[0001] La présente invention concerne un mécanisme de chasse à flotteur et à commande axiale
par bouton-poussoir, pour réservoir de chasse d'eau de cabinet d'aisances.
[0002] Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de chasse du genre décrit dans
le document FR-A-2.580.694 et comportant un clapet destiné à s'appliquer sur le bord
de l'orifice de vidange ménagé dans le fond du réservoir de chasse d'eau, ce clapet
étant monté à l'extrémité inférieure ou à la partie inférieure d'une tige tubulaire
ouverte à ses extrémités opposées, de manière à constituer un tube de surverse permettant
l'évacuation d'un éventuel trop-plein qui pourrait, par exemple, résulter de la fermeture
défectueuse du robinet commandant l'admission d'eau dans le réservoir ; au-dessus
du clapet, est disposé un flotteur par exempte constitué par la partie inférieure
renflée de ladite tige ; ce dispositif comprenant encore, de préférence, une enveloppe
extérieure comportant une partie inférieure renflée ou cloche extérieure destinée
à être installée fixement dans ledit réservoir et dans laquelle est logé avec une
aptitude de mouvement axial, le flotteur intérieur.
[0003] Les mécanismes de ce genre sont de conception simple et ils fonctionnent de manière
très satisfaisante. En outre, leurs parties composantes n'étant pas soumises à des
efforts importants, elles peuvent être exécutées de façon très économique en toute
matière plastique rigide adéquate.
[0004] Le soulèvement de l'ensemble ou équipage mobile clapet-tube de surverse-flotteur,
c'est-à-dire l'ouverture de l'oririce de vidange ou d'évacuation du réservoir de chasse,
est obtenu au moyen d'un dispositif à bouton de traction ou à bouton-poussoir, ce
dernier présentant l'avantage d'être moins exposé à l'arrachement accidentel ou malveillant
et de pouvoir être plus facilement agencé de manière à assurer son inviolabilité.
[0005] Des mécanismes de chasse commandés par bouton-poussoir à déplacement vertical sont,
par exemple, décrits dans les documents EP-A-0.124.458, EP-A-0.128.847, FR-A-2.591.250
et FR-A-2.580.694.
[0006] Selon ces mécanismes, lorsqu'on a appuyé sur le bouton-poussoir de commande et amorcé
le processus de rinçage, ce processus ne peut plus être interrompu et le clapet ne
retombe sur son siège qu'après la vidange complète du réservoir. Un tel résultat souvent
souhaitable peut aussi constituer un inconvénient lorsqu'une quantité d'eau sensiblement
inférieure à la capacité du réservoir serait suffisante pour obtenir un bon rinçage
de la cuvette. Il en résulte donc une utilisation de quantités excessives d'eau regrettable
aussi bien pour l'utilisateur que pour la collectivité.
[0007] On a cherché (FR-A-2.548.328) à pallier à cet inconvénient par un dispositif d'actionnement
de la soupage d'écoulement, comportant un bouton-poussoir de commande à déplacement
vertical, solidaire d'un organe de poussée pouvant coulisser axialement et pivoter
latéralement de façon limitée, de part et d'autre de son axe de coulissement, de manière
à agir sur l'un ou l'autre des bras d'un levier basculant, l'un des bras de ce levier
étant relié, par l'intermédiaire d'organes de transmission, à la soupape d'écoulement,
de sorte que selon que l'organe de poussée appuie sur l'un ou l'autre des bras du
levier pivotant, on exerce une action de traction ascendante entraînant le soulèvement
de ladite soupape ou une action de poussée descendante provoquant l'abaissement de
cette dernière en direction de son siège.
[0008] Ce dispositif permettant d'interrompre la vidange, a pour inconvénient de nécessiter
l'utilisation d'un nombre de pièces relativement important pour assurer la liaison
mécanique entre le bouton-poussoir de commande et la soupape d'écoulement, ce qui
complique la construction des mécanismes de chasse et influe défavorablement sur leur
prix de revient. D'autre part, ces pièces de liaison mécanique travaillent avec des
mouvements différents (mouvements longitudinaux, mouvements circulaires, ou combinaison
de ces deux mouvements, et avec d'importants efforts et frottements, ce qui favorise
leur coincement et le blocage du mécanisme.
