(19)
(11) EP 0 526 346 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
03.02.1993  Bulletin  1993/05

(21) Numéro de dépôt: 92402206.4

(22) Date de dépôt:  31.07.1992
(51) Int. Cl.5E06B 9/62
(84) Etats contractants désignés:
BE CH DE ES FR GB IT LI LU NL

(30) Priorité: 02.08.1991 FR 9109900

(71) Demandeur: ORDITEC S.A.
F-54183 Heillecourt (FR)

(72) Inventeur:
  • Lerailler, Denis
    F-54600 Villers les Nancy (FR)

(74) Mandataire: Keib, Gérard et al
Cabinet Claude Rodhain SA 3, rue Moncey
75009 Paris
75009 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Porte à rideau souple à empilement à relevage de sécurité


    (57) L'invention concerne une porte à rideau souple à empilement, comportant un moteur-frein 9, un dispositif manuel de desserrage 16 du frein, un contrepoids 10, et un dispositif de fermeture 4, 5, 6, 18 à rideau souple relié mécaniquement au moteur et au contrepoids.
    Selon l'invention, la force exercée par le contrepoids 10 sur le dispositif mobile de fermeture 4, 5, 6, 18, s'appliquant à l'encontre de la force due à la masse de celui-ci et s'exerçant vers le bas dans le sens de la fermeture, est supérieure à ladite force due à la masse du dispositif mobile de fermeture depuis sa position de fermeture totale jusqu'à sa position d'ouverture totale, de telle sorte qu'en cas de défaillance des moyens d'alimentation en énergie, le dispositif mobile de fermeture soit entraîné jusqu'à sa position d'ouverture totale.
    L'invention est utilisable pour équiper les bâtiments notamment industriels et commerciaux.




    Description


    [0001] L'invention concerne une porte à rideau souple à empilement, du type comportant des montants sensiblement verticaux, une traverse sensiblement horizontale entre les montants, un moteur-frein relié à des moyens d'alimentation en énergie, un contrepoids, et un dispositif de fermeture comprenant le rideau souple, relié mécaniquement au moteur-frein et au contrepoids de telle sorte que la force exercée par le contrepoids sur le dispositif mobile de fermeture s'applique à l'encontre de la force due à la masse de ce dernier s'exerçant vers le bas dans le sens de la fermeture.

    [0002] On connaît déjà de telles portes, dans lesquelles un contrepoids équilibrant les masses en mouvement, permet d'utiliser un moteur-frein de plus faible puissance que sur une porte sans contrepoids.

    [0003] Le relevage étant effectué au moyen du moteur-frein, il est nécessaire de prévoir un dispositif de relevage de secours fonctionnant en cas de panne d'alimentation en énergie de ce moteur- frein. On peut concevoir soit une source d'énergie auxiliaire, soit un moteur de secours permettant le relevage à partir d'une telle source auxiliaire, soit une possibilité de relevage manuel par exemple au moyen d'un dispositif de desserrage du frein et d'une manivelle. De tels dispositifs ne permettent pas un relevage rapide du rideau, ce qui est gênant et peut même être dangereux si la panne est occasionnée par un évènement extérieur tel qu'un incendie par exemple.

    [0004] De plus, les portes connues sont onéreuses, difficiles à fabriquer, à transporter, et à monter, à cause de leur poids et leurs grandes dimensions ; en cas de détérioration importante, elles sont difficilement réparables, au moins sur place, et nécessitent un long démontage partiel ; de plus, le dispositif de commande du moteur-frein, électro-mécanique, est également complexe et malaisé à réparer.

    [0005] L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients, et concerne à cet effet une porte à rideau souple à empilement, du type comportant des montants sensiblement verticaux, une traverse sensiblement horizontale entre les montants, un moteurfrein relié à des moyens d'alimentation en énergie, un dispositif manuel de desserrage du frein pour le desserrer en cas de panne d'alimentation, un contrepoids, et un dispositif de fermeture à rideau souple mobile entre une position d'ouverture totale et une position de fermeture totale, relié mécaniquement au moteur et au contrepoids, de telle sorte que la force exercée par le contrepoids sur le dispositif mobile de fermeture s'applique à l'encontre de la force due à la masse de ce dernier et s'exerçant vers le bas dans le sens de la fermeture, porte caractérisée en ce que ladite force exercée par le contrepoids est supérieure à celle due à la masse du dispositif mobile de fermeture depuis sa position de fermeture totale jusqu'à sa position d'ouverture totale, de telle sorte qu'en cas de défaillance des moyens d'alimentation en énergie, le dispositif mobile de fermeture soit entraîné jusqu'à sa position d'ouverture totale.

