[0001] La présente invention se rapporte à un procédé et à un dispositif de détection de
conditions de fonctionnement défectueuses ou dangereuses d'un système d'allumage par
étincelle électrique pour moteur à combustion interne équipant notamment les véhicules
automobiles. Elle concerne plus précisément un procédé et un dispositif pour la détection
de l'état noyé d'une bougie d'allumage.
[0002] La détection des dysfonctionnements d'un système d'allumage classique, par étincelle
électrique comprenant une bougie connectée à une bobine du type à un circuit primaire
et un circuit secondaire, est un problème particulièrement important du fait des conséquences
de ces dysfonctionnements notamment en terme d'usure du moteur, d'émissions de polluants
ou encore d'inconfort de conduite pour l'utilisateur du véhicule.
[0003] Les défauts ou ratés d'allumages ont pour effet d'empêcher la combustion de toute
ou partie du carburant injecté dans le (ou les) cylindre affecté par ces ratés. Il
s'en suit un rejet d'hydrocarbures imbrûlés dans la ligne d'échappement et donc la
pollution de l'environnement, et lorsque qu'un pot catalytique équipe la ligne d'échappement,
cet apport de carburant provoque une forte montée en température du catalyseur jusqu'à
des valeurs excessives et donc sa détérioration. Il s'en suit également le dépôt de
carburant imbrûlé sur les parois du piston et du cylindre, dépôts qui éliminent l'huile
de lubrification, ce qui a pour effet d'en augmenter l'usure. Enfin une autre conséquence
et non des moindres de ces ratés de combustion est la surconsommation en carburant
du moteur.
[0004] De nombreuses études ont été entreprises pour détecter les ratés d'allumages, on
peut citer les demandes de brevet numéros WO-89/11591, ou encore FR-2.277.249. Si
la plupart des dispositifs connus arrivent à détecter de manière correcte l'existence
de ratés de combustion, aucun dispositif n'est cependant capable d'en détecter la
cause.
[0005] Les causes des ratés de combustion sont multiples, on peut notamment citer la bougie
débranchée ou en court circuit, un écartement inter-électrode trop important, une
bougie encrassée ou encore noyée. A chacune des causes correspond un remède approprié,
alors qu'un écartement anormal nécessite le démontage de la bougie, le noyage ou l'encrassement
nécessitent seulement une modification de la carburation. Le diagnostic de l'origine
des ratés est donc particulièrement important pour permettre la mise en place de stratégies
de remise en état du dispositif d'allumage rapides et efficaces.
[0006] La présente invention a pour objet un procédé de détection de l'état noyé d'une bougie
et cela plus particulièrement pendant les phases de démarrage du moteur ou de ralenti
sans charge.
[0007] Le procédé de détection de conditions de fonctionnement défectueuses, suivant l'invention,
concerne un système d'allumage par étincelle pour moteur à combustion interne, ce
système comprenant au moins une bougie connectée à une bobine comportant un circuit
primaire et un circuit secondaire, dans lesquels circulent respectivement un courant
primaire et un courant secondaire et aux bornes desquels sont délivrées respectivement
une tension primaire et une tension secondaire.
[0008] Selon l'invention le procédé est caractérisé en ce qu'il comprend les opérations
suivantes :
- effectuer, pendant un intervalle de temps caractéristique qui suit un ordre d'étincelle,
une pluralité de mesures respectivement du courant secondaires et de la tension primaire,
- calculer la durée d'étincelle, ladite durée correspondant au temps pendant lequel
le courant secondaire varie entre une valeur initiale et une valeur prédéterminée,
- filtrer par un filtre passe haut du premier ordre les mesures de la tension primaire
situées pendant un intervalle de temps caractéristique,
- extraire les transitions négatives et mémoriser la valeur maximale de l'amplitude
desdites transitions.
[0009] Selon une autre caractéristique de l'invention, les mesures de la tension primaire
qui sont filtrées, sont comprises dans un intervalle de temps caractéristique défini
entre les instants 0,25.D et 0,75.D qui suivent l'ordre d'étincelle.
[0010] La présente invention concerne également un dispositif de détection pour la mise
en oeuvre du procédé.
[0011] le dispositif suivant l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens
pour effectuer, pendant un intervalle de temps caractéristique qui suit un ordre d'étincelle,
une pluralité de mesures respectivement du courant secondaire et de la tension primaire,
lesdites mesures étant traitées par des moyens de calcul pour calculer la durée d'étincelle,
faire un filtrage passe haut du premier ordre des mesures de la tension primaire situées
dans un intervalle de temps caractéristique, extraire les transitions négatives pour
ensuite mémoriser celle dont l'amplitude est la plus grande, puis en déduire le degré
de noyage de la bougie.
