[0001] La présente invention est relative au conditionnement de matériaux compressibles,
et notamment de feutres isolants en laine de verre ou autre laine minérale, et vise
plus particulièrement la réalisation de charges palettisables d'encombrement réduit
facilitant le transport et le stockage de tels produits.
[0002] Les matériaux isolants fibreux légers sont généralement conditionnés à l'état comprimé
sous la forme de rouleaux fermés par des emballages unitaires du type ceinture de
papier ou enveloppe en matière plastique, essentiellement à base de polyéthylène,
rétractés à la chaleur. Pour diminuer le coût des opérations de transport, notamment
lors des chargements et déchargements, et pour simplifier le stockage, ces rouleaux
sont généralement assemblés par lots sur palettes. En pratique, la taille de celles-ci
doit être compatible avec les dimensions des moyens de transport, camions ou le plus
souvent, wagons de chemin de fer. Ces derniers limitent également la hauteur totale
de la charge palettisée, qui doit donc finalement respecter un gabarit assez strict
dans lequel entre un nombre réduit de rouleaux.
[0003] D'autre part, et sauf à entourer la charge de panneaux rigides de façon à constituer
des cages protectrices assurant la définition du volume alloué aux rouleaux - solution
qui a évidemment pour défaut d'accroître considérablement le coût de la charge -,
les rouleaux doivent obligatoirement être montés debout, de sorte que le poids des
rouleaux constituant les couches supérieures agit perpendiculairement à la force radiale
de compression exercée lors de la constitution du rouleau. Dans ces conditions, augmenter
le nombre de rouleaux par charge palettisée ne semble être possible qu'en réduisant
le diamètre des rouleaux, donc en augmentant le taux de compression lors de l'enroulement.
Cette solution, déjà très largement mise en oeuvre, est toutefois réduite par la limite
de compression élastique du matériau ; rappelons que la capacité isolante d'un matériau
fibreux est fonction directement de son épaisseur et qu'il n'est donc pas question
d'accepter une quelconque dégradation à ce niveau.
[0004] Il a également été proposé dans la demande de brevet européen n° EP-A-275 473 de
ceinturer un groupe de cinq ou neuf rouleaux à l'aide d'une feuille de matière plastique,
de venir coiffer le groupe ainsi isolé au moyen d'un dispositif d'aspiration qui évacue
une partie de l'air emprisonné entre les spires de feutre enroulées et entre les rouleaux.
L'évacuation de ce volume d'air permet alors de rapprocher les rouleaux, la charge
étant maintenue définitivement dans cet état réduit au moyen d'un banderolage. Un
tel procédé implique toutefois une installation relativement complexe et surtout impose
une seconde phase de banderolage dans le cas où les lots doivent être superposés.
[0005] L'invention vise une nouvelle solution pour compacter une charge de rouleaux en matériau
compressible, et notamment en matériau fibreux isolant, ou, ce qui revient bien sûr
au même, pour augmenter le nombre de rouleaux par charge, et ceci en préservant la
qualité du matériau, en veillant notamment à ne pas créer de déformations permanentes
subsistant lors du déballage des rouleaux, même après une durée de stockage relativement
longue, par exemple de quelques mois.
[0006] A cet effet, il est proposé un procédé consistant à réarranger des rouleaux par application
temporaire d'une surcompression. Plus précisément, le procédé selon l'invention consiste
à empiler des rouleaux selon plusieurs couches, les rouleaux étant couchés, appliquer
une compression verticale en limitant les mouvements des rouleaux extrêmes de chaque
couche, supprimer cette compression verticale pour laisser se relâcher la pile, enfin
mettre en place des liens pour maîtriser la pile aux dimensions obtenues. En outre,
avant de mettre en place ces liens, on peut tourner la pile à 90 de manière à ce que
les rouleaux se retrouvent debouts.
