[0001] La présente invention concerne une chaussure de ski alpin comportant un bas de coque
sur lequel est articulée une tige entourant le bas de jambe du skieur; cette tige
présente une partie arrière apte à résister aux efforts qui lui sont appliqués dans
le sens antéro-postérieur par le bas de jambe du skieur lors de la pratique du ski.
[0002] On connaît déjà des chaussures de ski alpin dont la partie arrière pivotante, constituant
un capot ou collier, porte un levier de réglage faisant partie d'un dispositif de
fermeture de la chaussure ou de serrage interne du pied du skieur. Ce levier de réglage
qui est relié par un câble à des moyens de fermeture de la tige ou de serrage interne
du pied, est monté mobile sur la partie arrière de la tige entre deux positions, à
savoir une première position de blocage, dans laquelle le levier est plaqué sensiblement
verticalement le long de la face arrière de la partie arrière de la tige, exerçant
une traction sur le câble du dispositif de serrage interne ou de fermeture, une seconde
position de déblocage dans laquelle le levier de réglage est écarté de la partie arrière
de la tige, en donnant alors du mou au câble, ce qui assure le relâchement de celui-ci
et par conséquent, le desserrage du pied ou l'ouverture de la tige.
[0003] D'autres chaussures de ski alpin sont connues sur lesquelles le levier de réglage
du dispositif de serrage et/ou de fermeture est remplacé par une pièce tournante sur
laquelle s'enroule le câble de commande d'un dispositif de tenue de pied à l'intérieur
de la chaussure. Le brevet européen EP 205 128 décrit notamment une telle chaussure.
[0004] La présente invention concerne des perfectionnements apportés à ces types de chaussures
dans le but d'obtenir, par des moyens très simples, à la fois une rigidification de
la partie arrière de la tige assurant une bonne tenue de celle-ci lorsqu'elle est
sollicitée vers l'arrière pendant la pratique du ski, et une intégration aussi parfaite
que possible des moyens de commande et de réglage des fonctions de fermeture et/ou
de serrage de la chaussure dans la zone arrière de la tige.
[0005] A cet effet, la chaussure de ski alpin selon l'invention comporte un bas de coque
sur lequel est montée pivotante autour d'un axe horizontal ou transversal, une tige
en une ou plusieurs parties, cette tige comportant à son tour dans sa zone postérieure,
au moins un moyen de commande monté de façon mobile. La chaussure est alors caractérisée
par le fait que sur la face postérieure de la tige est prévue une poutre de rigidification
qui s'étend sensiblement le long de la génératrice de ladite tige contenue dans le
plan médian longitudinal de celle-ci; cette poutre de rigidification comprend au moins
un élément en saillie par rapport à la face postérieure de la tige, tandis qu'un moyen
de commande est disposé sur la face postérieure de la tige sur l'axe longitudinal
de la poutre, de sorte à assurer la continuité de celle-ci et/ou son prolongement.
Avantageusement, la poutre de rigidification comporte au moins un évidement transversal
ou ajourage..
[0006] Selon un autre mode de réalisation suivant l'invention, la poutre de rigidification
comprend deux éléments en saillie distants l'un de l'autre, constituant respectivement
des arcs-boutants supérieur et inférieur entre lesquels vient se loger un moyen de
commande en position d'utilisation de la chaussure; le logement ainsi ménagé entre
les arcs-boutants et dans lequel vient s'insérer le moyen de commande, comporte une
dimension telle qu'elle correspond à celle dudit moyen de commande. De cette manière,
le moyen de commande ainsi logé, assure avec ou sans jeu, une liaison mécanique entre
les deux arcs-boutants, l'ensemble constituant alors une poutre de rigidification
composite.
[0007] Conformément à l'invention, le moyen de commande de fermeture et/ou de serrage de
la chaussure peut d'une part, être constitué d'un levier ou d'un enrouleur de forme
cylindrique, ou d'autre part, être constitué par un verrou de blocage de la tige dans
une position donnée par rapport au bas de coque. Ainsi le choix des moyens de commande
n'est pas limité et il peut être intégré dans la poutre de rigidification quelqu'en
soit sa fonction de commande.
[0008] Selon une réalisation de la chaussure conforme à l'invention, la tige de cette dernière
est constituée par un collier entourant le bas de jambe et relié au bas de coque;
ce collier réalise la partie arrière de la tige, tandis que la partie avant est concrétisée
par une simple languette issue du prolongement de bas de coque et qui s'intercale
entre ledit collier et la zone antérieure du bas de jambe lorsque la tige est verrouillée.
[0009] Selon d'autres réalisations, la tige est constituée d'un capot arrière et d'un capot
avant, tous deux articulés séparément par rapport au bas de coque. Ou encore, capots
avant et arrière peuvent être articulés sur le même axe par rapport au bas de coque.
