[0001] L'invention concerne un instrument à écrire permettant d'écrire indifféremment avec
un organe d'écriture de type bille ou de type mine.
[0002] Il existe des dispositifs gui autorisent cette possibilité d'écriture, soit par mine
soit par bille avec le même instrument.
[0003] Ainsi, on connaît déjà un instrument à écrire possédant les deux fonctions bille
et sine, l'utilisateur choisissant celle qu'il souhaite par des manoeuvres d'un organe
de commande, qui sont généralement de rotation. Cet instrument, même s'il présente
l'avantage d'offrir en permanence le choix des deux types d'écriture, mine ou bille,
présente un double inconvénient, de caractère esthétique d'une part et de capacité
d'écriture d'autre part. En effet, cet instrument doit contenir les deux types d'organes
d'écriture indépendants mine et bille. Il requiert donc une dimension relativement
importante en diamètre, et de réduire de façon générale la taille des recharges billes.
[0004] On connaît également un instrument à écrire dans lequel le fabricant (ou l'utilisateur)
peut introduire deux modèles de mécanisme, l'un permettant de commander les déplacements
d'une recharge à bille, et l'autre permettant de commander le mécanisme de l'organe
à mine afin d'assurer les fonctions d'alimentation en mine. Selon le choix du type
d'écriture conféré préalablement à l'instrument par le fabricant ou par l'utilisateur,
les inconvénients sont différents. Si c'est le fabricant qui détermine le type d'écriture,
il doit disposer d'un stock suffisant d'instruments équipés avec les deux types de
mécanisme, afin de pouvoir livrer rapidement les différents modèles. En outre, lorsque
ces produits font l'objet de décorations différentes, ceci conduit à un stock important
de produits finis, avec les conséquences financières correspondantes. Si c'est l'utilisateur
qui pratique lui-même le changement de mécanisme, il doit disposer de deux mécanismes
complets, d'où un supplément de coût, et afin que l'opération soit aisément réalisable,
le fabricant doit réaliser un produit particulièrement fiable dont le démontage et
le montage puissent être éffectués facilement et de !nombreuses fois, ceci sans outil
particulier, ce qui entraîne des coûts de fabrication élevés.
[0005] L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients. Il est en effet proposé selon
l'invention un instrument à écrire caractérisé en ce qu'il comporte un élément entraîneur
logé ou formé en son sein et apte à recevoir selon le choix de l'utilisateur un organe
d'écriture de type à bille ou à mine, constitué de façon classique par une recharge
à bille ou un mécanisme à mine assurant une avancée déterminée de mine lorsqu'il est
soumis à un effort de compression sur une butée appropriée, à son extrémité antérieure,
et un organe de commande apte à mouvoir ledit élément entraîneur en translation par
suite de la manoeuvre de cet organe par l'utilisateur, à une première position où
l'organe d'écriture est sorti de l'instrument en vue de son utilisation et une seconde
position inopérante où il est rentré à l'intérieur, l'organe de commande assurant
également la compression du mécanisme à mine, consécutivement à sa mise en appui sur
ladite butée antérieure en vue d'une avancée déterminée de mine.
[0006] Cette conception originale de l'instrument permet donc d'obtenir les deux types d'écriture,
le choix étant fait par l'utilisateur qui n'aura pour toute intervention qu'à remplacer
l'organe d'écriture en place par un autre, de la même façon qu'il remplace une recharge
vide. En outre, elle donne à l'instrument à écrire une plus grande latitude de formes
et de dimensions relativement aux instruments existants de ce type, en particulier,
quant à la finesse de la forme et au poids, réduit au minimum nécessaire.
[0007] L'élément entraîneur peut être tubulaire, étant constitué par un simple tube monté
coulissant à l'intérieur du corps de l'instrument, et mû par l'intermédiaire de l'organe
de commande. L'action de l'organe de commande sur cet élément entraîneur peut être
issue d'une manoeuvre de translation directe de l'organe par l'opérateur, par exemple
à l'aide d'un doigt sur un embout de manoeuvre, et verrouillage de position de l'organe
sur un élément d'accrochage à crans ou être indirecte par rotation de cet organe,
conduisant par un jeu de cames approprié à l'action de translation sur l'entraîneur
en vue de sortir ou non l'organe d'écriture proprement dit (sa pointe d'écriture).
[0008] L'élément entraîneur peut encore être constitué par une partie du corps de l'instrument
lui-même.