[0012] Selon une caractéristique de l'invention, une résistance supplémentaire est insérée
dans la bobine du côté des bornes d'alimentation entre les enroulements secondaires
et les enroulements primaires pour permettre la mesure du courant secondaire à partir
de la mesure de la tension aux bornes de ladite résistance supplémentaire.
[0013] Selon une autre caractéristique de l'invention, le nombre de mesures de la valeur
du courant secondaire et de la tension primaire sont respectivement au moins de 25,
et préférentiellement égal ou supérieur à 40.
[0014] La détection spécifique des ratés d'allumage dues au noyage des bougies permet de
mettre des stratégies de correction de l'injection dès l'apparition du phénomène et
ainsi de supprimer de façon quasi instantanée ce dysfonctionnement, le rendant peu
ou pas perceptible au conducteur du véhicule.
[0015] On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après
la description donnée ci-après d'un mode de réalisation de l'invention, donné à titre
d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1a représente de manière superposée les caractéristiques Up=f(t) pour un
cas de bougie normale et pour un cas type de bougie noyée,
- la figure 1b représente de manière similaire à la figure la, les caractéristiques
Up=f(t) pour un cas de bougie normale et pour un second cas type de bougie noyée,
- les figures 2a à 2c représentent pour chacune des caractéristiques représentées sur
les figures 1a et 1b l'allure des transitions négatives détectées sur le signal Up=f(t)
filtré,
- et, la figure 3 représente le schéma électrique d'un dispositif de détection conforme
à l'invention.
[0016] Le noyage est un phénomène bien connu, provoqué par un apport excessif d'essence
dans un cylindre froid (le noyage est d'autant plus important que le cylindre est
froid), la vapeur d'essence se condense alors sur les parois du cylindre et le culot
de la bougie. La présence d'essence liquide sur les électrodes et le culot perturbe
alors considérablement la décharge électrique.
[0017] La demanderesse à mis en évidence que sur une bougie noyée lorsque l'ordre d'étincelle
"OE" arrive, principalement deux cas peuvent se produire :
- l'étincelle s'amorce normalement entre les électrodes puis se déplace brutalement,
en cours de décharge, pour longer l'isolant céramique recouvert d'essence. L'allongement
important du parcours qui en résulte provoque alors une brutale augmentation de la
tension bougie, ce cas sera désigné dans la suite de la description "cas A" ;
- l'étincelle s'amorce directement le long de l'isolant recouvert d'essence. La tension
bougie est alors très perturbée pendant toute la durée de la décharge, ce cas sera
désigné dans la suite de la description "cas B".
[0018] Ces violentes variations de tension au niveau de la bougie se retrouvent au niveau
de la tension aux bornes du circuit primaire de la bobine ou tension primaire Up,
qui est une grandeur accessible à la mesure.
[0019] Ces variations sont nettement apparentes sur les courbes Up=f(t) de la figure 1a,
laquelle figure montre l'évolution de la tension primaire "Up" entre les instants
-1 et +3 millisecondes (l'instant initial 0 correspondant à l'ordre d'étincelle "OE")
pour respectivement une bougie non noyée (C) et une bougie noyée (A) correspondant
au cas A évoqué précédemment.
[0020] La figure 1b similaire à la figure 1a, compare de même une bougie non noyée (C) et
une bougie noyée (B) correspondant au cas B.
[0021] On observe donc dans le cas des bougies noyées une brutale augmentation de la tension
en cours d'étincelle. La demanderesse a pu montrer que lors de fonctionnements du
moteur au démarrage ou au ralenti, de telles augmentations brutales sont tout à fait
caractéristiques de l'état noyé d'une bougre.
[0022] Il en résulte que le procédé retenu pour détecter le noyage de la bougie, consiste
à rechercher les brutales augmentations de la tension primaire lorsque le moteur est
en phase de démarrage ou au ralenti sans charge.
[0023] Le dispositif mis en oeuvre pour assurer une telle détection des augmentations de
la tension primaire en cours d'étincelle est le suivant.
[0024] Après calcul de la durée D de l'étincelle, le signal Up est pondéré par une fenêtre
temporelle rectangulaire de largeur [0,25.D, 0,75.D], pour éliminer les effets de
l'amorçage et du désamorçage de la bougie. Le signal résultant est ensuite traité
par un filtre passe haut du premier ordre pour extraire les transitions. Un redressement
simple alternance permet de ne conserver que les transitions négatives recherchées.
Un crête-mètre mémorise alors la valeur maximale atteinte pendant le cycle analysé.
[0025] Ce principe de calcul est plus précisément décrit conformément aux figures 2a, 2b
et 2c qui correspondent à la transformée par filtrage de la tension primaire Up(t),
grâce à un filtre passe haut du premier ordre, des caractéristiques A, B et C représentées
aux figures 1a et 1b.
