[0001] La présente invention concerne un plancher de travail, destiné notamment à obturer
un espace vide dans un générateur de vapeur d'une centrale nucléaire.
[0002] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de
la surveillance et de la maintenance des générateurs de vapeur de centrales nucléaires.
[0003] Actuellement, les générateurs de vapeur précités présentent des espaces vides tels
que l'espace annulaire situé à proximité du tore d'alimentation en eau, dans la partie
haute du faisceau de tubes, ou encore tels que les orifices de la zone de sortie des
séparateurs cyclones des sécheurs, également situés dans la partie haute des générateurs
de vapeur.
[0004] Il arrive très fréquemment que, lors de travaux de maintenance ou de simples inspections,
des objets ou des outils comme des burins, tournevis, baguettes de soudure, grains
de soudure ou de la limaille, etc., tombent à travers lesdits espaces vides, notamment
l'espace annulaire de la partie haute du faisceau de tubes, pour atteindre la plaque
à tubes dans la partie basse du générateur de vapeur. Outre qu'ils ne peuvent être
récupérés compte tenu de la hauteur de l'installation, ces objets migrants risquent
de détériorer la plaque à tubes.
[0005] Pour limiter ces inconvénients, on a généralement recours à un plancher de travail
constitué par une plateforme en bois maintenue dans l'espace annulaire par exemple,
grâce à des coins également en bois. Toutefois, l'expérience a montré que ce matériel
laisse des passages importants sur toute la périphérie du plancher et, de ce fait,
n'est pas efficace contre la chute des objets vers la plaque à tubes. De plus, ce
type de plancher demande un temps de mise en place excessif, environ 1h30, sous un
débit de dose élevé.
[0006] Le brevet
US-A-4 703 936 décrit un dispositif de contrôle du niveau de l'eau dans un espace annulaire délimité
entre une enveloppe interne et une enceinte externe d'un générateur de vapeur d'une
centrale nucléaire. De façon plus précise, ce dispositif vise à dégager l'espace annulaire
de la présence de l'eau qui s'y trouve en conditions normales (cette eau fait écran
de protection contre les radiations nucléaires provenant des contaminants radioactifs
se déposant sur les parois internes des tubes échangeurs et contenus dans l'eau primaire
chauffée dans le coeur du réacteur nucléaire). A cet effet, le dispositif de contrôle
du niveau d'eau comporte un tube élastomère, plein ou creux (dans ce dernier cas,
le tube est gonflable par de l'air comprimé). Ce tube est destiné à obturer une ouverture
mettant en conditions normales l'espace annulaire évoqué plus haut en communication
avec l'enveloppe interne du générateur, c'est-à-dire qu'il est destiné à maintenir
dans l'espace annulaire le niveau de l'eau au-dessous du niveau existant dans cette
enveloppe interne, de manière à permettre l'accès des personnes chargées de la maintenance
dans l'espace annulaire. Ce tube éventuellement gonflable est essentiellement un joint
d'étanchéité et non pas un plancher de travail. Au demeurant, ce tube ne constitue
pas non plus une barrière efficace contre la chute d'outils de travail, une telle
barrière étant définie par un tube métallique toroïdal disposé au-dessus du tube faisant
joint d'étanchéité. Or, dans le brevet américain, le plancher de travail constituant
une barrière contre la chute d'outils de travail est essentiellement constitué par
ce tube métallique toroïdal.
[0007] Le fait que ce joint d'étanchéité toroïdal ne peut pas être considéré efficace ni
en tant que barrière contre la chute d'outils de travail, ni en tant que plancher
de travail, - notamment en rapport avec l'espace annulaire de la partie haute du faisceau
de tubes situé à proximité du tore alimentaire du générateur de vapeur -, revient
à dire que le problème technique visant à réaliser un plancher de travail conforme
au préambule, qui présenterait, notamment, une efficacité absolue contre la chute
d'objets, ainsi qu'une mise en place rapide et aisée, n'a pas reçu de solution efficace
dans l'art antérieur. La présente invention s'est donc donné pour but d'apporter une
solution efficace à ce problème technique.
[0008] La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en
ce que ledit plancher de travail comporte au moins un élément gonflable d'obturation
comprenant au moins une vessie gonflable enfermée dans une enveloppe de protection.
[0009] Ainsi, sous l'effet de la pression, l'élément gonflable d'obturation occupe totalement
l'espace où il est installé, ce qui assure une étanchéité totale aux objets migrants.
D'autre part, la mise en place du plancher de travail selon l'invention est particulièrement
rapide et facile puisqu'aucun outillage particulier ni procédure complexe n'est exigé.
La Demanderesse a effectué des essais qui ont montré qu'une dizaine de minutes suffisait
pour l'installation du plancher de travail de l'invention.