[0009] D'autres aspects et caractéristiques de l'invention seront apparents au regard de
la description ci-après d'exemples de réalisation présentés à titre non limitatif
et en référence aux dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en élévation d'un organe d'écriture à bille utilisé pour l'instrument
à écrire de l'invention;
- la figure 2 est une vue en élévation d'un organe d'écriture à mine utilisé pour l'instrument
à écrire selon l'invention;
- la figure 3 est une vue en coupe agrandie de la partie d'extrémité côté pointe d'écriture
de l'organe d'écriture de la figure 2;
- la figure 4a est une vue en coupe de l'instrument sans organe d'écriture et la figure
4b est une vue en coupe agrandie de l'instrument selon la ligne A-A de la figure précédente;
- la figure 5 est une vue en coupe de l'instrument avec un organe d'écriture à bille
en position rentrée;
- la figure 6 est une vue en coupe de l'instrument avec un organe d'écriture à bille
en position sortie;
- la figure 7 est une vue en coupe de l'instrument avec un organe d'écriture à mine
en position rentrée;
- la figure 8 est une vue en coupe de l'instrument avec un organe d'écriture à mine
en position sortie d'écriture;
- la figure 9 est une vue en coupe de l'instrument avec un organe d'écriture à mine
en position sortie de compression pour l'alimentation en mine;
- la figure 10 est une vue en coupe d'un autre mode de réalisation de l'instrument sans
or,gane d'écriture;
- la figure 11 montre selon une vue éclatée l'organe de manoeuvre de l'entraîneur interne;
- les figures 12a et 12b montrent respectivement l'instrument avec une recharge bille
en position rentrée et le développé correspondant de l'organe de manoeuvre;
- les figures 13a et 13b montrent respectivement l'instrument avec une recharge bille
en position sortie d'écriture et le développé correspondant de l'organe de manoeuvre;
- la figure 14 montre l'organe à mine correspondant;
- la figure 15 montre l'instrument avec son organe à mine dans une première position
(position d'écriture);
- la figure 16 montre l'instrument avec son organe à mine en compression pour sortir
une portion de mine;
- la figure 17a montre un troisième mode de réalisation de l'instrument à écrire sans
organe d'écriture;
- la figure 17b montre l'ensemble d'entraînement correspondant de l'organe d'écriture;
- la figure 17c montre le système d'attache de l'élément de liaison de l'organe d'écriture
à l'entraîneur;
- la figure 18 montre l'instrument avec un organe à bille en position rentrée;
- la figure 19 montre l'instrument avec un organe à bille en position sortie d'écriture;
- la figure 20 montre l'instrument à mine en position rentrée;
- la figure 21 montre l'instrument avec un organe à mine en position sortie d'écriture;
- la figure 22 montre l'instrument avec un organe à mine en position sortie d'alimentation;
- la figure 23a montre un quatrième mode de réalisation de l'instrument à écrire sans
organe d'écriture;
- les figures 23b et 23c montrent l'ensemble d'entraînement de l'entraîneur;
- les figures 24 et 25 montrent les cames d'entraînement, respectivement dans deux positions
d'équilibre différents;
- les figures 26a et 26b montrent respectivement l'instrument avec un organe à bille
en position rentrée et la position de cames correspondante;
- les figures 27a et 27b montrent respectivement l'instrument avec un organe à bille
en position sortie et la position de cames correspondante;
- les figures 28a et 28b montrent respectivement l'instrument avec un organe à mine
en position rentrée et la position de cames correspondante;
- les figures 29a et 29b montrent respectivement l'instrument avec un organe à mine
en position sortie et la position de cames correspondante;
- les figures 30a et 30b montrent respectivement l'instrument avec un organe à mine
en position sortie intermédiaire d'alimentation et la position de cames correspondante;
- les figures 31a et 31b montrent respectivement l'instrument avec un organe à mine
en position sortie maintenue de compression et la position de cames correspondante;
et
- les figures 32 et 33 montrent les développés de cames utilisables.
[0010] Dans la suite du texte, on appellera organe d'écriture à bille 1 le sous-ensemble
(figure 1) constitué d'un tube rempli d'encre et muni à une extrémité d'une bille
sertie permettant le transfert de l'encre du tube au support sur lequel l'utilisateur
écrit, ledit tube comportant éventuellement un épaulement 2 du côté écriture. On appellera
organe d'écriture à mine l' un sous-ensemble (figure 2) comportant un réservoir de
mines et un mécanisme à pince qui, sollicité en compression, est susceptible de faire
sortir des portions de mine d'une longueur déterminée. Ledit mécanisme est d'un modèle
couramment disponible auprès des fabricants, son fonctionnement étant basé sur le
fait que lors d'une compression de celui-ci, une pince 4 (figure 3) se déplace, entraînant
dans son mouvement une mine. A la fin de son mouvement de translation, la pince s'ouvre
et libère la mine. Lorsque l'effort de compression est relâché, la pince recule en
se refermant et la mine est retenue dans son guide 5. Ce sous-ensemble comporte un
épaulement 2' du côté de la pointe d'écriture. Chacun des organes d'écriture, bille
ou mine, peut être muni à l'extrémité opposée à la pointe d'écriture d'un élément
de liaison ou embout (respectivement 3, 3'), immobilisé au moins en translation par
rapport à l'organe d'écriture.
[0011] Selon les organes d'écriture utilisés, l'élément de liaison peut jouer plusieurs
rôles. Il peut en premier lieu avoir un rôle de compensateur par rapport aux possibles
différences de longueur des organes d'écriture, mine et bille. En second lieu, il
tient un rôle d'adaptateur afin de rendre les extrémités opposées à la pointe d'écriture
identiques en formes et dimensions. Enfin, il peut apporter un avantage pratique de
manipulation pour l'utilisateur lors d'un changement d'organe d'écriture en possèdant
par exemple un état de surface extérieure cranté.