[0009] L'invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients, par la réalisation
d'un mécanisme de chasse extrêmement simple, lequel met en oeuvre, de manière préférée,
un dispositif de commande à bouton-poussoir à déplacement vertical du genre décrit
dans le document FR-A-2.591.250 et grâce auquel il n'existe aucune liaison mécanique
entre la tige tubulaire portant le clapet et l'organe de soulèvement de celui-ci,
de sorte que les mouvements de ces parties composantes mobiles du mécanisme de chasse,
ne peuvent se contrarier mutuellement.
[0010] Selon l'invention, cet objectif est atteint grâce à un mécanisme de chasse du genre
précédemment évoqué, à commande par bouton-poussoir, ce mécanisme de chasse étant
principalement remarquable en ce que le flotteur est équipé d'un obturateur mobile
axialement et verticalement, cet obturateur pouvant être plaqué contre son siège constitué
par le bord de l'orifice inférieur du tube de surverse, sous la poussée de l'organe
de soulèvement du clapet et sous la pression de l'eau s'évacuant du réservoir, ou
éloigné dudit siège sous l'impulsion d'un organe de poussée solidaire de la tige de
transmission, de façon à permettre une entrée d'eau dans ledit flotteur entraînant
la retombée de celui-ci et l'interruption du processus de chasse.
[0011] Comme cela est expliqué dans la suite du présent exposé, ce mécanisme de chasse permet
d'interrompre, à volonté, la vidange du réservoir de chasse, lorsqu'on estime que
le lavage ou rinçage de la cuvette se trouve réalisé avant que la totalité de l'eau
contenu dans ledit réservoir n'ait été évacuée, c'est-à-dire avant l'achèvement du
processus normal de chasse. En outre, ce mécanisme de chasse est extrêmement simple,
de sorte qu'il peut être fabriqué de manière très économique, en toutes matières plastiques
appropriées, tandis que tous ses organes mobiles se déplacent coaxialement, sans frottement
ou avec des frottements très faibles, c'est-à-dire dans des conditions favorisant
un fonctionnement bon et durable.
[0012] Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront
mieux de la description qui suit et des dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 est une vue en coupe axiale du mécanisme de chasse à flotteur submersible
et à action contrôlable, selon l'invention, montré installé dans un réservoir de chasse
d'eau dont on a seulement et partiellement représenté le fond et le couvercle, ledit
mécanisme se trouvant en position de repos.
La figure 2 est une vue analogue à la figure 1 et représente le soulèvement du clapet
et le début de la course de remontée du flotteur, résultant de l'enfoncement du bouton-poussoir
de commande.
La figure 3 est une vue analogue aux figures précédentes et représentant l'équipage
mobile en position haute de sustentation et le retour en position de repos des organes
mobiles du dispositif de commande, après relâchement du bouton-poussoir.
La figure 4 est une vue en coupe axiale montrant l'abaissement du fond mobile du flotteur
en vue de provoquer la retombée du clapet et d'interrompre le processus de vidange
du réservoir.
La figure 5 est une vue analogue à la précédente, montrant l'équipage mobile avant
sa retombée et après relâchement du bouton-poussoir.
La figure 6 est une vue partielle, en demi-coupe axiale, de la partie inférieure du
mécanisme de chasse représentée dans la position de repos ou fermeture dudit mécanisme.
La figure 7 est une vue en élévation de l'obturateur équipant le flotteur.
La figure 8 est une vue en coupe longitudinale selon la ligne 8-8 de la figure 7.
La figure 9 est une vue en coupe transversale suivant la ligne 9-9 de la figure 7.
[0013] On se reporte auxdits dessins pour décrire un exemple de réalisation avantageux,
mais non limitatif, du mécanisme de chasse à commande par bouton-poussoir et à flotteur
submersible selon l'invention.
