[0001] La présente invention concerne un étaleur nappeur pour transformer par repliage un
voile en une nappe.
[0002] On connaît par exemple d'après le FR - B - 2 553 102 une telle machine dans laquelle
un voile, issu d'une carde, est d'abord transporté par un premier tapis, dit tapis
avant, jusqu'à une zone de pincement où il est maintenu entre le premier et un deuxième
tapis et transporté jusqu'à un chariot de sortie. Le va-et-vient du chariot de sortie
au-dessus d'un tablier récepteur provoque un dépôt du voile qu'il débite, par plis
alternés, en accordéon, sur le tablier. Comme le tablier se déplace dans une direction
parallèle aux axes des rouleaux de guidage portés par le chariot de sortie, les plis
successifs sont décalés le long de cette direction et le voile vient former sur le
tablier une nappe continue dont les bords latéraux sont définis par les plis. Le début
de la zone de pincement est défini en position mobile par un chariot d'entrée qui
effectue un mouvement de va-et-vient destine à rendre compatibles la vitesse d'admission
du voile dans l'étaleur et la vitesse de dévidage du voile par le chariot de sortie
malgré les mouvements de va-et-vient de ce dernier. Ainsi, le voile, qui est de constitution
fragile n'est perturbé ni par entassement, ni par étirement, ni par frottement.
[0003] Il y a lieu de maintenir constante, malgré les va-et-vient des chariots la longueur
développée des trajets fermes suivis par les tapis.
[0004] Dans certaines réalisations, le va-et-vient du chariot d'entrée est compensé par
le va-et-vient contraire du chariot de sortie et vice-versa grâce à une disposition
appropriée des rouleaux de guidage (voir par exemple le FR - B - 2 553 102).
[0005] Dans d'autres réalisations (voir FR-B- 2 234 395 ou US-A- 1 886 919) sont prévus
des chariots auxiliaires qui effectuent également des mouvements de va-et-vient en
translation pour sélectivement allonger ou raccourcir les tapis en dehors de la zone
de pincement et compenser ainsi les variations de longueur de la zone de pincement.
[0006] La présente demande concerne plus particulièrement ce second type de réalisation.
[0007] L'entrainement des chariots principaux et auxiliaires est habituellement assuré par
des organes de transmission, tels que des courroies crantées ou des chaînes, engrénant
sur des pignons moteurs dont on commande la rotation. Chaque organe de transmission
a une extrémité fixée sur un chariot principal et son autre extrémité fixée sur un
chariot auxiliaire dont le mouvement doit être synchronisé avec celui de ce chariot
principal pour maintenir constante la longueur du trajet fermé suivi par l'un des
tapis. La rotation du pignon dans un premier sens tire le chariot principal selon
une moitié de son mouvement de va-et-vient, ce qui tendrait, toutes choses égales
par ailleurs, à augmenter la longueur du trajet fermé correspondant. Le tapis suivant
ce trajet fermé subit donc un effort de traction, qui est transmis au chariot auxiliaire
de façon à commander sa translation nécessaire pour maintenir constante la longueur
du trajet fermé. De même, la rotation du pignon dans le second sens tire le chariot
auxiliaire dans l'autre sens, ce qui applique un effet de traction sur le tapis, cet
effort de traction étant transmis au chariot principal pour lui faire décrire la seconde
moitié de son mouvement de va-et-vient.
[0008] Le mode d'entraînement décrit ci-dessus est souvent préféré car il réduit avantageusement
le nombre d'organes de commande, un nombre restreint de pignons moteurs étant suffisant
pour commander les translations de quatre chariots dans chaque sens.
[0009] Néanmoins, cette réalisation présente l'inconvénient que les tapis sont constamment
mis en tension à cause de l'inertie des chariots. Comme les tapis suivent des trajets
sinueux à vitesse relativement élevée, leur mise en tension répétée provoque une certaine
usure qui se traduit généralement par un aspect crevassé de leur surface, au détriment
d'un transport régulier et précis des fibres constituant le voile.
[0010] Les tapis sont donc remplacés périodiquement, ce qui est coûteux et immobilise assez
longuement la machine. Pour résister à cette usure, les tapis peuvent être relativement
épais, mais ils se déplacent alors plus difficilement le long de leurs trajets sinueux.
[0011] L'un des buts de la présente invention est de résoudre les problèmes ci-dessus en
proposant un nouvel étaleur-nappeur dans lequel les tapis de transport ont une durabilité
accrue et/ou une épaisseur moins importante.