[0012] Les organes d'écriture sont classiques, comme mentionné précédemment, mais ils peuvent
être intégrés à des instruments à écrire selon l'invention de configurations diverses.
[0013] Un premier exemple de réalisation est maintenant décrit. L'instrument à écrire représenté
est constitué (figure 4a) d'un tube inférieur appelé gaine 11 et d'un capuchon supérieur
12. Le tube 11 possède du côté écriture butée 111 sur laquelle vient s'appuyer l'organe
d'écriture. Le tube 11 possède un filetage mâle externe 112. Le capuchon 12 remplit
la fonction d'entraîneur tubulaire de l'organe d'écriture, possèdant dans la partie
intérieure un logement 122 apte à recevoir l'extrémité 3 ou 3' de cet organe d'écriture
et à retenir celui-ci grâce à une déformation élastique (par emmanchement). Ce capuchon
12, se présentant sous la forme d'un tube, possède un filetage femelle interne 123
capable de recevoir le filetage mâle 112 du tube 11, de manière à solidariser ces
tubes, et deux rainures longitudinales 124 et 125 formées dans son épaisseur (figure
4b). Un organe élastique annulaire 13 est reçu dans une gorge 113 du tube 11. Cet
organe élastique 13 présente une protubérance 131, et est immobilisé solidairement
au tube 11 par l'intermédiaire de ses extrémités recourbées insérées dans une fente
114 du tube 11. Le capuchon 12 comporte une agrafe 20 et son dispositif de fixation
21.
[0014] Le fonctionnement de l'instrument à écrire est le suivant. L'utilisateur désolidarise
par dévissage le capuchon 12 du tube 11, insère l'organe d'ecriture choisi, à mine
ou à bille, dans le logement 122 du capuchon, puis le revisse sur le tube 11.
[0015] Le fonctionnement est d'abord décrit avec un organe d'ecriture à bille. Initialement,
lorsque l'organe d'écriture se trouve en position rentrée (figure 5), la protubérance
131 se trouve dans le logement 125. La manoeuvre en rotation relative du capuchon
12 par rapport au tube 11 provoque sa translation par l'intermédiaire des filetages
112 et 123 et entraîne dans cette translation l'organe d'écriture. Lorsque la protubérance
131 se trouve en face du logement 124 du capuchon (figure 4b), l'organe élastique
13 se détend provoquant un freinage du mouvement de rotation qui indique à l'utilisateur
que la pointe de l'organe d'écriture est sortie (figure 6). Une tentative de rotation
supplémentaire conduit l'éventuel épaulement 2 de l'organe d'écriture en appui sur
la butée 111 interdisant ainsi toute avance supplémentaire. La rotation du capuchon
12 par rapport au tube 11 en sens inverse provoque la rétraction de l'organe d'écriture,
et lorsque la protubérance 131 se trouve en face du logement 125 du capuchon, l'organe
élastique 13 se détend en provoquant un freinage du mouvement de rotation qui indique
à l'utilisateur que la pointe de l'organe d'écriture est rentrée à l'intérieur du
stylo.
[0016] Le fonctionnement est maintenant décrit avec un organe d'écriture à mine. La figure
7 montre le positionnement relatif des divers organes dans la position rentrée. la
rotation du capuchon provoque le même mouvement que précédemment, c'est-à-dire la
sortie de l'extrémité de l'organe d'écriture à mine, positionnant son épaulement 2'
sensiblement en appui sur la butée 111 de la gaine (figure 8). Si l'utilisateur prolonge
cette rotation en faisant passer la protubérance 131 au delà du logement 124, il provoque
ainsi une nouvelle avance du mécanisme mine qui assurera la compression de l'organe
d'écriture, compression exercée entre l'appui 2' et l'extrémité 3' solidaire du capuchon
12. Cette compression sollicite le mécanisme interne de l'organe d'écriture mine et
provoque la sortie d'une portion de mine (figure 9). La rotation relative du capuchon
dans l'autre sens, libèrant le mécanisme de l'organe d'écriture mine de l'effort de
compression, permet un retour à la position d'écriture (figure 8). Le protubérance
131 est alors placé dans le logement 124, permettant naturellement une nouvelle manoeuvre
pour une avancée de la mine à son épuisement. Enfin, une nouvelle rotation dans le
même sens que précédemment entraîne la rentrée du mécanisme à l'intérieur de l'instrument
(figure 7) de la même façon que dans le cas d'un organe d'écriture à bille, la protubérance
131 se plaçant se plaçant dans le logement 125.