[0014] Ce mécanisme de chasse comprend, de façon connue, une enveloppe extérieure désignée
dans son ensemble par la référence 1 et comportant une portion supérieure cylindrique
ou tube-allonge vertical 2 et une portion inférieure renflée ou cloche extérieure
3, également cylindrique et dont le diamètre est nettement supérieur à celui dudit
tube-allonge ; cette enveloppe extérieure étant destinée à être installée fixement
dans le réservoir de chasse, comme cela est décrit dans la suite du présent exposé.
[0015] Dans l'enveloppe extérieure 1, est logé, avec une aptitude de mouvement axial ascendant
ou descendant, un tube de "surverse" 4 comportant un orifice inférieur D et un orifice
supérieur E, de manière à permettre une décharge automatique d'un éventuel trop plein
qui pourrait résulter de la fermeture défectueuse du robinet commandant l'admission
d'eau dans le réservoir. Sur l'extrémité inférieure de ce tube, est fixé le clapet
5 d'obturation de l'orifice de vidange du réservoir. Ce clapet est, par exemple, constitué
par un joint d'étanchéité en forme de couronne circulaire et en caoutchouc ou autre
matériau analogue, installé dans une gorge périphérique que présente une monture 4a
constituant l'extrémité inférieure du tube de surverse 4 et le bord de l'ouverture
D.
[0016] La portion inférieure du tube de surverse est conformée de manière à constituer un
flotteur, lequel peut être avantageusement formé par la portion inférieure renflée
6 dudit tube, la base de ce flotteur étant placée au-dessus et à distance réduite
du plan dans lequel se trouve la face supérieure au clapet 5.
[0017] Le flotteur 6 est logé, concentriquement, dans la cloche extérieure 3 et un espace
ou passage annulaire A est réservé entre les parois latérales cylindriques de ces
deux organes.
[0018] D'autre part, la partie supérieure du tube de surverse 4 est logée, également concentriquement,
dans la portion supérieure 2 de l'enveloppe extérieure 1, et un passage annulaire
B est ménagé entre les parois latérales cylindriques dudit tube et de ladite portion
supérieure.
[0019] Le dispositif de chasse comprend également un système de commande à bouton-poussoir
qui peut être avantageusement du genre de celui qui est illustré dans le document
FR-A-2.591.250. Ce système de commande permettant le soulèvement du clapet 5, comprend
:
- un bouton-poussoir 7, mobile axialement et verticalement, ce bouton-poussoir étant
logé dans une coupelle 8 appelée à être installée fixement dans le trou 9 que présente
le couvercle 10 des réservoirs de chasse pour le passage de la tige des dispositifs
de commande ; cette coupelle 8 est, par exemple, solidaire d'une tige tubulaire (non
représentée) dotée d'un filetage extérieur par l'intermédiaire duquel elle est vissée
dans l'écrou constitué par le chapeau formant le sommet de l'enveloppe extérieure
1 ;
- un ressort 11 agissant en compression et tendant à repousser le bouton-poussoir 7
vers l'extérieur, c'est-à-dire vers le haut ; ce ressort étant par exemple calé, par
l'intermédiaire de ses extrémités opposées, d'une part, contre la face inférieure
dudit bouton-poussoir et, d'autre part, contre le fond de la coupelle 8 ;
- une tige axiale de transmission 12 solidaire en translation axiale du bouton-poussoir
7 et qui peut être reliée à celui-ci par l'intermédiaire de son extrémité supérieure
; cette tige de transmission traversant longitudinalement l'équipage mobile 4-5-6
;
- et un organe de soulèvement 13 monté avec une aptitude de pivotement à l'extrémité
inférieure de la tige de transmission 12 et disposé au-dessous du clapet 5 ; cet organe
est, par exemple constitué par une came ou par un petit levier du premier type dont
l'axe d'oscillation est porté par une traverse 14 disposée fixement à travers l'orifice
d'évacuation du culot décrit ci-après, au-dessous du siège du clapet.
[0020] Ce culot désigné, dans son ensemble, par la référence 15, comporte un orifice central
C dont le bord circulaire supérieur 16 constitue le siège du clapet 5.
