[0001] La présente invention concerne une pièce d'horlogerie comportant un garde-temps pour
afficher au moins l'heure et la minute, un récepteur de messages radiodiffusés composés
de signes, une mémoire pour emmagasiner lesdits messages, une cellule pour afficher
au moins lesdits messages, un transducteur acoustique ou mécanique et un dispositif
de commande comportant au moins une tige emmanchée d'une couronne apte à être actionnée
manuellement.
[0002] Une pièce d'horlogerie répondant à la définition générique ci-dessus a déjà été décrite
dans plusieurs documents publiés au nom du même demandeur. La disposition générale
de l'antenne confinée dans le boîtier fait l'objet du document EP-B-0 339 482 (US-A-4
884 252). L'assemblage du mouvement, de la carrure et du fond d'une telle pièce est
décrite dans le document EP-A-0 460 526. Enfin la disposition de la pile alimentant
la partie radiofréquence de la montre est exposée dans le document EP-A-0 460 525.
[0003] Comme cela ressort de ce qui a été dit ci-dessus, la pièce d'horlogerie en question
est doublée d'un appareil de recherche de personnes qu'on désignera par la suite par
sa dénomination anglaise "pager". Comme on le verra plus loin, la partie pager est
composée d'une antenne, d'un circuit récepteur, d'un décodeur, d'un microprocesseur
et d'une mémoire capable d'enregistrer plusieurs messages, chacun de ces messages
pouvant, à la demande, apparaître sur une cellule d'affichage LCD. Le pager est complété
par un diffuseur sonore signalant, par exemple, l'arrivée d'un message. Le pager se
présence essentiellement ici comme un microrécepteur signalant à l'usager qu'il est
recherché par une tierce personne.
[0004] Il existe des pagers ne transmettant qu'un ou plusieurs signaux sonores. Lorsque
le signal retentit, l'usager doit alors composer un numéro convenu sur un appareil
téléphonique. Le pager dont il sera question dans la présente description permet de
faire savoir à l'usager, en même temps que peut retentir un signal sonore, quelle
est la tierce personne qui le recherche et cela par l'apparition d'un message sur
une cellule d'affichage, ce message consistant dans la plupart des cas à afficher
un numéro de téléphone à rappeler. Pour envoyer son message, la tierce personne commence
par composer sur son appareil téléphonique le numéro du pager à atteindre après quoi
retentit dans le combiné un signal sonore particulier. Elle compose ensuite son message
au moyen du clavier numérique à sa disposition sur son propre appareil et attend que
la centrale téléphonique lui annonce que son appel a été enregistré. Une fois cette
quittance reçue, le combiné peut être raccroché. Un laps de temps plus tard le message
envoyé apparaîtra sur le pager appelé, accompagné d'un signal avertisseur si l'usager
le désire.
[0005] Combiner un pager avec une montre-bracelet est avantageux par le fait que l'appareil
est porté en permanence par l'usager qui, de ce fait, n'oubliera pas de le prendre
avec lui et aussi par le fait qu'il est d'une taille bien plus réduite que celle présentée
par les pagers indépendants connus de l'état de la technique. Cette combinaison pose
cependant des problèmes techniques difficiles à résoudre. Certains de ces problèmes
ont déjà fait l'objet de descriptions dans les documents cités plus haut. La présente
invention vise à résoudre un problème qui n'avait pas été évoqué jusqu'ici et qui
est celui posé par le dispositif de commande d'un appareil réunissant à la fois une
montre-bracelet et un pager, où il s'agit d'une part, de pouvoir corriger l'heure
affichée par la montre et d'autre part, de pouvoir faire défiler, le cas échéant,
de pouvoir protéger ou effacer les messages reçus par le pager. Ces fonctions sont
assurées, selon la présente invention, par une seule tige-couronne, l'invention étant
caractérisée par le fait que la tige peut être amenée dans au moins trois positions
axiales différentes, une première position stable dans laquelle le garde-temps peut
être mis à l'heure par rotation de la couronne, une seconde position stable dans laquelle
les messages reçus peuvent être au moins affichés l'un après l'autre par rotation
de la couronne et une troisième position instable dans laquelle le message affiché
peut être au moins effacé ou protégé par action exercée dans le sens longitudinal
de la tige.
[0006] L'invention va être expliquée maintenant au moyen d'exemples illustrés par le dessin
dans lequel :
- la figure 1 montre le mécanisme de tige-couronne dans une première position tirée,
stable, de la tige, ce dispositif permettant de commander, selon l'invention, la pièce
d'horlogerie comportant la combinaison d'un garde-temps et d'un pager.