[0017] Un second exemple de réalisation est maintenant décrit. L'instrument à écrire est
constitué comme précédemment (figure 10) d'un corps composé de deux tubes mis bout-à-bout,
sensiblement de même diamètre et de même longueur, l'un inférieur ou antérieur appelé
gaine 11 et possèdant du côté écriture une butée 111 sur laquelle pourra s'appuyer
l'épaulement de l'organe d'écriture, et l'autre supérieur 12, appelé capuchon, comportant
des dents 126 et 127 (figure 11), de longueurs différentes dans la partie postérieure
de sa face interne. Il comprend en outre un entraîneur tubulaire central 23 monté
coulissant dans le corps et possédant à une extrémité un filetage 231 dans lequel
l'utilisateur pourra visser l'élément de liaison 3 ou 3' dans lequel est emmanché
l'organe d'écriture. Un dispositif de manoeuvre 6, fonctionnant par encliquetage et
connu en soi (figure 11), est situé à l'extrémité postérieure de l'instrument. Ce
dispositif entraîne la translation de l'entraîneur. Un insert d'arrêt 16 est emmanché
à force dans le tube 11. Un organe élastique de rappel 17 est comprimé entre l'insert
16 et l'entraîneur tubulaire 23. Une agrafe 20 et son dispositif de fixation 21 sont
montés comme précédemment sur le capuchon. Le dispositif d'encliquetage (figure 11)
fonctionne de façon classique par la manoeuvre en translation d'un poussoir d'extrémité
14 et permet d'obtenir deux positions d'équilibre d'un tube interne mobile rainuré
15 en contact avec l'entraîneur, ceci grâce à la présence de dents radiales 141 et
151 présentant un léger décalage angulaire et situées sur leurs faces en contact,
de dents 142 sur une partie de la surface latérale extérieure du poussoir 14, dents
s'engageant entre les dents 126 et 127 du capuchon 12 et de logements 152 et 153 à
la surface extérieure du tube 15, logements dans lesquels s'introduisent les dents
126 et 127 du capuchon.
[0018] Le fonctionnement de l'instrument est le suivant. L'utilisateur désolidarise le capuchon
12 de la gaine 11 (par dévissage), visse l'organe d'écriture choisi dans l'entraîneur
tubulaire 23 par l'intermédiaire de l'élément de liaison 3 ou 3', puis remet le capuchon
12 avec l'organe d'écriture sur la gaine 11.
[0019] Le fonctionnement est d'abord décrit avec un organe d'écriture à bille. Dans la position
d'équilibre initiale (figure 12a et 12b), les dents 126 et 127 du capuchon 12 sont
engagées respectivement dans les logements 152 et 153 du capuchon. Une pression exercée
sur le poussoir 14 provoque une translation vers l'avant de l'entraîneur tubulaire,
ce qui provoque la sortie de la pointe d'écriture. En fin de mouvement de translation
du poussoir, les dents 126 et 127 du capuchon échappent des rainures 152 et 153 du
tube rainuré, permettant à celui-ci une légère rotation sous l'effet de la poussée
des dents radiales du poussoir 14 et du tube 15. Au relâchement du poussoir, le tube
15 me recule que très faiblement, les dents du capuchon s'engageant à nouveau dans
les rainures mais avec un décalage par rapport à la position initiale, les dents les
plus longues 126 étant introduites dans les rainures les plus courtes 153 et réciproquement
(figure 13b). Une nouvelle pression sur le poussoir 14 provoque les mêmes mouvements.
Par contre, lors du relâchement de la pression sur le poussoir, ce sont les dents
126 et 127 qui s'introduisent respectivement dans les logements 152 et 153 du tube
15, permettant à celui-ci de reculer sous la poussée du ressort 17 exercée par l'intermédiaire
de l'entraîneur tubulaire 13. Le cycle précédent peut alors reprendre.
[0020] Le fonctionnement est maintenant décrit avec un organe d'écriture à mine. Dans ce
cas, l'élément de liaison 3' de l'organe à mine (figure 14) a une longueur telle que,
dans la première position d'équilibre, l'épaulement 2' de l'organe d'écriture est
quasiment en appui sur la butée 111 de la gaine 11 (figure 15). Une pression exercée
sur le poussoir 14 provoque l'avance du tube rainuré 15 et donc celle de l'entraîneur
tubulaire 13. Ceci détermine une mise en appui de l'épaulement 2' sur la butée 111,
puis la sortie d'une portion de mine (figure 16). Après relâchement de la pression
sur le poussoir, l'instrument est en position d'écriture et apte à recevoir de nouvelles
sollicitations pour des sorties de mines.
[0021] Un troisième mode de réalisation est à présent décrit. L'instrument à écrire est
constitué (figure 17a, 17b, 17c) d'un corps composé comme précédemment de deux tubes
mis bout-à-bout, sensiblement de même longueur et de même diamètre, l'un appelé gaine
11 et possèdant du côté écriture une butée 111 sur laquelle viendra s'appuyer l'épaulement
2' de l'organe d'écriture à mine en particulier, l'autre 12 appelé capuchon . Il comporte
un entraîneur tubulaire central 23' dans lequel l'utilisateur insère l'organe d'écriture,
l'immobilisation se faisant par l'intermédiaire d'un anneau élastique fendu 33 présent
sur l'élément de liaison 3 ou 3' (lui-même emmanché sur la recharge bille ou le mécanisme
mine), anneau élastique se bloquant dans une gorge interne 231' de l'entraîneur tubulaire.
