(19)
(11) EP 0 541 479 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
12.05.1993  Bulletin  1993/19

(21) Numéro de dépôt: 92810771.3

(22) Date de dépôt:  09.10.1992
(51) Int. Cl.5E05F 15/12
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES GB IT LI NL SE

(30) Priorité: 15.10.1991 FR 9112680

(71) Demandeur: SIMU
F-70100 Gray (FR)

(72) Inventeur:
  • Violland, Paul
    F-74550 Cervens (FR)

(74) Mandataire: Monnier, Guy et al
Cabinet Lavoix Lyon 142-150 cours Lafayette BP 3058
F-69392 Lyon Cédex 03
F-69392 Lyon Cédex 03 (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif d'entraînement de portail par un moteur électrique


    (57) Le dispositif d'entraînement comprend essentiellement un moteur tubulaire (5) comportant une enveloppe tubulaire (8) entraînée en rotation et sur laquelle est fixée au moins une biellette (12) pour l'entraînement d'un vantail de portail (2).
    Ce dispositif présente plusieurs avantages tels que indépendance du positionnement vertical du moteur et de la biellette, possibilité de fixer plusieurs biellettes sur un même tube, suppression des risques de pincement entre la biellette et le boîtier du moteur.




    Description


    [0001] La présente invention concerne un dispositif d'entraînement de portail comprenant un moteur électrique associé à un réducteur et entraînant, par l'intermédiaire du réducteur, une biellette destinée à entraîner le portail.

    [0002] On connaît de nombreux dispositifs de ce genre, dont certains sont décrits dans les brevets US 2 032 724, FR 2 307 109 et FR 2 330 837.

    [0003] Dans tous ces dispositifs, la biellette de commande est fixée sur l'axe de sortie du réducteur, lequel réducteur est généralement monté dans un boîtier contenant le moteur, boîtier constituant une unité communément appelé motoréducteur. Le mouvement relatif entre la biellette et le boîtier du motoréducteur a été occasionnellement la cause d'accidents par pincement entre la biellette et le motoréducteur. D'autre part, la hauteur à laquelle est attachée la biellette au portail ou, inversement, au pilier supportant le portail, et déterminée par la position du moteur. Enfin, il n'est guère possible de prévoir une deuxième biellette d'entraînement, à une certaine distance de la première, dans le cas où il est souhaité d'entraîner le portail en deux points, par exemple dans le cas de vantaux de portail de hauteur élevée.

    [0004] La présente invention a pour but de réaliser un dispositif d'entraînement de portail obviant aux inconvénients susmentionnés. Positivement, l'invention a pour but de supprimer les risques de pincement et de cisaillement, de réaliser une certaine indépendance entre le niveau de fixation du moteur et le niveau d'attache de la biellette au portail et de permettre d'entraîner simplement plusieurs biellettes par un même moteur à des niveaux différents.

    [0005] Le dispositif d'entraînement selon l'invention est caractérisé en ce que le moteur et son réducteur sont constitués d'un motoréducteur de type tubulaire dont l'enveloppe tubulaire est entraînée en rotation par le réducteur et que la biellette est fixée à ladite enveloppe tubulaire de manière à être entraînée par celle-ci.

    [0006] L'enveloppe du motoréducteur tubulaire tournant avec la biellette, il n'y a plus de risque de pincement entre la biellette et cette enveloppe.

    [0007] Le motoréducteur tubulaire étant disposé verticalement et la biellette pouvant être fixée en un point quelconque de cette enveloppe tubulaire, le motoréducteur, que l'on appellera pour simplifier moteur tubulaire, peut être fixé sur les piliers du portail à une hauteur standard, alors que la biellette peut être fixée au moteur tubulaire à la hauteur souhaitée ou à la hauteur imposée par le portail. On obtient ainsi une grande souplesse d'installation.

    [0008] Que la biellette soit fixée par un collier entourant le tube du moteur tubulaire ou dans une rainure longitudinale de celui-ci ou par tout autre moyen, il est sans autre possible de fixer deux biellettes ou davantage sur le même moteur tubulaire.

    [0009] Le moteur tubulaire présente en outre un avantage sur le plan esthétique étant donné qu'il est généralement d'un diamètre réduit et qu'il s'inscrit dans la ligne du pilier du portail. Ce diamètre réduit à également l'avantage de permettre un grand débattement angulaire du vantail du portail, un tel débattement pouvant être nécessaire dans le cas d'un accès oblique au portail.

    [0010] Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques modes d'exécution de l'invention.

    [0011] La figure 1 est une vue en coupe selon I-I, figure 2, d'un dispositif d'entraînement d'un vantail de portail partiellement représenté avec son pilier.

    [0012] La figure 2 est une vue en coupe selon II-II du dispositif représenté à la figure 1.

    [0013] La figure 3 représente le même dispositif muni de deux biellettes d'entraînement.

    [0014] La figure 4 représente partiellement une seconde forme d'exécution vue en coupe transversale selon IV-IV, figure 5.

    [0015] La figure 5 est une vue en coupe selon V-V du dispositif représenté à la figure 4.

    [0016] La figure 6 représente schématiquement un premier mode de fixation du dispositif d'entraînement et d'un vantail sur un pilier.

    [0017] La figure 7 représente schématiquement un deuxième mode de fixation du dispositif d'entraînement et d'un vantail sur un pilier.

    [0018] La figure 8 représente un troisième exemple de montage dans lequel le moteur tubulaire est solidaire du portail.

    [0019] La figure 9 représente schématiquement un quatrième mode de montage.

