[0001] La présente invention est relative à un dispositif anti-vol pour hisser ou amener
automatiquement un pavillon sur une structure porteuse et notamment, quoique non exclusivement,
sur un mât de support vertical.
[0002] On connaît les solutions classiques pour hisser un pavillon à l'extrémité d'un mât,
qui consistent le plus généralement à prévoir au sommet de ce dernier une poulie dans
la gorge de laquelle passe une drisse, munie en bout d'une manille de fixation ou
autre moyen analogue, sur un oeillet aménagé dans le coin supérieur du pavillon à
hisser, cette drisse qui s'étend le long du mât étant le cas échéant renvoyée par
une autre poulie montée à la base de ce dernier, pour être réunie à son extrémité
opposée au coin inférieur du pavillon. Selon le sens de la traction exercée sur la
drisse convenablement tendue entre ses deux poulies, il est ainsi possible de lever
ou d'abaisser le pavillon le long du mât, la drisse formant ainsi une boucle continue.
[0003] Or, ce sytème bien connu et qui présente une simplicité remarquable, comporte l'inconvénient
que la drisse est à tout moment accessible à l'extérieur du mât et que le pavillon
hissé sur ce dernier peut être amené, voire dérobé par un tiers mal intentionné, à
qui il suffit de commander le mouvement de la drisse pour abaisser le pavillon avant
de séparer les oeillets d'attache de celui-ci vis-à-vis des extrémités de cette drisse.
[0004] Pour pallier cet inconvénient, on a déjà prévu de disposer la drisse et en particulier
les deux brins de celle-ci qui se déplacent en sens inverse dans la gorge de la poulie
prévue à la partie supérieure du mât, à l'intérieur d'une rainure ou d'un logement
aménagé à l'intérieur même de ce mât, la seconde poulie prévue à la base de celui-ci
et les parties de la drisse qui s'enroulent sur cette dernière étant accessibles à
travers une trappe prévue dans la surface du mât, cette trappe étant normalement fermée
par une porte pivotante verrouillable et dont l'ouverture ne peut être commandée que
par un utilisateur muni de la clé d'ouverture de cette trappe.
[0005] Mais cette solution n'apporte pas encore toute satisfaction, le déverrouillage non
autorisé de la trappe ne présentant pas de difficultés généralement insurmontables,
de telle sorte que la drisse puisse être commandée dans le sens qui amène le pavillon,
celui-ci pouvant être alors facilement volé ou changé de façon intempestive.
[0006] La présente invention est relative à un dispositif pour hisser ou amener automatiquement
un pavillon, une flamme, un drapeau etc... vis-à-vis d'une structure de support, qui
élimine ces inconvénients, en évitant que les moyens qui réalisent l'élévation ou
la descente du pavillon soient directement accessibles par un utilisateur situé au
sol ou près de celui-ci, notamment à proximité immédiate de la base du mât portant
ce pavillon ou plus généralement de la structure de support considérée.
[0007] L'invention vise également un dispositif qui permet un changement aisé du pavillon
par un utilisateur autorisé, notamment en cas de remplacement de ce pavillon par un
autre, portant un emblème différent ou encore à la suite d'une détérioration ou d'une
dégradation du pavillon initialement hissé, en particulier du fait du climat, du vent
ou de toute autre cause extérieure.
[0008] A cet effet, le dispositif considéré, pour hisser ou amener un pavillon ou analogue
le long d'une structure de support, en particulier d'un mât vertical, au moyen d'une
drisse coopérant avec une poulie d'entraînement montée à la partie supérieure de ce
mât et dont une extrémité comporte un moyen de liaison avec le coin supérieur du pavillon,
l'axe de la poulie d'entraînement étant commandé en rotation dans le sens qui provoque
l'enroulement de la drisse pour hisser le pavillon ou son déroulement pour amener
celui-ci, au moyen d'un motoréducteur mis sous tension par une source d'énergie électrique,
se caractérise en ce que ladite source est commandée à travers un circuit de contrôle
à partir d'un récepteur sensible à un rayonnement de préférence codé, issu d'un émetteur
situé à distance, le récepteur et le motoréducteur de commande de la poulie d'entraînement
de la drisse étant logés dans un boîtier de protection, disposé à la partie supérieure
du mât vertical, ce boîtier comportant à sa partie dirigée vers le sol un fond muni
d'une ouverture suffisante pour le passage de la drisse, s'enroulant ou se déroulant
sur la poulie.