[0007] La compression verticale temporaire peut être très importante, et en tout cas correspondre
à un taux de compression bien supérieur à la limite de compression élastique du matériau
qui, rappelons-le, est déjà très fortement comprimé lors de la phase de constitution
du rouleau. La compression peut par exemple ramener temporairement la hauteur de la
charge à une hauteur comprise entre 50% et 80% de la hauteur initiale, la durée de
la phase de compression étant ajustée en conséquence, et d'autant plus courte que
la compression temporaire exercée est élevée.
[0008] Dès que la compression est interrompue, les rouleaux reprennent une partie de leur
épaisseur initiale, mais une partie seulement. Néanmoins, le gain d'épaisseur ne se
traduit pas par une dégradation du matériau compressible. L'examen des rouleaux montre
qu'en fait, cette diminution de la hauteur de la charge n'est pas due à une nouvelle
compression de la charge, mais à un réarrangement des rouleaux, qui, d'une forme initialement
cylindrique, passent à une forme plus parallélépipèdique, forme qui conduit à un empilement
plus compact. De façon surprenante, il est apparu que cette forme parallélépipèdique
ne nuit absolument pas à la qualité du produit final, et que le produit déballé ne
garde aucune trace de son conditionnement.
[0009] La pile doit être maintenue aux dimensions obtenues après qu'elle se soit relâchée
; pour cela on peut utiliser une cercleuse qui va mettre en place deux ou trois liens,
par exemple en matière plastique. Une autre solution est de procéder à un banderolage
avec un film étirable en matière plastique, la charge étant alors préservée des intempéries
et pouvant de ce fait être stockée à l'air libre.
[0010] La pile de rouleaux est de préférence limitée à trois couches, mais plusieurs charges,
deux à tout le moins, peuvent être superposées avant l'étape de mise en place des
liens, en veillant bien sûr à ce que les axes des rouleaux soient bien alignés pour
éviter que le poids des couches supérieures ne vienne à dégrader les couches inférieures.
[0011] La compression verticale ne doit pas être compensée totalement par un déplacement
des rouleaux extrêmes de chaque couche, aussi ces derniers doivent-ils être retenus,
sinon la compression les chasserait de côté. Pour ce faire, il peut être procédé à
un prébanderolage de la pile de rouleaux avant l'application de la compression. Une
autre solution est de ceinturer l'ensemble des rouleaux constituant une couche, ce
qui présente l'avantage de fournir des modules, de par exemple 4 à 6 rouleaux, préemballés
qui pourront ainsi être commercialisés par lot. Dans ce cas, les faces d'about des
rouleaux ne sont pas retenues lors de la compression, mais à la condition d'utiliser
un matériau qui présente une certaine élasticité pour ceinturer les modules de rouleaux,
fait qui ne pose en pratique aucun problème. Par ailleurs, de telles ceintures en
matière thermoplastique peuvent contribuer à solidariser entre eux les modules avant
de les retourner, cette solidarisation étant obtenue en chauffant les ceintures -
par exemple par un soufflage d'air chaud - pendant la phase de relâchement de la pile.
Les modules peuvent également être solidarisés entre eux au moyen de bandes de colle
ou de bandes adhésives.
[0012] L'invention a également pour objet un dispositif apte à la mise en oeuvre du procédé
selon l'invention, comportant un poste d'empilage des couches de rouleaux, un poste
de compression verticale, éventuellement un poste de rotation à 90 de la pile, un
poste de mise en place des liens et un transporteur pour déplacer la pile d'un poste
à l'autre.
[0013] Le poste de compression peut être par exemple constitué par un plateau presseur suspendu
au moyen d'un palan au-dessus d'un transporteur à bande servant à introduire et à
évacuer les piles. Un tel poste de compression peut être inséré dans une ligne d'emballage
existante sans bouleversement de celle-ci. Dans une autre variante de l'invention,
le poste de compression est constitué par une table hydraulique qui soulève la charge
pour venir la presser contre un plateau presseur plan fixe, la table se substituant
alors au transporteur.