[0026] On peut observer l'amplitude des transitions détectées dans le cas d'une bougie normale,
figure 2c, et dans les deux cas d'une bougre noyée, figures 2a et 2b. Pour une bougie
normale, les transitions détectées ont une amplitude très faible contrairement à celles
correspondant aux bougies noyées.
[0027] Les bornes utilisées pour le filtrage dépendent de la durée d'étincelle D qui est
mesurée dans chacun des trois cas.
[0028] Le procédé pour mesurer la durée d'étincelle D consiste à mesurer le temps pendant
lequel le courant secondaire varie entre deux valeurs prédéterminées.
[0029] L'intervalle de temps de mesure (0,25.D; 0,75.D) est choisi de façon à éliminer les
pics parasites dus à l'amorçage et au désamorçage de l'étincelle, l'intervalle de
mesure doit être compris dans l'intervalle (0,2.D ; 0,85.D) suivant les caractéristiques
du système d'allumage et des temps de réponse.
[0030] Seules les transitions négatives du signal Up(t) filtré sont étudiées, et l'amplitude
du plus grand pic est mesuré par un crête-mètre et stocké dans une unité de calcul
puis multiplié par un coefficient constant choisi, préférentiellement égal à 20, pour
obtenir une indication de bougie noyée (Bnoy) comprise entre 0 et 100.
[0031] Le filtrage proprement dit est effectué en utilisant la formule suivante :

avec
Sn = Sortie du filtre pour l'échantillon n
K
filtre = constante filtre
S
n-1 = Sortie du filtre pour l'échantillon n-1
e
n = échantillon n
e
n-1 = échantillon n-1
[0032] La constante du filtre K
filtre pourra avoir une valeur de 0.8 permettant un filtrage suffisant pour la tension primaire
Up.
[0033] La mise en oeuvre de la détection proprement dite ne soulève pas de difficultés majeures
compte-tenu de la vitesse des moyens de mesures et de calculs actuels et compte tenu
que le noyage est un phénomène qui se produit à faible régime moteur ; en effet, pour
un moteur de 4 cylindres tournant à 1500 tours/min, il y a un ordre d'étincelle toutes
les 20 millisecondes; de plus, la durée de l'étincelle ne dépasse pas les 3 millisecondes
et pour effectuer 40 mesures dans l'intervalle préférentiel 0,25.D à 0,75.D, il suffit
d'un appareillage capable d'effectuer une mesure toutes les 20 microsecondes dans
le pire des cas.
[0034] La figure 3 montre le schéma électrique d'un dispositif de détection conforme à l'invention,
adapté pour fonctionner sur un moteur du type 4 cylindres en ligne.
[0035] Chacune des bougies est directement connectée à un distributeur (DIS) au moyen d'un
câble haute tension schématisé par sa résistance équivalente (Rf2, Rf3, Rf4, Rf5),
cette résistance Rfi est directement dépendante de la longueur du câble haute tension.
Un des câbles est muni d'une pince de décodage cylindre (DECOD) pour indiquer, par
un signal (De) au calculateur (CAL), quelle est la bougie concernée par les mesures
en cours.
[0036] Le distributeur (DIS) est connecté au circuit secondaire (SEC) de la bobine par un
câble haute tension également schématisé par sa résistance équivalente (Rf1).
[0037] Ce circuit ou enroulement secondaire (SEC) est représenté par la résistance équivalente
(Rs) et l'inductance (Ls). L'enroulement secondaire de la bobine est directement relié
à l'alimentation, ce qui revient à dire au circuit primaire (PRIM) de la bobine compte
tenu de la technologie actuelle des bobines, au moyen d'une résistance complémentaire
d'une valeur de 50 ohms. Il en résulte que, en mesurant la tension aux bornes de cette
résistance (Uis), on connaît l'intensité du courant secondaire (Is). Cette mesure
ne présente pas de difficulté en utilisant, par exemple, un amplificateur et un convertisseur
dont le signal de sortie sous forme numérique est appliqué au calculateur (CAL).
[0038] Le courant secondaire ainsi mesuré permet d'obtenir après traitement dans un calculateur
(CALDUR) la durée de l'étincelle (D), par exemple le temps écoulé entre l'ordre d'étincelle
et le passage du courant secondaire (Is) au-dessous d'un seuil fixé.
[0039] La bobine comporte donc un enroulement primaire (PRIM) schématisé également par sa
résistance équivalente (Rp) et son inductance (Lp). La mesure de la tension primaire
(Up) se fait par des moyens similaires à ceux utilisés pour la mesure de (Uis).
[0040] Les différents signaux (D) et (Up) sont traités par le calculateur (CAL) qui fournit
par cylindre un indicateur de bougie noyée (Bnoy). Un module d'affichage permet de
représenter sous forme appropriée, par exemple une barre lumineuse ou "bargraph" dont
la longueur lumineuse est proportionnelle au niveau de noyage, l'état de noyage de
chaque bougie.