[0009] Selon le cas, le rayonnement fourni par l'émetteur peut être un rayonnement électromagnétique
dont la fréquence correspond à celui d'une onde radioélectrique, ou encore un rayonnement
infrarouge, à ultra-sons ou autre, dont l'énergie est suffisante pour assurer une
liaison sûre et fiable entre l'émetteur et le récepteur.
[0010] Avantageusement, la drisse comporte, au voisinage de son moyen de liaison avec le
coin supérieur du pavillon, une butée adaptée à coopérer avec le contact de commande
d'un relais placé dans le circuit de contrôle entre le récepteur et le motoréducteur,
de telle sorte que la rotation de la poulie et par suite le mouvement de la drisse
soit automatiquement interrompus lorsque le coin supérieur du pavillon est amené à
proximité immédiate de l'extrémité supérieure du mât, sous le boîtier de protection.
[0011] De préférence, la butée portée par la drisse est constituée par un plot, serti ou
autrement immobilisé sur la drisse, présentant un profil en partie conique de telle
sorte que, consécutivement au déplacement de la drisse s'enroulant sur la poulie d'entraînement
et au mouvement vers la partie supérieure du mât du plot, celui-ci vienne repousser
l'extrémité du contact du relais, en ouvrant le circuit de contrôle.
[0012] Selon une autre caractéristique du dispositif, le pavillon comporte un jonc rigide,
engagé dans un ourlet délimité par une couture réalisée entre le coin supérieur du
pavillon réuni à la drisse et le coin opposé, sur le côté du pavillon, afin de rigidifier
celui-ci, notamment en fin de course lorsque le pavillon est disposé sous le boîtier
de protection à l'extrémité supérieure du mât. Avantageusement, le jonc rigide se
prolonge vers le haut, au-delà du pavillon, afin que son extrémité dépassante s'encastre
dans un guide logé dans le boîtier.
[0013] De préférence mais de façon non nécessairement exclusive, l'extrémité opposée du
jonc rigide est réunie à un organe de lest, destiné à maintenir le jonc vertical au
voisinage du mât. Dans un mode de réalisation préféré, l'organe de lest est constitué
par un collier, coulissant sur le mât avec un jeu suffisant, ce collier étant relié
à un oeillet prévu à la base du jonc dans le coin correspondant du pavillon.
[0014] Selon encore une autre caractéristique, le boîtier de protection comporte des moyens
pour conférer à la source d'énergie réalisant la mise sous tension du motoréducteur,
une autonomie de fonctionnement. Notamment, ces moyens peuvent être constitués par
un jeu de cellules photovoltaïques, montées dans une des faces externes du boîtier,
ces cellules étant réunies à une batterie à accumulation, apte à délivrer en permanence,
de jour comme de nuit, la tension nécessaire à la commande du motoréducteur.
[0015] Enfin, l'émetteur actionnant à distance le récepteur monté dans le boîtier de protection,
comporte des moyens pour la commande continue ou par intermittence du motoréducteur,
constitués notamment par deux boutons poussoirs, respectivement pour l'enroulement
ou le déroulement de la drisse et dont le relâchement par l'opérateur arrête instanément
la rotation de la poulie d'entraînement.
[0016] D'autres caractéristiques d'un dispositif pour hisser ou amemer un pavillon par un
ensemble de commande manoeuvré à distance, notamment sans intervention directe de
l'opérateur sur la drisse à laquelle est réunie le pavillon, apparaîtront encore à
travers la description qui suit d'exemples de réalisation, donnés à titre indicatif
et non limitatif, en référence au dessin annexé sur lequel :
- La Figure 1 est une vue schématique en élévation du dispositif considéré, permettant
d'illustrer dans son ensemble les caractéristiques générales de celui-ci.
- La Figure 2 est une vue en coupe transversale à plus grande échelle de l'extrémité
supérieure du dispositif, représentant notamment le boîtier de protection des mécanismes
et des moyens de commande permettant de hisser ou amener le pavillon.
- La Figure 3 est une vue schématique illustrant une autre variante de réalisation.