    [0006] Grâce à ces caractéristiques, en cas de panne d'alimentation du moteur-frein lorsque le dispositif de fermeture est en position basse, le relevage total du rideau est possible par simple desserrage manuel du frein. La vitesse d'ouverture est au moins aussi rapide que dans le cas d'une ouverture motorisée, et plus rapide qu'au moyen d'une manivelle.

    [0007] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre de formes de réalisation données à titre d'exemples non limitatifs et représentées sur les dessins ci-joints dans lesquels :

    - la figure 1 est une vue schématique d'une forme de réalisation d'une porte selon l'invention lorsque le rideau est en position de fermeture,

    - la figure 2 est une vue schématique de la porte de la figure 1 lorsque le rideau est en position d'ouverture,

    - la figure 3 est une vue en coupe d'un premier exemple de réalisation du contrepoids, de son dispositif de guidage, et du dispositif de réglage du dispositif de guidage,

    - la figure 4 est une vue d'un deuxième exemple de réalisation du contrepoids et de son dispositif de guidage,

    - la figure 5 est une vue schématique montrant les modules constituant la même porte lorsque celle-ci, selon l'invention, est réalisée sous forme modulaire.



    [0008] La porte représentée en position fermée sur la figure 1 et en position ouverte sur la figure 2 comporte un châssis constitué d'un montant gauche 1 et d'un montant droit 2 verticaux, et d'une traverse 3 horizontale portée par les montants et s'étendant entre ceux-ci. Un dispositif mobile de fermeture comprenant un rideau souple 4 sous la forme d'une bâche munie de tubes raidisseurs sensiblement horizontaux, de ses sangles de suspension 5 ici en nylon, d'étriers passesangles 6 de guidage portés par le rideau pour guider les sangles par rapport à lui dans la région des plis de celui-ci, et de pince-sangles 18 permettant la fixation des sangles à la base du rideau, est suspendu à un arbre d'entraînement 7 par l'intermédiaire de tambours 8 enrouleurs de sangle auxquels celles-ci sont fixées ; en variante (non représentée sur les dessins), dans le cas des portes de moyennes et petites dimensions utilisées notamment pour le passage des piétons, qui ne comportent que deux sangles, ces dernières peuvent être disposées aux extrémités des rideaux elles-mêmes logées dans les montants, à condition naturellement que ceux-ci soient ouverts dans leurs faces respectives en regard pour donner accès à ces extrémités dans un logement suffisamment profond pour contenir les sangles ; cette variante permet d'éviter qu'un utilisateur entre en contact avec les sangles lors de la montée de la porte et supprime donc une source d'accident ; les deux derniers tubes en bas de la porte sont alors reliés l'un à l'autre pour minimiser la flèche. L'arbre d'entraînement 7 est lié mécaniquement d'une part à un motoréducteur-frein 9 fixé en haut du montant gauche (ou, en variante, à une extrémité de la traverse 3), et d'autre part à un contrepoids 10, de masse constante et exerçant une force de traction constante, au moyen d'un dispositif de liaison 11 à poulie 111 et courroie 112, la poulie 111 étant fixée sur l'arbre d'entraînement 7, et la courroie d'une part au contrepoids 10 et d'autre part à la poulie 111 de manière à pouvoir s'enrouler autour d'elle lors de la remontée du contrepoids ; l'arbre d'entraînement 7 est fixé à la partie supérieure de la porte, par exemple à la traverse, au moyen de paliers auto-aligneurs 12. Le mouvement du contrepoids 10, logé dans le montant 2, est assujetti par un dispositif de guidage 13 dont, dans une première forme de réalisation, la verticalité est ajustable au moyen d'un dispositif de réglage 14, le dispositif de guidage 13 étant alors porté au sol à sa base par une semelle de fixation 15 ; dans une deuxième forme de réalisation, dans laquelle le contrepoids est guidé par les parois internes du montant 2, la verticalité de son mouvement est assurée par celle du montant. Le rotor du motoréducteur-frein 9 est solidarisé à un dispositif de desserrage manuel 16 accessible depuis l'un des montants, et le motoréducteur est relié électriquement à une source d'énergie, ici une source électrique, et commandé au moyen d'un dispositif électrique de commande 17.

