[0001] La présente invention concerne un dispositif d'épandage sur la surface d'une route
d'une émulsion d'accrochage d'enrobés bitumineux, d'une substance fluide bitumineuse
ou d'une substance fluide analogue, ainsi qu'une machine de construction de chaussées,
notamment du type finisseur, comportant un tel dispositif.
[0002] Il a déjà été proposé par la demanderesse dans sa demande de brevet FR-90.06306,
déposée le 21 Mai 1990, pour "Dispositif d'épandage d'un matériau fluide ou analogue,
notamment d'une émulsion d'accrochage d'enrobés bitumineux sur la surface d'une route
et machine de construction de chaussées, notamment du type finisseur, comportant un
tel dispositif', des dispositifs d'épandage d'émulsions d'accrochage d'un encombrement
faible et destinés à être placés à l'arrière d'un finisseur derrière les chenilles
de celui-ci, entre lesdites chenilles et les moyens d'épandage sur la route des enrobés
bitumineux. Ces dispositifs d'épandage comportent principalement trois rampes d'épandage,
dont une centrale et deux latérales, se déplaçant au cours de l'épandage selon un
mouvement de va-et-vient transversal par rapport à la direction de déplacement du
finisseur. Par ce mouvement de va-et-vient, les jets d'émulsion en sortie des buses
desdites rampes réalisent un balayage chacun d'une portion de la largeur de la route
: la rampe centrale réalise un épandage sur la largeur de la route correspondant à
la largeur du finisseur, les courses des rampes latérales étant réglables en fonction
de la largeur totale que l'on cherche à couvrir. Un des avantages principaux d'un
tel dispositif par rapport aux dispositifs de l'art antérieur est de permettre des
débits de buses d'éjection importants et donc d'éviter les risques d'obstruction des
buses rencontrés avec les dispositifs à rampes d'épandage statiques.
[0003] La présente invention propose une amélioration aux dispositifs à rampes d'épandage
dynamiques décrits dans la demande FR-90.06306 précitée. On a cherché en effet à réduire
encore l'encombrement de ces dispositifs sur les finisseurs.
[0004] Pour gagner en encombrement, l'invention propose une nouvelle structure d'épandage,
qui permet de réaliser avec uniquement deux rampes un épandage continu sur une largeur
de route réglable, ladite structure pouvant être rangée dans la largeur du finisseur
après fonctionnement, de façon qu'il ne se pose aucun problème de gabarit lors du
transport.
[0005] La présente invention a donc pour objet un dispositif d'épandage sur la surface d'une
route d'une émulsion d'accrochage d'enrobés bitumineux, d'une substance fluide bitumineuse
ou d'une substance fluide analogue, comportant sur un engin mobile des rampes d'épandage
associées à des buses d'éjection ainsi qu'à des circuits d'alimentation desdites buses,
lesdites rampes étant aptes à se déplacer par rapport audit engin mobile transversalement
à la direction de déplacement de celui-ci, étant associées à des moyens moteurs destinés
à les entraîner en déplacement en cours d'épandage selon un mouvement de va-et-vient,
lesdites buses réalisant ainsi des épandages dynamiques complémentaires continus sur
la surface de la route, les courses de va-et-vient de certaines desdites rampes étant
réglables en fonction de la largeur sur laquelle on cherche à épandre, caractérisé
en ce qu'il comprend deux rampes d'épandage dont les courses sont réglables en fonction
de la largeur sur laquelle on cherche à épandre, pour permettre auxdites deux rampes
de réaliser ensemble un épandage sur toute ladite largeur.
[0006] Selon une caractéristique préférée de l'invention, lesdites deux rampes ont des étendues
de courses de va-et-vient sensiblement indépendantes de la largeur de route sur laquelle
on cherche à épandre, ledit dispositif comportant des moyens permettant de régler
les points de départ des courses desdites rampes sur ledit engin mobile.