Enfin, il est possible d'avoir une structure de tige à collier tel que décrit précédemment,
tandis que la partie avant est constituée par deux rabats antérieurs prolongeant le
bas de coque vers le haut et se chevauchant en une zone de recouvrement sur le dessus
du pied.
[0010] On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution
de la présente invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels :
la figure 1 représente en vue de côté, une chaussure de ski selon l'invention pourvue
d'une poutre de rigidification à l'arrière d'un collier de tige et d'un moyen de commande
de serrage interne du pied, concrétisé par un levier intégré à ladite poutre;
la figure 2 montre une autre variante de réalisation d'une chaussure suivant l'invention
sur laquelle la poutre de rigidification est aménagée à l'arrière d'un capot arrière
articulé sur le bas de coque, tandis qu'un moyen de commande de la fermeture de la
tige est constitué par un enrouleur de câble intégré au bas de ladite poutre de rigidification.
la figure 3 montre une variante de réalisation similaire à celle de la figure 1, pour
laquelle le moyen de commande intégré à la poutre de rigidification est également
constitué par un enrouleur à câble situé au bas de ladite poutre, la chaussure étant
du type à ouverture avant;
la figure 4 illustre une variante de réalisation différente de la précédente, pour
laquelle la poutre de rigidification est disposée à l'arrière d'un capot arrière articulé
sur le bas de coque, et est constituée de deux portions distinctes entre lesquelles
vient se loger un moyen de commande de fermeture de la tige, constitué par un levier
tendeur de câble;
la figure 5 illustre une variante de réalisation dans laquelle le collier constituant
la tige d'une chaussure du type à entrée avant, est pourvu d'une poutre de rigidification
placée à l'arrière dudit collier, tandis qu'un moyen de commande du verrouillage de
la position angulaire de la tige par rapport au bas de coque, vient s'intégrer dans
un logement situé dans le prolongement de ladite poutre;
la figure 6 représente une chaussure de ski toujours conforme à l'invention dans laquelle
un moyen de commande du réglage de la position angulaire de la tige s'étend dans le
prolongement inférieur de la poutre de rigidification dont il en assure la continuité;
la figure 7 est une vue en perspective plus détaillée d'une chaussure de ski selon
l'invention, similaire à celle de la figure 1, dans laquelle la poutre de rigidification
est en deux portions ajourées entre lesquelles vient s'intégrer un levier de réglage
faisant partie d'un dispositif de serrage interne du pied;
la figure 8 est une vue en élévation, partiellement en coupe verticale et longitudinale,
de la partie arrière de la chaussure représentée sur la figure 7;
la figure 9 est une vue en coupe horizontale partielle faite suivant VIII-VIII de
la figure 8;
les figures 10 et 11 sont des vues en élévation partielles de variantes d'exécution
d'une chaussure de ski alpin suivant l'invention pour lesquelles le moyen de commande
intégré à la poutre de rigidification est un levier tendeur de câble;
la figure 12 est une vue en élévation partielle de la partie arrière d'une chaussure
de ski alpin pour laquelle le levier tendeur de câble fait partie d'un dispositif
de fermeture de la tige;
la figure 13 est une vue en élévation, partiellement en coupe verticale et longitudinale,
d'une variante d'exécution de la chaussure dans laquelle la poutre de rigidification
est constituée par une pièce rapportée, le levier tendeur de câble étant représenté
en position de blocage entre les deux portions distinctes de ladite poutre de rigidification;
la figure 14 est une vue semblable à celle de la figure 13, le levier de réglage étant
représenté en position désaccouplée de la poutre de rigidification;
la figure 15 est une vue en perspective de l'arrière de la chaussure représentée partiellement
sur les figures 13 et 14, le levier de réglage ayant été supprimé.
[0011] La chaussure de ski alpin selon l'invention qui est représentée à la figure 1, est
une chaussure du type à ouverture centrale, constituée d'un bas de coque rigide (1)
entourant le bas du pied, sur lequel est articulé, d'une part selon l'axe (16) un
collier (2) pouvant basculer vers l'arrière au moment du chaussage, et d'autre part,
selon l'axe (15) une languette avant (3) destinée à recouvrir l'ouverture antérieure
du bas de coque (1). En position d'utilisation, le collier (2) vient entourer la languette
(3) par deux rabats de recouvrement (4, 4') maintenus en position fermée sur le bas
de jambe par des crochets à boucles (5) de sorte à définir la tige (6) de la chaussure.