[0010] Il faut également remarquer que, contrairement à la plateforme de bois classiquement
utilisée, le plancher de travail conforme à l'invention peut être très facilement
décontaminé et réutilisé autant de fois que nécessaire. De plus, une fois vidé et
plié, il est peu encombrant et aisément transportable.
[0011] Dans un premier mode de mise en oeuvre du plancher de travail selon l'invention,
il est prévu que, ledit espace vide étant un espace annulaire limité par deux parois,
ledit plancher de travail comporte au moins un élément gonflable d'obturation torique
destiné à être placé dans ledit espace annulaire entre lesdites parois. Des essais
réalisés par la Demanderesse ont permis de conclure qu'après avoir été gonflé sous
une pression suffisante, 300 mb par exemple, l'élément gonflable ne subissait aucun
glissement même sous des charges importantes, que les parois de l'espace annulaire
soient sèches ou humides.
[0012] Cette résistance au déplacement de l'élément gonflable d'obturation peut être mise
à profit, lors de l'application de l'invention à la maintenance du tore alimentaire
par exemple, pour amener le niveau d'eau à une hauteur maximale de façon à assurer
la protection naturelle la plus élevée possible contre les radiations. Cet avantage
ne pourrait être atteint avec le traditionnel plancher de bois qui exige au contraire
une garde d'eau importante de manière à éviter qu'il ne puisse flotter.
[0013] Selon une variante du premier mode de mise en oeuvre précité permettant une mise
en place encore plus rapide, ledit plancher de travail comporte une pluralité d'éléments
gonflables d'obturation en forme d'arcs de tore, les extrémités desdits éléments gonflables
étant munies de moyens de raccordement destinés à mettre en communication les vessies
gonflables homologues des éléments gonflables d'obturation.
[0014] Du fait de la discontinuité existant entre les éléments gonflables, cette variante
de réalisation présente l'avantage de pouvoir amener le niveau d'eau au-dessus du
plancher de travail lui-même et donc d'augmenter la protection des personnels qui
devraient alors seulement être équipés de bottes ou tout autre vêtement imperméable.
[0015] Dans le but de contrôler la hauteur d'eau, au moins un élément gonflable d'obturation
comporte en partie inférieure un détecteur de niveau d'eau.
[0016] De façon à garantir une plus grande sécurité, notamment en cas de crevaison, il y
a avantage, selon la présente invention, à ce que chaque élément gonflable d'obturation
comporte une pluralité de vessies gonflables indépendantes formant au moins une configuration
superposée. De cette manière, si par exemple un objet venait à percer une vessie supérieure
de la configuration superposée, la stabilité du plancher de travail conforme à l'invention
resterait parfaitement maintenue par les vessies gonflables en position inférieure
dans ladite configuration superposée.
[0017] Toujours au titre d'une sécurité maximale, l'invention prévoit que lesdites vessies
gonflables sont reliées à des moyens d'asservissement de la pression. Ainsi, il est
assuré que, même en cas de pertes, lesdites vessies restent toujours gonflées à la
pression de consigne. Cette disposition présente également l'avantage, lorsque les
pertes sur une vessie sont très importantes (crevaison par exemple), de permettre
aux autres vessies de combler immédiatement l'espace laissé libre par la vessie endommagée.
[0018] Dans un deuxième mode de mise en oeuvre de l'invention, ledit espace vide étant formé
par au moins un orifice, ledit plancher de travail com porte un élément gonflable
d'obturation comprenant, d'une part, une pluralité de vessies gonflables, et, d'autre
part, en partie inférieure, une vessie gonflable de centrage sur ledit orifice.
[0019] Ce dernier mode de mise en oeuvre est particulièrement bien adapté aux visites d'inspection
de la zone située à la sortie des séparateurs cyclones des générateurs de vapeur.
[0020] La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples
non limitatifs fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut
être réalisée.
[0021] La figure la est une vue générale en coupe d'un générateur de vapeur d'une centrale
nucléaire.
[0022] La figure 1b est une vue détaillée en coupe d'un espace annulaire destiné à être
obturé par le plancher de travail conforme à l'invention.
[0023] La figure 2a est une vue partielle en perspective d'un plancher de travail selon
l'invention destiné à obturer l'espace annulaire de la figure 1b.
[0024] La figure 2b est une vue en coupe du plancher de travail de l'invention installé
dans l'espace annulaire de la figure 1b.
[0025] La figure 2c est une vue en coupe d'une variante de réalisation du plancher de travail
de la figure 2b.
[0026] La figure 3 est un schéma d'un système d'asservissement de la pression pour le plancher
de travail de la figure 2a.
[0027] La figure 4a est une vue de dessus de la zone de sortie d'un séparateur cyclone d'un
générateur de vapeur conforme à la figure 1a.