- la figure 2 montre le même mécanisme dans une deuxième position neutre, stable, de
la tige,
- la figure 3 montre le même mécanisme dans une troisième position poussée, instable,
de la tige,
- la figure 4 est une coupe selon la figure IV - IV de la figure 2 du pignon coulant
collaborant avec la tige,
- la figure 5 est une vue du pignon coulant selon la flèche V de la figure 4,
- la figure 6 est une vue en plan du mécanisme montré en figure 1,
- la figure 7 est une vue de dessous de la figure 6 où apparaît le système de crantage
de la tige,
- la figure 8 est une vue en plan d'un premier mode d'exécution de la montre pager selon
l'invention,
- la figure 9 est une représentation agrandie de la zone d'affichage de la montre de
la figure 8 représentant les divers graphismes susceptibles d'y être affichés,
- la figure 10 est un schéma bloc présentant la partie électronique de la montre-pager
de la figure 8,
- la figure 11 est un diagramme expliquant les fonctions des poussoirs 1 et 2 dont est
équipée la montre-pager de la figure 8,
- la figure 12 est un diagramme montrant l'arrangement de la mémoire de la montre-pager
de la figure 8, cette mémoire contenant des messages pouvant être manipulés par la
tige-couronne 3,
- la figure 13 est un diagramme montrant comment s'y prendre pour déplacer, au moyen
de la tige-couronne 3 de la montre-pager de la figure 8, un message dépassant la capacité
de la cellule d'affichage,
- la figure 14 est un diagramme expliquant la réception des messages quand la montre-pager
est mise en état de veille,
- la figure 15 est une vue en plan d'un second mode d'exécution de la montre-pager selon
l'invention,
- la figure 16 est une représentation agrandie de la zone d'affichage de la montre de
la figure 15 représentant les divers graphismes susceptibles d'y être affichés,
- la figure 17 est un schéma bloc présentant la partie électronique de la montre-pager
de la figure 15,
- la figure 18 est un diagramme expliquant les fonctions de la tige-couronne de la montre
de la figure 15, ce diagramme illustrant les états du pager en mode commande,
- la figure 19 est un diagramme expliquant les fonctions de la tige-couronne de la montre
de la figure 15, ce diagramme illustrant les états du pager en mode message,
- la figure 20 montre la manipulation à exercer sur la tige-couronne de la montre-pager,
de la figure 15 pour protéger un message contenu dans la mémoire,
- la figure 21 montre la manipulation à exercer sur la tige-couronne de la montre-pager
de la figure 15 pour effacer un message contenu dans la mémoire, et
- la figure 22 montre la manipulation à exercer sur la tige-couronne de la montre-pager
de la figure 15 pour lui attribuer des heures d'enclenchement et de déclenchement
déterminées.
[0007] Les figures 8 et 15 sont des vues en plan de premier et second modes d'exécution
de la montre-pager selon l'invention. Cette pièce d'horlogerie comporte un garde-temps
qui affiche l'heure du jour au moins au moyen d'aiguilles d'heures 4 et de minutes
5. La pièce d'horlogerie comporte encore un système pager, c'est-à-dire un dispositif
comprenant un récepteur de messages radiodiffusés composés de signes et une mémoire
pour emmagasiner ces messages, ces récepteur et mémoire faisant l'objet d'une description
qu'on trouvera plus bas. Les messages sont captés par une antenne bobinée autour de
la carrure du boîtier et qui apparaît, sur les figures 8 et 15, sous la forme de fils
6. Une description de cette antenne peut être lue dans le document EP-B-0 339 482
(US-A-4 884 252). Les messages apparaissent sur une cellule 7, formée par exemple
d'un cristal liquide. Les deux modes d'exécution de la montre-pager comportent encore
un dispositif de commande 3 comprenant dans les deux cas au moins une tige emmanchée
d'une couronne 10 apte a être actionnée manuellement et dont la description va suivre.
Un diffuseur sonore 8 dont seul l'orifice a été représenté aux figures 8 et 15, permet
de signaler, entre autres, l'arrivée d'un message. L'organisation constructive de
tout le dispositif est décrit dans le document EP-A-0 460 526 auquel on pourra se
reporter pour obtenir plus de détails.
[0008] Dans les deux exécutions et selon l'invention, la tige peut être amenée dans au moins
trois positions axiales différentes selon un mécanisme qui va être expliqué maintenant
en s'aidant des figures 1 à 7. La première position est une position stable, montrée
en figure 1, position pour laquelle le garde-temps peut être mis à l'heure par rotation
de la couronne. La deuxième position, également une position stable, est montrée en
figure 2. Dans cette position les messages reçus peuvent être au moins affichés l'un
après l'autre par rotation de la couronne. Enfin la troisième position, illustrée
à la figure 3, est instable et permet d'effacer ou de protéger le message en exerçant
une action dans le sens longitudinal de la tige.