[0012] Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, le collier (2) qui détermine
en quelque sorte la partie arrière de la tige (6), comporte sur sa face postérieure
(7) une poutre de rigidification (8) qui s'étend sensiblement le long de la génératrice
arrière dudit collier (2). Le plan médian de la poutre (8) est contenu dans le plan
vertical et longitudinal de symétrie de la chaussure. La poutre de rigidification
(8) est constituée, quant à elle, par un élément longitudinal en saillie (9) par rapport
à la paroi (2') du collier (2) dont il fait partie intégrante. Afin d'alléger le collier
(2) sans perdre pour autant en rigidité, la poutre est constituée par une nervure
(9') partiellement pleine sur la portion supérieure de sa longueur, tandis que la
portion inférieure comporte un logement (10) destiné à recevoir un moyen de commande
(11) d'un dispositif de serrage (12) interne du pied, tel qu'un levier tendeur de
câble (11').
[0013] Lorsque la chaussure est en position d'utilisation, le levier tendeur (11) est totalement
intégré à la ligne de la poutre de rigidification (8) et assure simultanément une
continuité de celle-ci en ce qui concerne la retransmission des efforts d'appui arrière
qui s'exercent sur la tige (6) lors des mouvements antéro-postérieurs de la jambe
du skieur.
[0014] La figure 2 illustre une autre disposition constructive de la chaussure selon l'invention,
dans laquelle la tige (6) articulée sur le bas de coque (1) est en fait constituée
d'un capot avant (13) et d'un capot arrière (14). Le capot avant (13) est articulé
au bas de coque par une charnière (15') située dans la zone du bout de la chaussure,
de sorte à recouvrir toute la partie supérieure de l'avant-pied et du bas de jambe.
Le capot arrière (14) est articulé en (16) au bas de coque, sensiblement dans la zone
des malléoles et comporte dans sa partie supérieure, des moyens de fermeture (17)
de la tige (6) qui maintiennent capots avant et arrière en position d'enveloppement
du bas de jambe du skieur. Dans cette version, le capot arrière (14) comporte une
poutre de rigidification (18) disposée sur sa face postérieure selon un axe contenu
dans le plan vertical longitudinal de symétrie de la chaussure. De manière similaire
à la construction de la figure 1, la poutre (18) est constituée par un élément en
saillie (19) par rapport à la paroi (14') du capot arrière (14). Cependant, dans le
cas présent, la poutre (18) est constituée dans sa portion supérieure, d'une nervure
longitudinale (19') raccordée à un tirant de renfort (20), tandis que sa portion inférieure
comporte également un logement en creux (21) destiné à recevoir un moyen de commande
(11) d'un dispositif de serrage interne (23), constitué par un enrouleur (22) du câble
de tension dudit dispositif. Tel que déjà évoqué dans le cadre de la figure 1, l'enrouleur
(22) assure la liaison mécanique rigide entre les portions supérieure et inférieure
de la poutre (18) lors des efforts en appui arrière de la tige, provoqués par les
mouvements antéro-postérieurs de la jambe du skieur.
[0015] La figure 3 illustre une variante de chaussure similaire à celle déjà évoquée à la
figure 1, mais dans laquelle le bas de coque (1) est du type à ouverture en portefeuille
sur le dessus du pied. Le dessus du bas de coque est ainsi fermé par deux volets (24,
24') qui se chevauchent et qui s'étendent jusque dans la zone du bas de jambe du skieur,
tandis que le collier (25) articulé sur ledit bas de coque (1) vient entourer ces
volets (24, 24') par l'intermédiaire de ces rabats de recouvrement (26, 26') agrémentés
de crochets à boucles (27). Lorsque les crochets (27) sont fermés, la tige (6) de
la chaussure est ainsi reconstituée en position d'utilisation. A l'arrière de la tige
(6) solidaire du collier, est implantée une poutre de rigidification (8) similaire
à celle de la chaussure selon la figure 1. Cette poutre de rigidification (8) comporte
alors un logement (29) destiné à recevoir non plus un levier tendeur, mais plutôt
un enrouleur de câble (28), par exemple destiné à commander un dispositif de serrage
interne du pied, non représenté sur la figure, mais d'une structure connue en soi.
[0016] La figure 4 représente encore une autre variante de chaussure selon l'invention,
sur laquelle la tige (6) articulée en (16) par rapport au bas de coque (1), est constituée
de deux parties distinctes, à savoir un capot arrière (30) et une manchette avant
(31). Les deux parties sont articulées sur le même axe d'articulation (16), tandis
que la manchette avant (31) est soumise à des moyens de contrôle de la flexion (32)
de la tige par rapport au bas de coque, connus par ailleurs. Le capot arrière (30)
est pourvu d'une poutre de rigidification (33) disposée sur sa face arrière selon
un axe contenu dans le plan vertical longitudinal de symétrie de la chaussure. Dans
ce cas de figure, le logement (34) destiné à recevoir un levier tendeur (35) de câble
assurant la commande d'un dispositif de fermeture (36) de la tige (6), délimite d'une
part, une portion supérieure de poutre constituée d'un élément en saillie (37) à deux
arches (38, 38') séparés par un tirant de renfort (39), et d'autre part, une portion
inférieure de poutre, constituée d'un élément en saillie (37') à une seule arche (38'').