[0028] La figure 4b est une vue de dessus d'un plancher de travail pour obturer les orifices
de la zone de sortie montrée sur la figure 4a.
[0029] La figure 4c est une vue de face du plancher de travail de la figure 4b.
[0030] la figure la montre, en coupe, un générateur de vapeur de centrale nucléaire. Ce
générateur de vapeur présente un certain nombre d'espaces vides à travers lesquels
peuvent tomber des objets ou outils de toutes sortes portés par le personnel d'inspection
ou de maintenance dudit générateur. C'est le cas notamment de l'espace annulaire 10
situé à proximité du tore alimentaire 30 et du chignon 40 de tubes, et représenté
de façon agrandie sur la figure 1b. Lors d'une intervention sur le tore alimentaire
30, des objets migrants traversant l'espace annulaire 10 peuvent atteindre et détériorer
la plaque 50 à tubes à la partie inférieure du générateur de vapeur.
[0031] Comme l'illustrent les figures 2a, 2b et 2c, le trou annulaire 10 est obturé à l'aide
d'un plancher de travail formé d'une pluralité d'éléments gonflables 100 d'obturation
qui peuvent être au nombre de 3 par exemple formant des arcs de tore de 120°. Bien
entendu, on peut également envisager que le plancher de travail soit constitué d'un
élément gonflable d'obturation unique occupant le trou annulaire 10 sur toute sa périphérie.
[0032] Les éléments gonflables 100 sont destinés à être placés dans l'espace annulaire 10
entre les parois 11 et 12 qui le limitent. Ainsi qu'on peut le voir plus particulièrement
sur les figures 2b et 2c, ces éléments gonflables 100 comprennent une pluralité de
vessies gonflables 110, 120, 130 indépendantes enfermées dans une enveloppe 170 de
protection.
[0033] De façon pratique, ladite enveloppe 170 de protection est réalisée en polyuréthane
sans soufre, sans chlore ou autre halogène, de façon à éviter le problème de corrosion
sous tension. Par contre, les vessies gonflables peuvent être en vynile souple. Les
figures 2a et 2b montrent que l'enveloppe 170 se prolonge par des bavettes latérales
141, 142 destinées à s'appliquer contre les parois 11, 12 délimitant l'espace annulaires
10. Ces bavettes garantissent une parfaite étanchéité sur les bords du trou annulaire
et facilitent, par simple rabattement, le nettoyage du plancher de travail.
[0034] Comme l'indique la figure 2a en relation avec la figure 2b, dans le cas d'une pluralité
d'éléments gonflables d'obturation, les extrémités desdits éléments gonflables 100
sont munies de moyens 151, 152, 153 de raccordement destinés à mettre en communication
les vessies gonflables 110, 120, 130 homologues des éléments gonflables d'obturation.
[0035] On peut observer sur les figures 2b et 2c que, pour chaque élément gonflable 100,
les vessies gonflables indépendantes 110, 120, 130 forment au moins une configuration
superposée. Cette disposition présente l'avantage d'assurer le maintien du plancher
de travail même lorsque la (les) vessie(s) gonflable(s) de la partie supérieure de
la configuration superposée viendrai(en)t à être crevée(s) à la suite d'un incident
quelconque.
[0036] De façon à éviter ce type d'incident, et comme on peut le voir sur la figure 2b,
il est avantageusement prévu que le plancher de travail selon l'invention comporte
un élément rigide 160 de protection superposé à chaque élément gonflable 100 d'obturation,
par l'intermédiaire par exemple de joncs souples 161, 162 de centrage. Cet élément
160 de protection, qui peut être en Kevlar (Marque déposée), assure la planéité du
plancher de travail et permet de résister non seulement aux chocs et aux objets coupants,
mais également aux projections incandescentes provenant des opérations de meulage
ou de soudure.
[0037] La Demanderesse a effectué un essai de faisabilité avec un élément gonflable de 2
m de longueur et de 300 mm de diamètre, placé dans une maquette à l'échelle 1 représentative
de l'espace annulaire situé à 1 m sous le tore d'alimentation d'un générateur de vapeur
900 MW. Les parois de la maquette ont été peintes pour leur donner un état de surface
lisse.
[0038] L'élément gonflable a d'abord été légèrement gonflé sous une pression inférieure
à 50 mb afin de lui donner sa forme géométrique, puis placé entre les parois de la
maquette. Cette opération est simple et très rapide, quelques secondes pour un élément
de 2 m. Ensuite, l'élément gonflable a été mis sous pression à 300 mb.
[0039] Trois personnes sont montées sur l'élément gonflable. Celui-ci est très dur sous
l'effet du gonflage, ce qui permet une excellente stabilité pour une marche normale.