[0021] Lorsque le mécansime de chasse est positionné à l'intérieur d'un réservoir de chasse
lui-même fixé sur une cuvette de cabinet d'aisances, le culot 15 est installé fixement,
au moyen d'un écrou (non représenté) se vissant sur la portion cylindrique inférieure
filetée 15a dudit culot, dans l'orifice 17 que présente le fond 18 du réservoir (partiellement
représenté aux figures 1 à 5). De la sorte, l'orifice central C du culot 15 constitue
l'orifice de vidange dudit réservoir. L'étanchéité entre le fonds 18 du réservoir
et l'assise ou face d'appui du culot 15, est réalisée au moyen d'un joint annulaire
intermédiaire 19 exécuté en caoutchouc ou autre matériau adéquat.
[0022] La base de la cloche extérieure 3 et le culot 15 sont agencés de manière complémentaire
ou pourvus de moyens de jonction complémentaires permettant de les assembler rigidement,
de manière amovible, tout en autorisant le passage de l'eau entre ladite base et ledit
culot. Le culot 15 est, par exemple, pourvu de trois fourchettes de guidage et de
verrouillage 20 espacées de 120 degrés et entre les branches desquelles est engagée
et retenue la base de la cloche extérieure 3, les branches internes 20a de ces fourchettes
de verrouillage 20 et le collier 20b auquel elles sont rattachées par leur sommet
étant pourvus de nervures verticales 20c servant de guides au flotteur 6, lors des
mouvements verticaux de celui-ci.
[0023] Selon l'invention, le flotteur est équipé d'un obturateur 21 mobile axialement et
verticalement et pouvant être plaqué contre son siège constitué par le bord de l'orifice
inférieur D du tube de surverse 4, sous la poussée de l'organe basculant 13 permettant
le soulèvement du clapet 5 ou sous la pression de l'eau s'évacuant du réservoir, en
assurant ainsi la flottabilité dudit flotteur. D'autre part, la tige de transmission
12 est munie d'un organe de poussée 22 permettant l'abaissement de l'obturateur 21
et l'ouverture de l'orifice inférieur D, lorsque le flotteur 6 se trouve en position
soulevée de flottaison, de manière à permettre une entrée d'eau dans ledit flotteur
entrainant la submersion de ce dernier et la retombée du clapet 5 sur son siège 16.
[0024] L'organe de poussée 22 est, par exemple, constitué par une bague calée sur la tige
de transmission 12, dans la portion basse de celle-ci.
[0025] L'obturateur 21 comporte avantageusement un corps tubulaire 23, de préférence cylindrique,
dont le sommet est fermé par une paroi supérieure 24 dans laquelle est ménagé un trou
25 pour le passage de la tige de transmission 12. A sa base, le corps tubulaire 23
est muni d'une collerette operculaire 26 constituant une soupape dont le siège est
constitué par la face inférieure de la monture 4a du clapet 5 délimitant l'ouverture
inférieure D du tube de surverse 4. Cette soupape 26 peut être formée d'une seule
pièce avec ledit corps tubulaire.
[0026] Intérieurement, le corps 23 de l'obturateur 21 comporte au moins une et, de préférence,
deux cloisons verticales 27, parallèles divisant l'espace intérieur du corps en plusieurs
chambres, par exemple en trois chambres 28, 29, 30. La chambre intermédiaire 29 comporte
le trou 25 de passage de la tige de transmission 12, tandis que les deux chambres
latérales 28 et 30 de volume égal et disposées symétriquement de chaque côté de la
chambre 29, sont fermées de manière étanche à leur sommet par la paroi 24 et constituent
ainsi des poches d'air améliorant la flottabilité de l'obturateur 21 et du flotteur
6.
[0027] D'autre part, le corps 23 est pourvu, extérieurement et latéralement, d'ailettes
de butées 31 disposées à distance de la collerette operculaire 26. Ces ailettes de
butée sont logées dans le flotteur 6 et, lorsque l'obturateur 21 est éloigné de son
siège, elles viennent buter contre le bord interne de l'orifice D (figure 5). Lorsque
l'équipage mobile se trouve en position haute, en cours de vidange, du fait de sa
flottabilité, et que l'on appuie sur le bouton-poussoir pour interrompre la vidange,
la présence des ailettes de butée limite la course de descente de l'obturateur 21,
et le mouvement de l'eau qui afflue vers l'orifice de vidange C agit sur la face supérieure
de la collerette operculaire 26 et contribue à accélérer le mouvement de retombée
de l'équipage mobile et la fermeture dudit orifice.