De la même manière que pour la variante de la figure 1, le levier tendeur assure la
liaison mécanique rigide entre les portions supérieure et inférieure de la poutre
lors des efforts en appui arrière, provoqués sur la tige (6) par les mouvements antéro-postérieurs
de la jambe du skieur.
[0017] La figure 5 illustre une variante légèrement différente de la figure 1 précédente,
en ce qu'elle enseigne un logement (40) dans la poutre de rigidification (8) destinée
à recevoir un moyen de commande (11) d'un dispositif de déverrouillage de la position
d'avancée de la tige (6) par rapport au bas de coque (1). Ce moyen de commande est
une pince de blocage (41) ou verrou de la tige (6) dans une position d'avancée donnée
par rapport au bas de coque qui assure la retransmission des efforts d'appui arrière
directement sur le bas de coque.
[0018] La figure 6 illustre une autre variante qui enseigne un logement inférieur (10) dans
la poutre de rigidification (8), destiné à recevoir un moyen de commande (11) du réglage
en position angulaire de la tige (6) par rapport au bas de coque (1). Ce moyen de
commande est une pièce de blocage (41') qui définit la position angulaire de la tige
et qui assure la continuité de la poutre de rigidification. Cette pièce de blocage
puet être mobile et être par exemple remplacée par une autre pièce plus épaisse.
[0019] Les figures 7 à 9 reprennent de façon plus détaillée, la structure d'une chaussure
de ski selon l'invention qui comprend un bas de coque rigide (1) et une tige en deux
parties avant et arrière, dont seul le collier (2) qui constitue la partie arrière,
est représenté sur le dessin. Ce collier (2) de la tige est articulé, à sa partie
inférieure et postérieure, sur la partie postérieure du bas de coque (1), autour d'un
axe horizontal et transversal (42), de manière à pouvoir basculer vers l'arrière pour
faciliter le chaussage et le déchaussage. Le collier (2) de la tige porte à sa partie
supérieure, un dispositif de fermeture (5) de type approprié, connu en soi, permettant
de serrer la tige sur le bas de jambe du skieur. Par ailleurs, dans cette forme d'exécution
de l'invention, les deux parties latérales du collier (2) de la tige sont percées
de trous dans lesquels s'engagent des plots (43), de même diamètre, prévus sur le
bas de coque (1), afin de maintenir le collier (2) de la tige en position sensiblement
verticale pendant la pratique du ski.
[0020] Le collier (2) de la tige porte, à l'arrière, un levier tendeur de câble mobile (11)
qui, dans cette forme d'exécution, fait partie d'un dispositif de serrage interne
du pied du skieur. Ce levier tendeur (11) est relié, par l'intermédiaire d'un câble
(44) qui forme une boucle ouverte vers le bas, à un élément mobile à l'intérieur de
la chaussure et qui assure le serrage du pied du skieur contre la paroi du bas de
coque (1), lorsque le câble (44) est tendu. Cet élément mobile peut être constitué
notamment par une plaque de répartition de pression prenant appui sur le cou-de-pied
ou sur l'avant du pied du skieur. Le levier tendeur (11) est représenté en position
de blocage, c'est-à-dire de serrage du pied, sur les figures 7 et 8. Dans cette position,
il est plaqué contre la face arrière du collier (2) de la tige, les deux brins du
câble (44) qui s'étendent vers le bas, de part et d'autre du levier (11), étant alors
mis sous tension. La tension du câble (44), en position de serrage, peut être ajustée
par des moyens portés par le levier (11). Dans la forme d'exécution non limitative
représentée, ces moyens de réglage de l'intensité du serrage comprennent une tige
filetée (45) sensiblement verticale, qui est portée par le levier (11) auquel elle
est rendue solidaire par une goupille ou tout autre moyen approprié. Sur cette tige
filetée est engagé librement un coulisseau (46) auquel est reliée l'extrémité supérieure
de la boucle que constitue le câble (44), et sous ce coulisseau (46) est disposé un
écrou (47) formant molette de réglage, vissé sur la tige filetée (45). Il est ainsi
possible, en vissant plus ou moins la molette de réglage (47) sur la tige filetée
(45), d'ajuster la position en hauteur de cette molette (47), et par conséquent du
coulisseau (46), ce qui permet de régler la tension du câble (44).
