[0001] La présente invention concerne un porte-chaussures destiné à servir de présentoir
dans les magasins et qui comporte une tige centrale terminée par un crochet de suspension
et deux oeillets latéraux, situés de part et d'autre de la tige centrale et sur lesquels
les chaussures sont susceptibles d'être enfilées.
[0002] Un premier type connu de porte-chaussures , notamment décrit dans le document US-A-4,073,457
consiste en un crochet de suspension et deux crochets latéraux, qui sont solidaires
d'une partie centrale ; le crochet de suspension est nécessairement monté pivotant
, au moyen d'une liaison charnière, par rapport à la partie centrale. Les crochets
latéraux sont situés dans deux plans sensiblement parallèles, et font sensiblement
un angle de 90° avec la partie centrale. La suspension d'une paire de chaussures est
réalisée en accrochant chaque chaussure , notamment par l'intermédiaire de son talon,
sur chaque crochet latéral, qui fait office de pince. Lorsqu'une paire de chaussures
est ainsi accrochée, et que le porte-chaussures est suspendu à une barre de présentoir
par l'intermédiaire de son crochet de suspension, l'action du poids des deux chaussures
provoque la rotation de la partie centrale par rapport au crochet de suspension, jusqu'à
ce que le centre de gravité des deux chaussures soit situé dans le même plan que le
plan vertical contenant l'axe de pivotement de la liaison charnière qui sépare le
crochet de suspension et la partie centrale. La fonction de cette liaison charnière
est donc de permettre un positionnement relatif, sous l'action du poids des chaussures,
de la partie centrale et du crochet de suspension en sorte qu'ils fassent un angle
de 90° entre-eux. Cette liaison charnière est nécessaire au bon fonctionnement du
porte-chaussures.
[0003] Dans un mode particulier de réalisation décrit dans le document précité, les crochets
latéraux du porte-chaussures peuvent être montés pivotants par rapport à la partie
centrale. Dans ce cas , lorsque les chaussures sont accrochées sur le porte-chaussures,
l'action de leur poids provoque une rotation d'environ 90° de chaque crochet latéral
par rapport à la partie centrale jusqu'à ce que les deux crochets latéraux soient
situés dans deux plans sensiblement parallèles, et perpendiculaires au plan de la
partie centrale.
[0004] Quel que soit le mode de réalisation de ce premier type de porte-chaussures, la fonctionnalité
de la liaison charnière séparant le crochet de suspension et la partie centrale, et
éventuellement des liaisons charnières séparant les crochets latéraux et la partie
centrale , est de permettre un positionnement correct des différents éléments constituant
le porte-chaussures , sous l'action du poids de la paire de chaussures.
[0005] L'utilisation d'un tel porte-chaussures conduit à un accrochage de la paire de chaussures
qui n'est pas stable, et les chaussures se décrochent facilement de ce type de porte-chaussures.
Pour cette raison, on préfère utiliser un deuxième type de porte-chaussures, qui a
déjà été décrit notamment dans le document GB-A-2103081, et qui comporte dans un même
plan une tige centrale terminée par un crochet de suspension et deux oeillets latéraux,
de part et d'autre de la tige centrale, et sur lesquels les chaussures sont susceptibles
d'être enfilées. L'utilisation d'un tel porte-chaussures présente l'avantage de permettre
un accrochage efficace et stable de la paire de chaussures. En outre , comparativement
au rangement dans des boites ou encore sur des rayonnages, il permet un réel gain
de place du fait de la disposition verticale des chaussures.
[0006] Cependant, l'utilisation d'un tel porte-chaussures entraîne des contraintes lors
de l'appairage et du transport desdites chaussures. En effet, on conçoit qu'il est
nécessaire de réaliser l'enfilage des chaussures d'une même paire sur le porte-chaussures,
avant de positionner le porte-chaussures ainsi garni sur le présentoir. En pratique
cette opération doit être réalisée lors de la mise en place des chaussures sur le
présentoir.
[0007] Pourtant, pour des questions de coûts de manutention, il serait préférable que cette
opération intervienne lors de la confection des chaussures et de leur appairage. En
effet dans ce cas, il suffirait, lors de la mise en rayon, de se saisir du crochet
de suspension et d'accrocher le porte-chaussures, préalablement garni sur le présentoir.