[0017] Sur la Figure 1, la référence 1 désigne l'ensemble du dispositif, comportant notamment
un mât vertical 2, dont l'extrémité inférieure est encastrée dans un bâti d'appui
sur le sol 4, ce mât comportant à son extrémité supérieure un boîtier de protection
5 pour un mécanisme de commande conforme à l'invention et dont le détail sera explicité
plus loin.
[0018] Notamment, ce mécanisme est prévu pour permettre selon le cas, de hisser ou d'mener
le long du mât 2 un pavillon 6, dont un des coins supérieurs 7 est réuni à une drisse
8, assurant le déplacement de ce pavillon le long du mât, vers le haut ou vers le
bas entre deux positions extrêmes, où le pavillon est schématiquement illustré sur
la Figure en traits pointillés.
[0019] Selon l'invention, le mécanisme monté dans le boîtier 5 est conçu pour être commandé
à distance à partir d'un boîtier émetteur 9, tenu en main par un utilisateur 10 se
trouvant sur le sol au voisinage de la base du mât, et qui transmet en direction d'un
récepteur 25 (Figure 2), logé dans le boîtier, un rayonnement approprié, représenté
sur le dessin par les flèches en zig-zag 11.
[0020] La Figure 2 illustre avec plus de détails un mode de réalisation particulier du dispositif
considéré et notamment de l'ensemble des organes montés à l'intérieur du boîtier 5,
ce dernier étant immobilisé à l'extrémité supérieure 12 du mât 2 par des colliers
de serrage 13 ou analogues.
[0021] A l'intérieur du boîtier 5 est ainsi disposé, sur une plate-forme de support 14,
une batterie à accumulation 15, avantageusement reliée à des cellules photovoltaïques
16, montées dans une des faces extérieures 17 du boîtier, celui-ci étant fixé sur
le mât 2 avec une orientation convenable par rapport à l'axe de ce dernier pour que
les cellules 16 soient préférentiellement dirigées au sud, en direction du soleil.
Ces dispositions permettent notamment de fournir à la batterie 15 une énergie suffisante
pour assurer sa charge le jour, et permettre un fonctionnement en tout temps, la batterie
se déchargeant le cas échéant la nuit si elle est sollicitée.
[0022] Dans le boîtier 5 est également montée une poulie d'entraînement 18, dans la gorge
de laquelle s'enroule ou se déroule selon le cas la drisse 8, permettant de hisser
ou d'amener le pavillon 6. Cette poulie comporte un axe de rotation 19 en prise avec
un réducteur 10, lui-même entraîné par l'arbre de sortie (non représenté) d'un moteur
21, dont la mise sous tension est assurée à partir de la batterie 15. Les bornes d'alimentation
du moteur 21 sont disposées dans un circuit électrique imprimé sur une plaquette 22,
immobilisée par des pattes 23, contre l'un des côtés 24 du boîtier 5 à l'intérieur
de celui-ci, ce circuit étant lui-même raccordé à un ensemble récepteur 25, muni d'une
antenne 26, apte à capter le rayonnement 11 émis par l'émetteur 9. Le boîtier 5 est
ouvert à sa partie inférieure 5a ou comporte un fond 5a muni au moins d'une ouverture
suffisante 5b pour permettre le passage de la drisse 8 lors de ses mouvements de montée
ou de descente du pavillon 6. De façon particulièrement avantageuse, le signal émis
est codé de manière à éviter une mise en route non commandée et notamment non autorisée
du moteur 21, ce signal provenant de l'émetteur 9 qui est calé sur la même fréquence
que le récepteur.
[0023] Le boîtier émetteur 9 comporte à son tour, éventuellement une antenne 27, un interrupteur
marche-arrêt 28 pour la mise sous tension ou hors tension de ses circuits internes
et deux boutons poussoirs, respectivement 29 et 30, ceux-ci étant agencés de telle
sorte que, selon que l'un ou l'autre est actionné, le signal émis par l'émetteur,
reçu par le récepteur 25 commande le moteur 21 et par suite la poulie 18 dans le sens
qui enroule ou déroule la drisse 8, pour monter ou descendre le pavillon 6.
