[0001] La présente invention a pour objet une arme à feu automatique ou semi-automatique
comprenant une carcasse, un magasin de cartouches amovible dans la carcasse, un piston
élévateur de cartouches mobile dans le magasin, un ressort dans le magasin pour élever
le piston élévateur par pression permanente, une retenue temporaire du magasin dans
la carcasse activée par engagement dans un cran aménagé dans la paroi de ce dernier,
une commande manuelle pour désactiver la retenue du magasin et libérer ce dernier
à volonté, un canon près de la carcasse, une chambre à feu faisant suite au canon
et destinée à recevoir une cartouche du magasin, une culasse mobile par va-et-vient
sur la carcasse et comprenant des moyens pour, après chaque tir d'une cartouche, extraire
de la chambre à feu et pendant son recul la douille de la cartouche tirée, et déplacer
puis introduire pendant son retour une autre cartouche depuis le magasin jusqu'à la
chambre à feu, et ceci jusqu'à la dernière cartouche du magasin, à fin de course d'élévation
du piston élévateur de cartouches.
[0002] Dans les armes connues de ce genre, telles que par exemple les pistolets semi-automatiques,
les fusils d'assaut et les pistolets automatiques tirant par rafales, des moyens sont
prévus pour faciliter et rendre aisées les manipulations du tireur nécessitées par
l'évacuation et le remplacement d'un magasin de cartouches, pour le contrôle du nombre
de cartouches restantes dans son magasin, ainsi que pour l'avertir de l'épuisement
de celles-ci, après le tir de la dernière cartouche.
[0003] Ces moyens comprennent la retenue du magasin de cartouches et sa commande de désactivation
déjà signalées et, sur nombre de ces armes connues, un arrêtoir de culasse, mécanisme
approprié à retenir la culasse ouverte, en position de recul, après le tir de la dernière
cartouche du magasin.
[0004] La retenue du magasin de cartouches est constituée par un levier présentant une butée
venant s'engager, sous la pression permanente d'un ressort, dans un cran de retenue
de la paroi du magasin et ceci à l'arrivée du magasin en place prévue dans la carcasse.
[0005] La commande de désactivation de la retenue du magasin est généralement constituée
par un simple prolongement du levier de cette retenue en dehors de la carcasse et
présentant à son extrémité une prise pour le pouce ou l'index du tireur, notamment
lorsque cette commande est placée dans l'environnement immédiat de la détente de l'arme,
en haut de la crosse, pour des raison d'ergonomie. Par appui sur cette prise à l'encontre
de la pression du ressort de la retenue, la butée de cette dernière est désengagée
du cran du magasin, et celui-ci est libéré et peut être retiré de la carcasse. Le
tireur peut ainsi à tout moment extraire le magasin de son arme, non seulement pour
le contrôle du nombre de cartouches restantes ou pour le remplacer par un autre mais
aussi pour des raisons de sécurité, comme par exemple en situation d'arrêt de tir
ou dans le cas d'enrayage de l'arme.
[0006] L'arrêtoir de culasse est un levier à ressort de rappel comportant un arrêt destiné
à s'engager dans un cran de retenue de la culasse mobile pour maintenir celle-ci ouverte
en position de recul. L'engagement de l'arrêt dans le cran de retenue de la culasse
est conditionné d'une part et en un premier temps par application de la poussée du
piston élévateur de cartouches sur l'arrêtoir de culasse après chambrage de la dernière
cartouche du magasin dans la chambre à feu, et d'autre part et en un second temps
par pénétration de cet arrêt, et sous l'effet de cette poussée, dans le cran de retenue
de la culasse mobile, un peu avant la fin du mouvement de recul de cette dernière
consécutif au tir de la dernière cartouche.
[0007] Après le tir de la dernière cartouche, le fait que la culasse reste ouverte en position
de recul évite au tireur d'avoir à compter les coups pour savoir quand il arrive à
épuisement du magasin de cartouches, permet en stand de tir la vérification visuelle
à distance que l'arme est bien vide et hors fonction, et évite également au tireur
de se trouver avec la culasse rabattue et l'arme prête à tirer sur une chambre à feu
vide, situation gênante en tir de précision et franchement délicate en combat. En
outre, le fait que la culasse reste ouverte peut contribuer au refroidissement du
canon.
[0008] Après introduction d'un nouveau magasin de cartouches, le tireur recule encore un
peu la culasse jusqu'à la fin de sa course de recul pour dégager l'arrêt de l'arrêtoir
de culasse du cran de retenue de celle-ci, qui s'efface sous l'effet du ressort de
rappel, et laisse la culasse repartir en avant pour introduire la première cartouche
de ce magasin dans la chambre à feu, l'arme étant ainsi à nouveau prête à tirer.
[0009] En situation de combat, il est bien évident que les manipulations nécessitées par
le changement de magasin de cartouches constituent un handicap pour le tireur. La
tendance a toujours été de ce fait à la recherche de moyens permettant de minimiser
ce handicap.
[0010] C'est ainsi que sur certains pistolets, des moyens sont prévus pour que la mise en
place d'un nouveau magasin déclenche le retour de la culasse demeurée ouverte après
le tir de la dernière cartouche du magasin précédent, et provoque ainsi le chambrage
de la première cartouche de ce nouveau magasin.