Cependant la réalisation de cette opération au stade de la production des chaussures
présente des inconvénients. En effet, cela nécessite de modifier les conditions d'emballage
et de transport des chaussures appairées. Notamment , s'agissant de chaussures du
type pantoufles ou mules, elles sont généralement positionnées l'une contre l'autre
de manière à occuper un minimum de place lors du transport. Dans le cas d'un appairage
mettant en oeuvre le porte-chaussures précité, il y aurait nécessairement une perte
de place du fait de la présence du crochet de suspension dépassant au-dessus de chaussures
et d'autre part les chaussures seraient obligatoirement disposées à plat l'une à côté
de l'autre.
[0008] Le but visé par le demandeur est de proposer un porte-chaussures du deuxième type
précité qui pallie les inconvénients constatés en ce qu'il permet d'obtenir un gain
de place lorsque les chaussures sont enfilées sur les oeillets latéraux du porte-chaussures,
notamment en vue du transport de l'ensemble chaussures/porte-chaussures.
[0009] Ce but est parfaitement atteint par le porte-chaussures de l'invention. Il s'agit
d'un porte-chaussures, qui comporte de manière connue par le document GB-A 2 103 081,
une tige centrale terminée par un crochet de suspension, et deux oeillets latéraux
situés de part et d'autre de la tige centrale, et sur lesquels les chaussures sont
susceptibles d'être enfilées.
[0010] De manière caractéristique, selon l'invention, le porte-chaussures comporte, entre
la tige centrale et au moins un oeillet latéral, un moyen de pivotement permettant
de replier le porte-chaussures de sorte que les chaussures enfilées soient sensiblement
face à face l'une contre l'autre.
[0011] Il est important de remarquer que contrairement au porte-chaussures du premier type
décrit dans le document US-A-4,073,457, lorsque le porte-chaussures repliable de l'invention
est utilisé pour réaliser l'accrochage d'une paire de chaussures, les oeillets latéraux
sont en position dépliée, et sont donc sensiblement situés dans le même plan vertical
que la tige centrale et le crochet de suspension. Dans le cas de la présente invention,
il s'agit de l'application nouvelle d'un moyen de pivotement, qui était connu notamment
par le document US-A-4,073,457, mais à un porte-chaussures de type différent, afin
d'obtenir un résultat nouveau,à savoir la possibilité de transporter le porte-chaussures
de l'invention, avec la paire de chaussures enfilée sur les oeillets latéraux, grâce
au gain de place obtenu lorsque le porte-chaussures est replié.
[0012] Ainsi,grâce au porte-chaussures repliable de l'invention, les techniques actuelles
de positionnement lors de la fabrication et de l'appairage, en vue de leur transport,
peuvent être conservées.
[0013] Selon un mode de réalisation, le porte-chaussures ne comporte qu'un seul moyen de
pivotement qui est apte à assurer le pivotement de l'oeillet latéral correspondant,
par rapport à la tige centrale, d'un angle compris entre 120 et 180°.
[0014] Selon un second mode de réalisation, le porte-chaussures comporte deux moyens de
pivotement, entre la tige centrale et chaucun des deux oeillets latéraux, lesdits
moyens étant aptes à assurer le pivotement l'un vers l'autre des deux oeillets latéraux
d'un angle compris entre 60 et 90°.
[0015] Le moyen de pivotement, dans l'un comme dans l'autre mode de réalisation, consiste
par exemple dans une ligne de pliage, solidaire de l'oeillet latéral correspondant
et de la tige centrale et qui est parallèle à la direction générale de cette dernière.
Ainsi lorsqu'on replie le porte-chaussures de sorte que les chaussures enfilées soient
sensiblement face à face, la tige centrale est bien calée le long de celles-ci.
[0016] De préférence, quel que soit le mode de réalisation, le porte-chaussures de l'invention
comporte en outre, pour chaque oeillet latéral pouvant être replié par rapport à la
tige centrale, des premiers moyens de blocage dudit oeillet en position dépliée.
[0017] Plus particulièrement, les premiers moyens de blocage consistent au moins en une
première pièce comportant une entaille et en une deuxième pièce dont une partie, dite
d'emboîture a une épaisseur égale à la largeur de l'entaille. Dans ce cas, la première
pièce est solidaire exclusivement , soit de l'oeillet latéral soit de la tige centrale,
selon que la deuxième pièce est solidaire exclusivement de la tige centrale ou de
l'oeillet latéral, de telle sorte que la partie d'emboîture de la deuxième pièce soit
emboîtée dans l'entaille de la première pièce lorsque l'oeillet est en position dépliée.
