(19)
(11) EP 0 565 490 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
13.10.1993  Bulletin  1993/41

(21) Numéro de dépôt: 93810249.8

(22) Date de dépôt:  06.04.1993
(51) Int. Cl.5G03D 13/00, C08G 65/00
(84) Etats contractants désignés:
CH DE FR GB IT LI

(30) Priorité: 10.04.1992 CH 1187/92

(71) Demandeur: FOTOLABO S.A.
CH-1088 Ropraz (CH)

(72) Inventeur:
  • Weibel, Clemens
    CH-1095 Lutry (CH)

(74) Mandataire: Ganguillet, Cyril 
ABREMA Agence Brevets & Marques Ganguillet & Humphrey Rue Centrale 5 C.P. 2065
CH-1002 Lausanne
CH-1002 Lausanne (CH)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Procédé de développement de films photographiques pour laboratoires automatisés et magasin d'entreposage de bobines de films pour la mise en oeuvre du procédé


    (57) Le procédé est destiné à un traitement en groupes de films de même format, notamment du format 135. Pour chacune des bobines de films, on effectue la saisie et la mémorisation des données techniques et commerciales relatives au film. Puis, on introduit la bobine dans l'un d'une pluralité de magasins de stockage structurés, destinés à servir d'intermédiaires entre l'unité de saisie et le splicer. Le choix du magasin est déterminé en fonction du type de commande associée au film. Le numéro du magasin et la position de la bobine dans le magasin sont identifiés et mémorisés.
    Un magasin d'entreposage de bobines de films comprend un conteneur compartimenté (20) de forme circulaire. Chaque compartiment (A) est agencé pour recevoir une bobine. Le magasin comprend une ouverture destinée à l'introduction et au retrait des bobines. Le conteneur et l'ouverture sont agencés pour pouvoir être déplacés l'un par rapport à l'autre, de façon que l'ouverture puisse être positionnée successivement en regard de chaque compartiment du conteneur.




    Description


    [0001] L'invention concerne un procédé de développement de films photographiques pour laboratoires automatisés, dans lesquels les films de même format sont traités en groupes grâce à une opération de splicing (ouverture automatique des bobines et raccordement automatique des films bout-à-bout). Elle concerne également un magasin d'entreposage de bobines de films et un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé.

    [0002] Plus de 95% des films photographiques qui sont actuellement vendus et utilisés sont du format 135, ce qui rend possible une grande rationalisation et une automatisation poussée du développement.

    [0003] A cet effet, les grands laboratoires de développement de films photographiques sont équipés de diverses machines agencées pour le traitement en chaîne d'un grand nombre de films, de façon à réduire le plus possible l'intervention humaine.

    [0004] Ces grands laboratoires reçoivent en général les films à traiter enveloppés individuellement dans des pochettes permettant leur acheminement par exemple par la poste. La première opération à réaliser consiste ainsi à trier les pochettes en fonction de divers critères techniques et commerciaux, comme notamment le caractère mat ou brillant du papier et le format du tirage.

    [0005] Une fois les pochettes triées selon ces critères, on assemble bout-à-bout les films répondant à une même définition, de manière qu'ils forment un long ruban permettant un véritable traitement en série.

    [0006] Afin de regrouper les films en un ruban de film continu, on utilise des machines permettant le raccordement automatique en série d'une pluralité de films. Ces machines (daylight film splicers) sont agencées de façon à permettre à un opérateur d'y introduire les bobines de film encore fermées, la machine effectuant automatiquement et dans une obscurité absolue l'ouverture des bobines, le dévidement des films et le raccordement des films bout-à-bout, ce qui permet à l'opérateur de travailler en pleine lumière. Auparavant en effet les opérateurs collaient manuellement les films les uns aux autres et devaient donc travailler dans une ambiance infrarouge. Une machine de ce type est par exemple décrite dans le brevet américain no 4,543,151.