[0009] La tige-couronne 3 des figures 1 à 3 comporte une tige proprement dite 9 emmanchée
à son extrémité par une couronne 10 sur laquelle peut s'exercer, soit un mouvement
de rotation, soit une pression. La tige 9 coulisse dans une ouverture 11 pratiquée
dans la carrure 12 du boîtier et dans un trou 13 pratiqué dans un élément coudé 14.
La tige comporte une gorge 15 dans laquelle prend place une garniture 16. La tige
comporte encore une autre gorge 17 dans laquelle est ajustée une bascule 18 solidaire
d'un pion 19. Enfin la tige comprend un carré 20 susceptible de coulisser dans un
pignon coulant 21 retenu axialement en place par l'élément coudé 14 et par un autre
élément coudé fixe 22. On reconnaît encore sur les figures 1 à 3, des éléments décrits
sur le document EP-A-0 460 526 déjà cité, soit la platine 23, le cadran 24, la première
glace 25 et la seconde glace 26.
[0010] Le pignon coulant 21 est représenté en détail aux figures 4 et 5. Comme on le voit
à la figure 5, il comporte deux étages 27 et 28 et un trou 29 destiné à recevoir le
carré 20 de la tige 9. Chacun des étages possède une section oblongue comme on le
voit bien en figure 4 sur la partie hachurée de l'étage 27. Les étages 27 et 28 sont
décalés angulairement l'un par rapport à l'autre d'environ 45°. Comme on le voit sur
la figure 2 et sur la figure 6 qui est une vue en plan de dessous la figure 2, des
lames conductrices élastiques 29 et 30 appuient respectivement sur les étages 27 et
28 du pignon coulant 21, de telle sorte que lorsque le pignon coulant est entraîné
en rotation par la tige, ces lames 29 et 30 entrent alternativement en contact avec
des pistes conductrices respectivement désignées par A et B, ces pistes étant gravées
sur un circuit imprimé 31. Les figures 1 à 3 montrent que quelle que soit la position
axiale de la tige, le pignon coulant 21 restant en place, il y a toujours contact
de la lame 29 sur la piste A et de la lame 30 sur la piste B, ces contacts ayant lieu
alternativement, comme déjà dit.
[0011] Les figures 1 à 3 et la figure 6 montrent encore que le mécanisme de tige comporte
deux autres interrupteurs. Un premier interrupteur 32 est formé par une lame conductrice
33 susceptible d'entrer en contact avec une piste conductrice C formée sur le circuit
imprimé 31. Un second interrupteur 35 est formé par une lame conductrice 36 susceptible
d'entrer en contact avec une piste conductrice D également formée sur le circuit imprimé
31. Quand elles sont entraînées par le pion 19 les lames 33 et 36 entrent en contact
avec les pistes C et D respectivement, le pion 19 étant entraîné à son tour par la
bascule 18 coopérant avec la gorge 17 de la tige 9, comme cela est apparent sur les
figures 1 et 3.
[0012] La figure 1 montre la première position stable et tirée de la tige-couronne. C'est
la position de mise à l'heure du garde-temps quel que soit son mode d'exécution (selon
la figure 8 ou selon la figure 15). Ici le premier interrupteur 32 est fermé et si
l'on fait tourner la couronne 10, les première 29 et seconde 30 lames conductrices
sont entraînées alternativement pour entrer en contact avec les première A et seconde
B pistes conductrices respectivement. Une rotation de la couronne à une vitesse angulaire
inférieure à une vitesse déterminée permet la correction pas à pas, en plus ou en
moins, de l'indication des minutes selon le sens de rotation de la couronne, alors
qu'une rotation de la couronne à une vitesse angulaire supérieure à ladite vitesse
déterminée permet la correction rapide, en plus ou en moins, de l'indication des heures
par fuseaux horaires entiers selon le sens de rotation de la couronne. Les moyens
mis en oeuvre pour ces corrections sont décrits en détail dans le document CH-A-643
427 (US-A-4'398'831), ces moyens étant repris dans les deux modes d'exécution de la
présente invention. On ajoutera que dans cette première position stable, la correction
du fuseau horaire prend pour référence le temps réel qui court à partir de l'activation
en position tirée de la couronne, des moyens étant mis en oeuvre pour annuler toutes
corrections des minutes pas par pas qui auraient précédé la correction du fuseau horaire,
comme cela est exposé dans le document EP-B-0 175 961 (US-A-4'620'797).
[0013] La figure 2 montre la deuxième position stable et neutre de la tige-couronne. C'est
la position pour laquelle les messages reçus par le pager peuvent être affichés l'un
après l'autre quand on tourne la couronne. Dans cette position les premier 32 et second
35 interrupteurs sont ouverts, alors que la rotation de la tige entraîne les première
29 et seconde 30 lames qui entrent alternativement en contact avec, respectivement,
les première A et seconde B pistes conductives.