[0007] Avantageusement, ce dispositif comprend des moyens permettant de commander l'ouverture
et la fermeture des buses d'éjection pour que les épandages réalisés par lesdites
deux rampes ne se recouvrent pas.
[0008] Selon une caractéristique complémentaire de l'invention, ce dispositif peut comporter
pour chaque rampe des moyens commandant, selon le sens de déplacement selon lequel
la rampe se déplace, l'ouverture ou la fermeture des buses de ladite rampe à leur
passage en un point particulier dit point de basculement, fixe par rapport à l'engin
mobile, ledit point de basculement étant sensiblement le même pour chacune des deux
rampes, lesdites rampes réalisant des épandages respectivement, l'une d'un côté, l'autre
de l'autre côté, dudit point de basculement.
[0009] Avantageusement, les moyens moteurs actionnant une rampe sont des vérins dont la
position par rapport à la largeur du véhicule mobile est réglable.
[0010] Selon une caractéristique complémentaire de l'invention, ce dispositif comprend des
moyens du type à crémaillère, qui permettent de régler le point de départ de la course
d'une rampe d'épandage par rapport à la largeur du véhicule mobile.
[0011] Avantageusement, lesdits moyens du type à crémaillère permettent de déplacer les
rampes et leurs vérins d'actionnement.
[0012] Selon encore une caractéristique particulière de l'invention, une rampe peut comprendre
quatre buses espacées entre elles d'environ 625 mm.
[0013] Selon une autre caractéristique avantageuse de'l'invention, la course d'une rampe
est d'environ 625 mm.
[0014] L'invention a encore pour objet une machine de construction de chaussées, comportant,
sur un châssis monté sur des moyens de déplacement, des moyens d'épandage d'enrobés
bitumineux et des moyens d'alimentation desdits moyens d'épandage, ladite machine
comportant également un dispositif d'épandage d'une émulsion d'accrochage sur la surface
d'une route.
[0015] La description qui suit d'un mode de réalisation particulier de l'invention est purement
illustrative et non limitative. Elle doit être lue en regard des dessins annexés sur
lesquels :
- la Figure 1 est une vue de côté d'une machine du type finisseur conforme à l'invention,
c'est-à-dire équipée d'un dispositif d'épandage selon un mode de réalisation de l'invention
;
- les Figures 2a et 2b sont des vues de dessus représentant schématiquement un dispositif
d'épandage conforme à un mode de réalisation particulier de l'invention, et dont les
rampes d'épandage ont été représentées sur ces deux Figures dans deux positions différentes
d'un cycle de va-et-vient leur permettant de réaliser un épandage sur une première
largeur de route;
- les Figures 3a et 3b sont des vues de dessus analogues aux Figures 2a et 2b, sur
lesquelles les rampes d'épandage du dispositif ont été représentées selon deux positions
d'un autre cycle de va-et-vient leur permettant de réaliser un épandage selon une
deuxième largeur de route;
- les Figures 4a et4b illustrent schématiquement pour ces deux largeurs de route un
cycle d'ouverture et de fermeture possible pour les buses des rampes du même dispositif
;
- les Figures 5a et 5b illustrent une autre possibilité de cycle d'ouverture et de
fermeture des buses desdites rampes pour les mêmes largeurs de routes.
[0016] En se référant plus particulièrement à la Figure 1, on voit qu'une machine du type
finisseur conforme à l'invention, référencée par 1 dans son ensemble, est montée sur
des chenilles 2 et comporte essentiellement une cabine de pilotage 3, une trémie 4
de réception des enrobés bitumineux, ladite trémie 4 étant disposée à l'avant du finisseur,
des moyens 5 classiques d'épandage des enrobés bitumineux qui sont constitués notamment
par une vis de répartition et qui sont disposés à l'arrière du finisseur 1, une table
6 de lissage des couches d'enrobés déposées, ainsi qu'un dispositif 7 d'épandage d'une
émulsion de liant, associé à un circuit d'alimentation en émulsion, référencé par
8 dans son ensemble.