    [0009] Il faut noter que parmi les nombreux modes possibles d'utilisation du motoréducteur-frein, a été retenu celui consistant à alimenter électriquement le moteur pour la montée comme pour la descente du rideau, et simultanément le frein pour dégager son tambour afin de permettre cette montée et cette descente, de telle sorte qu'en cas de non- alimentation, le frein soit serré, le desserrage étant obtenu, en cas de panne d'alimentation, au moyen du dispositif de desserrage manuel 16, si nécessaire, comme mentionné ci-dessus ; le dispositif de desserrage manuel peut être un dispositif comportant par exemple une chaîne, un câble, ou encore une tringle, accroché au tambour et actionné par une poignée éventuellement par l'intermédiaire d'un pignon, d'une poulie ou d'une tringlerie de renvoi.

    [0010] Comme cela ressort des figures 1 et 2, le contrepoids 10 travaille en inverse par rapport au rideau, c'est-à-dire que le rideau est en position basse lorsque le contrepoids est en position haute, et inversement ; ainsi, lorsque le frein est desserré, le rideau remonte d'une position de fermeture à une position d'ouverture, pouvant être totales, la masse du contrepoids étant légèrement supérieure à celle du dispositif de fermeture (rideau 4, sangles 5 et étriers passe-sangles 6 et pince-sangles 18) ; il en résulte que si un serrage du frein consécutif à une défaillance d'alimentation en énergie électrique intervient lorsque le rideau est en position de fermeture totale, ce dernier peut être remonté automatiquement jusqu'à sa position d'ouverture totale simplement en actionnant le dispositif de desserrage manuel 16.

    [0011] Pour des raisons de sécurité, il est utile que le contrepoids 10 soit guidé, et cela est le rôle du dispositif de guidage 13.

    [0012] La figure 3 montre une première forme de réalisation possible de ce dispositif de guidage 13, ici intérieur, du dispositif de réglage 14, et du contrepoids 10.

    [0013] Le dispositif de guidage 13 comprend un guide tubulaire 130 reposant sur la semelle 15 et fixé à celle-ci au moyen d'un pion de centrage 131 emmanché dans sa partie inférieure, comportant un téton central de centrage soudé dans un perçage de la semelle, et solidarisé au guide tubulaire au moyen d'une goupille, par exemple une goupille tubulaire fendue longitudinalement 132 connue dans la technique sous le nom de goupille MECA-NINDUS.

    [0014] Le dispositif de rêglage 14 est constitué par une équerre 141 à section en L dont une aile est fixée par deux vis au montant droit 2, et un collier 142 comportant un corps enfilé autour du guide tubulaire 130 et une embase de fixation soudée au corps et fixée par boulonnage à l'autre aile de l'équerre 141, au moins l'un de ces organes, par exemple cette autre aile de l'équerre 141, comportant un trou oblong permettant un réglage de verticalité du tube de guidage ; une vis insérée dans un écrou soudé au corps du collier permet le blocage du tube dans cette pièce.

    [0015] Le contrepoids 10, métallique, est soit en une seule pièce percée d'un alésage central pour le guide tubulaire 130, soit constitué de deux parties tubulaires 101, 102 fixées l'une dans l'autre, la partie intérieure 101, alésée, étant elle-même enfilée autour du guide tubulaire 130, avec un jeu assez large dans les deux cas ; un arceau 103 est fixé à la partie supérieure du contrepoids, pour accrocher la courroie (ou la chaîne, ou encore le câble) de liaison 112 ; le guidage du contrepoids autour du guide 130 est effectué par au moins une et ici deux bagues en nylon 104 disposées respectivement en haut et en bas du contrepoids 10 ; ces deux bagues comprennent un corps inséré dans un logement respectif réalisé ici dans la partie intérieure 101, les deux logements débouchant dans les extrémités libres de cette partie intérieure, et une bride de fixation à cette partie intérieure ; la fixation des brides au contrepoids est assurée par des vis, ce qui permet le remplacement des bagues de guidage 104 lorsqu'elles sont usées. Les risques de grippage sont ainsi minimisés par suite des propriétés auto-lubrifiantes du nylon, cela sans qu'il soit nécessaire de prévoir un graissage quelconque, et la surface de frottement étant faible, les bruits de frottement sont maintenus à un niveau très faible ; de plus, même en cas de rupture de la courroie 112, le contrepoids ne risque pas d'endommager un carter de protection en venant cogner contre lui.