[0014] La figure 3 montre la troisième position instable et poussée de la tige-couronne.
C'est la position pour laquelle le message affiché peut être effacé ou protégé quand
on presse sur la couronne. Dans cette position, le second interrupteur 35 est fermé.
[0015] Si l'on se réfère encore une fois à la figure 6, on s'aperçoit que les lames 29,
30, 33 et 36 sont un seul et même élément ayant une base commune 37. Ces lames sont
découpées dans une feuille métallique, puis pliées à l'équerre en ce qui concerne
les lames 33 et 36. Les quatre lames se trouvent donc connectés à un même potentiel
électrique, soit Vpp comme cela apparaîtra dans les schémas des figures 10 et 17.
[0016] La figure 7 qui est une vue de dessous de la figure 6, fait voir que la bascule 18,
entraînée par la gorge 17 de la tige 9, pivote autour d'un axe de maintien 38. La
bascule est prolongée par un premier nez 39 qui coopère avec deux encoches 40 et 41
pratiquées dans un premier élément élastique 42. La tige de la figure 7 est représentée
en deuxième position neutre où le nez 39 est cranté dans l'encoche 40. En tirant sur
la tige pour l'amener en première position tirée, le nez 39 ira se cranter dans l'encoche
41. Par contre, en pressant sur la tige 9 à partir de la position qu'elle occupe en
figure 7, le nez 39 monte sur une rampe 43 que présente le premier élément élastique
42, rampe qui a tendance à ramener la tige en position neutre quand on interrompt
la pression. Pour accroître encore le mouvement de rappel de la tige, on a doté la
bascule 18 d'un second nez 44 qui coopère avec un second élément élastique 45, les
deux éléments élastiques étant réalisés en une seule pièce 46. La même tige-couronne,
qui vient d'être décrite, va être utilisée dans deux modes d'exécution de la montre-pager
selon l'invention, exécutions qui vont être décrites en détail maintenant. En résumé,
on a vu que la fonctionnalité de la tige est la même pour les deux exécutions en question
en ce qui concerne a) la fonction de mise à l'heure de la montre, b) la fonction de
défilement des messages les uns après les autres et c) la fonction d'effacement ou
de protection du message. Pour le reste la tige va présenter des fonctions différentes
selon qu'elle est utilisée dans l'une ou l'autre des exécutions en question.
1) Premier mode d'exécution
[0017] La figure 8 est une vue en plan du premier mode d'exécution de la montre-pager selon
l'invention. Dans cette exécution, la montre-pager comporte, outre la tige-couronne
décrite en détail ci-dessus, deux poussoirs supplémentaires 1 et 2. Le premier poussoir
1, situé à 8 heures, permet l'enclenchement et le déclenchement du pager. Le second
poussoir 2, situé à 10 heures, permet de disposer le pager dans un état de veille
pour lequel les messages reçus sont au moins emmagasinés dans la mémoire sans être
signalés par l'avertisseur sonore 8.
[0018] La figure 9 est une représentation agrandie de la cellule d'affichage référencée
7 sur la figure 8. Cette cellule comporte une zone 50 dite de message et deux zones
51 et 52 dites d'indicateurs. Dans la zone 50 apparaissent les messages qui peuvent
être constitués de chiffres et de lettres. Chaque signe comporte un assemblage de
segments, ici sept segments au maximum. Le message peut contenir douze signes au maximum.
Dans la zone d'indicateurs 51, on trouve : en 53, l'indication FULL qui signale que
la mémoire protégée est pleine; en 54, les chiffres 4321 et en 55, les lettres ABCD,
ces chiffres et lettres étant des indications de service précisant respectivement
à quelle adresse et à quelle sous-adresse le message reçu a été envoyé; en 56, le
signe Y signalant la qualité de réception radio; en 57, l'indication BAT signalant
que la pile du pager doit être remplacée sans tarder. Dans la zone indicateurs 52,
on trouve : en 58, un signe indiquant qu'il y a dépassement du message à gauche de
la cellule; en 59, l'indication PROTECT. signalant que le message affiché a été protégé;
en 60, l'indication ON signalant que le pager est enclenché; en 61, l'indication SIL
signalant que le pager est en état de veille; en 62, l'indication OFF signalant que
le pager est déclenché; en 63, un signe indiquant qu'il y a dépassement du message
à droite de la cellule.