    [0007] Chaque splicer est couplé avec une unité informatique, munie d'un poste de saisie de données permettant la saisie des données individuelles de la commande associée à chaque bobine de film, successivement pour chaque bobine juste avant l'introduction de la bobine dans la machine. L'association des données saisies et du film physique se fait ainsi par correspondances de l'ordre dans lequel les informations sont saisies et de l'ordre dans lequel les films sont mis bout-à-bout.

    [0008] Dans un laboratoire automatisé les commandes sont généralement traitées le jour-même de leur réception. Afin de pouvoir absorber rapidement la masse journalière des films à traiter, il faut pouvoir réaliser très vite le splicing des différents types de films. Pour y parvenir, il n'y a guère d'autre possibilité que prévoir un nombre important de splicers travaillant simultanément et en parallèle. Or, les splicers étant des machines très coûteuses, le coût d'investissement d'un laboratoire s'en trouve considérablement alourdi.

    [0009] La présente invention a pour but de proposer un procédé permettant de diminuer le nombre de splicers nécessaires pour le bon fonctionnement d'un laboratoire photographique automatisé.

    [0010] A cet effet, l'invention concerne un procédé de développement de films photographiques pour laboratoires automatisés dans lesquels les films de même format sont traités en groupes grâce à une opération de splicing (ouverture automatique des bobines et raccordement automatique des films bout-à-bout), tel que défini à la revendication 1. L'invention concerne également un magasin d'entreposage de bobine de films, tel que défini à la revendication 4, ainsi qu'un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé, tel que défini à la revendication 12.

    [0011] Le procédé selon l'invention permettant de dissocier la saisie des données de l'opération de splicing, le splicer retrouve sa fonction véritable, soit le raccordement des films. Ce travail ne se trouve plus retardé par l'opération associée que constitue la saisie des données qui, jusqu'ici, était effectuée avant l'introduction de chaque bobine de film dans le splicer. Le splicer peut ainsi atteindre sa pleine capacité de travail, soit une cadence de l'ordre de 600 films traités à l'heure.

    [0012] Un des avantages immédiat et substantiel qui en résulte est que le splicer peut être couplé en tête de n'importe quelle chaîne de développement.

    [0013] En effet, les chaînes de développement photographique les plus perfectionnées que l'on est en mesure de réaliser aujourd'hui, que l'on nomme maxilab, permettent d'espérer des cadences maximum, dictées par la cadence de la machine la moins rapide, soit l'unité d'exposition des épreuves papier à la lumière. Actuellement les cadences maximum sont de l'ordre de 600 films à l'heure, c'est-à-dire d'environ 18'000 poses à l'heure. Afin que la cadence de la chaîne puisse se rapprocher de cette cadence maximum, il est bien entendu nécessaire qu'aucune des étapes de la chaîne ne retarde de façon appréciable cette cadence globale.

    [0014] Or les cadences les plus rapides que l'on peut obtenir avec un splicer couplé avec une unité de saisie, sont de l'ordre de 200 films par heure. Cette cadence limitée est due au fait que le travail se compose d'une part de la saisie des données des commandes et d'autre part de l'ouverture de la bobine et du raccordement du film au film précédent. Un retard dans la saisie des données d'une commande entraîne un retard pour le traitement subséquent de la bobine concernée. De même un retard ou un blocage dans l'ouverture de la bobine ou le raccordement du film retarde la saisie des données de la commande associée à la bobine suivante.

    [0015] D'autres avantages du procédé de l'invention ressortiront de la description qui suit, donnée à titre d'exemple, et qui se réfère au dessin, sur lequel:

    - la figure 1 est un schéma bloc d'un exemple de dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention,

    - la figure 2 est une vue schématique en plan depuis dessus, fortement réduite, d'un exemple de magasin selon l'invention,

    - la figure 3 est une vue partielle en coupe verticale transversale du magasin de la figure 2, illustrant le mécanisme d'entraînement du disque,

    - la figure 4 est une vue schématique en plan du disque rotatif support de bobines du magasin de la figure 3,

    - la figure 5 est une coupe diamétrale du disque de la figure 4,

    - la figure 6 est un agrandissement du détail Adu disque de la figure 4 illustrant un compartiment destiné à recevoir une bobine de film,

    - la figure 7 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la portion du disque représentée à la figure 5, et

    - la figure 8 est une vue schématique en perspective d'une bobine de film après qu'elle ait été positionnée dans l'un des compartiments du magasin.