[0017] Les enrobés bitumineux chauds sont transférés de façon classique de la trémie 4 aux
moyens 5 d'épandage des enrobés par l'intermédiaire d'un tapis de transfert (non représenté)
disposé sur le finisseur 1 entre la cabine 3 et la partie dudit finisseur 1 qui porte
les chenilles 2. Ce tapis est légèrement surélevé en sa partie arrière au-dessus des
moyens d'épandage 7. La table de lissage 6 est montée à l'arrière du finisseur 1,
au-delà des moyens d'épandage des enrobés 5, sur deux bras coudés 9 s'étendant de
chaque côté de l'engin à partir sensiblement de la partie médiane des chenilles jusqu'au-delà
des moyens d'épandage 5. Ces deux bras 9 sont articulés à leur extrémité opposée à
la table de lissage 6 sur des entretoises 10 montées au niveau des chenilles 2, l'inclinaison
desdits bras 9 par rapport au plan du terrain déterminant la hauteur de la table de
lissage 6 et étant réglée par l'intermédiaire de vérins 11 s'étendant chacun entre
un point d'attache sur l'entretoise 10etun point d'attache 12 sur le côté du châssis
du tracteur dans le prolongement du plancher de la cabine 3, à l'arrière de celle-ci.
[0018] Le circuit d'alimentation 8 comporte essentiellement un réservoir 13 d'émulsion d'une
contenance supérieure à 2500 litres. Ce réservoir 13 est disposé dans les flancs de
la trémie 4, ainsi que cela a été proposé dans la demande de brevet de la demanderesse
déposée sous le N° FR-91.06758, déposée le 4 Juin 1991, pour "Machine de construction
de chaussée du type finisseur".
[0019] On se réfère maintenant plus particulièrement aux Figures 2a, 2b et 3a, 3b. On voit
sur ces Figures que le dispositif d'épandage 7 comprend principalement deux rampes
14 et 15 montées dans un carter 16 à l'arrière du finisseur 1. Ces deux rampes 14
et 15 s'étendent parallèlement sur deux largeurs décalées du finisseur 1, la rampe
15 étant plus éloignée que la rampe 14 de l'arrière du châssis du finisseur. Chacune
de ces deux rampes 14 et 15 est également associée à des moyens 19, 20 destinés à
l'actionner selon un mouvement de va-et-vient latéral par rapport à la direction de
déplacement du véhicule. Ces moyens 19, 20 sont par exemple constitués de vérins hydrauliques
dont les tiges 19a, 20a sont reliées au niveau de leur extrémité libre à une extrémité
de la rampe d'épandage 14, 15 correspondante. Ces vérins 19 et 20 sont disposés respectivement
d'un côté et de l'autre du carter 16. La course des tiges 19a, 20a des vérins est
par exemple de 625 mm.
[0020] Les deux rampes 14 et 15 sont des rampes qui sont réalisées de façon classique pour
l'homme du métier et sont chacune munies de quatre buses référencées respectivement,
de l'extrémité de leur rampe sur laquelle est articulée la tige du vérin correspondant
à l'extrémité libre de la même rampe, par 17a à 17d et 18a à 18d. Les buses 17a à
17d ou 18a à 18d d'une même rampe sont réparties régulièrement sur celle-ci et espacées
entre elles de 625 mm. Le positionnement des moyens d'actionnement 19, 20 par rapport
au carter 16 et à la largeur du finisseur est réglable. Un ensemble de vérins 19,
20 est par exemple à cet effet solidarisé d'une crémaillère C destinée à être actionnée
par exemple par une ou plusieurs roues dentées R montées sur le châssis du finisseur.
Ainsi, selon la largeur d'épandage souhaitée, le positionnement des vérins 19, 20
dans la largeur du finisseur sera différent. C'est ce qui est représenté à titre d'exemple
respectivement sur les Figures 2a, 2b et 3a, 3b.