L'ajustement de la première et et de la deuxième pièces lorsqu'elles sont emboîtées
doit être suffisamment précis, pour permettre le blocage de la deuxième pièce dans
l'entaille de la première pièce, afin que l'oeillet latéral qui est en position dépliée,
ne puisse être replié par inadvertance.
[0018] Avantageusement la tige centrale comporte, sous le crochet de suspension, un moyen
de pivotement permettant de rabattre le crochet de suspension vers l'extrémité opposée
de la tige centrale. Grâce à cette disposition particulière, il est possible de replier
également le crochet de suspension de manière à obtenir un gain de place optimal lors
de l'appairage et du positionnement des chaussures face à face.
[0019] De préférence, le porte-chaussures comporte des deuxièmes moyens de blocage du crochet
de suspension en position dépliée.
[0020] Plus particulièrement, les deuxièmes moyens de blocage consistent en au moins une
troisième pièce et en une quatrième pièce présentant les mêmes caractéristiques respectivement
que les premières et deuxièmes pièces constituant les premiers moyens de blocage,
et aptes à s'emboîter l'une dans l'autre lorsque le crochet du porte-chaussures est
en position dépliée.
[0021] De préférence le porte-chaussures est constitué d'une pièce monobloc en matière plastique
notamment en polypropylène injecté; dans ce cas la ligne de pliage consiste dans une
zone rectiligne de plus faible épaisseur.
[0022] S'agissant de chaussures reliées par une liaison souple, le porte-chaussures comporte
de préférence une pièce qui est solidaire de la tige centrale et qui présente une
ouverture pour le passage de la liaison souple.
[0023] Avantageusement, le porte-chaussures comporte, entre la tige centrale et ladite pièce,
un moyen de pivotement apte à assurer le pivotement de ladite pièce par rapport à
la tige centrale d'un angle d'environ 90°.
[0024] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite
de deux modes de réalisation d'un porte-chaussures repliable, illustré par le dessin
annexé dans lequel :
La figure 1 est une vue de face d'un premier porte-chaussures de l'invention
La figure 2 est une vue de côté du porte-chaussures de la figure 1,
La figure 3 est une vue de dessus du porte-chaussures de la figure 1,
La figure 4 est une vue de derrière d'un deuxième porte-chaussures de l'invention,
La figure 5 est une vue de dessous du porte-chaussures de la figure 4,
La figure 6 est une vue de dessous du porte-chaussures de la figure 4 à la sortie
du moule de fabrication, et
La figure 7 est une vue de face du crochet de suspension du porte-chaussures de la
figure 4, équipé de moyens de blocage dudit crochet en position dépliée.
[0025] Le porte-chaussures 1 comporte de manière connue une tige centrale 2 dont l'extrémité
supérieure est terminée par un crochet 3 de suspension et deux oeillets latéraux 4,
5, qui sont des branches en forme de boucles, reliées à la tige centrale 2. Lors de
la mise en place du porte-chaussures sur le présentoir, les deux chaussures d'une
même paire sont enfilées sur les deux oeillets 4, 5, chaque oeillet pénétrant dans
la partie avant de la chaussure, et le porte-chaussures est suspendu par le crochet
3 à la broche du présentoir; les oeillets latéraux 4,5, la tige centrale 2 et le crochet
de suspension 3 sont situés sensiblement dans un même plan vertical.
[0026] De manière caractéristique, selon l'invention, le porte-chaussures 1 comporte au
moins un moyen de pivotement, qui est situé entre la tige centrale et au moins un
oeillet 4, 5 et qui permet de replier le porte-chaussures sur lequel ont été enfilées
les chaussures, de telle manière qu'une fois celui-ci replié les deux chaussures se
retrouvent sensiblement face à face, et l'une contre l'autre.
[0027] Dans l'exemple illustré à la figure 1, il s'agit de deux moyens de pivotement 6,
7, situés symétriquement par rapport à l'axe longitudinal A, A' de la tige centrale
2.