[0011] Le tireur est ainsi libéré de la nécessité de manipuler la culasse pour chambrer
cette première cartouche, et il n'a plus qu'à s'occuper de désactiver la retenue du
magasin vide avant de le remplacer par un nouveau magasin.
[0012] Cependant cette manipulation nécessaire au dégagement d'un magasin vide, de par sa
nature utilisant le pouce ou l'index de la main du tireur, induit une modification
dans la tenue en main du pistolet, ce qui est encore un handicap en situation de tir
de précision.
[0013] Par ailleurs, le fait que la culasse reste ouverte en position de recul après le
tir de la dernière cartouche du magasin ne présente pas que des avantages.
[0014] En effet, si cet effet signalétique d'arrivée en fin de magasin de cartouches est
utile en stand de tir pour la sécurité, et pour éviter au tireur de se trouver prêt
à tirer sur une chambre vide, il l'est moins en situation de combat et peut même devenir
gênant en face de l'adversaire.
[0015] L'invention a pour but de minimiser encore davantage les handicaps inhérents aux
manipulations nécessitées par les opérations de changement de magasin de cartouches
d'une arme à feu et, par là même, d'accroître la puissance de feu de cette arme.
[0016] A cet effet, l'arme selon l'invention, du genre décrit en début d'exposé, est caractérisée
en ce qu'elle comporte, en plus de la commande manuelle pour désactiver la retenue
du magasin de cartouches, un dispositif d'éjection automatique de ce dernier hors
de la carcasse comprenant un doigt d'actionnement de la retenue du magasin associé
au piston élévateur de cartouches, lié au déplacement en hauteur de ce dernier et
placé dans une position prévue pour rencontrer et désactiver la retenue du magasin
sous la pression d'un ressort au plus tôt pendant le déplacement de la dernière cartouche
du magasin par la culasse mobile et avant l'arrivée du piston élévateur de cartouches
à fin de course d'élévation, et un ressort d'armement dont l'action, utilisée et prévue
pour chasser le magasin hors de la carcasse, est libérée par la désactivation de la
retenue du magasin.
[0017] De la sorte, et grâce au dispositif d'éjection automatique du magasin de cartouches
ainsi conçu, le tireur est libéré de la nécessité de manipuler la commande de désactivation
de la retenue d'un magasin vide avant de pouvoir le remplacer, puisque celui-ci est
éjecté automatiquement pendant le déplacement de sa dernière cartouche par la culasse
mobile, pendant le retour de celle-ci consécutif au tir de l'avant-dernière cartouche.
[0018] Du fait que ce dispositif est prévu en plus de la commande manuelle de désactivation
de la retenue du magasin, cette dernière est toujours prête à fonctionner et le tireur
ne perd pas la possibilité de retirer le magasin à n'importe quel moment et pour quelque
raison que ce soit.
[0019] En outre, la dernière cartouche du magasin éjecté étant introduite dans la chambre
à feu par la culasse mobile, ceci fait que pendant l'introduction du nouveau chargeur,
une cartouche est chambrée et l'arme prête à tirer avec celle-ci.
[0020] De ces faits le tireur n'a plus à modifier la tenue en main de son arme pour changer
de magasin de cartouches, ce qui supprime le handicap relatif à la précision de son
tir; il n'a plus à manipuler la culasse mobile pour chambrer la première cartouche
du nouveau magasin et surtout, pendant le temps nécessaire à l'introduction du nouveau
chargeur de son arme, il est cependant prêt à tirer en cas de nécessité, ce qui ne
peut pas être obtenu avec les armes connues équipées de moyens pour chambrer automatiquement
la première cartouche dès la mise en place du nouveau magasin.
[0021] Il est ainsi obtenu une minimisation importante des handicaps inhérents aux opérations
de changement de magasin de cartouches, qui amène un accroissement de la puissance
de tir de l'arme, ce qui répond bien au but de l'invention.
[0022] Une conséquence intéressante de l'agencement de cette arme, qui ressort de ce qui
vient d'être dit, est qu'il n'est plus besoin de l'équiper d'un arrêtoir de culasse.
[0023] En effet, tant que le tireur remplace le magasin de cartouches dès son éjection automatique,
la culasse mobile ne peut jamais se refermer sur une chambre à feux vide de cartouche,
ce qui est à craindre sur les armes connues actuelles qui ne seraient pas équipées
d'arrêtoir de culasse, et l'effet signalétique visuel de l'arrivée à fin de magasin
n'est pas pour autant supprimé, puisque cet effet est ici fourni par l'éjection du
magasin vide ... sur une arme cependant prête à tirer!
[0024] Mais en stand de tir, il peut être souhaité qu'une arme selon l'invention ait une
culasse restant ouverte en position reculée après le tir de la dernière cartouche
du magasin, pour une raison de sécurité déjà signalée. On peut également souhaiter
cette disposition pour faciliter le refroidissement du canon.
[0025] La conception du dispositif d'éjection automatique du magasin de cartouches permet
de répondre à ce souhait sans nécessiter d'appropriation particulière de la structure
et du fonctionnement de l'arrêtoir de culasse.