[0012] L'invention propose ainsi un étaleur-nappeur pour transformer par repliage un voile
en une nappe, comprenant deux tapis suivant chacun un trajet fermé et associés à des
rouleaux pour leur guidage et leur entraînement respectifs, les trajets fermés étant
extérieurs l'un à l'autre et adjacents l'un à l'autre dans une zone de pincement délimitée
par des rouleaux de guidage portés par deux chariots principaux mobiles en translation
suivant une direction horizontale et perpendiculaire aux axes des rouleaux, des moyens
compensateurs, comprenant au moins un chariot auxiliaire mobile en translation perpendiculairement
aux axes des rouleaux, pour maintenir sensiblement constante la longueur de chacun
des trajets fermés, chaque trajet fermé présentant un virage à 180 degrés autour d'au
moins un rouleau de guidage porté par un chariot auxiliaire, des moyens pour amener
le voile à l'entrée de la zone de pincement, un tablier mobile dans une direction
parallèle aux axes des rouleaux et recevant le voile à sa sortie de la zone de pincement,
et des moyens d'entrainement pour appliquer des mouvements de translation en va-et-vient
aux chariots principaux et aux moyens compensateurs.
[0013] Suivant l'invention, l'étaleur-nappeur est caractérisé en ce que chaque chariot principal
est relié à un chariot auxiliaire par des moyens d'accouplement moins extensibles
que les tapis, ces moyens d'accouplement étant disposés pour être mis en tension sous
l'action des moyens d'entrainement.
[0014] L'effort de traction, que subissaient les tapis dans les étaleurs-nappeurs de la
technique antérieure du fait de l'entrainement des chariots, est ici absorbé par les
moyens d'accouplement entre chariots. En outre, les moyens d'accouplement assurent
un mouvement parfaitement synchronisé des chariots accouplés.
[0015] En conséquence, les tapis de l'étaleur-nappeur conforme à l'invention peuvent avantageusement
être de constitution plus légère sans subir d'usure prématurée. Ils suivent donc plus
facilement leurs trajets sinueux respectifs pour transporter le voile en douceur,
même à des vitesses assez élevées.
[0016] Dans une version préférée de l'invention, les moyens d'accouplement d'un chariot
auxiliaire et d'un chariot principal comprennent au moins un câble fixé à une extrémité
au chariot auxiliaire et à l'autre extrémité au chariot principal, ce câble étant
guidé par des poulies entre le chariot auxiliaire et le chariot principal. Ce mode
d'accouplement a l'avantage d'un encombrement réduit.
[0017] D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la
description détaillée ci-dessous d'un exemple de réalisation. Aux dessins annexés
:
- la figure 1 est une vue extérieure en perspective d'un étaleur-nappeur ;
- les figures 2 à 4 sont des vues schématiques en élévation d'un étaleur-nappeur conforme
à l'invention dans trois positions différentes ;
- la figure 5 est une vue en élévation à plus grande échelle représentant avec davantage
de détail le chariot d'entrée de l'étaleur-nappeur des figures 2 à 4 ;
- la figure 6 est une vue en plan prise selon le plan VI-VI indiqué aux figures 4 et
7 ; et
- la figure 7 est une vue en plan partielle prise selon le plan VII-VII indiqué aux
figures 4 et 6 ;
- la figure 8 est une vue analogue à la figure 5 montrant le chariot de sortie de l'étaleur-nappeur.
[0018] L'étaleur-nappeur représenté en perspective à la figure 1 comprend un premier tapis
2, dit tapis avant qui recueille le voile de fibres 4, par exemple issu d'une carde
non représentée, et le transporte dans l'enceinte 1 où il est transformé par repliage
en une nappe 6 transportée par un tablier 8 à l'extérieur de l'enceinte 1. Le tablier
8 transporte la nappe formée 6, par exemple jusqu'à une aiguilleteuse non représentée.
Les sens de transport du voile 4 et de la nappe 6 sont respectivement indiqués à la
figure 1 par les flèches F et K. A des fins de référence, on appellera "côté avant"
de l'étaleur-nappeur le côté 7 adjacent à la face par laquelle pénètre le voile 4
et "côté arrière" de l'étaleur-nappeur le côté 9 opposé au côté avant 7.
[0019] L'intérieur de l'étaleur-nappeur est représenté schématiquement sur les vues en élévation
des figures 2 à 4, prises selon un plan Q perpendiculaire à la direction de transport
de la nappe 6 par le tablier 8.
[0020] Associé au tapis avant 2, l'étaleur-nappeur comprend un second tapis 5, dit tapis
arrière. Les tapis 2 et 5, représentés en traits pleins aux figures 2 à 4, ont la
même largeur et ont leurs bords latéraux dans les mêmes plans parallèles au plan des
figures 2 à 4. Le tapis avant 2 suit un trajet fermé constitué de tronçons 20 à 31
délimités par des rouleaux de guidage cylindriques 32 à 43. Le tapis arrière 5 suit
un trajet fermé constitué de tronçons 50 à 59 délimités par des rouleaux de guidage
cylindriques 60 à 69.