[0021] Dans l'hypothèse représentée sur les Figures 2a et 2b, les vérins 19 et 20 ont été
réglés par rapport au finisseur de façon qu'en position repliée des vérins 19 et 20
(Figure 2b), l'extrémité de la rampe 14, au niveau de laquelle ladite rampe est solidarisée
de la tige 19a, soit écartée de 625 mm de l'extrémité libre de la rampe 15. Les buses
17b, 17c et 17d sont alors en regard des buses 18d, 18c et 18b. Lorsque les vérins
19 et 20 sont déployés (Figure 2a), les buses d'extrémités 17d et 18d se trouvent
en regard respectivement des extrémités du corps du vérin 20, 19 à partir duquel s'étend
la tige 20a, 19a. Les buses 17a, 17b, 17c sont en regard respectivement des buses
18c, 18b, 18a. La largeur d'épandage totale sera alors uniquement de 2,50 m (largeur
d'une rampe + course du vérin).
[0022] Dans l'hypothèse représentée sur les Figures 3a et 3b, les vérins 19 et 20 ont été
rapprochés du carter sur lequel sont montées les rampes 14 et 15. Lorsque ces vérins
19 et 20 sont en position repliée (Figure 3b), les buses 18a, 18b, 18c sont en regard
respectivement des buses 17c, 17b, 17a. Les buses d'extrémités 17d, 18d sont en regard
des corps de vérins. En position déployée des vérins (Figure 3a), seules les buses
17a et 18a sont en regard l'une de l'autre, les autres buses de la rampe 14 s'étendant
en regard du vérin 20, les autres buses de la rampe 15 s'étendant en regard du vérin
19. La largeur réalisée avec cette confguration par les rampes d'épandage 14 et 15
est de 3,75 m.
[0023] On comprendra aisément que d'autres largeurs d'épandage sont encore possibles jusqu'à
5m, chacune des deux rampes 14 et 15 réalisant alors un épandage sur une largeur de
2,50 m, largeur maximum sur laquelle elle puisse s'épandre.
[0024] Afin qu'il ne soit pas réalisé des doubles recouvrements de certaines zones de la
largeur d'épandage, il est nécessaire d'associer aux buses d'épandage des moyens permettant
de commander leurs ouvertures ou fermetures sur leurs courses de va-et-vient. Ainsi
que cela a été illustré sur les Figures 4a, 4b et 5a, 5b, on peut par exemple fixer
sur la largeur du finisseur une limite D1 ou D2, au niveau de laquelle les buses des
rampes 14 et 15 s'ouvrent ou se ferment, de sorte que la rampe 14 réalisera l'épandage
d'un côté de cette limite D1 ou D2 et que la rampe 15 réalisera un épandage de l'autre
côté de ladite limite D1 ou D2.
[0025] Un premier exemple D1 de choix pour cette limite a été représenté sur les Figures
4a et 4b. Cette limite D1 est alors excentrée par rapport à l'axe de symétrie du finisseur.
Sur les Figures 4a et 4b qui correspondent aux positions des rampes 14 et 15 représentées
sur les Figures 2a et 3a, la limite D1 sera telle que la buse 18d sera ouverte tandis
que les buses 18a, 18b, 18c seront fermées et les buses 17a, 17b, 17c, 17d seront
ouvertes dans le premier cas, les buses 18d, 18c étant dans le deuxième cas ouvertes
tandis que les buses 18a, 18b sont fermées et que les buses 17a, 17b, 17c, 17 sont
ouvertes.
[0026] Dans l'hypothèse représentée sur les Figures 5a et 5b, la limite de basculement D2
correspond au plan de symétrie du finisseur 1. Dans le premier cas (Figure 5a), les
buses 17b, 17c, 17d et 18b, 18c, 18d sont ouvertes tandis que les buses 17a et 18a
sont fermées. Dans le deuxième cas (Figure 5b), les buses 17b, 17c, 17d et 18b, 18c,
18d sont ouvertes tandis que les buses 17a et 18a s'ouvrent.