[0026] En effet, sur la plupart des armes connues, l'arrêtoir de culasse est piloté par
sollicitation d'une butée du piston élévateur de cartouches pendant l'arrivée à fin
de course de ce dernier; or le doigt d'actionnement de la retenue du magasin du dispositif
d'éjection automatique selon l'invention est indépendant de cette butée. Les zones
d'action de ces deux éléments, butée et doigt, étant nécessairement distantes l'une
de l'autre, il en résulte que seule la grandeur de l'écart qui les sépare doit être
appropriée à assurer le déclenchement de leurs fonctions selon une séquence précise,
comme il sera montré dans la description qui suit.
[0027] D'autres possibilités et leurs avantages, offerts par le concept de l'invention,
ressortiront clairement de la description qui suit, notamment en ce qui concerne le
mode de liaison du doigt d'actionnement de la retenue du magasin au piston élévateur
de cartouches, le choix et la disposition du ressort d'armement du dispositif d'éjection
automatique du magasin et le mode d'actionnement d'un arrêtoir de culasse permettant
de régler de façon élégante l'appropriation séquentielle précitée.
[0028] Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, trois formes d'exécution de l'objet
de l'invention, ainsi qu'une variante de l'une de ses fonctions.
[0029] Les figures 1, 2 et 3 sont trois vues de profil partielles, en coupe partielle, de
la première forme d'exécution représentée respectivement dans trois phases différentes
de son fonctionnement.
[0030] Les figures 4, 5 et 6 sont trois coupes partielles selon les mêmes axes de coupe
I-I et respectifs des figures 1, 2 et 3.
[0031] Les figures 7, 8 et 9 sont trois vues de profil partielles, en coupe partielle, de
la seconde forme d'exécution représentée respectivement dans trois phases différentes
de son fonctionnement.
[0032] Les figures 10 et 11 sont deux coupes partielles de la variante représentée respectivement
dans deux phases différentes de son fonctionnement.
[0033] Les figures 12, 13 et 14 sont trois vues de profil partielles, en coupe partielle,
de la troisième forme d'exécution représentée respectivement dans trois phases différentes
de son fonctionnement.
[0034] La figure 15 est une vue de dessus partielle de la troisième forme d'exécution, selon
la flèche f de la figure 12.
[0035] la figure 16 est une vue de profil d'une pièce de la troisième forme d'exécution.
[0036] L'arme à feu représentée par les six figures 1 à 6 de la première forme d'exécution
est un pistolet semi-automatique fonctionnant sans arrêtoir de culasse, mais il est
bien évident que ses caractères inventifs sont applicables à tout autre type d'arme
automatique ou semi-automatique, équipée ou non d'arrêtoir de culasse.
[0037] Cette arme comporte une carcasse 1 formant une crosse 2, un pontet 3 d'une détente
4 et une culasse mobile 6.
[0038] La carcasse 1 comporte :
- un logement 7 dans la crosse 2 destiné à loger un magasin de cartouches amovible 8,
- un canon 9 sur la carcasse 1 et associé à celle-ci,
- une chambre à feu 10, représentée en coupe et faisant suite au canon 9, pour chambrer
une cartouche, 11, 12, du magasin,
- une retenue temporaire 13 du magasin de cartouches 8 qui est ici constituée par une
tige 14 traversant la carcasse et présentant d'un côté et à l'extérieur un bouton-poussoir
15 et de l'autre côté et à l'intérieur une dent de retenue 16 destinée à s'encliqueter
dans un cran 17 de la paroi du magasin de cartouches 8 sous la poussée d'un ressort
intérieur d'activation 18 parallèle à la tige 14,
- une commande manuelle pour désactiver la retenue du magasin 13 et qui est ici constituée
par le bouton-poussoir 15,
- un mécanisme pour la mise à feu d'une cartouche chambrée, relié à la détente 4, qui
n'a pas été représenté pour ne pas surcharger inutilement le dessin et qui peut être
de tout type approprié,
- et un dispositif d'éjection automatique du magasin de cartouches 8 qui caractérise
l'invention et qui est décrit plus loin.
[0039] Le magasin de cartouches 8 comporte un piston élévateur de cartouches 19 soumis à
la pression permanente d'un ressort de compression 20 en appui sur le fond dudit magasin.
[0040] La culasse 6, mobile par va-et-vient sur la carcasse 1, comprend les moyens habituels
pour, après chaque tir d'une cartouche, extraire de la chambre à feu et pendant son
recul la douille de la cartouche tirée, et déplacer puis introduire pendant son retour
une autre cartouche depuis le magasin 8 jusqu'à la chambre à feu 10, et ceci jusqu'à
la dernière cartouche, à fin de course en hauteur du piston élévateur 19. Parmi ces
moyens sont représentés ici une rampe d'appui 23 de la cartouche débouchant du magasin
8 et une paroi frontale 24 de la culasse 6 destinée à intercepter cette cartouche
et à la transférer dans la chambre à feu 10 après le recul de la culasse 6 consécutif
au tir et pendant son retour. De la paroi frontale 24 débouche le percuteur de mise
à feu de la cartouche, non représenté.
[0041] Dans cette première forme d'exécution, le dispositif d'éjection automatique du magasin
de cartouches comprend :
- un doigt 25 d'actionnement de la dent 16 de retenue du magasin de cartouches 8, lié
et associé au piston élévateur de cartouches 19 par intégration aux formes de celui-ci,
et dont la partie active en forme de coin est engagée et débouche d'une coulisse 26
de la paroi du magasin de cartouches pour rencontrer et actionner la dent 16 de la
retenue 13 du magasin sous la poussée du ressort 20 du piston élévateur de cartouches
19. La position de ce doigt 25 sur le piston élévateur de cartouches 19 est prévue
pour rencontrer et désactiver la retenue du magasin 13 pendant le déplacement de la
dernière cartouche 12 du magasin par la culasse mobile 6 et avant l'arrivée du piston
élévateur de cartouches 19 à fin de course d'élévation,
- un ressort d'armement dont le rôle est ici rempli par le propre ressort 20 de poussée
du piston élévateur de cartouches 19.