    Le procédé de l'invention est destiné à un traitement en groupes de films de même format, notamment du format 135. Pour chacune des bobines de films, on effectue dans une première étape la saisie et la mémorisation des données techniques et commerciales relatives au film contenu dans la bobine, notamment les données de la commande indiquées sur la pochette contenant la bobine de film, ainsi que les spécifications DX du film mentionnées sur la bobine. Puis, on introduit la bobine dans l'un d'une pluralité de magasins de stockage structurés, destinés à servir d'intermédiaires entre l'unité de saisie et le splicer, le choix du magasin étant déterminé en fonction du type de commande associée au film, chaque magasin étant associé à l'un des critères de commande à disposition du client. Lors de cette opération, le numéro du magasin, ainsi que la position de la bobine dans le magasin sont identifiés et mémorisés. On répète les opérations qui précèdent pour tout ou partie des films à développer, après quoi l'on peut charger les magasins, après les avoir regroupés en fonction d'un même type de commande, sur un splicer, ce splicer pouvant être couplé à une chaîne de développement, en tête de la chaîne. Le schéma-bloc de la figure 1 illustre un exemple de dispositif pour la mise en ouvre du procédé de l'invention. Ce dispositif comprend une unité de réception des bobines de film permettant l'entreposage des bobines dans six magasins différents 51 à 56 selon le type de commande relatif à chaque bobine. Les magasins sont reliés à un dispositif de commande 50 destiné notamment à commander l'ouverture d'un clapet obstruant l'ouverture 2 de l'un ou l'autre des magasins et/ou l'allumage d'une lampe pilote disposée à côté de l'ouverture de chacun des magasins, en fonction du type de commande relatif à la bobine concernée. A cet effet, le dispositif de commande 50 est connecté, par exemple par une ligne du type RS-232 ou du type parallèle, à une unité de traitement électronique 59 (par exemple un ordinateur personnel) muni d'un clavier 60, 61 et d'un écran 62. Un dispositif de lecture optique 64, permettant l'identification du client et la lecture de la commande indiqués sur l'enveloppe, ainsi qu'un lecteur 65 agencé pour la lecture automatique des données propres à la bobine (DX) sont également connectés à l'unité électronique 59. En outre, une unité d'impression d'étiquettes destinée au traitement des pochettes non-étiquetées peut encore être connectée à l'unité électronique 59. Un couteau 57 destiné à l'ouverture des enveloppes est d'autre part relié au dispositif de commande 50.

    [0016] Le dispositif décrit ci-dessus permet à un seul opérateur d'effectuer le prétraitement d'une grande quantité de bobines de films, en effectuant successivement d'une part la saisie des données de la commande relative à la bobine et d'autre part l'entreposage de la bobine dans un des magasins adéquats en fonction des données de la commande. L'opération traditionnelle de pré-tri est donc supprimée. L'opérateur commence par ouvrir l'enveloppe contenant la bobine à l'aide du couteau 57, puis il identifie le type de film en présentant la bobine au lecteur 65, alors que l'identification du client et la lecture de la commande s'effectuent par une lecture optique des données mentionnées sur l'enveloppe à l'aide du lecteur optique 64. En fonction du type de commande indiqué sur l'enveloppe, l'unité électronique 59 va automatiquement transmettre un signal au dispositif de commande 50 qui sélectionne alors le magasin concerné et commande l'ouverture du clapet de chargement de ce magasin et/ou l'allumage ou le clignotement d'une lampe disposée sur ledit magasin à côté de son ouverture. L'opérateur n'a plus alors qu'à introduire le film dans le magasin concerné, dont le numéro est en outre indiqué sur le dispositif de commande 50. Durant tout le cycle de traitement d'une commande, les données saisies par les lecteurs 64 et 65 s'affichent sur l'écran 62, ce qui permet à l'opérateur de vérifier en tout temps l'exactitude des données saisies. Dans le cas où les ouvertures des magasins sont munies de clapets de fermeture, il est impossible à l'opérateur de se tromper de magasin, puisque seul le magasin concerné est ouvert. Si lesdites ouvertures ne comportent pas de clapets de fermeture, la présence de la lampe pilote restreint considérablement les risques d'erreurs. Lorsque la bobine a été introduite dans le magasin concerné, le disque de ce magasin se déplace automatiquement pour positionner le prochain compartiment libre en face de l'ouverture 2 du magasin. Parallèlement aux opérations qui précèdent, les données correspondantes sont mémorisées grâce à l'unité électronique 59.

