(19)
(11) EP 0 538 104 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
21.04.1993  Bulletin  1993/16

(21) Numéro de dépôt: 92402754.3

(22) Date de dépôt:  08.10.1992
(51) Int. Cl.5A63B 23/20
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE DK FR GB IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 17.10.1991 FR 9112838

(71) Demandeur: Cappelletti, Max-Claude
F-91600 Savigny sur Orges (FR)

(72) Inventeur:
  • Cappelletti, Max-Claude
    F-91600 Savigny sur Orges (FR)

(74) Mandataire: Rodhain, Claude 
Cabinet Claude Rodhain S.A. 3, rue Moncey
75009 Paris
75009 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif exerciseur pour muscles du périnée


    (57) Ce dispositif comprend un solide intravaginal (1), un fil (2) attaché par une extrémité au solide (1) et comportant, à son autre extrémité, un repère (3a) et des moyens (9) pour l'accrochage de poids (30).




    Description


    [0001] La présente invention concerne un dispositif exerciseur pour muscles du périnée.

    [0002] Les déficiences périnéales, dont les conséquences peuvent être multiformes : incontinence urinaire ou fécale, déséquilibre statique avec son cortège de ptoses et de troubles d'ordre sexuels, sont actuellement traitées par des méthodes comportant l'emploi de stimulations électriques et/ou des exercices physiques.

    [0003] Bien que ces méthodes aient permis une grande avancée dans le traitement de réhabilitation du périnée, elles ne permettent pas de mesurer la force musculaire et elles ne peuvent être mises en oeuvre par la patiente chez elle sans l'aide d'un praticien kinésithérapeute.

    [0004] La présente invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients et de proposer un dispositif exerciseur qui permette une rééducation efficace des muscles du périnée.

    [0005] Ce but est atteint conformément à l'invention, du fait que le dispositif exerciseur comprend un solide intra-vaginal, un fil souple attaché à une extrémité à ce solide, un repère visuel disposé sur le fil à distance dudit solide et un jeu de poids susceptible d'être attaché au fil à une extrémité opposée au solide.

    [0006] Le solide présente avantageusement une forme ovoïde dont la longueur est comprise entre 2 et 6 centimètres et de préférence entre 3 et 5 centimètres et dont la largeur est comprise entre 1,5 et 4 centimètres, et, de préférence, entre 2 est 3 centimètres.

    [0007] On réalise un solide présentant une bonne résistance à l'expulsion en lui donnant une forme sensiblement cylindrique à section droite circulaire ou elliptique, et en donnant aux deux extrémités dudit solide une forme de calotte aplatie dont la hauteur est avantageusement inférieure au quart de la longueur du solide.

    [0008] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation de l'invention, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
    • La figure 1 est une vue en long, schématique, du dispositif selon un mode de réalisation de l'invention; et
    • La figure 2 est une section selon la ligne II-II de la figure 1.


    [0009] Comme on peut le voir sur la figure 1, le dispositif exerciseur se compose d'un solide intravaginal, de forme ovoïde 1, d'un fil souple 2 attaché par une extrémité au solide 1, et d'un jeu de poids unitaires 3 susceptibles, chacun, d'être glissés, à la manière de perles dans un collier, sur le fil 2 par l'extrémité de ce dernier opposée au solide 1. Les poids 3 sont bloqués en position sur le fil 2 au moyen d'une pince amovible formant butée 10.

    [0010] Dans l'exemple représenté, les poids 3 sont de couleur claire et ils comportent chacun, en leur milieu, un trait horizontal de couleeur plus sombre 3a, formant un repère visuel.

    [0011] Comme on peut le voir sur le dessin, le solide 1 est constitué pour l'essentiel par une partie médiane la de forme cylindrique à section circulaire, et de deux parties d'extrémité 1b en forme de calotte aplatie, et dont la hauteur axiale "b" est relativement faible, par exemple inférieure au cinquième de la longueur totale "L" du solide 1.