    [0016] La figure 4 montre une deuxième forme de réalisation possible du dispositif de guidage 13 et du contrepoids 10. Dans cette forme de réalisation, un guide 130 est constitué par les parois internes du montant droit 2 ou d'un compartiment s'étendant verticalement dans ce montant et délimité par une ou plusieurs cloisons verticales internes, le contrepoids 10 étant logé à l'intérieur du montant 2 ou de ce compartiment ; le contrepoids 10 est alors constitué de blocs d'acier 105 superposés dont la section horizontale est légèrement inférieure à celle du guide 130, et de deux plaques 106 anti-friction en un matériau à faible coefficient de frottement tel que celui connu commercialement sous le nom de NOFRIX disposées respectivement de part et d'autre des blocs d'acier superposés, l'ensemble étant assemblé par boulonnage, et les deux plaques anti-friction ayant une forme semblable à celle de la section intérieure du montant ou du compartiment longitudinal et étant ajustées dans ce guide 130 ; comme dans le cas de la première forme de réalisation, un arceau 103 est fixé à la partie supérieure du contrepoids pour accrocher la courroie de liaison 112. Afin d'optimiser les volumes, la section horizontale intérieure du guide étant rectangulaire, les blocs 105 ont également une section rectangulaire, et ainsi la presque totalité de la section du guide ou du montant est occupée par les masses métalliques contrepoids. Grâce au guidage extérieur par plaques anti-friction, les effets du frottement sont notablement limités, la lubrification est inutile, et la maintenance est simplifiée.

    [0017] De même que le système à contrepoids est logé dans le montant ici droit, on peut loger le dispositif de commande 17 dans le montant gauche ou dans la traverse, à condition que ses dimensions soient inférieures à celles des dispositifs conventionnels.

    [0018] Cependant, le dispositif de commande 17, s'il était conventionnellement électro-mécanique, serait plutôt volumineux ; il est donc ici remplacé par un automate programmable connu en soi, logé dans une armoire électrique dont les dimensions permettent son intégration dans un montant ou la traverse, ce qui améliore la présentation, supprime une grande partie du cablage nécessaire jusqu'ici entre le dispositif sous la forme d'une armoire externe et l'extérieur de la porte, et permet de livrer les portes pré-câblées, les câbles passant à l'intérieur des montants et de la traverse supérieure ce qui réduit la durée d'installation sur le site et ainsi le coût d'installation (le prix de revient de la main d'oeuvre en atelier étant moins élevé que sur chantier), et diminue les risques d'erreurs au moment du montage.

    [0019] La structure décrite ci-dessus permet de réaliser la porte sous une forme modulaire. Ainsi, certains des modules, comprenant les parties mécaniques et électriques, identiques pour toutes les portes, peuvent être réalisés à l'avance, tandis que d'autres sont réalisés à la demande. Il suffit ensuite d'assembler les modules pour obtenir une porte complète. De la sorte, la durée de fabrication est considérablement réduite, ainsi que le temps de pose, car l'équipe de montage ne manipule que des sous-ensembles relativement légers. Le service après-vente est également simplifié puisqu'en cas de choc mécanique, ou de panne, il n'y a qu'un nombre limité de sous-ensembles à remplacer.

    [0020] Dans la forme modulaire représentée sur la figure 5, la porte est constituée des modules suivants :

    - un module électrique A comprenant le dispositif électrique de commande 17,

    - un module de montant B (partie du montant de gauche 1),

    - un module moteur C comprenant, fixés dans un caisson d'angle supérieur, le motoréducteur-frein 9 et son dispositif de desserrage manuel 16,

    - un module de traverse D comprenant en plus de la traverse 3, l'arbre d'entraînement 7, les tambours 8 enrouleurs de sangles, le dispositif de liaison 11, et les paliers 12,

    - un module contrepoids E comprenant, fixé dans un caisson d'angle supérieur, le contrepoids 10, le dispositif de guidage 13, et son dispositif de réglage 14,

    - un module de montant F (partie du montant droit 2),

    - un module de semelle G comprenant, dans un carter de base, la semelle de fixation 15, et, naturellement

    - le rideau souple 4, ses sangles 5, ses étriers 6, et les pince-sangles 18.



    [0021] Le module électrique A, le module moteur C, le module contrepoids E, et le module de semelle G sont les modules identiques pour toutes les portes, réalisés à l'avance.

    [0022] Les modules de montant B et F, de section identique, sont réalisés à la demande par tronçonnage d'un profilé de longueur standard, et il en est de même du module de traverse D ; le rideau souple est également réalisé à la demande.

    [0023] En variante, on peut avoir également, par exemple, un module de base servant à supporter l'ensemble de la porte, deux modules de montant destinés à être fixés sur le module de base, un module de traverse comprenant l'arbre d'entraînement, les tambours, les paliers, le dispositif de commande, et le moteur, un module contrepoids comprenant le contrepoids fixé dans un caisson d'angle, et le rideau, ses sangles, ses étriers, et les pince-sangles.