    [0017] La présence des six magasins dans le dispositif qui vient d'être décrit permet la répartition des bobines selon six critères que l'on propose au client pour sa commande. Il peut par exemple s'agir de trois formats de photo différents (par exemple 9/13, 10/15 et 13/19), combinés avec une option pour que le tirage s'effectue sur du papier brillant ou mat. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à un dispositif comportant six magasins, mais le nombre de magasins peut être également supérieur ou inférieur à six, en fonction du nombre de critères de commande que l'on souhaite proposer au client.

    [0018] Un tel dispositif permet d'éliminer les erreurs de saisie qui peuvent survenir avec l'organisation de travail traditionnelle.

    [0019] Selon une forme d'exécution représentée à la figure 2, le magasin 1 est de forme extérieure rectangulaire. Il est muni sur sa face supérieure d'une ouverture 2 destinée au chargement et au déchargement des bobines de films. Comme représenté partiellement en coupe à la figure 3, le magasin comprend une plaque de base 3, par exemple en aluminium, et une plaque supérieure 4, par exemple en plexiglas, conformée de façon à constituer avec la plaque 3 et des éléments latéraux le boîtier du magasin. Un disque 20 destiné à servir de support d'entreposage des bobines de films est monté à l'intérieur de ce boîtier. Le montage du disque à l'intérieur du boîtier est réalisé de façon que le disque puisse d'une part tourner sur lui-même, grâce à l'action d'un moteur 5 couplé avec un réducteur 6, le mouvement de rotation étant combiné d'autre part avec un mouvement de translation à l'intérieur du boîtier selon une direction parallèle au bord 11 du magasin. La combinaison rotation-translation permet le positionnement successif des compartiments du magasin en face de l'ouverture 2 de chargement/déchargement des bobines de films. A cet effet, comme représenté sur les figures 4 et 5, le disque comporte, sur sa face arrière, une rainure 21 en forme de spirale, la spirale pouvant comporter, comme sur l'exemple de la figure 4, quatre spires et demi. L'espacement des spires que forme la rainure est, mesuré à l'axe 22 de la rainure, sensiblement supérieur au diamètre extérieur d'une bobine de film. La rainure 21 est destinée à recevoir un galet d'appui et de guidage 36 monté à demeure sur la plaque de base 3 et qui sera décrit plus loin. Sur la figure 4, pour simplifier le dessin, on a seulement représenté le début et la fin de la rainure 21.

    [0020] Le mécanisme d'entraînement central constitué par le moteur 5 et le réducteur 6 est logé au centre du disque, à l'intérieur du trou circulaire 33 pratiqué au centre du disque. Ce mécanisme est monté sur un support 8, par exemple sous la forme d'une plaque en acier trempé, solidaire de deux pignons à galet 9, 9' montés en coulissement entre deux plaques ou barrettes longitudinales 7, par exemple en aciertrem- pé, fixées sur la plaque de base 3 et constituant un guidage linéaire du mécanisme d'entraînement (de haut en bas et vice versa sur la figure 3). Seule l'une des barrettes 7 est visible sur la figure 3, l'autre barrette étant cachée par la première. L'entraînement du disque 20 par le moteur 5 s'effectue par l'intermédiaire du réducteur 6 agissant par l'intermédiaire d'un pignon sur une couronne dentée 34 montée sur le pourtour du trou central 33 du disque. Un pivot à galet 10, monté sur le bord de la plaque 8 est logé à l'intérieur d'une rainure circulaire 35 à la surface du disque 20, de façon à maintenir l'écartement entre le pivot du réducteur et l'engrenage intérieur de la couronne dentée lorsque le disque tourne sous l'action du moteur.

