[0001] La présente invention concerne un acier inoxydable austénitique soudable, à haute
usinabilité et comportant de bonnes caractéristiques de déformation à froid.
[0002] On connaît dans le JP-A-160 785 un acier usinable, déformable à froid et ayant en
sa composition pondérale, notamment une teneur en soufre inférieure à 0,03%, des teneurs
en calcium et oxygène respectivement comprises entre 10 et 300 ppm et entre 30 et
300 ppm, une teneur en cuivre comprise entre 0,8 et 5% et une teneur en plomb comprise
entre 0,01 et 0,25%.
[0003] Dans cet acier inoxydable austénitique, on introduit de l'oxygène et du calcium ce
qui permet de transformer des inclusions dures en inclusions à base d'oxyde de calcium.
[0004] L'amélioration de l'usinabilité est générée par l'introduction, dans la composition,
d'une quantité variable de plomb.
[0005] Il est bien connu que les aciers inoxydables austénitiques sont difficiles à usiner,
d'une part, à cause de leurfaible conductibilité thermique et, d'autre part, à cause
de leur forte écrouissabilité induisant localement des zones de dureté élevée. Un
mauvais écoulement de la chaleur produite à la pointe d'un outil de coupe entraîne
une détérioration rapide de l'outil.
[0006] Un moyen pour améliorer l'usinabilité de l'acier inoxydable austénitique, selon le
JP-A-160 785, consiste à introduire l'élément plomb dans une proportion comprise entre
0,01 et 0,25%.
[0007] Cet élément présente les inconvénients d'être difficile à dissoudre de façon homogène
en bain fondu et, en raison de sa densité élevée, d'avoir tendance à s'accumuler dans
le fond des récipients métallurgiques.
[0008] De plus, il forme des phases à bas point de fusion qui détériorent la déformabilité
à chaud par formation de défauts lors du laminage et qui, dans le domaine de la soudabilité,
génèrent dans la zone de soudure ce même défaut limitant la tenue mécanique de la
soudure.
[0009] D'autre part, du bore peut être introduit dans la composition de l'acier inoxydable
austénitique selon le JP-A-160 785, comme élément susceptible de contrecarrer les
effets nocifs du plomb dans le domaine du laminage à chaud, mais le bore augmente
encore les difficultés de soudage.
[0010] L'introduction de l'élément bore apporte par ailleurs au moins un autre inconvénient,
celui de réduire l'intervalle de la température apte au laminage à chaud, ce qui impose
un procédé de laminage à chaud plus contraignant.
[0011] L'acier inoxydable austénitique selon le JP-A-160 785 peut également contenir du
titane.
[0012] Or, le titane qui est généralement introduit dans les aciers inoxydables dans le
but d'améliorer la résistance à la corrosion intragranulaire perturbe la formation
des inclusions d'oxyde de calcium et réduit leur nombre.
[0013] De plus, le titane conduit à la formation d'inclusions dures qui réduisent l'aptitude
à l'usinage en favorisant l'usure prématurée des outils de coupe.
[0014] On connaît également dans le FR-A-2 542 761 un procédé de fabrication d'un acier
à haute usinabilité.
[0015] Dans ce document, il est précisé qu'une cause de la difficulté d'usiner des aciers
inoxydables réside dans le fait qu'ils contiennent des inclusions d'oxydes durs comme
par exemple de l'alumine ou de la chro- mite qui détériorent les outils de coupe.
[0016] Un moyen de réduire la nocivité des inclusions d'oxydes durs est d'introduire dans
l'acier un ou plusieurs composés alcalinoterreux, afin de remplacer dans une bonne
proportion les inclusions dures par des inclusions d'oxyde à base de calcium, par
exemple. Il est également précisé, d'une part, qu'une certaine quantité de soufre
combinée avec des inclusions dures en réduit la nocivité, la teneur en soufre étant
généralement inférieure à 0,5.10-
4% et, d'autre part, qu'un autre moyen de réduire la nocivité des inclusions est de
réduire leur quantité grâce à une bonne désoxydation et bonne décantation du bain
lors de l'élaboration de l'acier.