[0042] Le fonctionnement de ce dispositif d'éjection automatique du magasin de cartouches
8, illustré par les figures 1 à 6, est le suivant :
Dans la phase représentée par les figures 1 et 4, le pistolet est prêt à tirer l'avant-dernière
cartouche 11, déjà introduite dans la chambre à feu 10, et la dernière cartouche 12
du magasin 8 est pressée par le piston élévateur 19 et sous la pression du ressort
20 contre la rampe 23 de la culasse mobile 6.
[0043] La dent 16 de la retenue 13 du magasin de cartouches 8 est engagée dans le cran 17
de celui-ci, par effet du ressort 18, maintenant ainsi en place ledit magasin dans
la carcasse 1.
[0044] La phase représentée par les figures 2 et 5, qui est consécutive au tir de l'avant-dernière
cartouche 11, est celle durant laquelle la dernière cartouche 12 est déplacée et en
cours d'introduction dans la chambre à feu 10, par retour de la culasse 6, juste après
la rencontre du doigt 25 du piston élévateur de cartouches 19 avec la dent 16 de la
retenue 13 du magasin de cartouches 8, ce dernier étant encore retenu par cette dent
16. On note ici au passage que l'inclinaison de l'extrémité active du doigt 25 en
forme de coin est identique à celle de la face de la dent 16 sollicitée par ce doigt.
Mais cela n'est pas indispensable et le contact peut se faire sur angle ou sur arrondi
de la dent 16.
[0045] Pratiquement au même instant, avant que la première cartouche 12 ne soit chambrée
dans la chambre à feu 10 et avant que le piston élévateur 19 n'arrive à fin de course
de remontée dans le magasin de cartouches 8, le doigt 25 du piston élévateur de cartouches
19, sous la poussée du ressort 20 et par effet de coin de son extrémité active, chasse
la dent de retenue 16 du cran de retenue 17 du magasin de cartouches 8 et libère celui-ci
de cette retenue.
[0046] Simultanément à cette libération et le piston élévateur 19 étant encore en appui
sur la dernière cartouche 12 mais cependant pas encore arrivé à fin de course de remontée,
le ressort 20 est toujours armé sur une course en hauteur résiduelle et il pousse
de ce fait et par réaction vers le bas le magasin de cartouches 8.
[0047] Et ceci mène immédiatement à la phase représentée figures 3 et 6 dans laquelle la
dernière cartouche 12 est complètement introduite dans la chambre 10 par retour complet
de la culasse 6, et pendant laquelle le magasin de cartouches 8 est éjecté hors de
l'arme après avoir subi la poussée de réaction du ressort 20.
[0048] Bien entendu, les positions relatives du doigt 25 du piston élévateur et du cran
17 de retenue du magasin, ainsi que le rapport des forces des ressorts 18 et 20 sont
déterminés pour que le magasin 8 soit libéré de sa retenue par le doigt 25 un peu
avant la fin de course en hauteur du piston élévateur de cartouches 19 et pendant
que celui-ci est encore en appui sur la cartouche 12, pendant le transfert de celle-ci.
[0049] A la fin de cette phase et après éjection du magasin de cartouches 8, la retenue
13 est à nouveau armée par son ressort 18, prête à retenir un nouveau magasin de cartouches,
cependant que la dernière cartouche 12 est chambrée et prête à être tirée.
[0050] Le chambrage de la première cartouche du nouveau magasin se fait ensuite automatiquement
après le tir de la cartouche 12, au retour de la culasse mobile 6, sans qu'il soit
besoin de manipuler celle-ci.
[0051] On remarquera qu'il reste possible à tout instant de libérer le magasin de cartouches
8 par appui sur le bouton-poussoir 15, indépendamment du fonctionnement propre du
dispositif d'éjection automatique.
[0052] Il est ainsi intéressant de noter que dans cette première forme d'exécution les deux
seuls ressorts utilisés pour assurer le fonctionnement de ce dispositif sont ceux-là
mêmes du piston élévateur de cartouche 19 et de la retenue 13.
[0053] Enfin il apparaît maintenant bien clairement l'inutilité déjà annoncée de l'emploi
d'un arrêtoir de culasse pour maintenir la culasse 6 ouverte après le tir de la dernière
cartouche 12, tant comme moyen de signalisation d'arrivée en fin de magasin de cartouches,
puisque cet effet est assuré par l'éjection dudit magasin, que comme moyen permettant
d'éviter que la culasse mobile 6 ne soit rabattue sur une chambre à feu 10 vide, puisqu'après
éjection du magasin vide et pendant la mise en place d'un nouveau magasin la dernière
cartouche 12 du magasin éjecté est chambrée dans la chambre à feu 10.
