[0001] La présente invention a essentiellement pour objet un clavier à touches perfectionné
permettant par exemple la décondamnation d'un verrou de porte, ou d'une combinaison
électronique de coffres-forts.
[0002] On a déjà depuis quelques temps proposé d'utiliser des claviers à touches pour commander
l'ouverture d'une porte ou encore dans d'autres applications.
[0003] Toutefois, les touches du clavier portent généralement des inscriptions en clair
ou des chiffres arabes permettant de composer un code qui peut être facilement repéré
et enregistré visuellement par une personne se trouvant à côté de l'utilisateur du
clavier. Il faut encore observer qu'un relevé d'empreinte des doigts sur les touches
permet de retrouver relativement facilement l'ordre des chiffres composant le code.
[0004] Aussi, la présente invention a pour but de proposer un clavier à touches remédiant
à tous les inconvénients ci-dessus et susceptible de préserver en toutes circonstances
la confidentialité du code que l'on peut composer avec un tel clavier.
[0005] A cet effet, l'invention a pour objet un clavier à touches perfectionné et utilisable
par exemple pour la décondamnation d'un verrou, caractérisé en ce que sur lesdites
touches sont inscrits des chiffres romains permettant la composition d'un code non
identifiable pendant ou après l'actionnement des touches du clavier.
[0006] Suivant un mode de réalisation de l'invention, ce clavier comporte au moins trois
touches portant respectivement les chiffres romains I, V, et X.
[0007] Outre les touches précitées, le clavier selon cette invention peut encore comporter
d'autres touches telles qu'une touche séparation, une touche validation, et une touche
annulation ou correction.
[0008] Mais d'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux dans
la description détaillée qui suit et se réfère au dessin unique annexé, donné à titre
d'exemple uniquement, et montrant, en vue de face, un clavier à touches conforme à
cette invention.
[0009] En se reportant à la figure unique annexée, on voit un clavier 1 qui, suivant l'exemple
de réalisation représenté, comporte une rangée de touches T portant chacune un chiffre
romain.
[0010] Plus précisément, et suivant un exemple de réalisation, les touches T sont au nombre
de trois et comprennent une touche 2 portant le chiffre romain I, une touche 3 portant
le chiffre romain V, et une touche 4 portant le chiffre romain X. Ces touches pourraient
bien sûr, sans sortir du cadre de l'invention, être agencées autrement que suivant
une rangée et être en un nombre supérieur à trois.
[0011] Le clavier 1 peut encore comporter une touche séparation 5, une touche validation
6 et une touche annulation ou correction 7.
[0012] Suivant l'exemple représenté, la touche 5 peut être située sous la rangée de touches
T comportant chacune un chiffre romain, tandis que les touches validation 6 et annulation
7 sont situées au-dessus de la rangée de touches T, mais, encore une fois, on peut
prévoir tout autre agencement des touches du clavier 1 sans pour cela sortir du cadre
de l'invention.
[0013] Pour une meilleure compréhension de l'invention, on expliquera ci-après comment fonctionne
le clavier 1 qui vient d'être décrit.
[0014] L'entrée du code se fait à partir des trois touches 2, 3, 4 qui permettent de composer
chaque chiffre composant le code. Plus précisément, le chiffre 0 correspond à l'actionnement
de la touche 4 (X), le chiffre 1 correspond à l'actionnement de la touche 2 (I), le
chiffre 2 correspond à deux appuis successifs sur la touche 2 (I, I), le chiffre 3
correspondra à trois actionnements de la touche 2, le chiffre 4 correspondra à un
appui sur la touche 2 (I) puis sur la touche 3 (V) et ainsi de suite, comme on peut
le comprendre dans le tableau qui suit.

[0015] Après avoir composé chaque chiffre, c'est-à-dire entre chaque chiffre composé, l'utilisateur
actionnera la touche séparation 5, étant entendu que la touche correction 7 permettra
de reprendre l'intégralité de la saisie, tandis que la touche validation 6 permettra
de valider la séquence entrée du code.
[0016] En supposant, à titre d'exemple, que le code 4567 doive être composé, l'utilisateur
appuiera sur les touches T, suivant la séquence suivante :
I, V/V/V,I/V,I,I.
[0017] Les barres obliques correspondent à un appui sur la touche séparation 5, étant entendu
qu'en fin de séquence, l'utilisateur actionnera la touche validation 6.
[0018] On a donc réalisé suivant l'invention un clavier à touches permettant la composition
d'un code qui, comme on le comprend, n'est pas identifiable pendant ou après l'actionnement
des touches du clavier sur lesquelles sont inscrits des chiffres romains.
[0019] Plus précisément, le repérage et l'enregistrement visuels des touches par une personne
située à côté de celle manipulant le clavier seront rendus extrêmement difficiles,
sinon impossibles. Par ailleurs, un relevé d'empreinte des doigts sur les touches
ne permettra pas de retrouver l'ordre des chiffres composant le code.
[0020] Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation
décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple.
[0021] C'est ainsi que l'agencement des touches sur le clavier, leur nombre, ainsi que l'application
du clavier peuvent être quelconques sans sortir du cadre de l'invention.
[0022] C'est dire que l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits
ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont effectuées suivant son esprit.
1. Clavier à touches perfectionné et utilisable par exemple pour la décondamnation d'un
verrou de porte, coffre-fort ou analogue, caractérisé en ce que sur lesdites touches
(T) sont inscrits des chiffres romains permettant la composition d'un code non identifiable
pendant ou après l'actionnement des touches du clavier.
2. Clavier selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins trois
touches (2, 3, 4) portant respectivement les chiffres romains I, V et X.
3. Clavier selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'outre les touches précitées
(T, 2, 3, 4) il comporte une touche séparation (5), une touche validation (6), et
une touche annulation ou correction (7).