[0028] Le siège 16 du clapet 5 et le bord supérieur du bras de résistance 13a du levier
basculant 13 sont réciproquement positionnés, de façon que lorsque l'équipage mobile
constitué par le tube de surverse 4, le flotteur 6 et le clapet 5 se trouve en position
basse d'inactivité, il repose, par l'intermédiaire de la face inférieure dudit clapet,
sur le bord de l'orifice de vidange C, tandis que la collerette operculaire 26 se
trouve légèrement éloignée de son siège 4a, de manière à réserver un espace F entre
celle-ci et ledit siège et à ouvrir l'orifice de surverse inférieur D, ladite collerette
operculaire reposant sur le bord supérieur dudit bras de résitance 13a du levier basculant
13, cette disposition étant plus spécialement représentée à la figure 6.
[0029] On décrit ci-après le fonctionnement du mécanisme de chasse selon l'invention.
[0030] En période de remplissage ou d'inactivité (figure 1), l'équipage mobile 4-5-6 du
mécanisme est en position basse, le clapet 5 repose sur son siège et obture l'orifice
de vidange C ; d'autre part, le bouton-poussoir de commande 7 et la bague de poussée
22 sont en position haute. En fin de remplissage, le niveau N de l'eau contenue dans
le réservoir se situe généralement un peu au-dessous de l'emplacement où se trouve
l'extrémité supérieure du tube de surverse 4, et celui-ci peut remplir sa fonction
en cas de fermeture défectueuse du robinet d'alimentation. L'eau remplit également
les espaces A et B.
[0031] En appuyant sur le bouton-poussoir 7, on provoque la descente de la tige de transmission
12 et le basculement du levier 13 dont le bras de résistance 13a pivote vers le haut
en entrainant, dans un premier temps, le soulèvement de l'obturateur 21 qui ferme
l'orifice D et, dans un deuxième temps, le soulèvement du clapet 5 et de l'équipage
mobile 4-5-6. L'eau afflue vers l'orifice de vidange C à travers les ouvertures 32
ménagées entre la base de la cloche 3 et la surface supérieure du culot 15 et, en
passant sous le flotteur 6, communique un mouvement de remontée supplémentaire audit
flotteur dont le déplacement ascendant se trouve arrêté par la bague de poussée 22
contre laquelle vient buter le sommet 24 de l'obturateur 21 (figure 2), ce dernier
restant plaqué contre son siège sous l'effet de la pression de l'eau qui ne peut entrer
dans le flotteur.
[0032] Lorsqu'on relâche le bouton-poussoir 7, celui-ci remonte sous l'action du ressort
11, en entraînant un mouvement ascendant correspondant de la tige de transmission
12 et de la bague de poussée 22, tandis que le levier basculant 13 reprend sa position
initiale (figure 3). Le flotteur 4 et son obturateur 21 accompagnent la tige 12 et
la bague de poussée 22 dans leur mouvement ascendant.
[0033] Lors d'une vidange totale du réservoir, l'équipage mobile 4-5-6 reste en position
haute tant que la flottabilité du flotteur reste assurée ; en fin de vidange, le niveau
de l'eau descend progressivement et ledit équipage mobile 4-5-6 retombe naturellement
dans sa position de repos (figure 1) lorsqu'il n'y a plus d'eau dans le réservoir
et que la sustentatin du flotteur 6 n'est plus assurée.
[0034] Lorsqu'on veut interrompre la vidange alors que le niveau N' de l'eau se trouve à
une hauteur intermédiaire quelconque, on appuie sur le bouton-poussoir 7, ce qui entraîne
la descente de la tige de transmission 12 et de la bague de poussée 22 laquelle appui
sur le sommet 24 de l'obturateur 21 qui se trouve déplacé vers le bas (figure 4) ;
la collerette operculaire se trouve éloignée de son siège et l'orifice inférieur D
du flotteur étant ouvert, celui-ci se remplit d'eau ; après que l'on ait relaché le
bouton-poussoir (figure 5), l'équipage mobile 4-5-6 retombe et le clapet 5 vient reposer
sur son siège en interrompant totalement l'écoulement (on se retrouve alors dans la
position illustrée à la figure 1).