Ledit entraîneur tubulaire possède à son extrémité antérieure deux épaulements 234'
et 232'. Un tube 24, constitué de préférence en une matière plastique, entoure l'entraîneur.
Ce tube possède un doigt 241 sur sa surface latérale externe et un crantage longitudinal
242 à son extrémité antérieure. Un tube de commande 25 entourant l'entraîneur à sa
partie postérieure présente vers son extrémité postérieure des dents 251 lui permettant
d'être libre en translation par rapport au capuchon 12 mais lié en rotation par rapport
à ce dernier, lesdites dents 251 s'introduisant dans les rainures longitudinales 121
du capuchon. Un insert 26 est emmanché à force dans la gaine 11. Cet insert est pourvu
à sa surface intérieure de rainures longitudinales 261 dans lesquelles viennent coulisser
les dents de crantage 242 du tube 24, interdisant ainsi toute rotation dudit tube.
[0022] Un embout tubulaire 27 est monté adjacent à l'insert. Cet embout est constitué de
préférence en une matière plastique surmoulée sur l'extrémité antérieure du tube 25.
Cet embout tubulaire comporte sur sa surface latérale une fente 271 faisant orifice
de chemin de came hélicoïdale dans laquelle est introduit le doigt 241. L'embout est
en appui contre l'insert 26. Un organe élastique 18 est comprimé entre l'épaulement
234' de l'entraîneur tubulaire et le tube 24, ménageant en position de repos un jeu
"e" entre le tube 24 et l'épaulement 232' de l'entraîneur tubulaire 23'.
[0023] Divers organes de fixation sont prévus, tels qu'une vis annulaire 19 permettant d'immobiliser
en translation le tube de commande 25 par l'intermédiaire de l'embout tubulaire 27,
un élément élastique 120 à lame fixé dans le capuchon 12 et retenant par friction
ledit capuchon sur le tube de commande 25, une agrafe 20 et une vis de fixation 22.
[0024] Le fonctionnement de l'instrument à écrire est le suivant. L'utilisateur déboîte
par translation le capuchon 12 du tube de commande 25, et insère l'organe d'écriture
choisi dans l'entraîneur tubulaire. L'immobilisation en translation de l'élément de
liaison 3 ou 3' par rapport à cet entraîneur tubulaire est réalisée grâce à l'anneau
fendu 33 logé dans une gorge 31 de l'élément de liaison, an!eau fendu qui se resserant
lors de l'introduction dans l'entraîneur se détend lorsqu'il est face à la gorge 231'
dudit entraîneur, et solidarise ainsi l'organe d'écriture à l'entraîneur. Puis l'utilisateur
remet le capuchon en place sur le tube de commande 25.
[0025] Le fonctionnement est d'abord décrit avec un organe d'écriture à bille (figure 18).
La manoeuvre en rotation du capuchon 12 par rapport à la gaine 11 entraîne avec le
même mouvement de rotation le tube de commande 25 et la rampe hélicoïdale 271 de l'embout
27, provoquant ainsi la translation du doigt 241 qui entraîne dans son mouvement l'entraîneur
tubulaire par l'intermédiaire du ressort 18, et donc la translation de l'organe d'écriture
1. Lorsque le doigt 241 est dans la position médiane C de la came, la pointe est alors
sortie du stylo permettant ainsi l'écriture (figure 19). Si l'utilisateur prolonge
cette rotation, le doigt 241 continue sur la rampe D, provoquant une nouvelle avancée
de l'entraîneur tubulaire, ce qui conduit à la mise en appui de l'organe d'écriture
sur la butée 111, entraînant ainsi la compression de l'organe élastique 18 qui absorbe
l'effort et prévient de cette position. On évite ainsi la détérioration du doigt 241
et de la fente hélicoïdale 271. Une rotation dans le sens opposé à la précédente permet
de revenir successivement à la position d'écriture et à la rentrée de l'organe d'écriture
à l'intérieur de l'instrument.
[0026] Le fonctionnement est à présent décrit avec un organe d'écriture à mine (figure 20).
Dans ce cas, la même rotation provoque le même mouvement, c'est-à-dire la sortie de
l'extrémité de l'organe d'écriture positionnant son épaulement 2' quasiment en appui
sur la butée 111 de la gaine (figure 21). La rampe C est sollicitée. Si l'utilisateur
prolonge cette rotation, le doigt 241 s'engage sur la rampe D, provoquant une nouvelle
avance de l'entraîneur tubulaire. Sous l'effet de la réaction du ressort interne au
mécanisme à mine, la compression de l'élément élastique 18 conduit à la mise en contact
du tube 24 sur l'épaulement 232' de l'entraîneur, ce qui assure la mise en butée de
l'épaulement 2' sur la butée 111 et a pour conséquence une compression du mécanisme
de l'organe d'écriture à mine, compression exercée entre l'appui 2' et son extrémité
solidaire de l'entraîneur tubulaire par l'intermédiaire de l'élément 3'. Cette compression,
sollicitant le mécanisme interne, détermine ainsi la sortie d'une portion de mine
(figure 22). La rotation relative du capuchon dans l'autre sens libère le mécanisme
de l'organe d'écriture mine de l'effort de compression. Le doigt 241 se replace dans
la zone C de la came, permettant ainsi une nouvelle manoeuvre pour une nouvelle avancée
de mine. Enfin, une nouvelle rotation dans le même sens que la précédente entraîne
la rentrée de l'organe d'écriture à l'intérieur de l'instrument.