[0027] Les moyens pour ouvrir ou fermer les buses d'épandage pourront être classiquement
du type ser- vovanne. Ils pourront être également purement mécaniques, par exemple
du type de ceux décrits dans la demande de brevet FR-91.10193 de la demanderesse,
déposée le 9 Août 1991, pour "Dispositif d'actionnement mécanique en ouverture ou
en fermeture d'une vanne commandant une buse d'éjection en mouvement selon une trajectoire
prédéterminée par un support".
[0028] Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées
dans les revendications ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières,
et n'en limitent aucunement la portée.
1. Dispositif d'épandage sur la surface d'une route d'une émulsion d'accrochage d'enrobés
bitumineux, d'une substance fluide bitumineuse ou d'une substance fluide analogue,
comportant sur un engin mobile (1) des rampes d'épandage (14, 15) associées à des
buses d'éjection (17,18) ainsi qu'à des circuits d'alimentation desdites buses, lesdites
rampes (14, 15) étant aptes à se déplacer par rapport audit engin mobile (1) transversalement
à la direction de déplacement de celui-ci, et étant associées à des moyens moteurs
(19, 20) destinés à les entraîner en déplacement en cours d'épandage selon un mouvement
de va-et-vient, lesdites buses (17, 18) réalisant ainsi des épandages dynamiques complémentaires
continus sur la surface de la route, les courses de va-et-vient de certaines desdites
rampes étant réglables en fonction de la largeur sur laquelle on cherche à épandre,
caractérisé en ce qu'il comprend deux rampes d'épandage (14, 15) dont les courses
sont réglables en fonction de la largeur sur laquelle on cherche à épandre, pour permettre
auxdites deux rampes de réaliser ensemble un épandage sur toute ladite largeur.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites deux rampes
(14, 15) ont des étendues de courses de va-et-vient sensiblement indépendantes de
la largeur de route sur laquelle on cherche à épandre, ledit dispositif comportant
des moyens (C, R) permettant de régler les points de départ des courses desdites rampes
sur ledit engin mobile.
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend
des moyens permettant de commander l'ouverture et la fermeture des buses d'éjection
(17a à 17d, 18a à 18d) pour que les épandages réalisés par lesdites deux rampes (14,
15) ne se recouvrent pas.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comporte pour chaque
rampe des moyens commandant, selon le sens de déplacement selon lequel la rampe se
déplace, l'ouverture ou la fermeture des buses de ladite rampe à leur passage en un
point particulier (D1, D2) dit point de basculement, fixe par rapport à l'engin mobile
(1), ledit point de basculement (D1, D2) étant sensiblement le même pour chacune des
deux rampes (14, 15), lesdites rampes (14, 15) réalisant des épandages respectivement,
l'une d'un côté, l'autre de l'autre côté, dudit point de basculement (D1, D2).
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce que les moyens moteurs (19, 20) actionnant une rampe sont des vérins dont la position
par rapport à la largeur du véhicule mobile est réglable.
6. Dispositif selon la revendication 2 prise seule ou en combinaison, caractérisé
en ce qu'il comprend des moyens (R, C) du type à crémaillère, qui permettent de régler
le point de départ de la course d'une rampe d'épandage par rapport à la largeur du
véhicule mobile (1).
7. Dispositif selon les revendications 5 et 6 prises en combinaison, caractérisé en
ce que lesdits moyens (R, C) du type à crémaillère permettent de déplacer les rampes
et leurs vérins d'actionnement.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce qu'une rampe comprend quatre buses (17a à 17d, 18a à 18d) espacées entre elles
d'environ 625 mm.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que la course d'une rampe
(17,18) est d'environ 625 mm.
10. Machine de construction de chaussées comportant sur un châssis monté sur des moyens
de déplacement (2), des moyens d'épandage (5) d'enrobés bitumineux et des moyens (5)
d'alimentation desdits moyens d'épandage, ladite machine comportant également un dispositif
d'épandage d'une émulsion d'accrochage sur la surface d'une route selon l'une quelconque
des revendications 1 à 9.