[0019] La figure 10 est un schéma bloc montrant la partie électronique de la montre-pager
illustrée à la figure 8. Les messages captes par l'antenne 6 sont reçus par un circuit
récepteur RF 64 (par exemple du type UAA 2033 de la société Philips) puis décodés
par un décodeur 65 (par exemple du type PCF 5001 de la société Philips). Ce décodeur
est programmable par sa ligne Programmation 66 pour n'accepter que les messages destinés
à ce pager particulier, possédant son code d'identification radio (RIC) propre et
répondant en l'occurence au code d'appel radioélectrique No 1 du CCIR (basé sur la
recommandation CCIR 584-1, Dubrovnik, 1986). Le décodeur 65 possède sa propre horloge
à quartz 67. Le pager comporte encore une mémoire RAM 68 de construction particulière
et un microprocesseur 69 (par exemple du type SMC 6234 de la société Seiko). Le décodeur,
la mémoire et le microprocesseur sont reliés entre eux par des bus 70 à 73 comme indiqué
sur la figure 10. Le microprocesseur 69 possède un driver interne de telle manière
qu'il alimente directement la cellule d'affichage LCD 7 par le bus 74. Le même microprocesseur
comporte une borne de sortie pour alimenter un avertisseur sonore ou Buzzer 8. Des
poussoirs 1 et 2, correspondant à ceux dessinés sur la figure 8, sont connectés à
des bornes d'entrée du microprocesseur. La montre-pager comporte encore un circuit
montre 75 (par exemple du type H 5026 de la société EM Microélectronic-Marin SA),
comportant de manière connue un quartz horloger 76, un diviseur de fréquence et un
driver attaquant, par la ligne 77 un moteur pas à pas à deux sens de rotation, l'axe
du rotor de ce moteur entraînant un rouage et des aiguilles d'heures 4 et de minutes
5. Au circuit montre sont connectées les pistes conductrices A, B et C auxquelles
correspondent respectivement les lames conductrices 29, 30 et 33 du mécanisme de tige-couronne
illustré sur les figures 1,2,3 et 6. Au microprocesseur est connectée la piste conductrice
D à laquelle correspond la lame conductrice 36 du même mécanisme. Le microprocesseur
69 et le circuit montré 75 sont reliés entre eux par une ligne "pulse" qui porte un
signal représentatif de rotation de la couronne 3 et par une ligne "sens" qui porte
un signal représentatif du sens de rotation de ladite couronne. Ici, la vitesse angulaire
de rotation de la couronne est dite supérieure à une vitesse déterminée (rotation
rapide) si au moins trois impulsions sont présentes sur la ligne "pulse" pendant une
période de 200 ms. De même, une vitesse angulaire de la couronne est dite inférieure
à ladite vitesse déterminée (rotation lente) si moins de trois impulsions sont présentes
sur la ligne "pulse" pendant la même période de 200 ms.
[0020] A l'aide des figures 11 à 14, on va décrire maintenant la manière de se servir du
pager en agissant sur les deux poussoirs 1 et 2 et sur la couronne 3. Les symboles
utilisés sur les figures en question, avec leur signification, sont les suivants :

[0021] La figure 11 explique les fonctions des poussoirs 1 et 2. Lorsque le pager est enclenché,
l'indicateur ON, référence 60 sur la figure 9, est allumé. Pour déclencher le pager,
on exerce sur le poussoir 1 une pression longue (>>1) et l'indicateur OFF, référence
62 sur la figure 9, est allumé. Pour retourner en position ON on exerce à nouveau
une pression longue (>>1) sur le poussoir 1 et l'indication ON apparaît. Si l'on veut
disposer le pager en état de veille indiqué sur l'affichage 7 par le symbole SIL,
abréviation du mot SILence, on s'assure pour commencer que le pager est dans l'état
ON, à partir de quoi on exerce une pression longue (>>2) sur le poussoir 2. L'indicateur
SIL est alors allumé et le pager se trouve en état de veille, à partir de quoi on
peut retourner à l'état ON en appuyant une nouvelle fois (>>2) sur le poussoir 2.
La figure 11 montre aussi que si le pager est disposé en l'état SIL, on peut le déclencher
en pressant (>>1) sur le poussoir 1. De l'état déclenché (OFF), il sera nécessaire
de passer par l'état enclenché (ON) pour parvenir à l'état de veille (SIL). Le passage
d'un état à l'autre peut être accompagné d'une quittance sonore émise par le buzzer
8 (figures 8 et 10), ces passages aux états ON, OFF et SIL pouvant être accompagnés
respectivement par un, deux et trois bips sonores.
[0022] La figure 11 montre encore que lors du changement de la batterie alimentant le pager,
il se produit, lorsqu'une nouvelle batterie est connectée, une première phase RESET
de remise à zéro de l'électronique du pager suivie d'une seconde phase INIT d'initialisation,
pendant laquelle peuvent apparaître sur l'affichage 7 tous les signes composant cet
affichage et ceci notamment à des fins de contrôle de bon fonctionnement.
[0023] La figure 12 montre comment est arrangée la mémoire de la montre-pager de la figure
8 et quels sont les effets de la rotation et de la pression de la couronne sur les
messages emmagasinés.
