(19)
(11) EP 0 545 798 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
09.06.1993  Bulletin  1993/23

(21) Numéro de dépôt: 92403217.0

(22) Date de dépôt:  27.11.1992
(51) Int. Cl.5H01H 13/70
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE DK ES GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE

(30) Priorité: 02.12.1991 FR 9114921

(71) Demandeur: FICHET-BAUCHE Société dite:
F-78140 Velizy-Villacoublay Cédex (FR)

(72) Inventeurs:
  • Malaval, Jean-Luc
    F-91270 Vigneux Sur Seine (FR)
  • Rouzee, Daniel
    F-92170 Vanves (FR)

(74) Mandataire: Durand, Yves Armand Louis et al
CABINET WEINSTEIN 20, Avenue de Friedland
75008 Paris
75008 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Clavier à touches perfectionné


    (57) La présente invention concerne un clavier à touches perfectionné.
    Ce clavier comporte une pluralité de touches (2, 3, 4) sur chacune desquelles sont inscrits des chiffres romains permettant la composition d'un code non identifiable pendant ou après l'actionnement des touches du clavier (1).
    Ce clavier s'applique par exemple à la décondamnation d'un verrou de porte.




    Description


    [0001] La présente invention a essentiellement pour objet un clavier à touches perfectionné permettant par exemple la décondamnation d'un verrou de porte, ou d'une combinaison électronique de coffres-forts.

    [0002] On a déjà depuis quelques temps proposé d'utiliser des claviers à touches pour commander l'ouverture d'une porte ou encore dans d'autres applications.

    [0003] Toutefois, les touches du clavier portent généralement des inscriptions en clair ou des chiffres arabes permettant de composer un code qui peut être facilement repéré et enregistré visuellement par une personne se trouvant à côté de l'utilisateur du clavier. Il faut encore observer qu'un relevé d'empreinte des doigts sur les touches permet de retrouver relativement facilement l'ordre des chiffres composant le code.

    [0004] Aussi, la présente invention a pour but de proposer un clavier à touches remédiant à tous les inconvénients ci-dessus et susceptible de préserver en toutes circonstances la confidentialité du code que l'on peut composer avec un tel clavier.

    [0005] A cet effet, l'invention a pour objet un clavier à touches perfectionné et utilisable par exemple pour la décondamnation d'un verrou, caractérisé en ce que sur lesdites touches sont inscrits des chiffres romains permettant la composition d'un code non identifiable pendant ou après l'actionnement des touches du clavier.

    [0006] Suivant un mode de réalisation de l'invention, ce clavier comporte au moins trois touches portant respectivement les chiffres romains I, V, et X.

    [0007] Outre les touches précitées, le clavier selon cette invention peut encore comporter d'autres touches telles qu'une touche séparation, une touche validation, et une touche annulation ou correction.

    [0008] Mais d'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et se réfère au dessin unique annexé, donné à titre d'exemple uniquement, et montrant, en vue de face, un clavier à touches conforme à cette invention.

    [0009] En se reportant à la figure unique annexée, on voit un clavier 1 qui, suivant l'exemple de réalisation représenté, comporte une rangée de touches T portant chacune un chiffre romain.

    [0010] Plus précisément, et suivant un exemple de réalisation, les touches T sont au nombre de trois et comprennent une touche 2 portant le chiffre romain I, une touche 3 portant le chiffre romain V, et une touche 4 portant le chiffre romain X. Ces touches pourraient bien sûr, sans sortir du cadre de l'invention, être agencées autrement que suivant une rangée et être en un nombre supérieur à trois.

    [0011] Le clavier 1 peut encore comporter une touche séparation 5, une touche validation 6 et une touche annulation ou correction 7.

    [0012] Suivant l'exemple représenté, la touche 5 peut être située sous la rangée de touches T comportant chacune un chiffre romain, tandis que les touches validation 6 et annulation 7 sont situées au-dessus de la rangée de touches T, mais, encore une fois, on peut prévoir tout autre agencement des touches du clavier 1 sans pour cela sortir du cadre de l'invention.

    [0013] Pour une meilleure compréhension de l'invention, on expliquera ci-après comment fonctionne le clavier 1 qui vient d'être décrit.

    [0014] L'entrée du code se fait à partir des trois touches 2, 3, 4 qui permettent de composer chaque chiffre composant le code. Plus précisément, le chiffre 0 correspond à l'actionnement de la touche 4 (X), le chiffre 1 correspond à l'actionnement de la touche 2 (I), le chiffre 2 correspond à deux appuis successifs sur la touche 2 (I, I), le chiffre 3 correspondra à trois actionnements de la touche 2, le chiffre 4 correspondra à un appui sur la touche 2 (I) puis sur la touche 3 (V) et ainsi de suite, comme on peut le comprendre dans le tableau qui suit.



    [0015] Après avoir composé chaque chiffre, c'est-à-dire entre chaque chiffre composé, l'utilisateur actionnera la touche séparation 5, étant entendu que la touche correction 7 permettra de reprendre l'intégralité de la saisie, tandis que la touche validation 6 permettra de valider la séquence entrée du code.

    [0016] En supposant, à titre d'exemple, que le code 4567 doive être composé, l'utilisateur appuiera sur les touches T, suivant la séquence suivante :
       I, V/V/V,I/V,I,I.

    [0017] Les barres obliques correspondent à un appui sur la touche séparation 5, étant entendu qu'en fin de séquence, l'utilisateur actionnera la touche validation 6.

    [0018] On a donc réalisé suivant l'invention un clavier à touches permettant la composition d'un code qui, comme on le comprend, n'est pas identifiable pendant ou après l'actionnement des touches du clavier sur lesquelles sont inscrits des chiffres romains.

    [0019] Plus précisément, le repérage et l'enregistrement visuels des touches par une personne située à côté de celle manipulant le clavier seront rendus extrêmement difficiles, sinon impossibles. Par ailleurs, un relevé d'empreinte des doigts sur les touches ne permettra pas de retrouver l'ordre des chiffres composant le code.

    [0020] Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple.

    [0021] C'est ainsi que l'agencement des touches sur le clavier, leur nombre, ainsi que l'application du clavier peuvent être quelconques sans sortir du cadre de l'invention.

    [0022] C'est dire que l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont effectuées suivant son esprit.


    Revendications

    1. Clavier à touches perfectionné et utilisable par exemple pour la décondamnation d'un verrou de porte, coffre-fort ou analogue, caractérisé en ce que sur lesdites touches (T) sont inscrits des chiffres romains permettant la composition d'un code non identifiable pendant ou après l'actionnement des touches du clavier.
     
    2. Clavier selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins trois touches (2, 3, 4) portant respectivement les chiffres romains I, V et X.
     
    3. Clavier selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'outre les touches précitées (T, 2, 3, 4) il comporte une touche séparation (5), une touche validation (6), et une touche annulation ou correction (7).
     




    Dessins







    Rapport de recherche