    [0024] Cette structure modulaire confère donc une grande souplesse à la fabrication et au montage de la porte selon l'invention.

    [0025] Bien entendu, cette invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-dessus décrites et représentées, et on pourra en prévoir d'autres formes sans sortir de son cadre.


    Revendications

    1. Porte à rideau souple à empilement, du type comportant des montants (1, 2) sensiblement verticaux, une traverse (3) sensiblement horizontale entre les montants, un moteur-frein (9) relié à des moyens d'alimentation en énergie, un dispositif manuel de desserrage (16) du frein pour le desserrer en cas de panne d'alimentation, un contrepoids (10), et un dispositif de fermeture (4, 5, 6, 18) à rideau souple mobile entre une position d'ouverture totale et une position de fermeture totale, relié mécaniquement au moteur et au contrepoids, de telle sorte que la force exercée par le contrepoids sur le dispositif mobile de fermeture s'applique à l'encontre de la force due à la masse de ce dernier et s'exerçant vers le bas dans le sens de la fermeture, porte caractérisée en ce que ladite force exercée par le contrepoids (10) est supérieure à celle due à la masse du dispositif mobile de fermeture (4, 5, 6, 18) depuis sa position de fermeture totale jusqu'à sa position d'ouverture totale, de telle sorte qu'en cas de défaillance des moyens d'alimentation en énergie, le dispositif mobile de fermeture soit entraîné jusqu'à sa position d'ouverture totale.
     
    2. Porte selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de guidage (13) pour le contrepoids (10), comprenant un guide (130), et en ce que le contrepoids est percé d'un alésage interne par lequel il est enfilé par cet alésage interne, autour du guide (130), avec interposition d'au moins une partie d'une bague de guidage (104) en matière autolubrifiante.
     
    3. Porte selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de guidage (13) pour le contrepoids (10), comprenant un guide (130) constitué par des parois internes de l'un des montants, en ce que le contrepoids comporte des plaques de guidage (106) présentant une forme semblable à celle de la section délimitée par le guide et ajustées dans celui-ci, et en ce que les plaques sont en un matériau anti-friction.
     
    4. Porte selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de commande (17) sous la forme d'un automate programmable logé dans l'un des montants ou dans la traverse, et en ce que des câbles électriques sont logés également dans au moins un montant et/ou la traverse.
     
    5. Porte selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle est sous forme modulaire et comprend au moins un module électrique (A), deux modules de montants (B, F), un module moteur (C), un module de traverse (D), et un module contrepoids (E).
     
    6. Porte selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte également un module de semelle (G) destiné à reposer sur le sol.
     
    7. Porte selon la revendication 1, caractérisée en ce que le moteur et le frein sont alimentés en énergie pour la descente et la montée du dispositif de fermeture (4, 5, 6, 18), et le frein est serré lorsqu'il n'est pas alimenté, à moins d'être desserré au moyen du dispositif de débrayage manuel (16).
     
    8. Porte selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif de fermeture (4, 5, 6, 18) est relié mécaniquement au moteur (9) et au contrepoids (10) au moyen d'un arbre d'entraînement (7) par l'intermédiaire de tambours (8) enrouleurs de sangle, l'arbre d'entraînement (7) étant lui-même relié au contrepoids par un dispositif de liaison (11).
     
    9. Porte selon la revendication 3, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif de réglage (14) pour le dispositif de guidage (13), comprenant des pièces (141, 142) fixées l'une à l'autre par boulonnage à travers un trou oblong, l'une d'entre elles étant par ailleurs fixée à un montant (2) et l'autre au guide (130).
     
    10. Porte selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte une semelle (15) de fixation du dispositif de guidage (13) à sa base, au moyen d'un pion de centrage (131) emmanché dans la partie inférieure du dispositif de guidage à laquelle il est solidarisé, et soudé à la semelle.
     
    11. Porte selon la revendication 1, caractérisée en ce que les montants (1, 2) comportent des ouvertures respectives en regard, les extrémités latérales des rideaux (4) étant logées dans les montants, et en ce que des sangles de suspension (5) du rideau s'étendent dans lesdits montants.
     
    12. Porte selon la revendication 1, caractérisée en ce que le moteur (9) est logé dans l'un des montants ou dans la traverse (3).
     
    13. Porte selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle est sous forme modulaire et comprend au moins deux modules de montant, un module de traverse, et un module contrepoids.
     




    Dessins



















    Rapport de recherche