[0054] Cependant, tout en conservant au dispositif d'éjection automatique du magasin de
cartouches ses caractères de base, il est possible, comme déjà signalé en début d'exposé,
de l'appliquer à une arme équipée d'un arrêtoir de culasse lorsque la chose est jugée
utile, comme par exemple dans l'utilisation de l'arme dans un stand de tir et pour
une question de sécurité, ou de refroidissement du canon, et ceci sans nécessité d'appropriations
de l'arrêtoir de culasse.
[0055] Cette possibilité est illustrée par les figures 7, 8 et 9.
[0056] L'arme représentée ici à titre d'exemple est aussi un pistolet semi-automatique,
mais qui a été choisi pour ses différences de structures pour bien faire ressortir
la versatilité de l'invention.
[0057] Les différences de structure de l'arme portent ici, outre la présence d'un arrêtoir
de culasse, sur la conformation de la retenue du magasin de cartouches et du piston
élévateur de cartouches.
[0058] Les fonctions des divers organes déjà montrés par la première forme d'exécution sont
cependant identiques et l'on se réfèrera à la description de cette première forme
d'exécution notamment pour le fonctionnement séquentiel de la culasse mobile 60 et
de l'élévateur de cartouches 190, qui correspond à celui de la culasse 6 et de l'élévateur
19.
[0059] Dans cette seconde forme d'exécution, la carcasse 27 comporte un arrêtoir de culasse
28 en forme de levier articulé sur un pivot et présentant à son extrémité un arrêt
30 destiné à bloquer la culasse mobile 60 en position reculée par engagement dans
un cran de celle-ci qui est ici formé par la remontée de la rampe 31 formant la paroi
frontale de fermeture 32 de cette culasse mobile. En position intermédiaire, entre
le pivot de l'arrêtoir 28 et l'arrêt 30, l'arrêtoir de culasse 28 comporte une butée
33 disposée dans la trajectoire d'un poussoir 34 solidaire du piston élévateur de
cartouches 190 pour être sollicitée par la poussée de celui-ci, sous l'effet de son
ressort élévateur 20, après chambrage de la dernière cartouche 12 du magasin, à l'encontre
d'un ressort de rappel 35. Une butée 36, solidaire de la carcasse 27, définit la position
de repos non active de l'arrêtoir de culasse 28.
[0060] De son côté, la retenue du magasin de cartouches 80, qui porte ici le repère 130,
est un levier articulé sur la carcasse 27, activé par un ressort de compression 180,
et présentant une dent de retenue 160 destinée à s'encliqueter, sous la poussée dudit
ressort, dans un cran de retenue 170 du magasin de cartouches 80.
[0061] La commande manuelle de cette retenue 130 est constituée ici par un prolongement
150 de cette retenue présentant une prise pour le doigt du tireur.
[0062] Le dispositif d'éjection automatique du magasin de cartouches 80 comporte ici un
doigt 250 d'actionnement de la retenue 130 du magasin de cartouches monté mobile par
translation dans le piston élévateur de cartouches 190, dans la direction transversale
de celui-ci et pressé élastiquement par un ressort de compression 37 contre la paroi
du magasin de cartouches 80. Cette paroi comporte un trou 38, disposé en regard de
la dent 160 de la retenue 130 dans l'environnement immédiat du cran de retenue 170
pour livrer passage au doigt 250 d'actionnement de la retenue 130 à l'arrivée de ce
doigt au niveau de ce trou.
[0063] Le magasin de cartouches 80 présente en outre ici un appui latéral 39 en saillie
destiné à être sollicité par la poussée d'un ressort 40 pendant l'introduction dudit
magasin dans la carcasse 27 et avant l'activation de la retenue 130 de ce dernier,
l'extrémité active du ressort 40 étant à cet effet disposée dans la trajectoire de
déplacement de l'appui latéral 39.
[0064] Le ressort 40 joue ici le rôle de ressort d'armement du dispositif d'éjection automatique
du magasin de cartouches, comme il va être montré.
[0065] Le fonctionnement de cette seconde forme d'exécution, illustré par les figures 7,
8 et 9, est le suivant :
Dans la phase représentée figure 7, le pistolet est prêt à tirer la dernière cartouche
12 du magasin 80, déjà introduite dans la chambre à feu 10.
[0066] L'arrêtoir de culasse 28 est soumis à la pression du ressort 20 par poussée du poussoir
34 du piston élévateur de cartouches 190 sur sa butée 33 à l'encontre du ressort de
rappel 35, et l'arrêt 30 vient buter contre la rampe 31.
[0067] Le doigt 250 du piston élévateur de cartouches 190 est inactif, en butée contre la
paroi du magasin 80, et ce dernier est maintenu en place par la dent 160 de la retenue
130 engagée dans le cran 170.
[0068] Dans la phase représentée figure 8, consécutive au tir de la dernière cartouche 12,
la culasse mobile 60 arrive à fin de course de recul, la rampe 31 s'efface de dessus
l'arrêt 30 de l'arrêtoir de culasse 28 et ce dernier, libéré et toujours soumis à
la pression du ressort 20 du piston élévateur de cartouches 190, pivote en sens inverse
des aiguilles d'une montre et engage ledit arrêt 30 dans le cran constitué par la
remontée de la rampe 31, devant la paroi frontale 32.
[0069] A ce moment le doigt 250 de l'élévateur de cartouches arrive au niveau du trou 38,
passe au travers de celui-ci sous la poussée du ressort 37 et désactive la retenue
du magasin en dégageant la dent 160 de celle-ci du cran 170, ce qui a pour effet de
libérer le magasin de cartouches 80.