[0021] Suivant l'invention, le collier (2) de la tige présente, sur sa face postérieure,
une poutre de rigidification (8) à laquelle s'intègre, en en faisant partie, le levier
tendeur (11) en position de blocage, c'est-à-dire lorsqu'il est engagé et retenu dans
un logement (10). Cette poutre de rigidification comprend deux éléments (48, 49) en
saillie vers l'arrière par rapport à la face postérieure (7) du collier (2) de la
tige, ces deux éléments en saillie étant situés dans le prolongement l'un de l'autre
dans le plan vertical et longitudinal de symétrie de la chaussure. Ces deux éléments
qui, dans cette forme d'exécution non limitative, font partie intégrante du collier
(2) de la tige, constituent respectivement un arc-boutant supérieur (48) et un arc-boutant
inférieur (49) séparés l'un de l'autre par un intervalle, constituant le logement
(10) pour le levier (11) dont l'extension dans le sens vertical, est sensiblement
égale à la longueur hors tout du levier (11). Chacun des arcs-boutants supérieur (48)
et inférieur (49) en saillie a une largeur (a) à l'endroit du bord du logement (10),
laquelle est sensiblement égale à la largeur du levier tendeur (11). Ce levier, en
position de blocage dans son logement (10), assure une liaison mécanique rigide entre
les deux arcs-boutants (48) et (49).
[0022] L'arc-boutant supérieur (48) comprend une face postérieure (48a) qui, en position
de fermeture de la chaussure, telle que représentée sur la figure 7, est légèrement
inclinée de bas en haut et d'arrière en avant par rapport à la verticale et qui a
une largeur (a) allant en croissant de son extrémité inférieure, délimitant le logement
(10), à son extrémité supérieure par laquelle elle se raccorde à la face postérieure
(7) du collier (2) de la tige. L'arc-boutant supérieur (48) comprend par ailleurs
deux faces latérales (48b) reliant la face postérieure inclinée (48a) à la face postérieure
(7) du collier (2) de la tige et il est délimité vers le bas par une face inférieure
(48c) qui est sensiblement horizontale et qui constitue le bord supérieur du logement
(10). Il est en outre traversé de part en part, dans le sens horizontal et transversal,
par un ajourage (50) de forme quelconque.
[0023] De la même façon, l'arc-boutant inférieur (49) comprend une face postérieure (49a)
qui est sensiblement verticale, en position de fermeture de la chaussure, et dont
la largeur (a) va en augmentant de son extrémité supérieure à son extémité inférieure
par laquelle elle se raccorde à la face postérieure (7) du collier (2) de la tige.
L'arc-boutant (49) comprend deux faces latérales (49b) reliant la face postérieure
(49a) à la face postérieure (7) du collier (2) de la tige et il est délimité vers
le haut par une face supérieure (49c) sensiblement horizontale qui constitue le bord
inférieur du logement (10). Cette face supérieure (49c) présente à l'entrée du logement
(10), c'est-à-dire à l'endroit de l'arête de raccordement avec la face postérieure
(49a), une nervure (49d) en saillie vers le haut. En avant de la nervure (49d) vient
se loger une saillie inférieure (11a) du levier de réglage (11), pour assurer le maintien
de celui-ci en position de blocage. Par ailleurs, l'arc-boutant inférieur (49) est
traversé de part en part, dans la direction horizontale et transversale, par un ajourage
(50) de forme quelconque. Les deux brins du câble (44) qui s'étendent vers le bas
à partir du coulisseau (46), passent d'abord à l'extérieur de la partie supérieure
de l'arc-boutant (49), et s'engagent ensuite dans l'ouverture de l'ajourage (50) de
cet arc-boutant pour passer à travers des trous appropriés formés dans l'arc-boutant
et dans le bas de coque, et pour être reliés ensuite à l'intérieur de celui-ci, à
l'élément mobile du dispositif de serrage interne du pied.
[0024] Dans cette forme d'exécution non limitative de l'invention, la poutre de rigidification
constituée par les deux arcs-boutants (48, 49) et le levier (11), s'étend sur toute
la hauteur de la face postérieure (7) du collier (2) de la tige. Autrement dit, la
face postérieure inclinée (48a) de l'arc-boutant supérieur (48) se raccorde à la face
postérieure (7) du collier (2) de la tige, à l'endroit de son bord supérieur (2a).
De la même façon, la face postérieure (49a) de l'arc-boutant inférieur (49) s'étend
jusqu'au bord inférieur (2b) du collier (2) de la tige. Toutefois, une telle construction
n'est pas limitative et la poutre de rigidification pourrait s'étendre seulement sur
une partie de la hauteur de la face postérieure (7) du collier (2) de la tige. Dans
ce cas, les faces postérieures (48a) et (49a) des deux arcs-boutants (48, 49) se raccorderaient
à la face postérieure (7) du collier (2) de la tige, à une certaine distance de ses
bords supérieur (2a) et inférieur (2b).
[0025] Les ouvertures procurées par les ajourages respectifs (50) et (51) des arcs-boutants
supérieur (48) et inférieur (49) peuvent servir non seulement au passage du câble
(44) relié au levier de réglage (11), mais encore à d'autres fins. Notamment, elles
peuvent être utilisées pour le passage, à travers elles, d'une sangle permettant de
réunir les deux chaussures en vue de faciliter leur transport.
