du flotteur 2. On
observe que la descente de la tige 22 a également provoqué, par l'action de la bague
de poussée 31, la descente du réservoir auxiliaire 25 et de l'obturateur 26 dont les
orifices 27 sont venus se placer en regard des orifices 14 de la paroi latérale 1a.
Ceci n'a cependant aucune conséquence en raison du fait qu'il y a de l'eau à la fois
à l'intérieur et à l'extérieur de l'enveloppe 1.
[0032] Lorsqu'on relâche le bouton-poussoir 17, celui-ci remonte sous l'action du ressort
21, en entraînant un mouvement ascendant correspondant de la tige de transmission
22 et de la bague de poussée 31, tandis que le levier basculant 23 reprend sa position
initiale (figure 3). Simultanément, l'obturateur 26 et le réservoir auxiliaire 25
remontent sous l'action des ressorts 30.
[0033] Lors d'une vidange totale du réservoir, l'équipage mobile 2-15-3 reste en position
soulevée tant que la flottabilité du flotteur reste assurée. Le niveau de l'eau contenue
dans le réservoir de chasse descend progressivement et rapidement, tandis que le niveau
de l'eau contenue dans la chambre de sustentation 12 et plus précisément dans le réservoir
auxiliaire 25 descend également mais beaucoup plus lentement en raison du fait que
les orifices 27 ménagés à proximité du fond de ce dernier sont obturés de façon non
étanche par la paroi cylindrique obturatrice 26. L'équipage mobile 2-15-3 retombe
naturellement dans sa position de repos et d'obturation de l'orifice de vidange C
(figure 1) lorsqu'il n'y a plus d'eau dans le réservoir auxiliaire 25 et que la sustentation
du flotteur 2 n'est plus assurée.
[0034] Il est possible d'interrompre la vidange, mais pas avant que le niveau descendant
de l'eau contenue dans le réservoir de chasse n'ait atteint les orifices 14, c'est-à-dire
pas avant qu'un certain volume d'eau n'ait été évacué.
[0035] En effet, si l'on appuie sur le bouton-poussoir 17 alors que le niveau N' de l'eau
contenue dans le réservoir de chasse se situe au-dessus des orifices 14, la descente
de l'ensemble obturateur 26-réservoir auxiliaire 25 et la mise en correspondance des
orifices 14 et 27 ne permettront pas une évacuation rapide de l'eau contenue dans
ledit réservoir auxiliaire, pour la raison précédemment exprimée, la sustentation
du flotteur 2 restant assurée.
[0036] Par contre, si l'on appuie sur le bouton-poussoir 17 alors que le niveau descendant
N'' de l'eau contenue dans le réservoir de chasse, a atteint ou dépassé les orifices
14, la mise en correspondance desdits orifices 14 et des orifices 27, permet l'évacuation
rapide du réservoir auxiliaire et la descente de l'équipage mobile 2-15-3 (figure
4), la vidange étant interrompue dès que l'on relâche ledit bouton-poussoir permettant
la retombée du clapet 3 sur son siège 8.
[0037] Le mode de réalisation du mécanisme de chasse illustré à la figure 7 diffère de celui
précédemment décrit, principalement par le fait que la chambre de sustentation 12
ne renferme pas un réservoir auxiliaire et que l'obturateur 26 permettant de placer
ou non les orifices 14 ménagés dans la paroi latérale de l'enveloppe 1, en relation
avec ladite chambre, est constitué par le fond mobile de cette dernière.
[0038] Selon ce mode d'exécution, l'obturateur mobile 26 est constitué par une plaque circulaire
disposée autour du tube-entretoise 15 et apte à glisser, de manière non étanche, le
long de ce dernier et de la surface interne de l'enveloppe 1. Cette plaque 26 constituant
le fond mobile de la chambre de sustentation 12, est reliée, par l'intermédiaire de
deux tiges ou colonnettes verticales et parallèles 28, à une barrette d'entraînement
29. Des ressorts 30 tendent à maintenir l'ensemble 26-28-29 en position haute, de
la manière indiquée précédemment.
[0039] Le mécanisme de chasse réalisé selon ce mode d'exécution permet également d'interrompre
le processus de vidange en appuyant une deuxième fois sur le bouton-poussoir 17, mais
cette interruption ne peut avoir lieu tant que le niveau descendant de l'eau n'a pas
atteint les orifices 14.