[0017] Dans le FR-A-2 648 477, il est proposé pour améliorer l'usinabilité des aciers inoxydables
austénitiques d'introduire dans la composition une quantité de soufre, dans une proportion
comprise entre 0,1 et 0,4% tout en assurant une proportion de calcium et d'oxygène
respectivement supérieures à 30.10-
4% et 70.10-
4% et satisfaisant à la relation Ca/O comprise entre 0,2 et 0,6.
[0018] Dans ce document, le but recherché est la formation, avec le manganèse et dans une
plus faible proportion avec le chrome d'un sulfure de manganèse et chrome (Mn, Cr)
S qui génère sous forme d'inclusions spécifiques une lubrification solide de l'outil
de coupe pendant les opérations d'usinage.
[0019] Il est également précisé que le soufre a un effet défavorable sur la résistance à
la corrosion et que malgré cela une orientation choisie est l'introduction dans un
acier resulfuré d'oxydes de silicoaluminate de chaux et préférentiellement d'anorthite.
[0020] Or, la demanderesse a remarqué qu'un tel acier inoxydable austénitique bien qu'il
ait de bonnes propriétés en usinabilité, comporte un autre inconvénient. En effet,
le soufre réduit de façon conséquente les propriétés des aciers du point de vue soudabilité
et du point de vue de la déformation à froid avec apparition de tapures par exemple
en tréfilage.
[0021] Dans les documents précédemment mentionnés, l'amélioration de l'usinabilité de l'acier
inoxydable austénitique est donc réalisée :
- par introduction du plomb en tant que lubrifiant,
- par introduction d'oxygène ou de calcium pour remplacer les inclusions dures par
des inclusions à base de composés alcalinoterreux,
- par réduction du nombre d'inclusions dures par désoxydation du bain fondu lors de
l'élaboration,
- par introduction d'une quantité de soufre par une technique de resulfurisation.
[0022] La présente invention a pour objet un acier inoxydable austénitique soudable, à usinabilité
améliorée et comportant de bonnes caractéristiques à froid, dans lequel la présence
simultanée en proportion convenable, de cuivre et d'oxydes malléables, choisis dans
un diagramme ternaire A1
20
3, Si0
2, CaO, améliore de façon très sensible un ensemble de propriétés dont certaines sont
antinomiques.
[0023] L'acier inoxydable austénitique selon la présente invention est caractérisé en ce
que sa composition pondérale est la suivante :
C inférieur à 0,1%
Si inférieur à 2%
Mn inférieur à 2%
S inférieur à 0,03%
Ni compris entre 8 et 10%
Cr compris entre 15 et 25%
P inférieur ou égal à 0,04%
Mo inférieur à 0,5%
Cu compris entre 1 et 5%
N compris entre 0,02 et 0,07%
Ca supérieur à 30.10-4%
O supérieur à 70.10-4%
AI inférieur à 50.10-4%,
le rapport Ca/O étant compris entre 0,3 et 0,6.
[0024] L'acier inoxydable austénitique selon la présente invention est caractérisé en ce
que sa composition pondérale est de préférence la suivante.
C inférieur ou égal à 0,08%
Si compris entre 0,2 et 0,75%
Mn compris entre 0,5 et 1,5%
S inférieur à 0,03%
Ni compris entre 8 et 10%
Cr compris entre 17 et 19%
Mo inférieur à 0,5%
Cu compris entre 3 et 4%
N compris entre 0,02 et 0,07%
Ca compris entre 0,003 et 0,01%
O compris entre 0,007 et 0,02%
AI inférieur à 0,005%
P inférieur ou égal à 0,04%,
le rapport Ca/O étant compris entre 0,3 et 0,6.