[0070] Dans la phase suivante représentée figure 9 et qui est presque simultanée à la précédente,
le magasin de cartouches 80, libéré de sa retenue, est éjecté hors de la carcasse
27 par le ressort 40 cependant que l'arrêtoir de culasse 28, rappelé par le ressort
de rappel 35, commence à retourner vers sa position de repos contre la butée 36 mais
est arrêté avant la fin de ce mouvement par le retour simultané de la culasse 60 qui
provoque la rencontre de la butée 30 avec la face frontale 32.
[0071] A ce moment la retenue 130 est réactivée et la culasse mobile 60 est maintenue ouverte
en position de recul. Un nouveau magasin de cartouches peut ainsi être mis en place
dans la carcasse.
[0072] Il va sans dire que les courses des organes mobiles et le positionnement du doigt
250 de l'élévateur de cartouches, ainsi que les rapports des forces des ressorts 20,
37 et 180 mis en action sont définis et accordés pour assurer les séquences de travail
qui viennent d'être décrites.
[0073] On notera qu'il reste possible ici également de libérer à tout instant le magasin
de cartouches 80 par appui sur la commande manuelle 150 de désactivation de la retenue
130.
[0074] Dans cette seconde forme d'exécution, qui est accordée à un besoin spécifique pour
lequel il est indésirable que l'arme puisse tirer une cartouche alors qu'elle est
démunie de magasin, le bénéfice relatif à la précision du tir est conservé, grâce
à l'éjection automatique du chargeur vide qui évite au tireur de manipuler la commande
manuelle de désactivation de la retenue du magasin, et donc de modifier sa prise et
sa tenue en main de l'arme.
[0075] Une autre possibilité inhérente au concept de l'éjection automatique du magasin de
cartouches selon l'invention réside dans le fait qu'il peut être intégré aux séquences
du fonctionnement d'un arrêtoir de culasse, avec pour avantage de résoudre de manière
simple et élégante l'appropriation séquentielle signalée précédemment pour la seconde
forme d'exécution.
[0076] Cette possibilité, illustrée par les figures 10 et 11, est montrée appliquée à une
arme dont l'arrêtoir de culasse est constitué par un arrêt latéral 41, mobile par
translation dans la direction transversale de l'arme, monté sur un coulisseau 42 guidé
dans deux coulisses latérales des parois de la carcasse 43 et armé par un ressort
à lame 44, pour s'engager dans un cran 45 de la culasse mobile 46 à l'arrivée de celle-ci
en position de recul.
[0077] L'arrêt latéral 41 est solidaire d'un doigt de contact 47, déporté dans la direction
longitudinale de la culasse 46, traversant la paroi latérale de la carcasse 43 au
niveau du logement du magasin de cartouches 48, et comportant une extrémité de contact
inclinée destinée à être sollicitée par la poussée de la paroi supérieure inclinée
du magasin de cartouches 48, par effet de coin, à la mise en place de ce dernier dans
son logement, à l'encontre du ressort 44, comme il ressort de la figure 10.
[0078] Dans la phase illustrée par cette figure 10, le magasin de cartouches 48 contient
encore sa dernière cartouche 12, cependant que l'avant-dernière est chambrée, prête
à être tirée, et ce magasin est retenu dans son logement, comme par exemple sur la
figure 1 de la première forme d'exécution. L'arrêt 41 de l'arrêtoir de culasse est
dégagé de la trajectoire du cran 45 de la culasse mobile 46 par retenue de son doigt
de contact 47 en appui sur le magasin 48.
[0079] Dans une phase intermédiaire à celles représentées par les figures 10 et 11, qui
n'est pas représentée mais qui se comprend aisément, et qui est consécutive au tir
de l'avant-dernière cartouche, la dernière cartouche 12 est chambrée et le magasin
de cartouches 48 est libéré et éjecté par le dispositif d'éjection automatique, comme
dans la phase représentée par la figure 3 de la première forme d'exécution. A ce moment
l'éjection automatique du magasin de cartouches 48 fait disparaître son appui contre
le doigt de contact 47 de l'arrêtoir de culasse et l'arrêt 41 de celui-ci est armé
par le ressort 44, prêt à s'engager dans le cran 45 de la culasse 46.
[0080] Dans la phase représentée figure 11, consécutive au tir de la dernière cartouche
12 et au recul de la culasse 46 qui s'ensuit, l'arrêt 41, armé par le ressort 44,
vient s'engager dans le cran 45 pour retenir la culasse dans sa position ouverte de
recul.
[0081] De la sorte, le réglage séquentiel illustré par les figures 8 et 9, et la description
y relative de la seconde forme d'exécution, n'est plus nécessaire, et ceci du fait
que l'arrêtoir de culasse n'est pas ici armé après le tir de la dernière cartouche
et pendant le recul de la culasse mais au contraire au chambrage de cette dernière
cartouche.
[0082] Bien entendu, cette possibilité illustrée pour une arme à arrêtoir de culasse du
genre représenté peut être appliquée à tout autre type d'arrêtoir de culasse, soit
par action directe sur lui par le magasin de cartouches, comme dans cette variante,
soit par transmission interposée.