[0028] Selon le mode préféré de réalisation du porte-chaussures, celui-ci est obtenu par
injection dans un moule de matériau thermoplastique, en l'occurrence du polypropylène,
et les moyens de pivotement 6, 7 consistent en des zones rectilignes de plus faible
épaisseur, qui constituent des lignes de pliage. On utilise en cela les propriétés,
par ailleurs bien connues, de certains matériaux thermoplastiques dont le polypropylène,
selon lesquelles ledit matériau qui est normalement rigide, présente une certaine
flexibilité en deçà d'une certaine épaisseur.
[0029] Dans l'exemple précité du polypropylène, l'épaisseur
e dans la zone des lignes de pliage 6, 7 était de l'ordre de 0,2 mm. Il s'agit bien
sûr d'utiliser un matériau qui non seulement présente cette flexibilité mais également
ne soit pas cassant après un certain nombre de pliages.
[0030] Comme cela est matérialisé sur la figure 3 à l'aide des flèches F et G, chaque oeillet
latéral, respectivement 4 et 5, a la possibilité de pivoter autour de la ligne de
pliage correspondante, respectivement 6 et 7, dans la direction de la flèche respectivement
F et G. Ce pivotement est, dans l'exemple illustré, d'un angle qui est au minimum
de 60° et au maximum de 90°. Cette amplitude maximale du pivotement, compris entre
120 et 180°, permet d'assurer, lorsque le porte-chaussures est replié, un positionnement
des deux chaussures qui soit sensiblement face à face, les chaussures étant appliquées
l'une contre l'autre.
[0031] Bien sûr dans le cas où le porte-chaussures ne comporte qu'un seul moyen de pivotement,
on comprend que l'amplitude de celui-ci doive être de l'ordre du double de l'amplitude
unitaire de l'exemple précédent, à savoir compris entre 120 et 180°. Ainsi avec un
seul moyen de pivotement, on peut obtenir le même positionnement des deux chaussures
l'une contre l'autre.
[0032] De préférence, comme il est illustré à la figure 1, la tige centrale 2 comporte dans
sa partie haute, sous le crochet de suspension 3, un moyen de pivotement 8 qui est
apte à rabattre le crochet de suspension 3 vers l'extrémité opposée de ladite tige
centrale, comme cela est illustré par la figure 2 par la flèche H. Grâce à cette position
particulière, le porte-chaussures ne déborde plus de l'espace occupé par les chaussures
proprement dites, ce qui réduit de façon optimale l'espace occupé par l'ensemble composé
par le porte-chaussures et les deux chaussures d'une même paire lors de son transport
depuis le lieu de fabrication jusqu'au lieu de distribution.
[0033] S'agissant d'un porte-chaussures monobloc obtenu par injection d'un matériau thermoplastique
du type polypropylène, le moyen de pivotement 8 est également réalisé sous la forme
d'une zone de moindre épaisseur, située transversalement dans la tige 2 par rapport
à l'axe A, A'.
[0034] La rigidité du porte-chaussures 1, au niveau de la tige centrale 2, est obtenue par
un renfort 9, la tige centrale 2 ayant au niveau de ce renfort 9 et en section transversale
la forme d'un T. La partie supérieure de la tige, comprenant le crochet de suspension
3 ainsi que la ligne de pliage 8 ne comporte pas de renfort 9, comme cela apparaît
clairement sur la figure 2.
[0035] Vers son extrémité inférieure, opposée au crochet de suspension 3, la tige centrale
2 est équipée d'une pièce 10 percée d'un trou 11. Cette pièce 10 n'est utile que dans
le cas où les deux chaussures d'une même paire sont reliées par une liaison souple
qui peut se présenter sous la forme d'un fin câble métallique ou d'un fil de polyamide
par exemple. La pièce 10 en question permet de solidariser le porte-chaussures 1 à
l'ensemble constitué par les deux chaussures d'une même paire reliées par la liaison
souple. Pour cela lors de l'appairage, on fait passer la liaison souple à travers
le trou 11.