[0021] Les rouleaux de guidage 32 à 43, 60 à 69 sont montés pivotants autour d'axes respectifs
perpendiculaires au plan des figures 2 à 4, c'est-à-dire parallèles à la direction
du mouvement du tablier 8. Les axes des rouleaux 32, 33, 39, 40, 42, 43 et 65, 66,
68, 69 sont fixes par rapport au châssis 1 de l'étaleur-nappeur. Les axes des rouleaux
34, 35 et 60, 61, 62, 63 sont portés par un premier chariot principal mobile 10, dit
chariot d'entrée. Les axes des rouleaux 36, 37, 38 et 64 sont portés par un second
chariot principal mobile 14, dit chariot de sortie, et ceux des rouleaux 41 et 67
sont portés par des chariots auxiliaires 16, 18.
[0022] Pour chaque trajet fermé 20 à 31, 50 à 59 des tapis, un chariot auxiliaire mobile
16, 18 porte un rouleau de guidage 41, 67 autour duquel ce trajet fermé effectue un
virage à 180 degrés. Les deux chariots auxiliaires 16, 18 ont des mouvements qui compensent
ceux des chariots principaux 10, 14 pour maintenir sensiblement constante la longueur
de chacun des trajets fermés 20 à 31, 50 à 59.
[0023] Pour chaque tapis 2, 5, au moins l'un des rouleaux à axe fixe (par exemple les rouleaux
numérotés respectivement 39 et 65) est entraîné en rotation par des moyens connus
non représentés de façon à faire circuler les tapis 2, 5 le long de leurs trajets
fermés respectifs 20 à 31, 50 à 59 selon des lois cinématiques prédéterminées. Les
sens de circulation des tapis 2, 5 sont indiqués respectivement par les flèches F2,
F5 aux figures 2 à 4.
[0024] Les trajets fermés 20 à 31, 50 à 59 sont extérieurs l'un à l'autre et adjacents l'un
à l'autre dans une zone de pincement dans laquelle les tronçons de tapis en mouvement
numérotés 23 et 53 aux figures 2 à 5 sont situés l'un contre l'autre de façon à pincer
le voile 4 entre eux. Le voile 4 est représenté en pointillés à la figure 4 mais n'est
pas représenté aux figures 2 et 3 pour montrer la superposition des tronçons de tapis
23, 53.
[0025] Les tronçons horizontaux adjacents 23, 53 des trajets fermés suivis par les deux
tapis 2, 5 dans la zone de pincement sont délimités, à l'entrée de la zone de pincement,
par des rouleaux de guidage 35, 61 portés par le chariot d'entrée 10, et, à la sortie
de la zone de pincement, par des rouleaux de guidage 38, 64 portés par le chariot
de sortie 14.
[0026] Les chariots principaux 10, 14 sont situés au-dessus du tablier 8 et sont mobiles
en translation alternée suivant une direction horizontale et perpendiculaire aux axes
des rouleaux 32 à 43, 60 à 69.
[0027] Le chariot d'entrée 10 (voir aussi la vue plus détaillée de la figure 5) porte deux
rouleaux de guidage 34, 35 pour le tapis avant 2 et situés à l'intérieur de son trajet
fermé 20 à 31. En amont du chariot d'entrée 10, le tapis avant 2 portant le voile
4 suit le tronçon sensiblement horizontal 21 en provenance du côté avant 7. En parvenant
sur le chariot d'entrée 10, le tapis avant 2 décrit un premier virage autour du rouleau
de renvoi 34 suivant un angle A compris entre 0 et 90 degrés orienté vers le bas pour
constituer le tronçon incliné 22, puis un second virage autour du rouleau 35 suivant
un angle B compris entre 90 et 180 degrés pour constituer le tronçon horizontal 23
de la zone de pincement, dirigé vers le côté avant 7 de l'étaleur-nappeur. La déviation
angulaire totale A + B du tapis avant 2 autour des rouleaux de guidage 34, 35 portés
par le chariot d'entrée 10 est égale à 180 degrés.
[0028] Le chariot d'entrée 10 porte en outre quatre rouleaux de guidage 60, 61, 62, 63 relatifs
au tapis arrière 5, les rouleaux 60, 61, et 63 étant intérieurs à son trajet fermé
50 à 59 et le rouleau 62, de plus grand rayon, dit rouleau de détour, étant extérieur
à ce trajet fermé 50 à 59. En amont du chariot d'entrée 10, le tapis arrière 5, qui
ne porte pas le voile 4, suit le tronçon sensiblement horizontal 59 en provenance
du côté arrière 9. En parvenant sur le chariot d'entrée 10, le tapis arrière 5 décrit
un premier virage autour du rouleau de renvoi 60 suivant un angle C compris entre
0 et 90 degrés, orienté vers le bas pour entrer dans le tronçon 50, puis un second
virage à 180 degrés autour du rouleau 61 pour entrer dans le tronçon 51, puis un troisième
virage autour du rouleau de détour 62 suivant un angle négatif (car le rouleau de
détour 62 est extérieur au trajet ferme 50 à 59) supérieur à 180 degrés, et enfin
un quatrième virage autour du rouleau 63 pour entrer dans le tronçon horizontal 53
de la zone de pincement, dirigé vers le côté avant 7 de l'étaleur-nappeur. La déviation
angulaire totale du tapis arrière 5 autour des rouleaux de guidage 60, 61, 62, 63
portés par le chariot d'entrée 10 est nulle.