[0083] La troisième forme d'exécution représentée par les figures 12 à 16 permet d'obtenir
le même effet que dans la première forme d'exécution, mais ici avec une retenue 131
du magasin de cartouches constituée par un levier latéral intégrant dans sa structure
une butée d'entraînement 252 associée à une dent de retenue 161, ces deux éléments
étant espacés l'un de l'autre.
[0084] Le fonctionnement des autres organes déjà montrés et décrits dans la première forme
d'exécution est identique et l'on se référera à la description de cette première forme
d'exécution, notamment en ce qui concerne le fonctionnement séquentiel de la culasse
mobile 61 et de l'élévateur de cartouche 191, qui correspond à celui de la culasse
6 et de l'élévateur 19, le ressort 20 de poussée du piston élévateur 191 jouant ici
également le rôle de ressort d'armement du dispositif d'éjection automatique du magasin
de cartouches 81.
[0085] La retenue 131 du magasin de cartouches 81 est de forme par exemple de profil triangulaire
présentant à son sommet inférieur un axe d'articulation 481, à son sommet supérieur
droit, du côté du magasin 81, un doigt parallèle à cet axe formant la butée d'entraînement
252 déjà mentionnée, et à son troisième sommet un bouton molleté 49 de commande manuelle.
Entre l'axe d'articulation 481 et la butée d'entraînement 252 est située la dent de
retenue 161, en position décalée vers l'avant de l'arme par rapport à un plan fictif
joignant l'axe d'articulation 481 à l'axe de la butée d'entraînement 252, afin de
faciliter son dégagement d'un cran de retenue 171 de la paroi du magasin de cartouches
81 lors de l'action d'éjection automatique.
[0086] A l'opposé de la dent de retenue 161 est placé un ressort 51 d'actionnement de la
retenue 131 du magasin destiné à enclencher cette dent dans le cran 171 de retenue
du magasin de cartouches lors de sa mise en place dans l'arme.
[0087] Le magasin de cartouches 81 présente une encoche verticale 50 dans ses deux parois
latérales jouxtant sa paroi frontale arrondie, dans l'une desquelles vient s'engager
la butée 252 du levier de retenue 131 lors de sa mise en place dans l'arme, ce qui
est rendu bien visible figure 15.
[0088] Le piston élévateur de cartouches 191 comporte ici un doigt 251 d'actionnement de
la retenue 131 formée par un retour de sa paroi supérieure constituant une palette
destinée à venir rencontrer la butée d'entraînement 252 de ladite retenue 131 avant
d'arriver à fin de course de sa remontée dans le magasin 81, dans la configuration
représentée figure 13.
[0089] L'éjection automatique du magasin de cartouches 81 se déroule ici selon les mêmes
séquences que dans la première forme d'exécution.
[0090] Cette éjection automatique a lieu pendant le transfert de la dernière cartouche 12,
du magasin 81 à la chambre à feu 10, dans une position faisant immédiatement suite
à celle représentée figure 13 et alors que l'élévateur de cartouches 191 est encore
en appui sur cette cartouche et subit encore la pression du ressort 20. A ce moment,
le doigt d'entraînement 251 de l'élévateur de cartouches 191 pousse vers le haut la
butée d'entraînement 252 de la retenue 131, ce qui a pour effets de faire pivoter
cette retenue autour de son axe 481 et à l'encontre de son ressort 51 et de dégager
sa dent de retenue 161 du cran de retenue 171 du magasin de cartouches 81.
[0091] Sous l'effet de la force de réaction du ressort 20 et pendant le parcours de sa course
résiduelle dans le magasin de cartouches 81, celui-ci est chassé vers le bas hors
de l'arme, cependant que la dernière cartouche 12 est entièrement introduite dans
la chambre à feu 10 par le retour complet de la culasse 61, comme représenté par la
figure 14.
[0092] Cette troisième forme d'exécution est simple et d'une grande fiabilité par le fait
qu'elle n'exige pas de réglage fin trop pointu. Elle s'applique avantageusement aux
armes dans lesquelles un espace suffisant peut être réservé à l'implantation d'un
arrêtoir 131 du genre décrit entre le logement du magasin de cartouches et la détente.
[0093] D'autres variantes, non représentées, pourront être apportées sans sortir du cadre
de l'invention.
[0094] Ainsi par exemple l'activation de l'éjection automatique du magasin de cartouches
peut ne comporter qu'un ressort spécifiquement approprié, tel que le ressort 40 de
la seconde forme d'exécution, utiliser un ressort existant, tel que le ressort 20
du magasin de cartouches des première et troisième formes d'exécution, ou bien encore
une combinaison de ces deux systèmes.
[0095] Enfin, dans la deuxième forme d'exécution représentée aux figures 7, 8 et 9, le doigt
mobile 250 peut être monté, non pas à l'intérieur du piston élévateur 190, mais à
l'extérieur de celui-ci, par exemple en bout d'une lame de ressort fixée audit piston.
Il est aussi possible de fixer directement ce doigt 250 au piston 190 en position
protubérante active, auquel cas une rainure sera prévue dans la carcasse pour permettre
son déplacement en hauteur avec le piston 190.