[0036] Dans l'exemple illustré sur le dessin annexé, comme cela apparaît à la figure 2,
le trou de passage est un trou dont la périphérie est fermée. Dans ce cas il est nécessaire
de faire passer la liaison souple à travers ledit trou 11 avant que cette liaison
soit fixée définitivement aux deux chaussures. Bien sûr d'autres modes de réalisation
peuvent être envisagés dans lesquels le trou 11 serait pourvu d'une échancrure et
la pièce 10 serait équipée de moyens d'arrêt de telle sorte qu'il serait possible
d'introduire la liaison souple déjà fixée aux chaussures dans le trou 11 par l'échancrure,
alors que cette liaison, une fois introduite dans le trou 11, serait empêchée d'en
sortir grâce aux moyens d'arrêt.
[0037] Dans l'exemple précité, comme cela apparaît à la figure 3, les deux oeillets latéraux
4, 5 se rabattent l'un vers l'autre dans le sens des flèches F et G, et en même temps
vers la pièce 10, qui est une plaque, montée dans le prolongement du renfort 9, selon
l'axe A, A'.
[0038] Dans ce cas, lorsque le porte-chaussures est replié, la pièce 10 se trouve emprisonnée
entre les deux chaussures rabattues l'une contre l'autre.
[0039] Selon un autre mode de réalisation, dans lequel le sens de pivotement des oeillets
latéraux 4, 5 serait inversé, c'est-à-dire selon le sens des flèches en pointillés
F' et G', dans ce cas c'est le renfort 9 qui serait emprisonné entre les deux chaussures
rabattues l'une contre l'autre. Afin d'éviter une éventuelle détérioration de la pièce
10 lors du transport, il serait alors préférable que le porte-chaussures 1 soit pourvu
d'un moyen de pivotement complémentaire situé entre la tige centrale et la pièce 10
et permettant le pivotement de celle-ci d'un angle de l'ordre de 90°. Ainsi il serait
là encore possible d'obtenir qu'un minimum de place soit occupée pour chaque paire
de chaussures, montée sur son porte-chaussures.
[0040] On a représenté à la figure 4 un porte-chaussures 1
a, qui est un perfectionnement du porte-chaussures 1 de la Figure 1. Par souci de simplification,
les éléments du porte-chaussures 1
a qui sont référencés 2
a, 3
a, 4
a, 5
a, 6
a, 7
a, 8
a, 9
a et 10
a ont les mêmes caractéristiques, précédemment décrites, des éléments du porte-chaussures
1 qui sont référencés respectivement 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10.
[0041] Le porte-chaussures 1
a se différencie du porte-chaussures 1 en ce qu'il comporte, de manière caractéristique,
pour chaque oeillet latéral 4
a, 5
a, des premiers moyens de blocage de l'oeillet en position dépliée, tel qu'illustré
aux figures 4 et 5. Pour l'oeillet latéral 5
a, ces premiers moyens de blocage sont constitués par une première 12 et deuxième 15
pièces.
[0042] La première pièce 12 est un parallélépipède rectangle qui est solidaire exclusivement
de la tige centrale 2
a, et dont une face 13 jouxte la ligne de pliage 7
a. Dans cette face 13, appelée ci-après face d'emboîture, est pratiquée, perpendiculairement
au plan de la tige centrale 2
a, une entaille 14 rectiligne, de largeur
l, la première pièce 12 ayant ainsi la forme d'un
U.
[0043] La deuxième pièce 15 est une plaque qui a la forme d'un parallélogramme (Figure 6),
qui est solidaire, par l'un de ses bords de plus grande longueur, exclusivement de
l'oeillet latéral 5
a, et dont une arête jouxte la ligne de pliage 7
a, de telle sorte qu'une partie 16 de la deuxième pièce 15 n'est pas située à la verticale
de l'oeillet latéral 5
a mais fait saillie par rapport audit oeillet. Cette partie 16 saillante sera appelée
dans la suite du présent texte partie d'emboîture.
[0044] Les première 12 et deuxième 15 pièces sont positionnées en vis-à-vis l'une de l'autre
de telle sorte que l'oeillet latéral 5
a étant en position dépliée (Figure 5), la partie d'emboîture 16 de la deuxième pièce
15 s'emboîte dans l'entaille 14 de la première pièce 12. L'épaisseur de la deuxième
pièce 15, et par là même de la partie d'emboîture 16, est choisie égale ou légèrement
inférieure à la largeur
l de l'entaille 14. De la sorte, l'effort de frottement existant entre la partie d'emboîture
16 et l'intérieur de l'entaille 14 s'oppose au retrait de la partie d'emboîture. L'oeillet
latéral 5
a se trouve ainsi bloqué en position dépliée. Son déblocage est obtenu en exerçant,
sur l'oeillet latéral 5
a, une pression suffisante pour compenser l'effort de frottement existant entre l'entaille
14 et la partie d'emboîture 16.