[0029] On voit à la figure 5 que les deux tapis 2, 5, ainsi que le voile 4 passant entre
ceux-ci, sont pincés selon une ligne de pincement définie entre les deux rouleaux
35, 61 et constituant l'entrée de la zone de pincement. Ces deux rouleaux de pincement
35, 61 ont leurs axes respectifs situés dans un même plan horizontal P. En contournant
le rouleau 63, situé sur le chariot d'entrée 10 sous le plan horizontal P, le tapis
arrière 5 est soutenu et rejoint tangentiellement le tapis avant 2 dans la zone de
pincement 23, 53. Le voile 4 s'engage dans la zone de pincement 23, 53 après avoir
éte transporté sur les tronçons 20, 21, 22 du trajet du tapis avant 2 et être passé
entre les tapis 2, 5 pinces entre les rouleaux 35, 61 selon la ligne de pincement.
Ces rouleaux de pincement 35, 61 peuvent être poussés élastiquement l'un vers l'autre
par des moyens de rappel connus (non représentés).
[0030] Le chariot d'entrée 10 comprend deux flancs 11 situés de part et d'autre des rouleaux
34, 35, 60, 61, 62, 63 qu'il porte. Ces rouleaux 34, 35, 60, 61, 62, 63 ont leurs
axes respectifs fixés à leurs extrémités sur les flancs 11. Sur leur face opposée
aux rouleaux 34, 35, 60, 61, 62, 63, les flancs 11 du chariot d'entrée 10 portent
des roues 13 pivotantes autour d'un axe horizontal et posées sur une rampe latérale
horizontale 12 solidaire du châssis 1 de l'étaleur-nappeur, de façon à guider le chariot
d'entrée 10 dans son mouvement de translation. Une structure analogue, visible à la
figure 8, est prévue pour guider le chariot de sortie 14 dans son mouvement de translation.
[0031] A la sortie de la zone de pincement 23, 53, les deux tapis 2, 5 passent entre deux
rouleaux de pincement débiteurs 38, 64 portés par le chariot de sortie 14 (voir figures
2 à 4 et 8). Ces deux rouleaux débiteurs 38, 64 ont leurs axes respectifs dans un
même plan horizontal situé au-dessus du tablier 8.
[0032] Autour du rouleau de pincement 64, le tapis arrière 5 effectue un virage à 180 degrés
pour passer du tronçon horizontal 53 appartenant à la zone de pincement à un tronçon
horizontal 54 s'étendant immédiatement au-dessus du tablier 8. Ce tronçon horizontal
54 passe sous le chariot d'entrée 10 pour rejoindre un rouleau de guidage à axe fixe
65 situé du côté arrière 9 de l'étaleur-nappeur.
[0033] En plus du rouleau de pincement 38, le chariot de sortie 14 porte deux rouleaux de
guidage 36, 37 (figure 8) relatifs au tapis avant 2. A l'extrémité du tronçon horizontal
23 appartenant à la zone de pincement, le tapis avant 2 décrit un premier virage autour
du rouleau de renvoi 36 suivant un angle compris entre 0 et 30 degrés oriente vers
le haut pour entrer dans le tronçon 24, puis un second virage autour du rouleau de
détour 37, situé à l'extérieur de son trajet fermé 20 à 31, suivant un angle négatif
supérieur à 180 degrés pour entrer dans le tronçon horizontal 25, et enfin un troisième
virage à 180 degrés autour du rouleau de pincement 38 pour entrer dans le tronçon
horizontal 26 s'étendant immédiatement au-dessus du tablier 8 pour rejoindre un rouleau
de guidage à axe fixe 39 situé du côté avant 7 de l'étaleur-nappeur. La déviation
totale du tapis avant 2 autour des rouleaux de guidage 36, 37, 38 portés par le chariot
de sortie 14 est nulle.
[0034] Les chariots auxiliaires 16, 18 sont mobiles en translation suivant une direction
horizontale et perpendiculaire aux axes des rouleaux 32 à 43, 60 à 69. Les chariots
auxiliaires 16, 18 sont situés dans un passage inférieur 70 s'étendant sous le tablier
8, à distance des zones ou passent le voile 4 et la nappe formée 6. Le passage inférieur
70 est séparé du tablier 8 par une cloison horizontale 72.