1. Arme à feu automatique ou semi-automatique comprenant une carcasse, un magasin de
cartouches amovible dans la carcasse, un piston élévateur de cartouches mobile dans
le magasin, un ressort dans le magasin pour élever le piston élévateur par pression
permanente, une retenue temporaire du magasin dans la carcasse activée par engagement
dans un cran aménagé dans la paroi de ce dernier, une commande manuelle pour désactiver
la retenue du magasin et libérer ce dernier à volonté, un canon près de la carcasse,
une chambre à feu faisant suite au canon et destinée à recevoir une cartouche du magasin,
une culasse mobile par va-et-vient sur la carcasse et comprenant des moyens pour,
après chaque tir d'une cartouche, extraire de la chambre à feu et pendant son recul
la douille de la cartouche tirée, et déplacer puis introduire pendant son retour une
autre cartouche depuis le magasin jusqu'à la chambre à feu, et ceci jusqu'à la dernière
cartouche du magasin, à fin de course d'élévation du piston élévateur de cartouches,
caractérisée en ce qu'elle comporte, en plus de la commande manuelle (15, 150, 49)
pour désactiver la retenue (13, 130, 131) du magasin de cartouches (8, 80, 81), un
dispositif d'éjection automatique de ce dernier hors de la carcasse comprenant un
doigt (25, 250, 251) d'actionnement de la retenue du magasin associé au piston élévateur
de cartouches (19, 190, 191), lié au déplacement en hauteur de ce dernier et placé
dans une position prévue pour rencontrer et désactiver la retenue du magasin sous
la pression d'un ressort (20, 37) au plus tôt pendant le déplacement de la dernière
cartouche du magasin par la culasse mobile et avant l'arrivée du piston élévateur
de cartouches à fin de course d'élévation, et un ressort d'armement (20, 40) dont
l'action, utilisée et prévue pour chasser le magasin hors de la carcasse, est libérée
par la désactivation de la retenue du magasin.
2. Arme à feu selon la revendication 1, caractérisée en ce que le doigt (25, 251) d'actionnement
de la retenue du magasin de cartouches du dispositif d'éjection automatique est fixé
rigidement et/ou intégré au piston élévateur de cartouches (19, 191).
3. Arme à feu selon la revendication 2, caractérisée en ce que la partie active du doigt
(25) d'actionnement de la retenue du magasin de cartouches du dispositif d'éjection
automatique est engagée et débouche d'une coulisse (26) de la paroi du magasin de
cartouches (8) pour rencontrer et désactiver la retenue de ce magasin sous la poussée
du ressort (20) du piston élévateur de cartouches (19).
4. Arme à feu selon la revendication 2, caractérisée en ce que le doigt (251) d'actionnement
de la retenue du magasin de cartouches du dispositif d'éjection automatique est formé
par un retour de la paroi supérieure du piston élévateur de cartouches (191) constituant
une palette destinée à rencontrer un élément d'entraînement (252) de la retenue (131)
du magasin de cartouches pour désactiver celle-ci sous la poussée du ressort (20)
dudit piston élévateur de cartouches.
5. Arme à feu selon la revendication 4, caractérisée en ce que la retenue (131) du magasin
de cartouches du dispositif d'éjection automatique est constituée par un levier latéral
intégrant dans sa structure une butée d'entraînement (252) espacée d'une dent (161)
de retenue du magasin de cartouches (81) et dans lequel la butée d'entraînement (252)
est destinée à être sollicitée par le doigt (251) du piston élévateur de cartouches
(191).
6. Arme à feu selon la revendication 1, caractérisée en ce que le doigt (250) d'actionnement
de la retenue du magasin de cartouches est monté mobile dans/sur le piston élévateur
de cartouches (190) dans une direction transversale de celui-ci et pressé élastiquement
par un ressort (37) contre la paroi du magasin de cartouches, et en ce que cette paroi
comporte un trou (38) disposé en regard de la retenue du magasin de cartouches (160)
dans l'environnement immédiat du cran de retenue (170) pour livrer passage au doigt
d'actionnement de la retenue du magasin à l'arrivée de ce doigt au niveau de ce trou.
7. Arme à feu selon la revendication 1, caractérisée en ce que le ressort d'armement
du dispositif d'éjection automatique du magasin de cartouches (8, 81) est constitué
par le ressort (20) du piston élévateur de cartouches (19, 191), la position relative
du doigt (25, 251) d'actionnement de la retenue du magasin de cartouches étant prévue
pour désactiver cette dernière avant l'arrivée à fin de course du piston élévateur
de cartouches (19, 191).
8. Arme à feu selon la revendication 1, caractérisée en ce que le ressort d'armement
du dispositif d'éjection automatique du magasin de cartouches (80) est constitué par
un ressort (40) indépendant de ce magasin et en appui sur la carcasse (27), et en
ce que le magasin de cartouches comporte un appui latéral (39) destiné à rencontrer
et à armer ledit ressort pendant son introduction dans la carcasse et avant l'activation
de sa retenue.
9. Arme à feu selon la revendication 1 comportant un arrêtoir de culasse (41) à ressort
d'activation, propre à retenir la culasse ouverte, en position de recul, après le
tir de la dernière cartouche du magasin, caractérisée en ce que le magasin de cartouches
(48) comporte un appui destiné à désactiver l'arrêtoir de culasse lors de sa mise
en place dans la carcasse par poussée à l'encontre de son ressort d'activation, la
réactivation de l'arrêtoir de culasse étant ainsi provoquée par suppression de ladite
poussée consécutive à l'éjection automatique du magasin de cartouches.