[0024] L'équipement du dispositif se complète au moyen d'un jonc rigide 31 logé dans un
ourlet 32 du pavillon et qui maintient le bord de celui-ci sensiblement parallèle
au mât 2, quelle que soit la position du pavillon le long de celui-ci. Dans son coin
supérieur, le pavillon comporte un oeillet 33 pour permettre la liaison avec la drisse
8 et à son coin inférieur, à l'extrémité du jonc 31, un oeillet analogue 34, permettant
de réunir au pavillon un collier 35, lestant convenablement le jonc dans son déplacement
le long du mât. De préférence, ce collier est réalisé sous la forme d'une chaîne 36,
montée dans une enveloppe en plastique 37, une telle réalisation n'ayant toutefois
qu'un caractère optionnel mais pouvant être remplacée par toute autre ayant un effet
équivalent.
[0025] Avantageusement, le jonc 31 comporte une partie dépassante, dirigée vers le haut
à partir de l'oeillet 33, constituée notamment par une baguette 38, faisant de préférence
directement partie du jonc et à l'extrémité de laquelle est prévue un moyen d'attache
39 avec l'extrémité de la drisse, du genre d'une manille, d'un crochet ou d'un système
équivalent. En variante, l'extrémité de la drisse peut être directement réuni à l'oeillet
33. Lorsque le pavillon est en position haute, la baguette 38 s'engage notamment dans
un guide 38a monté à l'intérieur du boîtier 5 et dans lequel coulisse la drisse 8,
de manière à immobiliser la baguette et le jonc 31 dont elle est solidaire.
[0026] Sur la baguette 38 est par ailleurs monté un plot 40 formant organe de butée, comportant
une partie conique 41 apte à venir agir sur une roulette 42 montée en bout d'un bras
basculant 43 ou contact d'actionnement d'un relais 44, ce bras étant rappelé par un
ressort 45, de telle sorte qu'il ferme en permanence le circuit du moteur 21 sauf
lorsque le bras basculant 43 est actionné par le plot 40, l'ouverture du circuit qui
en résulte rendant le moteur inactif dans le sens de l'enroulement de la drisse, le
pavillon étant alors en position haute maximale.
[0027] On réalise aini un dispositif de commande pour hisser ou amener un pavillon permettant
une sécurité maximale, seul pouvant assurer la manoeuvre du pavillon l'utilisateur
disposant de l'émetteur de commande, l'extrémité supérieure du mât étant généralement
inaccessible directement. Avantageusement, le signal de commande issu de l'émetteur
est un signal radioélectrique, de fréquence appropriée, sur laquelle est calée la
fréquence du récepteur ; en variante, le rayonnement issu de l'émetteur pourrait être
un rayonnement infrarouge ou à ultra-sons.
[0028] Comme déjà souligné, le signal de commande issu de l'émetteur est préférentiellement
un signal codé que le récepteur, calé sur la même fréquence, décode avant d'actionner
le moteur entraînant la poulie de la drisse, l'émission du signal ne se produisant
qu'après que l'utilisateur ait entré dans l'émetteur et le récepteur le code autorisé.
[0029] Dans tous les cas, l'émetteur est prévu de telle sorte que les boutons de commande
qu'il comporte puissent manoeuvrer la drisse, soit en continu, soit par impulsions
successives, en permettant à tout moment d'arrêter le déplacement du pavillon dans
un sens ou dans l'autre. Le plot porté par la drisse arrête dans tous les cas le mouvement
d'enroulement de celle-ci sur sa poulie en fin de course haute du pavillon. Le cas
échéant, une disposition analogue peut être prévue en fin de course basse, lorsque
le pavillon est complètement amené.
[0030] Le dispositif constitue enfin un ensemble entièrement autonome, grâce à la batterie
et aux cellules solaires qu'il comporte.
[0031] Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas aux exemples de réalisation
plus spécialement décrits et représentés ci-dessus ; elle en embrasse au contraire
toutes les variantes. En particulier, il est bien évident que le dispositif peut être
adapté sur n'importe quelle structure de support pour le pavillon et non pas nécessairement
sur un mât vertical. La Figure 3 illustre ainsi schématiquement une variante dans
laquelle le boîtier 5 est monté sur la paroi d'une façade d'un immeuble 46 ou analogue,
en permettant de façon identique de hisser ou d'amener un pavillon 6, par une commande
entièrement autonome et exercée à distance.