[0014] Dans une variante plus particulièrement préférée de l'invention, le plateau presseur
n'est pas rigoureusement plat mais comporte une surépaisseur dans sa partie centrale,
constituant une sorte de poinçon qui accroît localement et notamment à l'aplomb des
rouleaux du milieu de chaque module, la force de compression. Ceci permet un bon alignement
des rouleaux d'un même module qui, lors de la mise en place de la ceinture, ont une
certaine tendance à se disposer en arc, le rouleau du milieu jouant un rôle de clé
de voûte.
[0015] D'autres détails et caractéristiques avantageuses de l'invention sont décrits ci-après
en référence à la figure annexée 1 qui représente un schéma en perspective d'un poste
de compression d'un dispositif selon l'invention.
[0016] Comme déjà indiqué, l'invention s'applique à des rouleaux et plus particulièrement
à des rouleaux de feutres à base de laine de verre. Ces rouleaux sont par exemple
obtenus en opérant selon les procédés décrits par les demandes de brevet FR-A-2 553
744, EP-A-238 393 ou EP-A-294 320, ou tout autre procédé apte à produire un enroulement
avec une compression aussi uniforme que possible sur toute la longueur de la bande
de feutre enroulée, de façon à conduire à la formation de spires, toutes de la même
épaisseur, y compris pour les premières enroulées qui constituent le coeur du rouleau
et également sa partie la plus fragile.
[0017] Si les précautions adéquates sont prises au moment où la bande de feutre est enroulée
sur elle-même, un feutre à base de laine de verre peut supporter des taux de compression
de 4 ou plus, ce qui signifie que l'épaisseur de la bande enroulée est inférieure
au quart de l'épaisseur initiale, épaisseur initiale qui est retrouvée lorsque la
bande est déroulée. Généralement, tous les rouleaux sont produits avec des diamètres
identiques, quelle que soit l'épaisseur de la bande, de manière à conserver des dimensions
et un poids sensiblement constants, ce qui simplifie leur conditionnement. Par la
suite et pour fixer les idées, il sera donc fait référence à un rouleau type de 400
mm à 410 mm de diamètre et de 1200 mm de long, mais il va de soi que le procédé selon
l'invention peut être appliqué à des rouleaux de différents diamètres. De même, le
nombre de rouleaux par module ou par charge et demi-charge peut bien sûr être modifié
et adapté à chaque cas particulier sans sortir du cadre de l'invention.
[0018] Dans une première étape, les rouleaux enveloppés chacun dans un film de polyéthylène
rétracté à la chaleur, ou plus simplement en papier kraft, sont associés par modules
de cinq, chaque module étant ceinturé. Dans un module, les rouleaux sont couchés côte
à côte, disposés dans le même alignement. Cette ceinture est sous tension et déforme
donc les rouleaux qui, de cylindriques, deviennent ovoïdes, avec leur plus grande
dimension selon la verticale. Typiquement, le module a une hauteur de l'ordre de 445
mm et une longueur de 1495 - 1500 mm, ce qui traduit un léger écrasement sur les côtés.
[0019] Dans une seconde étape, les modules sont superposés, ainsi que représenté en figure
1, où est schématisée une pile constituée de trois modules 1, de cinq rouleaux retenus
par une ceinture 2 rétractée. Du fait que cette ceinture comprime légèrement les rouleaux,
les génératrices supérieures des rouleaux d'un module donné - ou respectivement les
génératrices inférieures - ne sont en fait pas rigoureusement coplanaires mais définissent
une courbe arquée, un rouleau - le plus souvent le rouleau central - jouant un rôle
de clé de voûte. Ce phénomène peut être gênant dans la mesure où plus les charges
réalisées sont parallélépipèdiques et moindre sera leur encombrement. Une forme adaptée
du plateau presseur selon l'invention permet de remédier parfaitement à ce problème
comme il sera montré par la suite.