Plusieurs sauts ont été effectués par les trois personnes, d'un poids total de 200
kg. Aucun déplacement de l'élément gonflable n'a été constaté.
[0040] Les parois ont été ensuite mouillées avec de l'eau. les mêmes opérations ont été
recommencées comme pour l'essai précédent. Aucun déplacement n'a été davantage constaté.
[0041] En fonctionnement, la pression de chaque vessie gonflable 110, 120, 130 est constamment
contrôlée et asservie à une pression de consigne à l'aide de moyens d'asservissement
montrés sur la figure 3. Des boîtiers 181, 182, 183 de commande détectent toute fluctuation
de la pression P autour de la pression de consigne et commande les détendeurs 191,
192, 193 de réservoirs d'air comprimé, non représentés, jusqu'à ce que la pression
soit revenue à la pression de consigne.
[0042] Si une vessie supérieure, telle que la vessie 110 de la figure 2b, venait à être
crevée, les vessies gonflables en position inférieure subiraient une augmentation
de volume du fait de leur élasticité, ce qui provoquerait une diminution de pression
qui serait immédiatement compensée à l'aide des moyens d'asservissement par un gonflage
supplémentaire des vessies, lesquelles viendraient alors combler l'espace qu'occupait
la vessie crevée.
[0043] La figure 4a montre en vue de dessus la zone de sortie d'un séparateur cyclone du
générateur de vapeur de la figure 1a. Comme on peut le voir, cette zone présente des
espaces vides 20, répartis en trois secteurs, constitués par des orifices circulaires
ou latéraux à travers lesquels des objets migrants peuvent passer lors de l'inspection
annuelle effectuée dans cette zone.
[0044] Pour obturer ce type d'orifices, il est prévu, ainsi que l'illustrent les figures
4b et 4c, un plancher de travail comportant un élément gonflable 200 d'obturation
comprenant pour chaque section, d'une part, une pluralité de vessies gonflables 210,
enfermées dans une enveloppe 270, et, d'autre part, en partie inférieure, une vessie
220 de centrage sur ledit orifice 20.
[0045] Dans l'exemple montré aux figures 4b et 4c, l'élément gonflable 200 a la forme d'un
éventail qui, sous l'effet du gonflage, s'adapte à la géométrie du lieu où il est
installé, ici un tiers de la zone à protéger. On notera également que, dans ce cas
particulier, une seule couche de vessies est nécessaire et donc un seul dispositif
d'asservissement de la pression.
1. Plancher de travail, destiné notamment à obturer un espace vide (10 ; 20) dans un
générateur de vapeur d'une centrale nucléaire, caractérisé en ce que ledit plancher
de travail comporte au moins un élément gonflable (100 ; 200) d'obturation comprenant
au moins une vessie gonflable (110, 120, 130; 210) enfermée dans une enveloppe (170;
270) de protection.
2. Plancher de travail selon la revendication 1, caractérisé en ce que, ledit espace
vide étant un espace annulaire (10) limité par deux parois (11, 12), ledit plancher
de travail comporte au moins un élément gonflable (100) d'obturation torique destiné
à être placé dans ledit espace annulaire (10) entre lesdites parois.
3. Plancher de travail selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit plancher
de travail comporte une pluralité d'éléments gonflables (100) d'obturation en forme
d'arcs de tore, les extrémités desdits éléments gonflables étant munies de moyens
(151, 152, 153) de raccordement destinés à mettre en communication les vessies gonflables
(110, 120, 130) homologues des éléments gonflables d'obturation.
4. Plancher de travail selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que chaque
élément gonflable (100) d'obturation comporte une pluralité de vessies gonflables
indépendantes (110, 120, 130) formant au moins une configuration superposée.
5. Plancher de travail selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en
ce que lesdites vessies gonflables (110, 120, 130) sont reliées à des moyens (181,
182, 183, 191, 192, 193) d'asservissement de la pression.
6. Plancher de travail selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en
ce que chaque élément gonflable (100) d'obturation comporte des bavettes latérales
(141, 142) destinées à s'appliquer contre lesdites parois (11, 12) délimitant ledit
espace annulaire (10).
7. Plancher de travail selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en
ce qu'au moins un élément gonflable d'obturation comporte en partie inférieure un
détecteur de niveau d'eau.
8. Plancher de travail selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit espace vide
étant formé par au moins un orifice (20), ledit plancher de travail comporte un élément
gonflable (200) d'obturation comprenant, d'une part, une pluralité de vessies gonflables
(210), et, d'autre part, en partie inférieure, une vessie gonflable (220) de centrage
sur ledit orifice (20).
9. Plancher de travail selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en
ce que ledit plancher de travail comporte un élément rigide (160) de protection superposé
à chaque élément gonflable (100) d'obturation.