[0035] Cette opération peut être répétée plusieurs fois au cours d'une même vidange et cela
à n'importe quel moment.
1. Mécanisme de chasse à commande par bouton-poussoir et à flotteur submersible pour
réservoir de chasse d'eau, du genre comprenant notamment :
- une enveloppe tubulaire extérieure (1) ;
- un équipage mobile (4-5-6) monté avec une aptitude de déplacement axial et comprenant
un clapet (5) d'obturation de l'orifice de vidange (C), installé à la partie inférieure
d'un tube (4) d'évacuation de trop-plein ou tube de surverse comportant un orifice
supérieur (E) et un orifice inférieur (D), la portion inférieure de ce tube de surverse
étant agencée pour constituer un flotteur (6) disposé au-dessus dudit clapet (5) ;
- un dispositif de soulèvement du clapet comprenant un bouton-poussoir (7) destiné
à être installé sur le couvercle (10) du réservoir, une tige de transmission (12)
susceptible d'être repoussée par ledit bouton-poussoir (7) et traversant longitudinalement
ledit équipage mobile (4-5-6), et un organe (13) de soulèvement du clapet (5) et de
l'équipage mobile (4-5-6), fixé, au moyen d'une articulation, à l'extrtémité inférieure
de ladite tige de transmission (12) ;
caractérisé en ce que le flotteur (6) est équipé d'un obturateur (21) mobile axialement
et pouvant être plaqué contre son siège (4a) constitué par le bord de l'orifice inférieur
(D) du tube de surverse (4)sous la poussée de l'organe (13) de soulèvement du clapet
(5) ou sous la pression de l'eau s'évacuant du réservoir, ou éloigné dudit siège (4a)
sous l'impulsion d'un organe de poussée (22) solidaire de la tige de transmission
(12), de manière à permettre une entrée d'eau dans ledit flotteur et la retombée de
celui-ci.
2. Mécanisme de chasse selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'obuturateur
(21) équipant le flotteur (4) comprend un corps tubulaire (23) dont la base est munie
d'une collerette operculaire ou soupape (26), ledit corps tubulaire (23) étant logé
à l'intérieur du flotteur (4) et traversant l'orifice inférieur (D) du tube de surverse
(4).
3. Mécanisme de chasse suivant la revendication 2, caractérisé en ce que le sommet du
corps tubulaire (23) de l'obturateur (21) est fermé par une paroi supérieure (24)
pourvue d'un trou pour le passage de la tige de transmission (12).
4. Mécanisme de chasse suivant la revendication 3, caractérisé en ce que le corps (23)
de l'obturateur comporte au moins une cloison verticale (27) permettant de ménager
des poches d'air (28, 30) à l'intérieur dudit corps (23).
5. Mécanisme de chasse selon la revendication 4, caractérisé en ce que le corps (23)
de l'obturateur (21) comporte, intérieurement, deux poches d'air identiques (28, 30)
disposées, symétriquement, de chaque côté d'une chambre intermédiaire (29) traversée
par la tige de transmission (12).
6. Mécanisme de chasse selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en
ce que le corps (23) de l'obturateur (21) est pourvu, extérieurement et latéralement,
d'ailettes de butées (31) logées dans le flotteur (6) et limitant la course de descente
dudit obturateur.
7. Mécanisme de chasse selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en
ce que l'organe de poussée (22) est constitué par une bague fixée autour de la tige
de transmission (12).
8. Mécanisme de chasse suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé
en ce que le siège (16) du clapet (5) et le bord supérieur de l'organe de soulèvement
basculant (13), sont réciproquement positionnés, de façon que lorsque le mécanisme
de chasse est au repos, l'obturateur 21 se trouve légèrement éloigné de son siège
(4a).