    [0021] Le mouvement de rotation du disque 20 est combiné avec un mouvement de translation dans le sens longitudinal 37 à l'intérieur du boîtier 1, grâce à la présence du galet de guidage 36 mentionné plus haut (voir figure 2). Ce galet est fixé sur la plaque de base de façon à se trouver sensiblement au-dessous de l'ouverture d'introduction-éjection 2 des bobines de films. Du fait que le galet 36 est logé dans la rainure en spirale 21 (dont l'axe 22 est ébauché sur la figure 2) du disque 20, lorsque le disque tourne, la rainure en spirale 21 se déplace sur le galet 36 ce qui entraîne le disque en translation. La position du galet 36 sur la plaque de base est choisie de façon que lorsque le disque tourne, les compartiments 28 viennent se positionner en face de l'ouverture d'introduction- éjection 2.

    [0022] La face avant du disque (figure 4) est agencée de façon à constituer des compartiments destinés à recevoir chacun une bobine de film, les compartiments étant disposés en spirale à la surface du disque, à l'opposé du "ruban" en spirale constitué par la rainure 21. Acet effet, chacun des compartiments est délimité par deux ressorts de positionnement 31, 32 (figure 8), le premier ressort 31, en forme d'épingle, comportant deux branches qui viennent s'encastrer dans des trous 26, 26' à la surface du disque 20, le second ressort 32 comportant une seule branche qui vient s'encastrer dans un trou 27 à la surface du disque, les trous 26, 26' et 27 étant disposés sur un cercle fictif 28 de diamètre sensiblement égal au diamètre extérieur d'une bobine. En outre, chaque compartiment comprend un logement 23 pratiqué à la surface du disque et destiné à recevoir la partie proéminente de forme circulaire située à l'extrémité d'une bobine de film. Le fond de chacun des logements 23 est percé d'un trou 24, de diamètre inférieur à celui du logement, et destiné au passage d'un poussoir d'éjection, agissant sous l'effet d'un électro-aimant sur la tête de la bobine lorsque la bobine doit être expulsée du magasin. La partie du disque correspondant au fond de chaque logement comporte en outre deux percements 25, 25' à l'intérieur desquels sont logées des tiges aimantées destinées à contribuer au maintien en place de la bobine dans son logement. Ces tiges aimantées ont d'autre part pour fonction de permettre un positionnement précis du disque en face de l'ouverture 2 du magasin à l'endroit du compartiment concerné, pour y introduire ou retirer une bobine de film, lesdites tiges aimantées coopérant pour ce positionnement avec des capteurs disposés sur la plaque de base 3, en face de l'ouverture 2 du magasin.

    [0023] Le disque représenté à la figure 4 est agencé de façon à recevoir 128 films. Un tel agencement permet par exemple la réalisation d'un magasin de dimensions extérieures de 53 sur 44 centimètres, ce qui en fait un objet aisément transportable, tant par sa taille que par son poids. On peut relever ici l'avantage du magasin qui vient d'être décrit, par rapport à un magasin à empilement vertical par exemple, qui pour contenir 128 films devrait avoir une hauteur de 3 mètres 20 (les films 135 ayant un diamètre extérieur d'environ 25 millimètres). Les données qui précèdent ne sont bien entendu données qu'à titre d'exemple, et des magasins de dimensions différentes et/ou pouvant recevoir un nombre de bobines de films supérieur ou inférieur à 128 peuvent également être réalisés selon le même principe.

    [0024] Outre les avantages déjà mentionnés, le procédé de l'invention permet la réalisation d'un dispositif de mise en oeuvre peu coûteux à réaliser. C'est le cas du dispositif décrit ci-dessus à titre d'exemple. On peut donc très facilement multiplier ce dispositif sans alourdir le coût d'un laboratoire de traitement. De plus, les magasins de stockage intermédiaire des bobines de films permettent d'alimenter un splicer couplé en ligne au début d'une chaîne de développement photographique, sans que la cadence de la chaîne ne soit plus retardée par la saisie des données des commandes, ni par l'introduction et le test des bobines de films, puisque ces opérations ont été effectuées dans une étape précédente.