[0035] Le chariot auxiliaire 16 est prévu pour maintenir constante la longueur du trajet
fermé 20 à 31 suivi par le tapis avant 2. Il porte un rouleau de guidage 41 autour
duquel le tapis avant 2 effectue un virage à 180 degrés. Le tapis avant 2 est guidé
entre les chariots principaux 10, 14 et le chariot auxiliaire 16 par des rouleaux
de guidage à axe fixe 32, 33, 39, 40, 42, 43 situés du côté avant 7 de l'étaleur-nappeur.
[0036] Le chariot auxiliaire 18 est prévu pour maintenir constante la longueur du trajet
fermé 50 à 59 suivi par le tapis arrière 5. Il porte un rouleau de guidage 67 autour
duquel le tapis arrière 5 effectue un virage à 180 degrés. Le tapis arrière 5 est
guidé entre les chariots principaux 10, 14 et le chariot auxiliaire 18 par des rouleaux
de guidage à axe fixe 65, 66, 68, 69 situés du côté arrière 9 de l'étaleur-nappeur.
[0037] Chaque chariot auxiliaire 16, 18 comprend deux flancs 74, 78 situés de part et d'autre
du rouleau 41, 67 qu'il porte (voir figures 6 et 7). Chacun de ces rouleaux 41, 67
a son axe porté à ses extrémités sur les flancs 74, 78 du chariot auxiliaire respectif
16, 18. Sur leur face opposée au rouleau 41, 67, les flancs 74, 78 portent des roues
75, 79 pivotantes autour d'un axe horizontal et qui roulent sur des rails latéraux
horizontaux 76, 80 solidaires du châssis 1 de l'étaleur-nappeur de façon à guider
les chariots auxiliaires 16, 18 dans leurs mouvements de translation. Les rails latéraux
76, 80 s'étendent à l'intérieur du passage inférieur 70 de part et d'autre des rouleaux
41, 67. Comme on le voit à la vue partielle de la figure 7, ils sont situés à des
hauteurs différentes. Dans l'exemple représenté, les rails inférieurs 76 supportent
le chariot auxiliaire 16 guidant le tapis avant 2 et les rails supérieurs 80 supportent
le chariot auxiliaire 18 guidant le tapis arrière 5. Au-dessus des roues 79 du chariot
18 posé sur les rails supérieurs 80 s'étendent des cornières latérales 82 solidaires
du châssis 1 et formant support pour la cloison 72 qui délimite la partie supérieure
du passage 70.
[0038] Pour entraîner les chariots principaux 10, 14 et auxiliaires 16, 18, l'étaleur-nappeur
comprend des pignons moteurs 85, 89 entraînés en rotation par des moyens non représentés
et engrénant respectivement sur des courroies crantées 84, 88 représentées symboliquement
en tirets aux figures 2 à 4.
[0039] Deux courroies crantées 84 s'étendent de part et d'autre des rouleaux et des tapis
entre le chariot d'entrée 10 et le chariot auxiliaire 16, en passant du côté arrière
9 de l'étaleur-nappeur. Entre les chariots 10 et 16 auxquels elles sont fixées par
leurs extrémités les courroies crantées 84 contournent chacune deux pignons de renvoi
85, 86 (dont le pignon moteur 85) pivotant respectivement autour d'un axe fixe parallèle
aux axes des rouleaux 32 à 43, 60 à 69. Les pignons 85, 86 sont disposés de façon
que les tronçons d'extrémité des courroies crantées 84 soient parallèles à la direction
de translation des chariots 10, 16 auxquels ils sont respectivement fixés.
[0040] De même, deux courroies crantées 88 s'étendent de part et d'autre des rouleaux et
des tapis entre le chariot de sortie 14 et le chariot auxiliaire 18, en passant du
côté avant 7 de l'etaleur-nappeur. Entre les chariots 14 et 18 auxquels elles sont
fixées par leurs extrémités, les courroies crantées 88 contournent chacune deux pignons
de renvoi 89, 90 (dont le pignon moteur 89) pivotant respectivement autour d'un axe
fixe parallèle aux axes des rouleaux 32 à 43, 60 à 69. Les pignons 89, 90 sont disposés
de façon que les tronçons d'extrémité des courroies crantées 88 soient parallèles
à la direction de translation des chariots 14, 18 auxquels ils sont respectivement
fixés.
[0041] Par ailleurs, les chariots principaux 10, 14 et auxiliaires 16, 18 sont accouplés
par paires 10, 16 et 14, 18 au moyen de câbles 92, 96 représentés symboliquement en
traits mixtes aux figures 2 à 4. Ces câbles 92, 96 sont moins extensibles que les
tapis 2, 5.
[0042] Deux câbles 92 s'étendent de part et d'autre des rouleaux et des tapis entre le chariot
d'entrée 10 et son chariot auxiliaire associé 16, en passant du côté avant 7 de l'étaleur-nappeur.