[0041] Cette information peut être également incorporé dans la stratégie de pilotage de
l'injection, en la combinant avec les différents paramètres de fonctionnement du moteur.
Ainsi dès la détection du phénomène de noyage il est possible de jouer sur la durée
d'injection pour supprimer le noyage.
[0042] Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et
illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple.
[0043] Au contraire, l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits
ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont effectuées suivant son esprit.
[1] Procédé de détection de conditions de fonctionnement défectueuses d'un système d'allumage
par étincelle pour moteur à combustion interne, ledit système comprenant au moins
une bougie connectée à une bobine comportant un circuit primaire (PRIM) et un circuit
secondaire (SEC), dans lesquels circulent respectivement un courant primaire (Ip)
et un courant secondaire (Is) et aux bornes desquels sont délivrées respectivement
une tension primaire (Up) et une tension secondaire (Us), caractérisé en ce qu'il
comprend les opérations suivantes :
- effectuer, pendant un intervalle de temps caractéristique qui suit un ordre d'étincelle
(OE), une pluralité de mesures respectivement du courant secondaire (Is) et de la
tension primaire (Up),
- calculer la durée d'étincelle (D), ladite durée correspondant au temps pendant lequel
le courant secondaire (Is) varie entre une valeur initiale et une valeur prédéterminée,
- filtrer par un filtre passe haut les mesures de la tension primaire (Up) situées
pendant un intervalle de temps caractéristique,
- extraire les transitions négatives et mémoriser la valeur maximale de l'amplitude
(NOY) desdites transitions.
[2] Procédé de détection selon la revendication 1, caractérisé en ce que les mesures
de la tension primaire (Up) qui sont filtrées, sont comprises dans un intervalle de
temps caractéristique défini entre les instants 0,25.D et 0,75.D qui suivent l'ordre
d'étincelle (OE).
[3] Procédé de détection selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé
en ce que ladite valeur maximale (NOY) est multipliée par un coefficient constant
pour élaborer un indicateur de noyage (Bnoy) entre 0 et 100.
[4] Procédé de détection selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'indicateur
de noyage (Bnoy) est visualisée sous la forme de bargraph.
[5] Procédé de détection selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé
en ce que la dite valeur (NOY) est envoyée au calculateur d'injection, ledit calculateur
d'injection utilisant cette valeur en combinaison avec les valeurs des différents
paramètres de marche du moteur pour corriger la quantité de carburant injecté.
[6] Dispositif de détection de conditions de fonctionnement défectueuses d'un système
d'allumage par étincelle pour moteur à combustion interne, ledit système comprenant
au moins une bougie connectée à une bobine comportant un circuit primaire (PRIM) et
un circuit secondaire (SEC), dans lesquels circulent respectivement un courant primaire
(Ip) et un courant secondaire (Is) et aux bornes desquels sont délivrées respectivement
une tension primaire (Up) et une tension secondaire (Us), caractérisé en ce qu'il
comprend des moyens pour effectuer, pendant un intervalle de temps caractéristique
qui suit un ordre d'étincelle (OE), une pluralité de mesures respectivement du courant
secondaire (Is) et de la tension primaire (Up), lesdites mesures étant traitées par
des moyens de calcul (CAL, CALDUR) pour calculer la durée d'étincelle (D), faire un
filtrage passe haut du premier ordre des mesures de la tension primaire (Up) situées
dans un intervalle de temps caractéristique, extraire les transitions négatives pour
ensuite mémoriser celle dont l'amplitude est la plus grande, puis en déduire le degré
de noyage de la bougie.
[7] Dispositif de détection selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'une résistance
supplémentaire est insérée dans la bobine du côté des bornes d'alimentation entre
les enroulements secondaires (SEC) et les enroulements primaires (PRIM) pour permettre
la mesure du courant secondaire (Is) à partir de la mesure de la tension (Uis) aux
bornes de ladite résistance supplémentaire.
[8] Dispositif de détection selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite résistance
supplémentaire a une valeur de sensiblement 50 ohms.
[9] Dispositif de détection selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé
en ce que le nombre de mesures de la valeur du courant secondaire (Is) et de la tension
primaire (Up) sont au moins égal à 25, et préférentiellement égal ou supérieur à 40.
[10] Dispositif de détection selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, ledit système
comportant plusieurs bougies reliées chacune à un distributeur (Dis) par un câble
de connexion haute tension, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins une
pince de décodage (DECOD) associée à un des câbles de connexion haute tension et connectée
au moyens de calcul (CAL) pour déterminer quelle est la bougie dont la détection du
noyage est en cours.