[0001] La présente invention concerne un dispositif d'entraînement de portail comprenant
un moteur électrique associé à un réducteur et entraînant, par l'intermédiaire du
réducteur, une biellette destinée à entraîner le portail.
[0002] On connaît de nombreux dispositifs de ce genre, dont certains sont décrits dans les
brevets US 2 032 724, FR 2 307 109 et FR 2 330 837.
[0003] Dans tous ces dispositifs, la biellette de commande est fixée sur l'axe de sortie
du réducteur, lequel réducteur est généralement monté dans un boîtier contenant le
moteur, boîtier constituant une unité communément appelé motoréducteur. Le mouvement
relatif entre la biellette et le boîtier du motoréducteur a été occasionnellement
la cause d'accidents par pincement entre la biellette et le motoréducteur. D'autre
part, la hauteur à laquelle est attachée la biellette au portail ou, inversement,
au pilier supportant le portail, et déterminée par la position du moteur. Enfin, il
n'est guère possible de prévoir une deuxième biellette d'entraînement, à une certaine
distance de la première, dans le cas où il est souhaité d'entraîner le portail en
deux points, par exemple dans le cas de vantaux de portail de hauteur élevée.
[0004] La présente invention a pour but de réaliser un dispositif d'entraînement de portail
obviant aux inconvénients susmentionnés. Positivement, l'invention a pour but de supprimer
les risques de pincement et de cisaillement, de réaliser une certaine indépendance
entre le niveau de fixation du moteur et le niveau d'attache de la biellette au portail
et de permettre d'entraîner simplement plusieurs biellettes par un même moteur à des
niveaux différents.
[0005] Le dispositif d'entraînement selon l'invention est caractérisé en ce que le moteur
et son réducteur sont constitués d'un motoréducteur de type tubulaire dont l'enveloppe
tubulaire est entraînée en rotation par le réducteur et que la biellette est fixée
à ladite enveloppe tubulaire de manière à être entraînée par celle-ci.
[0006] L'enveloppe du motoréducteur tubulaire tournant avec la biellette, il n'y a plus
de risque de pincement entre la biellette et cette enveloppe.
[0007] Le motoréducteur tubulaire étant disposé verticalement et la biellette pouvant être
fixée en un point quelconque de cette enveloppe tubulaire, le motoréducteur, que l'on
appellera pour simplifier moteur tubulaire, peut être fixé sur les piliers du portail
à une hauteur standard, alors que la biellette peut être fixée au moteur tubulaire
à la hauteur souhaitée ou à la hauteur imposée par le portail. On obtient ainsi une
grande souplesse d'installation.
[0008] Que la biellette soit fixée par un collier entourant le tube du moteur tubulaire
ou dans une rainure longitudinale de celui-ci ou par tout autre moyen, il est sans
autre possible de fixer deux biellettes ou davantage sur le même moteur tubulaire.
[0009] Le moteur tubulaire présente en outre un avantage sur le plan esthétique étant donné
qu'il est généralement d'un diamètre réduit et qu'il s'inscrit dans la ligne du pilier
du portail. Ce diamètre réduit à également l'avantage de permettre un grand débattement
angulaire du vantail du portail, un tel débattement pouvant être nécessaire dans le
cas d'un accès oblique au portail.
[0010] Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques modes d'exécution de l'invention.
[0011] La figure 1 est une vue en coupe selon I-I, figure 2, d'un dispositif d'entraînement
d'un vantail de portail partiellement représenté avec son pilier.
[0012] La figure 2 est une vue en coupe selon II-II du dispositif représenté à la figure
1.
[0013] La figure 3 représente le même dispositif muni de deux biellettes d'entraînement.
[0014] La figure 4 représente partiellement une seconde forme d'exécution vue en coupe transversale
selon IV-IV, figure 5.
[0015] La figure 5 est une vue en coupe selon V-V du dispositif représenté à la figure 4.
[0016] La figure 6 représente schématiquement un premier mode de fixation du dispositif
d'entraînement et d'un vantail sur un pilier.
[0017] La figure 7 représente schématiquement un deuxième mode de fixation du dispositif
d'entraînement et d'un vantail sur un pilier.
[0018] La figure 8 représente un troisième exemple de montage dans lequel le moteur tubulaire
est solidaire du portail.
[0019] La figure 9 représente schématiquement un quatrième mode de montage.
[0020] Les figures 1 et 2 représentent partiellement un pilier 1 supportant un vantail 2
d'un portail partiellement représenté. Ce vantail est monté sur trois gonds dont on
voit les deux gonds supérieurs 3 et 4. Sur le pilier 1 est fixé verticalement un moteur
tubulaire 5. Un tel moteur tubulaire est connu pour l'enroulement de stores et de
volets roulants. Un tel moteur tubulaire est décrit par exemple dans les brevets français
2 480 846 et 2 376 285. Le moteur tubulaire 5 comprend, de manière connue, un ensemble
motoréducteur 6 dont la sortie du réducteur entraîne un disque 7 solidaire d'un tube
8 constituant l'enveloppe ou carter du motoréducteur. Le moteur tubulaire 5 est monté
entre deux équerres 9 et 10 fixées au pilier 1. Le boîtier du motoréducteur 6 est
immobilisé en rotation sur l'équerre 9, alors que le tube 8, muni d'un bout d'axe,
tourne sur l'équerre 10 utilisée comme palier. L'extrémité supérieure du tube 8 tourne
sur une bague 11.