[0020] La pile de trois modules ainsi constituée a donc une hauteur comprise entre 1330
et 1340 mm. Elle est transportée par exemple par un transporteur à bande 3 jusqu'au
poste de compression. Ce poste de compression est protégé par des grilles latérales
4, dont le rôle est simplement d'assurer la sécurité du personnel de la ligne de conditionnement
qui peut être amené à marcher sur la bande transporteuse. L'organe essentiel est un
plateau presseur 5, ici constitué par un bloc de béton armé pesant 3 tonnes, supporté
par une ossature métallique en profilés de commerce.
[0021] Le plateau presseur 5 est déplacé au moyen d'un palan 6 capable de déplacer le plateau
à vitesse lente ou rapide (par exemple à une vitesse de l'ordre de 1 m/min au moment
de la compression et de 4 m/min lors des cycles d'approche et de remontée du plateau).
Le palan 6 est supporté par une charpente métallique 7 qui joue de plus un rôle de
guidage du plateau presseur 5 muni d'un système de guidage coulissant sur les poteaux
de la charpente, et qui par ailleurs supporte le transporteur à bande 3 pour compenser
sa déformation due aux efforts de compression.
[0022] L'ensemble comporte également un dispositif de sécurité par verrouillage du plateau
presseur 5 en position haute, ce dispositif étant par exemple constitué par des barres
8 sur lesquelles viennent buter les talons 9 associés au plateau presseur 5 interdisant
ainsi sa descente. Quand le système est en service, ces barres 8 sont écartées, par
une bielle 10 commandée manuellement dans le cas ici représenté, mais qui peuvent
aussi être asservies en marche automatique par des détecteurs de présence d'une charge.
[0023] Le plateau presseur 5 comporte dans sa partie centrale, en regard des rouleaux du
milieu de la pile, une surépaisseur formant une sorte de poinçon, ce qui permet de
ramener à plat les différents modules.
[0024] La pile de trois modules en place dans le poste de compression, le plateau presseur
5 est descendu et écrase la pile de manière à ramener sa hauteur à une valeur comprise,
par exemple, entre 950 et 1000 mm. Une telle compression verticale est partiellement
compensée par une augmentation de la longueur des modules qui, selon les cas, atteint
30 à 50 mm. Une telle compression des rouleaux, qui vient s'ajouter à la compression
du feutre réalisée lors de l'enroulement, est en elle-même parfaitement inadmissible
et conduirait inéluctablement à une dégradation importante du feutre, avec une perte
de reprise d'épaisseur, si elle était maintenue pendant une période de temps relativement
longue. Néanmoins, il est apparu qu'une telle dégradation ne se produit pas si cette
période de temps est suffisamment courte. En pratique et toujours dans le cas précité,
cette compression est maintenue pendant une durée qui n'est pas inférieure à 15 secondes
ni supérieure à 40 secondes et de préférence comprise entre 20 et 30 secondes. Si
on choisit de comprimer encore plus la charge, par exemple au' moyen d'un plateau
presseur plus lourd, cette durée de compression sera de préférence un peu réduite.
Dans le cas contraire, elle pourra être allongée, encore que cette solution n'est
généralement pas préférée car elle conduit à un ralentissement des cadences de production.
[0025] Cette phase de compression achevée - et sans chercher à maintenir la charge dans
un tel état de compression par un quelconque moyen du type cerclage, banderolage,
... - le plateau presseur 5 est remonté en position haute et la pile de trois modules
est ainsi dégagée. A ce moment là, du fait de l'élasticité du matériau, on constate
un relâchement de la pile qui se stabilise pour une hauteur comprise entre 1200 et
1230 mm, soit un gain de plus de 100 mm par rapport à la hauteur initiale. L'examen
des rouleaux montre par ailleurs qu'ils ne retrouvent pas totalement leur forme cylindrique
initiale, mais tendent vers une forme plus parallélépipèdique à section plus carrée,
le gain de hauteur étant ainsi essentiellement dû à la diminution de l'espace libre
inoccupé entre les rouleaux. Par ailleurs, la déformation ovoïdale des rouleaux a
pratiquement disparue, et l'empilement est plus compact.