[0026] D'autre part, il convient de noter que les ajourages (50) et (51) ne sont pas obligatoirement
débouchants de part et d'autre de la poutre (8), mais que pour des nécessités de rigidification
de cette poutre, ceux-ci peuvent être pourvus d'une toile médiane délimitant des alvéoles
de part et d'autre de celle-ci. Le mot toile s'entendant comme une paroi mince reliant
des nervures entre elles, en terme de moulage.
[0027] Dans la forme d'exécution de l'invention représentée sur les figures 7 et 8, le levier
tendeur (11) présente la forme d'un cadre sensiblement rectangulaire comportant deux
parois horizontales inférieure (11b) et supérieure (11c). La tige filetée (45) s'étend
verticalement à l'intérieur du cadre, de façon solidaire avec celui-ci, entre les
deux parois horizontales (11b, 11c) et l'extrémité inférieure de la tige filetée (45)
est engagée dans la paroi horizontale inférieure (11b) du levier (11). La tige filetée
(45) traverse la paroi horizontale supérieure (11c) et elle fait saillie au-dessus
de cette paroi. Sur la partie extrême supérieure en saillie de la tige filetée (11),
est vissé un écrou (53) constituant une butée réglable en hauteur. La butée (53) peut
être réglée sur la tige filetée (45) de manière que la longueur combinée du levier
(11) proprement dit, de la partie extrême supérieure de la tige filetée (45) et de
l'écrou formant butée (53) soit juste égale à la longueur du logement (10) entre les
deux arcs-boutants (48) et (49). De cette façon, lorsque le levier (11) se trouve
en position de blocage, comme il est représenté sur les figures 7 et 8, il constitue
en quelque sorte une entretoise entre les deux arcs-boutants supérieur (48) et inférieur
(49), si bien qu'il existe à l'arrière de la tige, une poutre de rigidification s'étendant
sur toute la hauteur du collier (2) de la tige de la chaussure et qui est constituée
par les deux arcs-boutants (48) et (49) et le levier (11) assurant la liaison mécanique
rigide entre eux.
[0028] Dans la variante d'exécution représentée sur la figure 10, le collier (2) de la tige
présente sous l'arc-boutant supérieur (48), une fente transversale (54) qui débouche
dans le logement (10), qui s'étend vers l'avant, dans les deux parties latérales du
collier (2) de la tige, et qui est obturée par une couche (55) d'un matériau dont
les bords sont reliés, par tous moyens appropriés, aux bords de la fente (54). Le
matériau (55) est choisi de manière à avoir des propriétés de déformation supérieures
à celles du matériau constituant le collier (2). Dans ce cas, en prévoyant un jeu
(j) entre l'écrou formant butée réglable (53) porté par la face supérieure du levier
(11), et la face inférieure (48c) de l'arc-boutant supérieur (48), la partie supérieure
du collier (2) de la tige peut fléchir légèrement vers le bas, lorsque ce collier
(2) est sollicité vers l'arrière, pendant la pratique du ski, la déformation du collier
(2) s'effectuant à l'endroit de la fente (54) recouverte par le matériau flexible
(55).
[0029] Suivant une variante, la fente (54) et son matériau flexible d'étanchéité (55) pourraient
être remplacés par une zone du collier (2) de la tige de moindre épaisseur s'étendant
sous l'arc-boutant supérieur (48) et vers l'avant, dans les deux parties latérales
de ce collier, de manière à diminuer la rigidité de cette zone à épaisseur réduite
et à faciliter la déformation du collier (2) de la tige à cet endroit.
[0030] La figure 11 illustre une variante d'exécution dans laquelle l'arc-boutant supérieur
(48) présente, à l'endroit de l'arête de raccordement de ses deux faces postérieure
(48a) et inférieure (48c), une nervure (48d) s'étendant vers le bas, pour assurer
le verrouillage du levier (11) en position de blocage. La forme de la partie supérieure
du levier (11) est choisie de manière qu'il puisse franchir la saillie (48d), par
légère déformation de cette dernière, pour atteindre la position de blocage représentée
sur la figure 11.
[0031] Dans la variante d'exécution représentée sur la figure 12, la continuité de la poutre
de rigidification est assurée entre les arcs-boutants supérieur (48) et inférieur
(49), par un moyen de commande (11) constitué par un levier (56) immobilisé dans le
logement (10) qui, dans ce cas, est un levier faisant partie d'un dispositif de fermeture
de la tige. A cet effet, le levier (56) est relié à un câble (57) qui s'étend vers
le haut à partir du levier (56), qui passe à travers la partie inférieure de l'arc-boutant
supérieur (48) et qui sort latéralement, en passant à travers l'ouverture de l'ajourage
(50) de l'arc-boutant supérieur (48), pour atteindre le dispositif de fermeture proprement
dit, non représenté.