[0027] Les avantages de cette disposition sont multiples. Outre celui de permettre à l'uti.lisateur
de pouvoir changer facilement de type d'écriture avec des organes d'écriture de type
standard emmanchés avec un élément de liaison en matière plastique moulée donc économique,
ce type de réalisation présente aussi deux autres avantages. Le premier est lié à
l'ajout d'un organe élastique compensateur 18 et de l'espace "e", ajout qui confère
d'une part un confort d'écriture puisque si l'utilisateur modifie sa pression d'écriture,
ou bien écrit sur une surface dure, l'organe élastique est en mesure d'absorber ces
variations de pression. D'autre part, il permet d'absorber les variations dimensionnelles
dans la longueur du mécanisme mine en évitant une mise en compression prématurée dudit
mécanisme. Par ailleurs, il évite l'usure des organes dans le cas de l'usage d'un
organe d'écriture bille possédant un épaulement 2.
[0028] Un quatrième mode de réalisation est décrit ci-après. L'instrument à écrire est constitué
(figures 23a, 23b, et 23c) d'un corps composé de deux tubes mis bout-à-bout , comme
précédemment, sensiblement de même diamètre, l'un appelé gaine 11 et l'autre capuchon
12. La gaine se trouve du côté de l'organe d'écriture et a de préférence une forme
conique à son extrémité antérieure, munie d'une butée intérieure 111. Cet ensemble,
formant corps, loge un entraîneur tubulaire central 23'' dans lequel l'utilisateur
insère l'organe d'écriture, soit à bille, soit à mine. Il immobilise celui-ci dans
l'entraîneur par exemple par l'intermédiaire d'un filetage formé à l'extrémité postérieure
et recevant une vis ou un filetage complémentaire solidaire de l'élément de liaison
3, lui-même emmanché par déformation élastique sur le corps de la recharge bille ou
du mécanisme mine. Une came cylindrique en cloche 35, de préférence en matière plastique
surmoulée sur l'entraîneur tubulaire, est également logée. Ce.lle-ci possède latéralement
un ergot 351. Le développé de cette came (figure 24) comporte trois zones d'équilibre
A', C' et E', deux pentes ascendantes B' et D' de même inclinaison et une pente descendante
F', de préférence verticale. Les longueurs projetées des zones A' à E' sur un axe
parallèle aux zones A', C' et E' sont égales. Un tube de guidage 37 entoure l'ensemble
sur la portion antérieure. Ce tube présente latéralement une fente 371 sur une partie
de sa longueur, ladite fe!te recevant un ergot 351. Un tube de commande 38 entoure
l'ensemble sur le portion postérieure. Ce tube présente à son extrémité antérieure
une came 39 en cloche, parfaitement complémentaire de la came 35 et constituée de
préférence en une matière plastique surmoulée sur ledit tube entraîneur (figure 25).
Ce tube 38 présente localement à sa surface des dents 381 qui, s'introduisant dans
les rainures internes longitudinales 121 du capuchon 12, lui permettent d'être libre
en translation par rapport au dit capuchon, mais lié en rotation par rapport à celui-ci.
Un ressort de rappel 30 est monté entre l'extrémité antérieure de l'entraîneur et
la came 35.Il tend à maintenir en position rentrée l'entraîneur tubulaire central
par l'intermédiaire de la came 35. Un insert 31 est emmanché à force dans la gaine
11. Cet insert présente à son extrémité postérieure un ergot 311 s'introduisant dans
la fente 371 du tube de guidage 37 et l'immobilisant en rotation. Divers organes de
fixation sont également contenus, tels qu'une vis 32 permettant de solidariser en
translation l'ensemble tube de commande 38 et came 39 par l'intermédiaire d'un joint
de serrage 43, un élément élastique 120' fixé dans le capuchon 12 par la vis 22 serrée
à son extrémité et retenant par friction le capuchon 12 sur le tube de commande 38,
et une agrafe 20 fixée sur le capuchon 12 par ladite vis 22.
[0029] Le fonctionnement est d'abord décrit avec un organe d'écriture à bille partant d'une
position rentrée. (figure 26a et 26b).