[0024] La mémoire RAM, référencée 68 sur la figure 10, comporte une première zone 80 susceptible
d'emmagasiner un nombre limité N de messages entrants ou non protégés. Quand cette
première zone est pleine, l'inscription d'un nouveau message, soit le nouveau message
reçu N + 1 sur la figure 12, provoque la perte du message le plus ancien, soit le
message 1 de la figure. La mémoire RAM comporte encore une seconde zone 81 susceptible
d'emmagasiner un nombre limité P de messages protégés quand on actionne la couronne
d'une manière qui sera expliquée plus loin, pour faire passer les messages non protégés
de la zone 80 à la zone 81 des messages protégés. Dans ce cas, si la zone 81 est remplie,
un message de la zone 80 ne pourra plus être protégé et ce fait sera signalé par l'indicateur
FULL qui s'allumera comme indiqué en 53 de la figure 9. Il ressort de ceci que la
protection d'un message empêche que celui-ci soit automatiquement éjecté de la mémoire
dans le cas où ladite mémoire est pleine.
[0025] On suppose que c'est le message 1 qui est affiché sur la cellule. Si la tige-couronne
3 est tournée rapidement dans le sens négatif

, c'est-à-dire dans le sens antihoraire couronne vue de face, le message 1 disparaît
au profit du message 2 qui est affiché. Si au contraire, à partir de l'affichage du
message 1, on tourne la tige couronne rapidement dans le sens positif

, c'est-à-dire dans le sens horaire couronne vue de face, le message 1 disparaît au
profit du message protégé 01, la vitesse de rotation rapide étant, on le rappelle,
une vitesse de rotation supérieure à une vitesse angulaire déterminé. La figure 12
fait comprendre, de la même façon, comment du message protégé P, on passe au message
non protégé N et inversement.
[0026] La protection d'un message est réalisé de la manière suivante. On suppose que le
message 2 est le message apparaissant sur la cellule d'affichage et que le porteur
du pager désire le protéger. Pour cela il amène la tige dans sa troisième position
instable par pression sur la couronne 3 (<3) pendant une durée inférieure à une période
déterminée, par exemple pendant une période inférieure à une seconde. A ce moment-là,
l'indicateur PROTECT, référencé 59 en figure 9 s'allume au-dessus du message, indiquant
au porteur que le message 2 est protégé. De là, une rotation rapide de la couronne
dans le sens négatif

ou dans le sens positif

fera apparaître respectivement le message N-1 ou le message 1, le message 2 ayant
été transféré de la première zone 80 de la mémoire à la seconde zone 81 en position
P + 1. Pour distinguer un message protégé d'un message non protégé, on affecte le
message protégé d'un signe particulier. Par exemple si le message est un numéro de
téléphone, par exemple 038-20-91-73, le message protégé sera, par exemple, précédé
d'un numéro d'ordre par exemple 02 indiquant par là qu'il s'agit du deuxième message
protégé de la zone 81, ce message se présentant alors sous la forme 02 = 038-20-91-73.
[0027] L'effacement d'un message est réalisé de la manière suivante. On suppose que le message
protégé 02 est le message apparaissant sur la cellule d'affichage et que le porteur
du pager désire l'effacer. Pour cela, il amène la tige dans sa troisième position
instable par pression sur la couronne (<<3) pendant une durée supérieure à une période
déterminée, par exemple pendant une période supérieure à une seconde. A ce moment-là
le message affiché disparaît de la cellule qui devient neutre. De là, une rotation
rapide de la couronne dans le sens négatif

ou dans le sens positif

fera apparaître respectivement le message O1 ou le message P-1. Il est bien entendu
que l'effacement peut aussi être opéré sur un message non protégé, l'essentiel, pour
cette opération, étant de faire apparaître sur l'affichage le message qu'on désire
effacer.
[0028] L'arrivée d'un message (N + 1 sur la figure 12) est accompagné d'un signal sonore
composé d'une série de bips émis pendant une dizaine de secondes, à moins que le pager
ne soit disposé à l'état de veille (SIL). Ce signal peut être interrompu par une pression
courte à exercer sur n'importe lequel des poussoirs 1, 2 ou 3.
[0029] On a vu que les fonctions de protection ou d'effacement sont réalisées respectivement
par une pression courte ou longue sur la couronne. Pour distinguer la période courte
de la période longue, on peut faire suivre la période courte d'un bip sonore, ce qui
indique au porteur qu'il doit relâcher la pression et la période longue de deux bips
sonores ce qui signale que la fonction d'effacement est accomplie.