[0025] L'acier inoxydable austénitique soudable, à haute usinabilité et à bonne déformabilité
à froid, contient des oxydes malléables dont les compositions se situent dans le diagramme
ternaire AL
20
3, Si0
2 et CaO, dans la zone du point triple anorthite, gehlenite, pseudo-wollastonite.
[0026] Le soufre assure la formation de micro-précipités de sulfure de manganèse et le cuivre
assure une réduction de l'écrouissabilité permettant d'obtenir une surface moins dure
et, lors de l'usinage, de former des copeaux également moins durs à la température
d'usinage d'où une augmentation importante de la durée de vie des outils.
[0027] Dans une forme préférentielle de l'invention, la concentration en azote est comprise
entre 0,03 et 0,05%.
[0028] Dans une autre forme préférentielle de l'invention, la concentration en carbone est
inférieure à 0,03%
[0029] Les caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la description qui va
suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, faite en se référant aux dessins annexés,
sur lesquels :
- la Fig. 1 représente deux courbes de l'évolution de l'usure d'un outil en fonction
du temps pour un acier selon l'invention et un acier de référence,
- la Fig. 2 représente deux courbes montrant l'évolution du coefficient de striction
après tréfilage pour un acier selon l'invention et un acier de référence,
- les Figs. 3 et 4 représentent, d'une part, une évolution comparée de la perméabilité
magnétique en fonction du taux de déformation d'un acier selon l'invention et d'un
acier de référence, et, d'autre part, l'évolution de la concentration en martensite
en fonction du taux de déformation pour l'acier selon l'invention et le même acier
de référence,
- la Fig. 5 représente deux courbes montrant la mesure du courant critique en fonction
du pH dans un test de corrosion en milieu chloruré pour l'acier selon l'invention
comparé à un acier de référence,
[0030] La composition pondérale de l'acier inoxydable austénitique selon la présente invention
est la suivante:
C inférieur à 0,1%
Si inférieur à 2%
Mn inférieur à 2%
S inférieur à 0,03%
Ni compris entre 8 et 10%
Cr compris entre 15 et 25%
P inférieur ou égal à 0,04%
Mo inférieur à 0,5%
Cu compris entre 1 et 5%
N compris entre 0,02 et 0,07%
Ca supérieur à 30.10-4%
O supérieur à 70.10-4%
AI inférieur à 50.10-4%,
[0031] le rapport Ca/O étant compris entre 0,3 et 0,6.
[0032] De préférence, la composition pondérale de l'acier inoxydable austénitique selon
la présente invention est la suivante :
C inférieur ou égal à 0,08%
Si compris entre 0,2 et 0,75%
Mn compris entre 0,5 et 1,5%
S inférieur à 0,03%
Ni compris entre 8 et 10%
Cr compris entre 17 et 19%
Mo inférieur à 0,5%
Cu compris entre 3 et 4%
N compris entre 0,02% et 0,07%
Ca compris entre 0,003 et 0,01%
O compris entre 0,007 et 0,02%
AI inférieur à 0,005%
P inférieur ou égal à 0,04%,
le rapport Ca/O étant compris entre 0,3 et 0,6.
[0033] Cet acier contient des oxydes malléables dont les compositions se situent sur le
diagramme ternaire AL
20
a-Si0
2-CaO, dans la zone du point triple anorthite, gehlenite et pseudo-wollastonite.
[0034] Jusqu'à présent, l'amélioration de l'usinabilité des aciers inoxydables austénitiques
est réalisée en introduisant dans la composition des aciers soit du plomb, soit du
soufre, soit une quantité contrôlée de calcium et d'oxygène.
[0035] Or, la demanderesse a remarqué d'une façon inattendue que la combinaison des élements
cuivre, oxygène et calcium associée à une faible quantité de soufre apporte à l'acier
inoxydable austénitique une usinabilité remarquable.