Entre les chariots 10 et 16 auxquels ils sont fixés par leurs extrémités, les câbles
92 contournent chacun deux poulies de renvoi 93, 94 pivotant respectivement autour
d'un axe fixe parallèle aux axes des rouleaux 32 à 43, 60 à 69. Les poulies 93, 94
sont disposées de façon que les tronçons d'extrémité des câbles 92 soient parallèles
à la direction de translation des chariots 10, 16 auxquels ils sont respectivement
fixés.
[0043] Deux câbles 96 s'étendent de part et d'autre des rouleaux et des tapis entre le chariot
de sortie 14 et son chariot auxiliaire associé 18, en passant du côté arrière 9 de
l'étaleur-nappeur. Entre les chariots 14 et 18 auxquels ils sont fixés par leurs extrémités,
les câbles 96 contournent chacun deux poulies de renvoi 97, 98 pivotant respectivement
autour d'un axe fixe parallèle aux axes des rouleaux 32 à 43, 60 à 69. Les poulies
97, 98 sont disposées de façon que les tronçons d'extrémité des câbles 96 soient parallèles
à la direction de translation des chariots 14, 18 auxquels ils sont respectivement
fixés.
[0044] En fonctionnement, on commande l'entrainement des tapis 2, 5 par l'intermédiaire
des rouleaux moteurs 39, 65 et celui des chariots 10, 14, 16, 18 par l'intermédiaire
des pignons moteurs 85, 89 engrénant sur les courroies crantées 84, 88. On anime ainsi
les chariots 10, 14, 16, 18 de mouvements de translation synchrones en va-et-vient.
Les lois cinématiques à appliquer aux chariots principaux 10, 14 peuvent par exemple
être celles enseignées par le FR-B- 2 234 395.
[0045] Les positions extrêmes des mouvements de va-et-vient sont représentées schématiquement
aux figures 2 et 3 et une position intermédiaire à la figure 4.
[0046] Si on désigne par L la largeur de la nappe formée 6, le chariot de sortie 14 et son
chariot auxiliaire associé 18 suivent des mouvements de va-et-vient d'amplitude L
effectués avec des vitesses instantanées ayant les mêmes valeurs et des sens opposés,
de sorte que la longueur du trajet fermé 50 à 59 relatif au tapis arrière 5 est maintenue
constante. Le chariot d'entrée 10 et son chariot auxiliaire associé 16 suivent des
mouvements de va-et-vient d'amplitude de l'ordre de L/2 effectués avec des vitesses
instantanées ayant les mêmes valeurs et des sens opposés, de sorte que la longueur
du trajet fermé 20 à 31 relatif au tapis avant 2 est maintenue constante.
[0047] Ces relations cinématiques entre chariots associés sont obtenues grâce aux câbles
92, 96 qui les accouplent. Dans une première phase du mouvement de va-et-vient allant
de la position illustrée à la figure 2 à celle illustrée à la figure 3, les pignons
moteurs 85, 89 sont entraînés dans le sens indiqué par les flèches G à la figure 2.
Les courroies crantées 84 tirent alors le chariot d'entrée 10 vers le côté arrière
9 et les courroies crantées 88 tirent le chariot auxiliaire 18 vers le côté avant
7. Un effort de traction vers le côté avant 7 est transmis au chariot auxiliaire 16
par l'intermédiaire du câble 92 qui l'accouple au chariot d'entrée 10. Un effort de
traction vers le côté arrière 9 est transmis au chariot de sortie 14 par l'intermédiaire
du câble 96 qui l'accouple au chariot auxiliaire 18.
[0048] Symétriquement, dans la deuxième phase du mouvement de va-et-vient allant de la position
illustrée à la figure 3 à celle illustrée à la figure 2, les pignons moteurs 85, 89
sont entraînés dans le sens indiqué par les flèches H à la figure 3. Les courroies
crantées 84 tirent alors le chariot auxiliaire 16 vers le côté arrière 9 et les courroies
crantées 88 tirent le chariot de sortie 14 vers le côté avant 7. Un effort de traction
vers le côté avant 7 est transmis au chariot d'entrée 10 par l'intermédiaire du câble
92 qui l'accouple au chariot auxiliaire 16. Un effort de traction vers le côté arrière
9 est transmis au chariot auxiliaire 18 par l'intermédiaire du câble 96 qui l'accouple
au chariot de sortie 14.