1 - Dispositif anti-vol pour hisser ou mener un pavillon ou analogue (6) le long d'une
structure de support, en particulier d'un mât vertical (2), au moyen d'une drisse
(8) coopérant avec une poulie d'entraînement (18) montée à la partie supérieure de
ce mât et dont une extrémité comporte un moyen de liaison (33) avec le coin supérieur
du pavillon, l'axe (19) de la poulie d'entraînement étant commandé en rotation dans
le sens qui provoque l'enroulement de la drisse pour hisser le pavillon ou son déroulement
pour amener celui-ci, au moyen d'un motoréducteur (21) mis sous tension par une source
d'énergie électrique (15), caractérisé en ce que ladite source d'énergie est commandée
à travers un circuit de contrôle à partir d'un récepteur (25) sensible à un rayonnement,
de préférence codé, issu d'un émetteur (9) situé à distance, le récepteur (25) et
le motoréducteur de commande (21) de la poulie d'entraînement (18) de la drisse (8)
étant logés dans un boîtier de protection (5), disposé à la partie supérieure du mât
vertical (2), ce boîtier comportant à sa partie dirigée vers le sol un fond (5a) muni
d'une ouverture (5b) suffisante pour le passage de la drisse, s'enroulant ou se déroulant
sur la poulie (18).
2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'émetteur (9) et le récepteur
(25) sont calés sur la maie fréquence.
3 - Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le rayonnement
fourni par l'émetteur (9) est un rayonnement électromagnétique dont la fréquence correspond
à celui d'une onde radioélectrique, ou encore un rayonnement infrarouge, à ultra-sons
ou autre.
4 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que
la drisse (8) comporte, au voisinage de son moyen de liaison (33) avec le coin supérieur
du pavillon (6), une butée (40) adaptée à coopérer avec le contact de commande (43)
d'un relais (44) placé dans le circuit de contrôle entre le récepteur et le motoréducteur,
de telle sorte que la rotation de la poulie (18) et par suite le mouvaient de la drisse
soit automatiquement interrompus lorsque le coin supérieur du pavillon est mené à
proximité immédiate de l'extrémité supérieure du mât (2), sous le boîtier de protection
(5).
5 - Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la butée (40) portée par
la drisse (8) est constituée par un plot, serti ou autrement immobilisé sur la drisse,
présentant un profil (41) en partie conique de telle sorte que, consécutivement au
déplacement de la drisse s'enroulant sur la poulie d'entraînement (18) et au mouvement
vers la partie supérieure du mât du plot, celui-ci vienne repousser l'extrémité (42)
du contact (43) du relais (44), en ouvrant le circuit de contrôle.
6 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que
le pavillon (6) comporte un jonc rigide (31), engagé dans un ourlet (32) délimité
par une couture réalisée entre le coin supérieur du pavillon réuni à la drisse (8)
et le coin opposé, sur le côté du pavillon, afin de rigidifier convenablement celui-ci,
notamment en fin de course lorsque le pavillon est disposé sous le boîtier de protection
(5) à l'extrémité supérieure du mât (2).
7 - Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le jonc rigide (31) se
prolonge vers le haut, au-delà du pavillon, de manière à ce que son extrémité dépassante
(38) s'encastre dans un guide (38a) logé dans le boîtier (5).
8 - Dispositif selon l'une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que l'extrémité
inférieure du jonc rigide (31) est réunie à un organe de lest (35), destiné à maintenir
le jonc vertical au voisinage du mât (2).
9 - Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'organe de lest (35)
est constitué par un collier (36), coulissant sur le mât avec un jeu suffisant, ce
collier étant relié à un oeillet (34) prévu à la base du jonc (31) dans le coin correspondant
du pavillon.
10 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que
le boîtier de protection (5) comporte des moyens (16) pour conférer à la source d'énergie
(15) réalisant la mise sous tension du motoréducteur, une autonomie de fonctionnement,
notamment constitués par un jeu de cellules photovoltaïques (16), montées dans une
des faces externes (17) du boîtier, ces cellules étant réunies à une batterie à accumulation.
11 - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que
l'émetteur (9) actionnant à distance le récepteur (25) monté dans le boîtier de protection
(5), comporte des moyens (29,30) pour la commande continue ou par intermittence du
motoréducteur (21).