    [0020] Les figures 1 et 2 représentent partiellement un pilier 1 supportant un vantail 2 d'un portail partiellement représenté. Ce vantail est monté sur trois gonds dont on voit les deux gonds supérieurs 3 et 4. Sur le pilier 1 est fixé verticalement un moteur tubulaire 5. Un tel moteur tubulaire est connu pour l'enroulement de stores et de volets roulants. Un tel moteur tubulaire est décrit par exemple dans les brevets français 2 480 846 et 2 376 285. Le moteur tubulaire 5 comprend, de manière connue, un ensemble motoréducteur 6 dont la sortie du réducteur entraîne un disque 7 solidaire d'un tube 8 constituant l'enveloppe ou carter du motoréducteur. Le moteur tubulaire 5 est monté entre deux équerres 9 et 10 fixées au pilier 1. Le boîtier du motoréducteur 6 est immobilisé en rotation sur l'équerre 9, alors que le tube 8, muni d'un bout d'axe, tourne sur l'équerre 10 utilisée comme palier. L'extrémité supérieure du tube 8 tourne sur une bague 11.

    [0021] Sur le tube 8 est fixée radialement une biellette 12 munie à cet effet d'un collier 13 pouvant être serré autour du tube 8 au moyen d'un ensemble boulon/écrou 14. L'extrémité de la biellette 12 est articulée à l'extrémité d'un bras 15 autour d'un axe 16, le bras 15 étant lui-même articulé sur le vantail 2.

    [0022] On constate immédiatement que la biellette 12 peut être positionnée à volonté sur le tube 8 du moteur tubulaire, aussi bien angulairement que longitudinalement. Le moteur tubulaire 5 peut donc occupé une position standard sur le pilier 1, sans qu'il soit nécessaire de se préoccuper du point d'attache du bras 15 au vantail 2. La possibilité de positionnement angulaire peut en outre faciliter, dans certaines réalisations, le réglage du point d'arrêt du moteur.

    [0023] On relèvera que, contrairement à l'axe de sortie des dispositifs antérieurs, le tube 8 présente un diamètre relativement grand permettant de transmettre un couple important à la biellette 12.

    [0024] La figure 3 représente un mode d'exécution dans lequel le dispositif d'entraînement doit entraîner un vantail 17 présentant une grande hauteur et par conséquent sujet à torsion. Dans ce cas on rallonge le tube 8 du moteur tubulaire de la figure 1 de manière à obtenir un tube 8′ et l'on fixe sur ce tube 8′ deux biellettes 12 et 12′ à deux niveaux différents de manière à entraîner le vantail 17 en deux points de niveaux très différents. Le moment d'inertie d'un tube, dans le cas particulier du tube 8′, étant très important, le tube 8′ permet, malgré sa hauteur, d'offrir une bonne résistance à la torsion.

    [0025] Le tube 8 ne doit pas nécessairement être de section cylindrique circulaire, mais il peut être de section quelconque, notamment polygonale. Un exemple de section polygonale est représenté aux figures 4 et 5. Le tube de section polygonale 18 est réalisé au moyen d'un profilé présentant une rainure longitudinale 19 de profil en T dans lequel on fixe une biellette 20 au moyen d'une double équerre 21 boulonnée à la biellette 20 et d'une contreplaque 22 logée dans la rainure 19 et fixée par deux boulons à la double équerre 21. La rainure 19 permet également de fixer une ou plusieurs biellettes 20 à un niveau quelconque du moteur tubulaire. L'utilisation d'un profilé permet en outre de personnaliser facilement le dispositif par le traitement du profilé, tant en ce qui concerne sa forme que sa couleur.

    [0026] Les figures 6 à 9 illustrent, à titre d'exemple, quelques exemples de montage du dispositif.

    [0027] La figure 6 représente un montage classique dans lequel le moteur tubulaire 5 est fixé au pilier 1 et les gonds 3, 4 du vantail 2 sont sur une des faces du pilier. Ce montage permet une ouverture du vantail à 90°.

    [0028] Le montage illustré à la figure 7 diffère du montage représenté à la figure 6 en ce que les gonds 3, 4 sont montés sur une arête du pilier 1 adjacente à la face du pilier sur laquelle est fixé le moteur tubulaire 5. Ce montage permet une ouverture du vantail 2 de plus de 90°, ouverture encore facilitée par le faible encombrement horizontal du moteur tubulaire 5.

    [0029] Le montage représenté à la figure 8 se caractérise par le fait que le moteur tubulaire 5 est monté sur le vantail 2, alors que le bras 15 est articulé sur un mur 23.

    [0030] Dans le montage représenté à la figure 9, le moteur tubulaire 5 est fixé sur le pilier 1 et le bras 15 est supprimé, remplacé par une glissière 24 solidaire du vantail 2 et dans laquelle se déplace un galet monté à l'extrémité de la biellette 12.


    Revendications

    1. Dispositif d'entraînement de portail comprenant un moteur électrique associé à un réducteur et entraînant, par l'intermédiaire de ce réducteur, une biellette destinée à entraîner le portail, caractérisé en ce que le moteur et son réducteur sont constitués d'un motoréducteur de type tubulaire (5) dont l'enveloppe tubulaire (8; 8′; 18) est entraînée en rotation par le réducteur et que la biellette (12; 20) est fixée à ladite enveloppe tubulaire de manière à être entraînée par celle-ci.
     
    2. Dispositif d'entraînement selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite enveloppe tubulaire (18) est de section polygonale.
     
    3. Dispositif d'entraînement selon la revendication 2, caractérisé par le fait que ladite enveloppe tubulaire présente une rainure longitudinale (19) dans laquelle est fixée la biellette.
     
    4. Dispositif d'entraînement selon l'une des revendications 1, 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux biellettes (12, 12′) fixées sur la même enveloppe tubulaire (8′).
     




    Dessins













    Rapport de recherche