[0045] Les premiers moyens de blocage de l'oeillet latéral 4
a en position dépliée sont constitués d'une première 18 et deuxième 19 pièces, qui
sont identiques respectivement aux première 12 et deuxième 15 pièces constituant les
premiers moyens de blocage de l'oeillet latéral 5
a en position dépliée. Les lignes de pliage 6
a et 7
a sont symétriques l'une de l'autre par rapport à l'axe (B,B') du porte-chaussures
1
a. Les pièces 18 et 19 sont de préférence également symétriques, par rapport à cet
axe, respectivement des pièces 12 et 15.
[0046] S'agissant d'un porte-chaussures réalisé par injection d'un matériau thermoplastique
dans un moule de fabrication, on a représenté à la figure 6, le profil vu de dessous
du porte-chaussures 1
a à sa sortie du moule. Il apparaît clairement que le porte-chaussures 1
a n'est pas moulé à plat, mais que les oeillets latéraux 4
a et 5
a font chacun un angle C avec la tige centrale 2
a. Ce décalage angulaire qui existe par exemple entre l'oeillet latéral 5
a et la tige centrale 2
a, permet de réaliser simplement les première 12 et deuxième 15 pièces, en plaçant
en cours de moulage une lame effilée à la verticale de la ligne de pliage 7
a. On réalise ainsi en une seule opération la face d'emboîture 13 de la première pièce
12, le bord 17 rectiligne de la partie d'emboîture 16 qui est destinée à pénétrer
dans l'entaille 14 de la première pièce 12, et la ligne de pliage 7
a.
[0047] L'homme du métier pourra, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, adapter
la forme et les dimensions des première 12 et deuxième 15 pièces, ainsi que le profil
de l'entaille 14 de la première pièce 12. Il est à noter également que les première
12 et deuxième 15 pièces ne jouxtent pas forcément la ligne de pliage 7
a. Il est également possible d'inverser la position des première et deuxième pièces
par rapport à la ligne de pliage 7
a. Les premiers moyens de blocage peuvent être constitués par plusieurs ensembles de
première et deuxième pièces.
[0048] La ligne de pliage 8
a, destinée à permettre le rabattement du crochet 3
a, n'est pas située, contrairement à la ligne de pliage 8 du porte-chaussures 1, du
même côté du porte-chaussures que les lignes de pliage 6
a et 7
a. Lorsque les oeillets latéraux 4
a et 5
a sont en position repliée, c'est-à-dire dans une position telle que la pièce 10
a se trouve emprisonnée entre lesdits oeillets, il est alors possible de rabattre le
crochet 3
a contre la tige centrale 2
a, sans être gêné par les oeillets latéraux 4
a et 5
a. Si l'on se réfère à la figure 4, la longueur
L du crochet 3
a de suspension est égale à la distance séparant l'extrémité supérieure du renfort
9
a et la ligne de pliage 8
a. Ainsi le renfort 9
a fait office de moyen de blocage du crochet 3
a de suspension, lorsque celui-ci est en position rabattue contre la tige centrale
2
a.
[0049] Dans une variante de réalisation du crochet 3
a de suspension, le porte-chaussures 1
a comporte avantageusement des deuxièmes moyens de blocage du crochet 3
a en position dépliée, tel que cela est ilIustré à la figure 7. Ces deuxièmes moyens
de blocage, constitués d'une troisième 20 et quatrième 21 pièces sont en tout points
similaires aux premiers moyens de blocage d'un oeillet latéral en position dépliée.
[0050] L'invention n'est pas limitée aux deux modes de réalisation d'un porte-chaussures
qui ont été décrits à titre d'exemples non limitatifs. En particulier, même s'il s'agit
d'un mode de réalisation particulièrement peu onéreux, le porte-chaussures de l'invention
peut être réalisé par d'autres voies que l'injection thermoplastique, mettant en oeuvre
d'autres types de moyens de pivotement , tels que par exemple des charnières.