[0036] L'élément cuivre a pour effet :
- de réduire la dureté des copaux à la température d'usinage,
- dans le domaine de la déformation à froid, d'assurer une réduction de l'écrouissabilité
de l'acier par augmentation de l'énergie de défauts d'empilement,
- et d'assurer une résistance à la corrosion en milieu acide par la formation d'un
film d'oxyde métallique protecteur.
[0037] L'élément azote introduit dans la composition des aciers inoxydables austénitiques
dans une proportion déterminée et limitée entre 0,03 et 0,05% stabilise l'austénite
au dépend de la formation de la martensite d'écrouissage ce qui tend à réduire la
perméabilité magnétique.
[0038] De préférence, la concentration en carbone est inférieure à 0,03%.
[0039] La demanderesse a également constaté que l'élément cuivre en remplacement du soufre
et du plomb utilisé seul et de préférence avec l'azote, contribue à la stabilisation
de l'austénite au dépend de la formation de la martensite d'écrouissage ce qui se
traduit par une réduction conséquente de la perméabilité magnétique.
[0040] L'acier inoxydable austénitique selon l'invention présente un ensemble de caractéristiques
et de propriétés physiques parfois surprenantes, parfois antinomiques, telles que
usinage, soudage, déformation à froid, amagnétisme et résistance à la corrosion.
[0041] Parmi, ces caractéristiques et propriétés physiques, on décrira dans ce qui suit
successivement une série de tests comparatifs tel qu'un test d'usure d'outil en carbure
en fonction du temps, un test comparatif de déformabilité à froid par tréfilage, un
test comparatif de propriétés physiques de malléabilité attachées à la formation de
la martensite dans l'acier, un test comparatif de résistance en corrosion caverneuse
et un test de soudabilité.
[0042] Dans le domaine des aciers inoxydables austénitiques à usinabilité améliorée, les
différentes orientations techniques et propriétés d'emploi obtenues sont généralement
comparées à l'acier de référence internationale AISi 304.
[0043] Cet acier de référence est un acier austénitique référencé, dont la composition générale
est la suivante : C inférieur à 0,08%, Cr compris entre 18 et 20%, Ni compris entre
8 et 10,5%, S inférieur à 0,03%, Mo inférieur ou égal à 0,5%, Nn inférieur ou égale
à 2% et N inférieur ou égal à 0,1%.
[0044] Dans le domaine de l'usinage des aciers inoxydables austénitiques, des tests ont
été réalisés avec des outils en carbure.
[0045] On remarque sur la Fig. 1, après 30 minutes d'usinage, avec une vitesse de coupe
de 220 m/mn, que l'usure en dépouille Vb de l'outil ayant usiné l'acier selon l'invention
(Courbe A) est réduite d'environ 30% par rapport à l'usure en dépouille Vb obtenue
après l'usinage de l'acier de référence (courbe B).
[0046] L'acier selon l'invention a également été testé en technologie "Gun Drilling", c'est
à dire en perçage avec un canon de guidage et sous huile à haute pression. Le choix
des conditions de coupe pour une bonne évacuation des copeaux étant assuré, l'usinage
des pièces en acier selon l'invention est quatre fois plus rapide qu'avec un acier
de référence et le nombre de pièces usinées avant réaffutage de l'outil est 6 fois
plus élevé.
[0047] Du point de vue de la déformabilité à froid, les tests matérialisés sur la Fig. 2
montrent qu'après une déformation de 300% par tréfilage, l'acier selon l'invention
(courbe C) conserve un coefficient de striction supérieur à 60%, alors qu'il atteind
une valeur inférieure à 50% avec un acier de référence (courbe D).
[0048] Une des caractéristiques physiques originale est liée au comportement magnétique
de l'acier selon l'invention, comme matérialisé sur un test comparatif représenté
sur les Fig. 3 et 4.
[0049] Lors d'une déformation de 100% par tréfilage l'acier selon l'invention a une perméabilité
magnétique de 1,4 (Courbe G, Fig. 3) et il se forme, lors du tréfilage, seulement
1,9% de martensite (Courbe E, Fig. 4).