    Revendications

    1. Procédé de développement de films photographiques pour laboratoires automatisés dans lesquels les films de même format sont traités en groupes grâce à une opération de splicing (ouverture automatique des bobines et raccordement automatique des films bout-à-bout), caractérisé en ce que l'on effectue, à l'aide d'une unité de traitement électronique, la saisie de l'ensemble des données techniques et commerciales relatives à chaque film, que l'on mémorise ces données sur un support informatique, et en ce que l'on entrepose les bobines de films dans un organe de stockage structuré en identifiant et mémorisant sur le support informatique la position de chaque bobine, ledit organe de stockage servant d'intermédiaire entre l'unité de saisie et le splicer, de manière à dissocier la saisie et le splicing et à rendre ces deux opérations non immédiatement interdépendantes dans le temps.
     
    2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'entreposage des bobines de films est effectué dans un organe de stockage structuré selon deux dimensions au moins.
     
    3. Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l'on effectue successivement pour chacune des bobines de film les étapes suivantes:

    a) on saisit par lecture optique et mémorise les données de la commande relative à la bobine, ainsi que les spécifications DX du film indiquées sur la bobine,

    b) on introduit la bobine dans un magasin en fonction du type de commande relative à la bobine, et on repère et mémorise la position de la bobine dans ledit magasin, en ce que l'on répète les opérations ci-dessus de façon à remplir au moins partiellement un ou plusieurs magasins, chacun associé à un type de commande, et en ce que l'on charge ensuite librement les magasins dans au moins un splicer.


     
    4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'opération de splicing est couplée à la chaîne de développement, en tête de la chaîne.
     
    5. Magasin d'entreposage de bobines de films pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un conteneur compartimenté, destiné à recevoir une pluralité de bobines, chaque compartiment (28) étant agencé pour recevoir une bobine (40), et en ce qu'il comprend au moins une ouverture (2) dont les dimensions sont sensiblement supérieures à celles d'une bobine, ladite ouverture étant destinée à l'introduction et au retrait des bobines, le conteneur et l'ouverture étant agencés pour pouvoir être déplacés l'un par rapport à l'autre, de façon que l'ouverture puisse être positionnée successivement en regard de chaque compartiment du conteneur.
     
    6. Magasin selon la revendication 5, caractérisé en ce que le conteneur est de forme circulaire.
     
    7. Magasin selon la revendication 6, caractérisé en ce que le conteneur comprend un disque (20) et en ce que les compartiments destinés à recevoir les bobines sont disposés en spirale sur l'une des faces du disque.
     
    8. Magasin selon la revendication 6, caractérisé en ce que le conteneur comprend un disque et en ce que les compartiments destinés à recevoir les bobines sont disposés de façon à constituer au moins un anneau sur l'une des faces du disque.
     
    9. Magasin selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comporte des organes moteurs (5, 6) destinés à l'entraînement et au déplacement du disque à l'intérieur du magasin.
     
    10. Magasin selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que la seconde face du disque comporte au moins une rainure (21) destinée à coopérer avec un organe (10) de guidage du déplacement du disque.
     
    11. Magasin selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de détection (25, 25') de la position du disque agencés pour le positionnement précis d'un compartiment choisi en face de l'ouverture du magasin pour le chargement d'une bobine dans le magasin ou pour son retrait.
     
    12. Magasin selon la revendication 11, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection comprennent d'une part des capteurs solidaires du boîtier du magasin disposés en face de l'ouverture du magasin et d'autre part des organes (25,25') solidaires du disque, positionnés en regard de chacun des compartiments et destinés à coopérer avec les capteurs.
     
    13. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en qu'il comprend au moins une unité électronique pour la saisie et la mémorisation des données des commandes relatives aux bobines et au moins un magasin d'entreposage des bobines selon l'une des revendications 5 à 12.
     




    Dessins
















    Rapport de recherche