1. Porte-chaussures (1) comportant une tige centrale (2) terminée par un crochet de suspension
(3) et deux oeillets latéraux (4,5), situés de part et d'autre de la tige centrale
(2), et sur lesquels les chaussures sont susceptibles d'être enfilées, caractérisé
en ce qu'il comporte, entre la tige centrale (2) et au moins un oeillet latéral (4,5),
un moyen de pivotement (6,7) permettant de replier le porte-chaussures de sorte que
les chaussures enfilées soient sensiblement face à face, l'une contre l'autre.
2. Porte-chaussures (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comporte un
seul moyen de pivotement qui est apte à assurer le pivotement de l'oeillet latéral
correspondant, par rapport à la tige centrale, d'un angle compris entre 120 et 180°.
3. Porte-chaussures selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comporte deux moyens
de pivotement (6,7), entre la tige centrale (2) et chaucun des deux oeillets latéraux
(4,5), lesdits moyens étant aptes à assurer le pivotement l'un vers l'autre des deux
oeillets latéraux d'un angle compris entre 60 et 90°.
4. Porte-chaussures selon l'une des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que le moyen
de pivotement consiste dans une ligne de pliage, solidaire de l'oeillet latéral correspondant
et de la tige centrale et qui est parallèle à la direction générale (A,A') de cette
dernière.
5. Porte-chaussures selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé en ce
qu'il comprend en outre, pour chaque oeillet latéral (4a, 5a) pouvant être replié par rapport à la tige centrale (2a), des premiers moyens de blocage dudit oeillet en position dépliée.
6. Porte-chaussures selon la revendication 5 caractérisé en ce que les premiers moyens
de blocage consistent au moins en une première pièce (12) comportant une entaille
(14) et en une deuxième pièce (15) dont une partie (16) dite d'emboîture a une épaisseur
égale ou légèrement inférieure à la largeur l de l'entaille (14), la première pièce (12) étant solidaire exclusivement, soit de
l'oeillet latéral (5a) soit de la tige centrale (2a) selon que la deuxième pièce (15) est solidaire exclusivement de la tige centrale
(2a) ou de l'oeillet latéral (5a), de telle sorte que la partie d'emboîture (16) de la deuxième pièce (15) soit emboîtée
dans l'entaille (14) de la première pièce (12), lorsque l'oeillet latéral (5a) est en position dépliée.
7. Porte-chaussures selon la revendication 1 caractérisé en ce que la tige centrale (2)
comporte, sous le crochet de suspension (3), un moyen de pivotement (8) permettant
de rabattre le crochet de suspension (3) vers l'extrémité opposée de la tige centrale
(2).
8. Porte-chaussures selon la revendication 7 caractérisé en ce qu'il comprend en outre
des deuxièmes moyens de blocage du crochet (3a) de suspension en position dépliée.
9. Porte-chaussures selon la revendication 8 caractérisé en ce que les deuxièmes moyens
de blocage consistent au moins en une troisième pièce (20) comportant une entaille,
et en une quatrième pièce (21), dont une partie d'emboîture a une épaisseur sensiblement
égale à la largeur de l'entaille de la troisième pièce (20), la troisième pièce (20)
étant solidaire exclusivement soit de la tige centrale (2a), soit du crochet (3a) de suspension, selon que la quatrième pièce (21) est solidaire exclusivement du
crochet (3a) de suspension ou de la tige centrale (2a), de telle sorte que la partie d'emboîture de la quatrième pièce (21) soit emboîtée
dans l'entaille de la troisième pièce (20) lorsque le crochet (3a) de suspension est en position dépliée.
10. Porte-chaussures selon la revendication 1 caractérisé en ce que, s'agissant de chaussures
reliées par une liaison souple, il comporte une pièce de solidarisation qui est solidaire
de la tige centrale et qui présente une ouverture pour le passage de la liaison souple.
11. Porte-chaussures selon la revendication 10 caractérisé en ce qu'il comporte, entre
la tige centrale et la pièce de solidarisation, un moyen de pivotement apte à assurer
le pivotement de ladite pièce par rapport à la tige centrale d'un angle d'environ
90°.
12. Porte-chaussures selon l'une des revendications 1 à 11 caractérisé en ce qu'il est
constitué d'une pièce monobloc en matière plastique notamment en polypropylène injecté
et en ce que le ou les moyens de pivotement consistent dans une zone rectiligne de
plus faible épaisseur.