[0030] Le numéro de téléphone 038-20-91-73 pris en exemple ci-dessus comporte 12 signes
(les tirets comptent comme signes) et remplit donc entièrement la place disponible
de la cellule d'affichage pris en exemple en figure 9. Il arrive cependant que le
message soit plus long et dépasse la capacité de la cellule. Si l'on suppose que ce
message comporte les mots suivants : VERY LONG MESSAGE, seules les lignes VERY LONG
ME pourront être affichées comme on le voit à la figure 13 qui illustre cet exemple.
Le dépassement du message à droite est signalé par le signe 63 et à gauche par le
signe 58. Etant alors en présence du message référencé par 82, on va faire défiler
celui-ci vers la gauche en animant la couronne d'une rotation lente dans le sens négatif
∨, c'est-à-dire dans le sens antihoraire couronne vue de face, la vitesse de rotation
lente étant, on le rappelle, une vitesse de rotation inférieure à une vitesse angulaire
déterminée. Les affichages référencés 83 à 87 sont obtenus par rotations successives
de la couronne dans le sens négatif, les affichages 83 à 86 présentant un dépassement
à droite et à gauche, ce qui est signalé par les signes 63 et 58 respectivement. Le
dernier affichage 87 montre la queue du message puisque le signe 63 a disparu et que
seul subsiste le signe 58. La figure 13 montre qu'à partir de l'affichage 87, on peut
remonter à l'affichage 82 en animant la couronne d'une rotation lente dans le sens
positif ∧.
[0031] La figure 14 est un diagramme expliquant la réception des messages quand la montre-pager
est en état de veille. Dans la figure, le message 1 est affiché et le pager se trouve
en l'état ON. Une pression longe (>>2) sur le poussoir 2 dispose le pager en état
de veille (SIL). Le message 1 disparaît de l'affichage (il n'est cependant pas effacé)
qui se présente sans indication, donc neutre, sauf le signe SIL qui apparaît. A partir
de ce moment, les messages reçus sont au moins inscrits dans la mémoire sans se manifester
de façon sonore, et même sans qu'aucun affichage n'apparaisse sur la cellule. Dans
l'exemple de la figure 14, on a préféré cependant attribuer à chaque message reçu
en mode SIL, un numéro d'ordre apparaissant sur l'affichage par 1 CALL, 2 CALLS, etc,
qui indique ainsi le nombre de messages reçus dans ce mode. Pour rendre ces messages
lisibles (après R CALLS) il est à nouveau nécessaire de retourner en mode ON en exerçant
une pression sur la tige 2 (>>2). L'affichage devient neutre, puis une rotation rapide
de la couronne dans le sens positif

fera apparaître en clair le dernier message reçu (N + R) et ainsi de suite.
2) Second mode d'exécution
[0032] La figure 15 est une vue en plan du second mode d'exécution de la montre-pager selon
l'invention. Comparée au premier mode d'exécution, ce second mode ne comporte qu'une
tige-couronne 3 à l'exclusion de tout autre poussoir. Ici les fonctions ON-OFF et
ON-SIL décrites ci-dessus sont remplies par la tige-couronne 3.
[0033] La figure 16 est une représentation agrandie de la cellule d'affichage référencée
7 sur la figure 15. Cette cellule comporte une zone 85 dite de message et deux zones
86 et 87 dites d'indicateurs. Dans la zone 85 apparaissent les messages qui peuvent
être constitués de chiffres et de lettres. Chaque signe comporte un assemblage de
segments, ici sept segments au maximum. Dans l'affichage pris en exemple, le message
peut contenir douze signes au maximum. Dans la zone d'indicateurs 86, on trouve :
en 88, l'indication NEW qui signale un nouveau message et reste affiché tant que celui-ci
n'a pas été quittancé par une pression courte sur la couronne ; en 89, l'indication
FULL qui signale que la mémoire est pleine; en 90, l'indication PROT signalant la
fonction de protection du message; en 91, l'indication DEL signalant la fonction d'effacement;
en 92, le signe Y indiquant que la couverture radio est bonne, donc que la réception
d'un message est possible; en 93, l'indication BAT signalant que la pile du pager
doit être changée. Dans la zone d'indicateurs 87, on trouve : en 100, un signe indiquant
qu'il y a dépassement du message à gauche de la cellule; en 94, l'indication OFF signalant
que le pager est déclenché; en 95, l'indication ON signalant que le pager est enclenché;
en 96, l'indication AUTO signalant que le pager est enclenché et déclenché automatiquement;
en 97, l'indication TIME permettant le réglage de l'heure interne du pager; en 98,
l'indication MUTE signalant que le pager est en état de veille; en 89, un signe indiquant
qu'il y a dépassement du message à gauche de la cellule d'affichage.