[0032] Dans la variante d'exécution représentée sur les figures 13 à 15, les deux arcs-boutants
supérieur (48) et inférieur (49) délimitant entre eux le logement (10) pour le levier
de réglage (11), sont prévus respectivement dans les parties supérieure et inférieure
d'une pièce rapportée (58) dont ils font partie intégrante. La pièce (58), de forme
générale rectangulaire, allongée dans le sens vertical, est fixée à la face postérieure
(7) du collier (2) de la tige par tous moyens appropriés, par exemple au moyen d'un
ou plusieurs rivets (59). De préférence, ce rivet traverse un trou percé dans la }artie
centrale du fond du logement (10), si bien que les deux parties supérieure et inférieure
de la pièce rapportée (58), laissées libres, peuvent fléchir par rapport à la zone
centrale de la pièce (58) qui est immobilisée par le rivet (59) sur la face postérieure
(7).
[0033] La pièce rapportée (58) présentant les arcs-boutants supérieur (48) et inférieur
(49), est engagée, dans son ensemble, dans un creux vertical (60) qui est formé dans
la face postérieure (7) du collier (2) ou d'un capot arrière articulé de la tige.
Ce creux (60) a une dimension verticale correspondant sensiblement à celle de la pièce
rapportée (48), et il est délimité, à ses deux extrémités, par deux parties en saillie
vers l'extérieur, à savoir une saillie supérieure (61) et une saillie inférieure (62).
[0034] Lorsque le levier de réglage (11) est en position de blocage, comme il est représenté
sur la figure 13, il constitue une entretoise en travers du logement (10) et il contribue,
en s'y intégrant totalement, à la formation d'une poutre de rigidification composite,
laquelle est constituée par les deux arcs-boutants (48, 49) et le levier de réglage
(11), situés à l'arrière de la tige.
[0035] Lorsque le levier de réglage (11) est dégagé de son logement (10), les deux parties
supérieure et inférieure de la pièce rapportée (58) ne sont plus entretoisées et elles
peuvent se dégager de l'évidement (60). Notamment le collier (2) peut retrouver une
certaine souplesse en flexion arrière du fait qu'il n'est plus retenu par l'arc-boutant
(48), comme il est représenté sur la figure 14.
[0036] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés
à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi
que leurs combinaisons.
1. Chaussure de ski alpin comportant un bas de coque (1) sur lequel une tige (6) au moins
en une partie est montée pivotante autour d'un axe longitudinal et transversal, et
au moins un moyen de commande d'un dispositif de réglage ou de contrôle de l'une quelconque
des fonctions de serrage, fermeture et/ou de calage de la tige de la chaussure, situé
dans la zone postérieure de la tige de la chaussure, caractérisée en ce que sur la
face postérieure (7) de la tige (6), est prévue une poutre de rigidification (8) qui
s'étend sensiblement le long de la génératrice de ladite tige contenue dans le plan
vertical longitudinal de symétrie de la chaussure, ladite poutre de rigidification
(8) étant constituée par au moins un élément (9) en saillie par rapport à la face
postérieure (7), tandis que le moyen de commande (11) assure la continuité de la poutre
(8) en étant disposé dans un logement (10, 21, 29, 34) prévu en creux dans la zone
postérieure de la tige de la chaussure.
2. Chaussure de ski alpin selon la revendication 1, caractérisée en ce que le moyen de
commande (11) placé dans le logement (10, 21, 29, 34, 40) de la poutre (8, 18, 33)
assure la retransmission des efforts d'appui arrière s'exerçant sur la tige (6) lors
des mouvements antéro-postérieurs de la jambe du skieur.
3. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisée
en ce que la tige (6) est constituée par un collier (2) à rabats (4, 4') de fermeture
venant entourer une languette de fermeture avant (3), le collier et la languette étant
respectivement articulés séparément en (16) et (15) sur le bas de coque (1).
4. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisée
en ce que la tige (6) de la chaussure est constituée par un collier (2) à rabats (4,
4') de fermeture avant venant entourer deux volets (24, 24') de recouvrement issus
du bas de coque (1) se chevauchant sur toute la zone antérieure supérieure du pied
du skieur.
5. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisée
en ce que la tige (6) est constituée par un capot avant (13) articulé par une charnière
(15') sur le bas de coque et par un capot arrière (14) articulé sur un axe (16) du
bas de coque situé approximativement dans la zone des malléoles.
6. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisée
en ce que la tige (6) est constituée d'un capot arrière (30) et d'une manchette avant
(31), tous deux articulés par rapport au bas de coque sur le même axe d'articulation
(16).
7. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée
en ce que le moyen de commande (11) est un levier tendeur (11', 35) de câble d'un
dispositif de serrage interne (12) et/ou de fermeture (36) de la chaussure.
8. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée
en ce que le moyen de commande (11) est un enrouleur de câble (22, 28) d'un dispositif
de serrage interne (23) dans la chaussure.
9. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée
en ce que le moyen de commande (11) est une pièce de blocage (41, 41') de la tige
(6) dans une position angulaire donnée par rapport au bas de coque (1).
10. Chaussure de ski alpin comportant un bas de coque (1) sur la partie arrière duquel
est monté pivotant autour d'un axe horizontal et transversal, un collier (2) de la
tige de la chaussure, et un levier tendeur (11, 56) monté mobile sur le collier (2)
de la tige, ce levier de réglage (11, 56) étant relié par un câble (44, 57), à des
moyens de fermeture de la tige ou de serrage interne du pied du skieur à l'intérieur
de la chaussure caractérisée en ce que le collier (2) de la tige présente sur sa face
postérieure (7), une poutre de rigidification dont fait partie le levier tendeur (11,
56) en position de blocage, cette poutre de rigidification comprenant deux éléments
en saillie vers l'arrière, par rapport à la face postérieure (7) du collier (2) de
la tige, ces éléments en saillie constituant respectivement des arcs-boutants supérieur
(48) et inférieur (49) situés dans le prolongement l'un de l'autre dans le plan vertical
et longitudinal de symétrie de la chaussure en étant séparés l'un de l'autre par un
intervalle (10) constituant un logement pour le levier tendeur (11, 56), en position
de blocage, et dont l'extension, dans le sens vertical, est sensiblement égale à la
longueur de ce levier tendeur (11, 56), de manière que le levier tendeur (11, 56),
une fois logé dans l'intervalle (10) entre les deux arcs-boutants (48, 49), assure
la liaison mécanique, avec ou sans un léger jeu, entre ces deux arcs-boutants (48,49).
11. Chaussure de ski alpin selon la revendication 10, caractérisée en ce que chacun des
arcs-boutants supérieur (48) et inférieur (49) en saillie a une largeur (a), à l'endroit
du bord du logement (10) qui est sensiblement égale à la largeur du levier tendeur
(11, 56).
12. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications 10 ou 11, caractérisée
en ce que l'arc-boutant supérieur (48) comprend une face postérieure (48a) qui est
légèrement inclinée de bas en haut et d'arrière en avant par rapport à la verticale,
deux faces latérales (48b) reliant la face postérieure inclinée (48b) à la face postérieure
(7) du collier (2) de la tige et une face inférieure (48c) qui est sensiblement horizontale
et qui constitue le bord supérieur du logement (10).
13. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que l'arc-boutant inférieur (49) comprend une face postérieure (49a) qui est
sensiblement verticale, deux faces latérales (49b) s'étendant jusqu'à la face postérieure
(7) du collier (2) de la tige et une face supérieure (49c) sensiblement horizontale,
qui constitue le bord inférieur du logement (10) et en ce que la largeur (a) de la
face postérieure (49a) de l'arc-boutant inférieur (49) va en augmentant de son extrémité
supérieure à son extrémité inférieure par laquelle elle se raccorde à la face postérieure
(7) du collier (2) de la tige,
14. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que l'arc-boutant supérieur (48) est traversé de part en part, dans le sens
horizontal et transversal, par une ouverture (50).
15. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que l'arc-boutant inférieur (49) est traversé de part en part, dans la direction
horizontale et transversale, d'une ouverture (51).
16. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que le collier (2) de la tige présente, sous l'arc-boutant supérieur (48), une
fente transversale (54) qui débouche dans le logement (10), qui s'étend vers l'avant,
dans les deux parties latérales du collier (2) de la tige et qui est obturée par une
couche (55) d'un matériau dont les bords sont reliés aux bords de la fente (54), ce
matériau ayant des propriétés de déformation supérieures à celle du matériau constituant
le collier (2) de la tige.
17. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications 10 à 15, caractérisée
en ce que le collier (2) de la tige comprend une zone d'épaisseur réduite s'étendant
sous l'arc-boutant supérieur (48) et vers l'avant, dans les deux parties latérales
dudit collier (2) de la tige.
18. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que le levier (11) porte à son prolongement, une butée (53) réglable longitudinalement,
de manière à pouvoir faire varier la longueur hors tout du levier (11) et de la butée
réglable (53) et à ajuster éventuellement un léger jeu entre le levier (11) portant
la butée (53) d'une part, et le logement (10) le recevant, d'autre part.
19. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que les arcs-boutants supérieur (48) et inférieur (49) font partie intégrante
du collier (2) de la tige et ils s'étendent vers l'arrière à partir de la face postérieure
(7) de ce collier (2).
20. Chaussure de ski alpin selon l'une quelconque des revendications 10 à 19, caractérisée
en ce que les arcs-boutants supérieur (48) et inférieur (49) sont formés respectivement
sur les parties supérieure et inférieure d'une pièce (58) rapportée, laquelle est
fixée sur la face postérieure (7) du collier (2) de la tige.