    [0012] La longueur "L" du solide 1 est typiquement de 3,5 centimètres et la largeur "1" de ce solide, qui n'est autre que le diamètre de la section droite dudit solide 1, est typiquement de 2,5 centimètres.

    [0013] Le solide 1 est avantageusement réalisé sous la forme d'un corps creux en matière plastique tel que le chlorure de polyvinyle (PVC).

    [0014] Le solide 1 présente avantageusement un très faible poids dont la valeur est inférieure au gramme.

    [0015] Il est réalisé par exemple en deux moitiés 5 et 6 dont le plan de joint coïncide avec le plan équatorial 7 dudit solide, ces deux moitiés étant assemblées d'une avec l'autre, par exemple par vissage.

    [0016] L'attachement du fil 2 au solide 1 est réalisé de la manière suivante : on réalise un trou 8 sur le sommet de l'une des calottes d'extrémité du solide 1.

    [0017] Le fil 2 est passé à travers le trou 8, et une excroissance 2a présente à l'une des extrémités du fil 2 assure l'ancrage du fil par rapport au solide 1.

    [0018] Le fil souple 2 présente typiquement une longueur de 30 à 40 centimètres.

    [0019] L'utilisation par une patiente du dispositif qui vient d'être décrit peut se déroule typiquement de la façon suivante :

    [0020] Après mise en place du solide 1, la patiente augmente le nombre des poids 3 lestant le fil 2, jusqu'à l'obtention d'une perception nette du poids intra-périnéal ; c'est le seuil "proprioceptif".

    [0021] La patiente augmente alors le nombre de poids 3 jusqu'à l'obtention de la résistance maximale; elle détermine ainsi la charge maximale supportable.

    [0022] La charge maximale supportable devra alors être allégée de 20 % environ pour commencer les exercices qui peuvent consister en dix séries de contractions de dix répétitions chacune, avec un repos dont la durée est déterminée par le rééducateur.

    [0023] Selon la puissance ou le degré d'élasticité du plancher, ce dernier terme désignant l'ensemble des muscles du périnée, les déplacements verticaux des repères 3a dus aux contractions de la patiente seront plus ou moins importants.

    [0024] Ainsi, le mouvement vertical des repères 3a constitue une mise en évidence de l'existence de contraction et l'amplitude de ce mouvement vertical permet une évaluation de la force musculaire fournie.

    [0025] L'entraînement obtenu au moyen du dispositif exerciseur selon l'invention permet :
    • un renforcement du caractère concentrique et simultané de la contraction des muscles du périnée;
    • un développement de l'intensité des contractions réflexes.


    [0026] Le dispositif selon l'invention est simple, peu coûteux, dynamisant et il peut être remis à chaque patiente. Il permet ainsi à la patiente d'effectuer un travail prolongeant la rééducation.

    [0027] En outre, il donne l'occasion à la patiente de se prendre en charge et d'assister à sa réhabilitation en y participant.

    [0028] La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits, elle est au contraire susceptible de modifications et de variantes qui apparaîtront à l'homme de l'art.


    Revendications

    1 - Dispositif exerciseur pour muscles du périnée, caractérisé en ce qu'il comprend un solide intra-vaginal en, un fil souple (2) attaché à ce solide par une extrémité, un repère visuel (3a) disposé sur le fil (2) à distance du solide (1) et un jeu de poids (3) susceptible d'être chacun attaché au fil (2) à une extrémité opposée au solide (1), ledit solide comportant une partie principale (1a) de forme sensiblement cylindrique et deux parties d'extrémité en forme de calotte aplatie au sommet (1b).
     
    2 - Dispositif exerciseur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le solide (1) présente une forme ovoïde dont la longueur est comprise entre 2 et 6 centimètres, et de préférence entre 3 et 5 centimètres, et dont la largeur est comprise entre 1,5 et 4 centimètres, et de préférence, entre 2 et 3 centimètres.
     




    Dessins







    Rapport de recherche