[0049] Les efforts de traction mentionnés, utiles pour synchroniser les mouvements des chariots
associés, sont avantageusement absorbés par les câbles 92, 96 car ceux-ci sont moins
extensibles que les tapis 2, 5. Ceci procure un avantage important par rapport aux
étaleurs-nappeurs de la technique antérieure, dans lesquels ces efforts de traction
sont essentiellement absorbés par les tapis. En conséquence, les tapis sont moins
sollicités et peuvent être de constitution plus légère tout en ayant une durabilité
améliorée. La constitution légère des tapis est très avantageuse car elle réduit l'inertie
de la machine et facilite le mouvement dans les régions courbes de leurs trajets fermés,
ce qui améliore la régularité du transport du voile 4 dans ces régions.
[0050] Le voile 4 issu de la carde est déposé sur le tronçon incliné 20 suivi par le tapis
avant 2 (voir figure 4). Après déviation sur le rouleau 33, il est transporté horizontalement
sur le tronçon 21 jusqu'au chariot d'entrée 10. Sur celui-ci, le voile 4 est d'abord
dévié par le rouleau 34 selon l'angle A compris entre 0 et 90 degrés. La valeur modérée
de l'angle A évite que le voile puisse être perturbé lorsqu'il est dévie par le rouleau
34. Après avoir été transporté sur le tronçon incliné 22 du tapis avant 2, le voile
4 contourne le rouleau de pincement 35. La ligne de pincement définie entre les rouleaux
35, 61 empêche le voile 4 de décoller du tapis avant sous l'action de la force centrifuge.
Comme le voile 4 décrit autour du rouleau de pincement 35 un virage selon un angle
B = 180° - A compris entre 90 et 180 degrés et comme la ligne de pincement se trouve
en position angulaire intermédiaire le long de ce virage, le pincement entre les rouleaux
35, 61 ne provoque pas de perturbations dans le tronçon 22 incliné précédant ce pincement.
[0051] Si l'angle B était trop important (180 degrés ou plus), on pourrait observer, pour
des cadences élevées, des décollements indésirables du voile immédiatement en amont
du rouleau de pincement 35 dûs à la déviation angulaire trop importante ou à un certain
affaissement du tapis avant 2 en amont du rouleau de pincement 35. Si l'angle B était
trop faible (90 degrés ou moins), le voile 4 ne serait pas transporté de façon fiable
sur le tronçon trop incliné 22 précédant le rouleau de pincement 35. Le pincement
préalable du voile 4 entre les rouleaux 35, 61 et la valeur appropriée de l'angle
B assurent ainsi la meilleure stabilité du transport du voile, d'où il résulte une
nappe 6 de qualité optimale.
[0052] Dans l'exemple de réalisation décrit, le rouleau 34 déviant le voile 4 selon l'angle
A avant la ligne de pincement est monté sur le chariot d'entrée 10. On comprendra
que le rouleau 34 pourrait avoir son axe fixe par rapport au châssis 1 de l'étaleur-nappeur.
Dans ce cas, les angles A et B sont variables, mais le chariot d'entrée est plus léger
et le rouleau 34 contribue à soutenir le tapis 2 en amont du chariot d'entrée.
[0053] Après avoir parcouru la zone de pincement 23, 53 le voile 4 parvient au chariot de
sortie 14 qui le dépose par plis alternés sur le tablier 8 pour former la nappe 6.
[0054] La nappe formée 6 est, dans une certaine mesure, abritée des courants d'air crées
par les mouvements de va-et-vient des chariots 10, 14, 16, 18 du fait de la présence
des tronçons de tapis 26, 54 situés immédiatement au-dessus du tablier 8. La présence
des tronçons verticaux 27, 55 adjacents à ces tronçons 26, 54 contribue en outre à
éviter que des courants d'air latéraux parviennent au niveau de la nappe formée 6.
Comme les chariots auxiliaires 16, 18 se déplacent dans le passage inférieur 70 de
l'étaleur-nappeur séparé du tablier 8 par la cloison 72, les courants d'air provoqués
par leurs mouvements restent essentiellement confinés à l'intérieur du passage inférieur
70, à distance des zones où passent le voile 4 et la nappe 6. Par conséquent ni le
voile 4 ni la nappe 6 ne sont perturbés par ces courants d'air et l'homogénéité de
la nappe formée 6 est améliorée, notamment lorsque l'étaleur-nappeur fonctionne à
grande vitesse.
[0055] Bien que, dans le cadre général de l'invention, les chariots auxiliaires puissent
être situés dans des passages inférieurs distincts, il est avantageux, pour réduire
l'encombrement, de prévoir un passage inférieur unique 70 dans lequel se déplacent
les deux chariots auxiliaires 16, 18. Comme les chariots auxiliaires 16, 18 sont posés
sur des rails 76, 80 situées à des hauteurs différentes dans le passage inférieur
70, les courroies de transmission 84, 88 et les câbles d'accouplement 92, 96 sont
également disposés à des hauteurs différentes, et ils n'interfèrent pas en fonctionnement.
[0056] Le passage inférieur 70 a une longueur au moins égale à 3L/2, c'est-à-dire à la somme
des amplitudes des mouvements de va-et-vient des chariots principaux 10, 14 (ou des
chariots auxiliaires 16, 18).