[0021] Sur le tube 8 est fixée radialement une biellette 12 munie à cet effet d'un collier
13 pouvant être serré autour du tube 8 au moyen d'un ensemble boulon/écrou 14. L'extrémité
de la biellette 12 est articulée à l'extrémité d'un bras 15 autour d'un axe 16, le
bras 15 étant lui-même articulé sur le vantail 2.
[0022] On constate immédiatement que la biellette 12 peut être positionnée à volonté sur
le tube 8 du moteur tubulaire, aussi bien angulairement que longitudinalement. Le
moteur tubulaire 5 peut donc occupé une position standard sur le pilier 1, sans qu'il
soit nécessaire de se préoccuper du point d'attache du bras 15 au vantail 2. La possibilité
de positionnement angulaire peut en outre faciliter, dans certaines réalisations,
le réglage du point d'arrêt du moteur.
[0023] On relèvera que, contrairement à l'axe de sortie des dispositifs antérieurs, le tube
8 présente un diamètre relativement grand permettant de transmettre un couple important
à la biellette 12.
[0024] La figure 3 représente un mode d'exécution dans lequel le dispositif d'entraînement
doit entraîner un vantail 17 présentant une grande hauteur et par conséquent sujet
à torsion. Dans ce cas on rallonge le tube 8 du moteur tubulaire de la figure 1 de
manière à obtenir un tube 8′ et l'on fixe sur ce tube 8′ deux biellettes 12 et 12′
à deux niveaux différents de manière à entraîner le vantail 17 en deux points de niveaux
très différents. Le moment d'inertie d'un tube, dans le cas particulier du tube 8′,
étant très important, le tube 8′ permet, malgré sa hauteur, d'offrir une bonne résistance
à la torsion.
[0025] Le tube 8 ne doit pas nécessairement être de section cylindrique circulaire, mais
il peut être de section quelconque, notamment polygonale. Un exemple de section polygonale
est représenté aux figures 4 et 5. Le tube de section polygonale 18 est réalisé au
moyen d'un profilé présentant une rainure longitudinale 19 de profil en T dans lequel
on fixe une biellette 20 au moyen d'une double équerre 21 boulonnée à la biellette
20 et d'une contreplaque 22 logée dans la rainure 19 et fixée par deux boulons à la
double équerre 21. La rainure 19 permet également de fixer une ou plusieurs biellettes
20 à un niveau quelconque du moteur tubulaire. L'utilisation d'un profilé permet en
outre de personnaliser facilement le dispositif par le traitement du profilé, tant
en ce qui concerne sa forme que sa couleur.
[0026] Les figures 6 à 9 illustrent, à titre d'exemple, quelques exemples de montage du
dispositif.
[0027] La figure 6 représente un montage classique dans lequel le moteur tubulaire 5 est
fixé au pilier 1 et les gonds 3, 4 du vantail 2 sont sur une des faces du pilier.
Ce montage permet une ouverture du vantail à 90°.
[0028] Le montage illustré à la figure 7 diffère du montage représenté à la figure 6 en
ce que les gonds 3, 4 sont montés sur une arête du pilier 1 adjacente à la face du
pilier sur laquelle est fixé le moteur tubulaire 5. Ce montage permet une ouverture
du vantail 2 de plus de 90°, ouverture encore facilitée par le faible encombrement
horizontal du moteur tubulaire 5.
[0029] Le montage représenté à la figure 8 se caractérise par le fait que le moteur tubulaire
5 est monté sur le vantail 2, alors que le bras 15 est articulé sur un mur 23.
[0030] Dans le montage représenté à la figure 9, le moteur tubulaire 5 est fixé sur le pilier
1 et le bras 15 est supprimé, remplacé par une glissière 24 solidaire du vantail 2
et dans laquelle se déplace un galet monté à l'extrémité de la biellette 12.
1. Dispositif d'entraînement de portail comprenant un moteur électrique associé à un
réducteur et entraînant, par l'intermédiaire de ce réducteur, une biellette destinée
à entraîner le portail, caractérisé en ce que le moteur et son réducteur sont constitués
d'un motoréducteur de type tubulaire (5) dont l'enveloppe tubulaire (8; 8′; 18) est
entraînée en rotation par le réducteur et que la biellette (12; 20) est fixée à ladite
enveloppe tubulaire de manière à être entraînée par celle-ci.
2. Dispositif d'entraînement selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite enveloppe
tubulaire (18) est de section polygonale.
3. Dispositif d'entraînement selon la revendication 2, caractérisé par le fait que ladite
enveloppe tubulaire présente une rainure longitudinale (19) dans laquelle est fixée
la biellette.
4. Dispositif d'entraînement selon l'une des revendications 1, 2 ou 3, caractérisé en
ce qu'il comprend au moins deux biellettes (12, 12′) fixées sur la même enveloppe
tubulaire (8′).