[0030] La rotation relative du capuchon 12 par rapport à la gaine 11 entraîne dans son mouvement
le tube de commande 38 qui transmet ce mouvement à la came 39. La rotation de cette
came 39 provoque la translation de la came 35 qui est immobilisée en rotation par
l'intermédiaire de l'ergot 351 coulissant dans la fente 371 du tube 37. Cette translation
provoque la translation de l'entraîneur tubulaire 23'' qui détermine l'avance et la
sortie de l'extrémité de l'organe d'écriture (figure 27a) dont l'éventuel épaulement
2 se positionnera presque en appui sur la butée 111. De plus, pendant cette rotation
et grâce à la symétrie des développés des cames, le frottement se réalise simultanément
sur les surfaces parallèles correspondantes B et B' et D et D', réduisant ainsi fortement
l'usure des pièces. Lorsque la rotation a conduit la partie C de la came 39 en regard
de la zone A' de la came 35 (figure 27b), aucun mouvement de translation n'a lieu.
La rotation relative du capuchon par rapport à la gaine dans le sens inverse permet
à la zone A de la came 39 de se positionner en regard de la zone A' de la came 35,
comme précédemment, autorisant ainsi le recul de ladite came 35 sous l'action du ressort
30. Cette came entraîne le recul de l'entraîneur, donc la rentrée de l'organe d'écriture.
[0031] Le fonctionnement est mainte!ant décrit avec un organe d'écriture à mine partant
d'une position rentrée (figure 28a et 28b).
[0032] La rotation relative du capuchon 12 par rapport à la gaine 11 provoque les mêmes
mouvements que dans le cas précédent et entraîne donc l'avance et la sortie de l'extrémité
de l'organe d'écriture mine. Lorsque la rotation a conduit la zone C de la came 39
en regard de la zone A' de la came 35 (figure 29a et 29b), aucun mouvement de translation
n'a lieu. Si la rotation est prolongée, la zone D de la came 39 se trouve en regard
de la zone A' de a came 35 (figure 30b) entraînant ainsi une translation supplémentaire
de ladite came 35 qui provoque un nouveau déplacement de l'entraîneur, déplacement
qui induit une compression du sous-ensemble mine qui provoque ainsi une sortie de
mine (figure 30a). Le fait de relâcher le capuchon permet à la came 35 de reculer
sous l'action du ressort 30, provoquant ainsi une rotation inverse spontanée de la
came 39 jusqu'à la position d'équilibre d'écriture (zone C de la came 39 en regard
de la zone A' de la came 35). La rotation relative du capuchon par rapport à la gaine
dans le sens inverse jusqu'à positionner la zone A de la came 39 en regard de la zone
A' de la came 35, provoque les mêmes mouvements que dans le cas d'un organe'd'écriture
à bille et par conséquent une rentrée de l'organe d'écriture à mine.
[0033] Dans ce type de réalisation, outre les avantages déjà cités, à savoir la possibilité
dans un instrument à écrire de faible diamètre de choisir entre deux types d'écriture
moyennant un changement très simple de l'organe d'écriture, mine ou bille, l'utilisation
d'un mécanisme à double came apporte les avantages supplémentaires suivants.
[0034] Il est avantageux de donner aux cames 35 et 39 un développé selon lequel elles possèdent
trois zones d'équilibre A, C et E, (A', C' et E'), les deux premières permettant à
l'utilisateur de trouver aisément les deux configurations habituelles de positionnement
des organes d'écriture. Dans le cas de l'usage d'un organe d'écriture mine, la troisième
zone d'équilibre E présente un grand intérêt pour l'utilisateur. En effet, dans les
instruments à écrire classiques équipés d'un mécanisme à pince de ce type, lorsque
des morceaux de mine brisés ou de diamètre trop important ont bloqué les organes du
mécanisme, l'utilisateur doit effectuer une opération fastidieuse, qui consiste à
maintenir d'une main le mécanisme en position comprimée, et de l'autre main, à introduire
par l'extrémité antérieure de l'instrument la tige habituellement fournie et qui permet
de repousser les morceaux de mine. Avec une came conférant une position maintenue
d'équilibre ou troisième position du mécanisme en position comprimée (figures 31a
et 31b), ce qui, consécutivement au mouvement ayant provoqué l'avance d'une portion
de mine, a positionné la pince située dans ledit mécanisme dans la position ouverte,
avec compression du ressort 30, cette manipulation devient particulièrement aisée,
car la compression ne sollicite plus l'opérateur.
[0035] La forme particulière du développé de came de la figure 32 telle que décrite précédemment
sera préférentiellement utilisée dans les instruments de petit diamètre car elle permet
malgré une faible circonférence d'obtenir des pentes permettant une manoeuvre douce
pour l'utilisateur et sans risque d'usure pour les pièces en mouvement. La forme de
came de la figure 33 peut être utilisée dans des instruments de plus gros diamètre
autorisant un développé de came plus important, et permettant ainsi une commande du
mécanisme par rotation dans un sens ou dans l'autre.
[0036] D'autres variantes de réalisation sont encore possibles. Ainsi, dans le but de faciliter
l'introduction de la recharge mine ou bille, on peut prévoir une ouverture rapide
de l'instrument par un élément de couvercle latéral à engagement de fermeture par
clipsage, et un système de positionnement rapide de la recharge sur l'entraîneur (sur
des butées de positionnement avec engagement en clipsage), l'élément de couvercle
se refermant par simple pression et s'ouvrant à l'aide d'une pastille.