[0026] La pile est alors évacuée puis tournée à 90° par un dispositif à bascule approprié,
de façon à disposer les rouleaux debout. Une autre pile identique est alors constituée
et, au moyen d'un dispositif de préhension, par exemple du type pinces, les deux piles
sont posées l'une sur l'autre sur une palette, en veillant à ce que les rouleaux de
la rangée supérieure soient bien dans l'alignement des rouleaux inférieurs. La charge
ainsi constituée est maintenue définitivement en état par banderolage à l'aide d'un
film étirable en matière plastique. Ce banderolage permet de compenser un relâchement
éventuel un peu trop important des charges, sans pour autant les comprimer plus (les
rouleaux s'expansent en raison d'un relâchement, non d'un gonflement, autrement dit
l'air évacué entre les rouleaux lors de la compression ne repénètre pas dans la pile
pendant la phase de détente).
[0027] Sans modifier le taux de compression final du produit, l'invention permet d'améliorer
sensiblement le coefficient de remplissage des moyens de transport (wagons de chemin
de fer ou camions), les charges étant d'un encombrement réduit.
[0028] A noter que l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation proposé et
qu'il peut être choisi différentes variantes : ainsi, les modules peuvent ne pas être
collés mais maintenus par un liage quelconque. La pile peut également être maintenue
avant la compression par banderolage, ce qui rend alors les ceintures des modules
inutiles. Enfin, le plateau presseur mobile peut être remplacé par un plateau fixe
associé à une table hydraulique.
1. Procédé de réalisation d'une charge de rouleaux de matériaux compressibles comportant
les étapes suivantes :
* constituer des modules formés chacun d'une couche de rouleaux placés côte à côte,
les uns au contact des autres,
* superposer plusieurs modules en pile, les rouleaux étant disposés couchés,
* comprimer cet ensemble des modules superposés,
* arrêter la compression pour laisser se relâcher cet ensemble,
* mettre en place des liens pour maîtriser la pile de modules aux dimensions obtenues.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'avant de mettre en place les liens, on tourne ledit ensemble de manière à disposer
les rouleaux debouts.
3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la compression ramène l'épaisseur de l'ensemble à une hauteur correspondant à un
taux de compression du feutre, constituant le matériau compressible, supérieur au
taux de compression correspondant à sa limite élastique.
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que la compression est maintenue pendant une durée qui n'est pas inférieure à 15 secondes
ni supérieure à 40 secondes.
5. Procédé selon la revendication 1 à 4, caractérisé en ce qu'on superpose deux piles de rouleaux avant d'effectuer la mise en place des liens.
6. Procédé selon la revendication 1 à 5, caractérisé en ce que les modules sont ceinturés.
7. Procédé selon la revendication 1 à 6, caractérisé en ce que la pile de modules est solidarisée par collage en chauffant les ceintures.
8. Procédé selon la revendication 1 à 5, caractérisé en ce que la pile de modules est solidarisée par un liage.
9. Procédé selon la revendication 1 à 5,caractérisé en ce que la pile de modules est banderolée.
10. Procédé selon la revendication 1 à 9, caractérisé en ce que la compression exercée est plus forte au centre.
11. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'il comporte un poste d'empilage des couches de rouleaux, un poste de compression verticale,
un poste de mise en place des liens et un transporteur pour déplacer la pile d'un
poste à l'autre.
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un poste de rotation à 90 de la pile.
13. Dispositif selon la revendication 11 ou 12, caractérisé en ce que le poste de compression est constitué par un plateau presseur (5) suspendu au moyen
d'un palan (6) au-dessus d'un transporteur à bande (3) servant à introduire et à évacuer
les piles.
14. Dispositif selon l'une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que le poste de compression est constitué par une table hydraulique qui soulève la charge
pour venir la presser contre une plateau presseur fixe.
15. Dispositif selon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce que le plateau presseur (5) comporte une surépaisseur dans sa partie centrale constituant
une sorte de poinçon.