1. Mécanisme de chasse interrompable, à écoulement minimal assuré, du genre comportant
: - un clapet (3) mobile en translation axiale et destiné à s'appliquer sur le bord
(8) de l'orifice de vidange (C) ménagé dans le fond (7) du réservoir de chasse d'eau
; - un flotteur (2) solidaire en translation axiale dudit clapet (3) et destiné à
maintenir ce dernier à distance de son siège (8), durant le processus d'évacuation
de l'eau ou chasse ; - un dispositif de commande à bouton-poussoir (17) ; - et un
système de transmission et de soulèvement du clapet (22-23) actionné par ledit bouton-poussoir
(17), caractérisé en ce qu'il comprend une chambre de sustentation (12) aménagée dans
la partie haute du mécanisme et dans laquelle est logée ledit flotteur (2), cette
chambre de sustentation (12) étant complétée par des moyens de vidange rapide comportant
au moins un organe (26) assujetti au bouton-poussoir, et au moins un orifice (14)
disposé dans le fond ou à proximité du fond de ladite chambre, ces moyens se trouvant
placés en position opérante lors de l'enfoncement du bouton-poussoir (17) et en position
inopérante lorsqu'on cesse d'appuyer sur ce dernier.
2. Mécanisme de chasse interrompable selon la revendication 1, comprenant un culot (5)
pourvu d'une ouverture centrale (C) appelée à constituer l'orifice de vidange du réservoir,
ce culot (5) étant destiné à être installé fixement sur l'ouverture inférieure (6)
du réservoir (7), caractérisé en ce que la paroi latérale de la chambre de sustentation
(12) est constituée par la paroi latérale (1a) d'une enveloppe extérieure cylindrique
(1) dont la base est agencée pour pouvoir être assemblée fixement audit culot (5).
3. Mécanisme de chasse interrompable suivant l'une des revendications 1 ou 2, dont le
dispositif de commande à bouton-poussoir (17) comprend une tige de transmission (22),
caractérisé en ce que les moyens de vidange rapide de la chambre de sustentation comprennent
un obturateur mobile (26) actionné par ladite tige de transmission (22).
4. Mécanisme de chasse interrompable suivant la revendication 3, caractérisé en ce que
la paroi latérale (1a) de l'enveloppe extérieure (1) est pourvue d'orifices d'évacuation
(14) disposés à proximité du fond (13, 26) de la chambre de sustentation (12) et qui
se trouvent placés en communication avec cette dernière, lorsqu'on enfonce le bouton-poussoir
(17).
5. Mécanisme de chasse interrompable selon les revendications 3 et 4, caractérisé en
ce que l'obturateur mobile (26) est constitué par la paroi latérale d'un réservoir
annulaire auxiliaire (25) logé dans la chambre de sustentation (12) et dans lequel
est disposée la paroi latérale (2a) de la cloche flottante constituant le flotteur
(2) ; la paroi latérale (26) de ce réservoir auxiliaire étant pourvue d'orifices (27)
qui sont obturés de manière non étanche par la paroi latérale (1a) de l'enveloppe
extérieure (1) lorsque le bouton-poussoir (17) est en position haute de repos, et
qui se trouvent placés en communication avec les orifices (14) de ladite enveloppe
lorsque ledit bouton-poussoir (17) est enfoncé.
6. Mécanisme de chasse interrompable suivant les revendications 3 et 4, caractérisé en
ce que l'obturateur mobile (26) est constitué par le fond mobile de la chambre de
sustentation (12), ce fond se trouvant placé au-dessus des orifices (14) de la paroi
latérale (1a) de l'enveloppe extérieure (1) lorsque le bouton-poussoir (17) est en
position haute de repos, et au-dessous desdits orifices (14) lorsque ledit bouton-poussoir
(17) est enfoncé.
7. Mécanisme de chasse interrompable selon l'une quelconque des revendications 3 à 6,
caractérisé en ce que l'obturateur (26) est assujetti à des moyens élastiques (30)
tendant à le rappeler en position haute.
8. Mécanisme de chasse interrompable suivant l'une quelconque des revendications 3 à
7, caractérisé en ce que l'obturateur (26) est relié, par l'intermédiaire de colonnettes
de liaison (28) à une barrette d'entraînement 29, et en ce que la tige de transmission
(22) est munie d'un organe de poussée (31) disposé au-dessus de ladite barrette (29),
et, de préférence, en contact avec cette dernière.
9. Mécanisme de chasse interrompable selon les revendications 7 et 8, caractérisé en
ce que les moyens élastiques de rappel de l'obturateur (26) en position haute comprennent
des ressorts (30) disposés autour de l'extrémité supérieure des colonnettes de liaison
(28) et calés, d'une part, contre la barrette d'entraînement (29) et, d'autre part,
contre un épaulement (1c) de l'enveloppe extérieure (1).
10. Mécanisme de chasse interrompable suivant l'une quelconque des revendications 1 à
9, caractérisé en ce que le flotteur (2) est solidaire de la partie supérieure d'un
tube-entretoise (15) le reliant rigidement au clapet (3), et en ce que le système
de transmission et de soulèvement du clapet (3) comprend une tige de transmission
(22) traversant ledit tube-entretoise et un organe (23) de soulèvement dudit clapet,
monté avec une aptitude de pivotement à l'extrémité inférieure de cette tige et disposé
au-dessous de ce dernier.