[0057] On peut bien entendu apporter diverses variantes à l'exemple de réalisation décrit
ci-dessus tout en restant dans le cadre de la présente invention.
1. Etaleur-nappeur pour transformer par repliage un voile (4) en une nappe (6), comprenant
au moins deux tapis (2, 5) suivant chacun un trajet fermé (20 à 31, 50 à 59) et associés
à des rouleaux (32 à 43, 60 à 69) pour leur guidage et leur entrainement respectifs,
les trajets fermés (20 à 31, 50 à 59) étant extérieurs l'un à l'autre et adjacents
l'un à l'autre dans une zone de pincement (23, 53) délimitée par des rouleaux de guidage
(35, 61 ; 38, 64) portés par deux chariots principaux (10, 14) mobiles en translation
suivant une direction horizontale et perpendiculaire aux axes des rouleaux (32 à 43,
60 à 69), des moyens compensateurs, comprenant au moins un chariot auxiliaire (16,
18) mobile en translation perpendiculairement aux axes des rouleaux (39 à 43, 60 à
69), pour maintenir sensiblement constante la longueur de chacun des trajets fermés
(20 à 31, 50 à 59), chaque trajet fermé (20 à 31, 50 à 59) présentant un virage à
180 degrés autour d'au moins un rouleau de guidage (41, 67) porté par un chariot auxiliaire
(16, 18), des moyens (20, 21, 22) pour amener le voile (4) à l'entrée de la zone de
pincement (23, 53), un tablier (8) mobile dans une direction parallèle aux axes des
rouleaux (32 à 43, 60 à 69) et recevant le voile (4) à sa sortie de la zone de pincement
(23, 53), et des moyens d'entrainement (84, 85, 88, 89) pour appliquer des mouvements
de translation en va-et-vient aux chariots principaux (10, 14) et aux moyens compensateurs
(16, 18), caractérisé en ce que chaque chariot principal (10, 14) est relié à un chariot
auxiliaire (16, 18) par des moyens d'accouplement (92, 96) moins extensibles que les
tapis (2, 5), ces moyens d'accouplement étant disposés pour être mis en tension sous
l'action des moyens d'entrainement (84, 85, 88, 89).
2. Etaleur-nappeur conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'accouplement
(92, 96) relient ensemble un chariot principal (10, 14) et un chariot auxiliaire (16,
18) dont les mouvements de va-et-vient doivent être effectués à la même vitesse pour
maintenir constante la longueur d'un des trajets fermés (20 à 31, 50 à 59).
3. Etaleur-nappeur conforme à l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que
les moyens d'entrainement (84, 85, 88, 89) comprennent au moins un organe de transmission
(84, 88) qui engrène sur un pignon moteur (85, 89), cet organe de transmission (84,
88) étant fixé, à une extrémité, à un chariot principal (10, 14) et, à l'autre extrémité,
à un chariot auxiliaire (16, 18), ce chariot principal (10, 14) et ce chariot auxiliaire
(16, 18) étant par ailleurs reliés ensemble par les moyens d'accouplement (92, 96),
la rotation du pignon moteur (85, 89) dans un sens tirant le chariot principal (10,
14) dans une première phase du mouvement de va-et-vient et la rotation du pignon moteur
(85, 89) dans l'autre sens tirant le chariot auxiliaire (16, 18) dans une seconde
phase du mouvement de va-et-vient.
4. Etaleur-nappeur conforme à l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les
moyens d'accouplement d'un chariot auxiliaire (16, 18) et d'un chariot principal (10,
14) comprennent au moins un câble (92, 96) fixé à une extrémité au chariot auxiliaire
(10, 16) et à l'autre extrémité au chariot principal (10, 14), ce câble (92, 96) étant
guidé par des poulies (93, 94, 97, 98) entre le chariot auxiliaire (16, 18) et le
chariot principal (10, 14).
5. Etaleur-nappeur conforme à la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens d'accouplement
d'un chariot auxiliaire (16, 18) et d'un chariot principal (10, 14) comprennent chacun
deux câbles latéraux (92, 96) fixés sur lesdits chariots de part et d'autre des rouleaux
(32 à 43, 60 à 69).
6. Etaleur-nappeur conforme à l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que chaque
chariot auxiliaire (16, 18) est situé dans un passage inférieur (70) s'étendent sous
le tablier (8) et séparé de celui-ci par au moins une cloison (72).
7. Etaleur-nappeur conforme à la revendication 6, caractérisé en ce que plusieurs chariots
auxiliaires (16, 18) sont respectivement montés coulissants sur des rails latéraux
ou analogues (76, 80) s'étendant le long du passage inférieur (70), lesdits rails
(76, 80) étant situées à des hauteurs différentes.