[0037] L'organe de manoeuvre peut encore comporter un élément de commande sélective en fonction
de l'organe d'écriture utilisé, par exemple une molette à tourner selon que l'on utilise
une recharge mine ou bille, autorisant la compensation de longueur des recharges mine
ou bille. Cet élément peut encore agir sur le ressort de compensation d'entraînement
de l'entraîneur en le tarant différentiellement selon qu'il s'agit d'une recharge
mine (plus durement) ou d'une recharge à bille.
1. Instrument à écrire caractérisé en ce qu'il comporte un élément entraîneur (12,23,23',23'')
logé ou formé en son sein et apte à recevoir selon le choix de l'utilisateur un organe
d'écriture de type à bille ou à mine (1,1'), constitué de façon classique par une
recharge à bille ou un mécanisme à mine assurant une avancée déterminée de mine lorsqu'il
est soumis à un effort de compression sur une butée appropriée (111) à son extrémité
antérieure, et un organe de commande apte à mouvoir ledit élément entraîneur en translation
par suite de la manoeuvre de cet organe par l'utilisateur, à une première position
où l'organe d'écriture est sorti de l'instrument en vue de son utilisation et une
seconde position inopérante où il est rentré à l'intérieur, l'organe de commande assurant
également la compression du mécanisme à mine, consécutivement à sa mise en appui sur
ladite butée antérieure en vue d'une avancée déterminée de mine, ledit élément entraîneur
étant un élément tubulaire (23,23',23'') guidé et actionné à l'intérieur du corps
de l'instrument et comportant un élément de liaison (3,3') auquel est attaché l'organe
d'écriture, cet élément étant un organe intermédiaire entre l'organe d'écriture proprement
dit et, l'entraîneur support mobile, ayant un rôle de compensateur par rapport aux
longueurs différentes des organes d'écriture, mine ou bille, d'adaptateur à l'entraîneur
pour sa fixation à celui-ci, et de facilité de manipulation par l'utilisateur par
exemple par crantage de sa surface.
2. Instrument à écrire selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit élément
entraîneur (12,23,23',23'') est mobile à une troisième position où le mécanisme de
pince de l'organe d'écriture à mine (1') est maintenu ouvert.
3. Instrument à écrire selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit entraîneur
est constitué par une partie du corps de l'instrument et par exemple par la partie
de capuchon arrière (12).
4. Instrument à écrire selon la revendication 1, caractérisé en ce que la recharge à
bille ou le mécanisme à mine, constituant l'organe d'écriture proprement dit, sont
fixés par emmanchement de leur partie d'extrémité tubulaire postérieure à l'élément
de liaison (3,3') solidaire de l'entraîneur.
5. Instrument à écrire selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément de liaison
(3,3') est monté solidairement à l'entraîneur par vissage de son extrémité postérieure.
6. Instrument à écrire selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément de liaison
(3,3') est rendu solidaire de l'entraîneur par une liaison à engagement de clipsage,
par exemple par l'intermédiaire d'un anneau élastique fendu (33) s'engageant dans
une gorge complémentaire adéquate (231') de l'entraîneur.
7. Instrument à écrire selon l'une des revendications précédentes , caractérisé en ce
qu'il comporte un organe élastique intermédiaire (17,18,30) d'entraînement de l'entraîneur,
apte à absorber les surpressions de manoeuvre et à améliorer le confort d'écriture
de l'utilisateur.
8. Instrument à écrire selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce
que l'entraîneur est mû par un mécanisme de translation à embout de manoeuvre, formé
par exemple à la partie postérieure de l'instrument, ce mécanisme faisant appel à
des organes classiques de transformation de mouvement, tel que translation par effet
de vissage (112,123), translation avec encliquetage de position (6), translation par
rotation sur un profil de came(s) (241,271;35,39) à diverses positions d'équilibre.
9. instrument à écrire selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit mécanisme
de manoeuvre de l'entraîneur comporte deux cames en cloche (35,39), complémentaires
l'une de l'autre, l'une étant immobilisée en rotation mais mobile en translation et
l'autre immobilisé en translation et mobile en rotation, le développée de cames comportant
trois zones d'équilibre correspondant aux positions respectives de rentrée de l'organe
d'écriture, sortie de l'organe d'écriture et alimentation en mine de l'organe à mine.
10. Instrument à écrire selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce
qu'il s'ouvre latéralement selon une portion de son corps pour la mise en place facile
et rapide de l'organe d'écriture sur des butées de positionnement adéquates de l'entraîneur.
11. Instrument selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'organe
de manoeuvre de l'entraîneur fait appel à une molette de manoeuvre sélective selon
l'organe d'écriture utilisé, autorisant par exemple la compensation de longueur des
recharges mine ou bille et ou tarant différentiellement le ressort intermédiaire de
l'entraîneur.