[0050] Dans les mêmes conditions, l'acier de référence forme trois fois plus de martensite
(courbe F - Fig. 4) et a, de ce fait, une perméabilité magnétique de 2,4 (courbe H
- Fig. 3).
[0051] Des tests de résistance à la corrosion ont également été effectués et sont représentés
sur la Fig. 5.
[0052] Le pH de dépassivation mesuré dans une solution de chlorure de sodium et défini par
le pH à partir duquel le courant critique de passivation est inférieur à 1 OwA/cm2,
est sensiblement égal à 3 avec l'acier selon l'invention (courbe J) et nettement inférieur
à celui de l'acier de référence qui est de 3,5 (courbe K).
[0053] Du point de vue de la soudabilité, un test a été effectué en comparent deux soudures
à l'arc sans métal d'apport, l'une étant réalisée entre l'acier de référence et un
acier resulfuré, l'autre entre ce même acier de référence et un acier selon l'invention.
[0054] On a remarqué dans une zone affectée thermiquement de l'acier resulfuré, une forte
précipitation de soufre dans les joints de grains.
[0055] On a comparé cette zone avec une zone non affectée thermiquement et a constaté que
cette zone non affectée thermiquement comporte les inclusions de sulfure connues d'un
tel acier resulfuré.
[0056] En examinant la soudure réalisée entre l'acier de référence et l'acier selon l'invention,
on a constaté que l'acier selon l'invention ne présente pas de modification de structure
due au soudage.
[0057] Les différentes caractéristiques mentionnées ci- dessus assurent à l'acier selon
l'invention une aptitude à un usinage à grande vitesse, une déformabilité à froid
comportant des propriétés magnétiques remarquables et une résistance à la corrosion
caverneuse élevée ainsi qu'une aptitude au soudage.
[0058] La combinaison de l'élément cuivre associé à une faible quantité de soufre et une
proportion déterminée de calcium et d'oxygène apporte à l'acier selon l'invention
des caractéristiques remarquables sans induire les inconvénients inhérents aux éléments
à bas points de fusion.
1. Acier inoxydable austénitique soudable à haute usinabilité et à déformation à froid
améliorée, caractérisé en ce que sa composition pondérale est la suivante :
C inférieur à 0,1%
Si inférieur à 2%
Mn inférieur à 2%
S inférieur à 0,03%
Ni compris entre 8 et 10%
Cr compris entre 15 et 25%
P inférieur ou égal à 0,04%
Mo inférieur à 0,5%
Cu compris entre 1 et 5%
N compris entre 0,02 et 0,07%
Ca supérieur à 30.10-4%
O supérieur à 70.10-4%
AI inférieur à 50.10-4%,
le rapport Ca/O étant compris entre 0,3 et 0,6.
2. Acier selon la revendication 1, caractérisé en ce que sa composition pondérale
est, de préférence, la suivante :
C inférieur ou égal à 0,08%
Si compris entre 0,2 et 0,75%
Mn compris entre 0,5 et 1,5%
S inférieur à 0,03%
Ni compris entre 8 et 10%
Cr compris entre 17 et 19%
Mo inférieur à 0,5%
Cu compris entre 3 et 4%
N compris entre 0,02 et 0,07%
Ca compris entre 0,003 et 0,01%
O compris entre 0,007 et 0,02%
AI inférieur à 0,005%
P inférieur ou égal à 0,04%,
le rapport Ca/O étant compris entre 0,3 et 0,6.
3. Acier selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il contient des oxydes
malléables dont les compositions se situent sur le diagramme ternaire A1203-SiO2-CaO, dans la zone du point triple anorthite, gehlénite et pseudo-wollastonite.
4. Acier selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la
concentration en azote est de préférence comprise entre 0,03 et 0,05%.
5. Acier selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la
concentration en carbone est de préférence inférieure à 0,03%.