[0034] La figure 17 est un schéma bloc montrant la partie électronique de la montre-pager
illustrée à la figure 15. Les messages captés par l'antenne 6 sont reçus par un circuit
RF 64 (par exemple du type UAA 2033 de la société Philips) qui est relié à un microprocesseur-décodeur
101 par un bus à trois fils 102. Le microprocesseur-décodeur 101 allie un microprocesseur
ordinaire à un décodeur d'un type semblable décrit en référence 65 sur le schéma de
la figure 10. Le décodeur est associé à une mémoire EEPROM extérieure 103 qui peut
être programmée par la ligne à deux fils 104 dite de programmation. Comme déjà dit
à propos du premier mode d'exécution, le décodeur est programmé pour n'accepter que
les messages destinés à ce pager particulier possédant son propre code d'identification
radio (RIC). Le microprocesseur-décodeur 101 possède sa propre horloge à quartz 67.
Le microprocesseur-décodeur 101 est relié par un bus à neuf fils 105 à la mémoire
EEPROM déjà citée, cette mémoire étant associée à une autre mémoire RAM. Les messages
à faire apparaître sur l'affichage à cristal liquide LCD 7 sont contrôlés par un driver
106 lui-même relié au microprocesseur 101 par un bus à sept fils 107. Au microprocesseur
101 est relié un avertisseur sonore ou Buzzer 8. Le schéma de la figure 17 comporte
encore un circuit montre 75 (par exemple du type H 5026 de la société EM Microelectronic-Marin
SA) comportant un quartz horloger 76, un diviseur de fréquence et un driver attaquant,
par la ligne 77, un moteur pas à pas à deux sens de rotation, l'axe du rotor de ce
moteur entraînant un rouage et des aiguilles d'heures 4 et de minutes 5. Au circuit
montre 75 sont connectés les pistes conductrices A, B et C auxquelles correspondent
respectivement les lames conductrices 29, 30 et 33 du mécanisme de tigecouronne 3
illustré sur les figures 1, 2, 3 et 6. On rappelle ici que lorsque la couronne est
entraînée en rotation, les pistes A et B sont reliées alternativement au potentiel
Vpp et lorsque la couronne est en première position tirée (remise à l'heure) la piste
C est reliée en permanence au potentiel Vpp. Au microprocesseur 101 est connectée
la piste conductrice D à laquelle correspond la lame conductrice 36 du même mécanisme
et l'on rappelle aussi que lorsque la couronne est en troisième position poussée instable
la piste D est reliée au potentiel Vpp. Le microprocesseur 101 et le circuit montre
75 sont reliés entre eux par une ligne "pulse" qui porte un signal relatif au fait
que la couronne 3 est entraînée en rotation et par une ligne "sens" qui porte un signal
relatif au sens de rotation de ladite couronne.
[0035] La mémoire RAM 103 de la figure 17 est d'une facture plus classique que celle utilisée
dans le premier mode d'exécution de l'invention. Dans cette seconde forme d'exécution
les messages contenus dans la mémoire RAM sont empilés l'un sur l'autre, le plus ancien
au bas et le plus récent au haut de la pile et une zone sans message surmonte le message
le plus récent, cette zone présentant un affichage neutre quand elle est affichée
(voir figure 19). La mémoire RAM ne pouvant contenir qu'un nombre limité de messages,
il est clair que si ladite mémoire est pleine, un nouveau message entrant va provoquer
la perte du message le plus ancien, si ce dernier n'est pas protégé.
[0036] A l'aide des figures 18 à 22, on va décrire maintenant la manière de se servir du
pager en agissant sur la seule couronne 3, cette manière étant sensiblement différente
de celle du premier mode puisqu'il n'existe plus de poussoirs ON-OFF et ON-SIL, les
fonctions étant maintenant remplies également par la couronne.
[0037] Les symboles utilisés sur les figures 18 et 19, avec leur signification, sont les
suivantes :
- <<
- : Pression longue sur la couronne
- <
- : Pression courte sur la couronne
- ∧
- : Rotation de la couronne dans le sens positif
- ∨
- : Rotation de la couronne dans le sens négatif
Une pression sur la couronne est longue (<<) lorsque sa durée dépasse une seconde.
Cette pression est courte (<) lorsque cette durée est inférieure à une seconde. Les
pressions courtes ou longues pourraient être quittancées par un bip sonore.
[0038] Généralement une rotation dans le sens positif ou négatif de la couronne permet de
sélectionner une fonction, alors qu'une pression courte permet de valider la fonction
choisie et qu'une pression longue permet d'entrer dans une phase ou menu particulier.
Toutes les manipulations du pager s'effectuent par l'intermédiaire de la couronne
en deuxième position neutre, la première position tirée n'étant utilisée que pour
la mise à l'heure de la montre, comme cela a été dit plus haut.
[0039] La figure 18 est un diagramme expliquant les fonctions de la tige-couronne de la
montre illustrée en figure 15, ce diagramme illustrant les états du pager en mode
commande, ces états étant signalés par les indicateurs 94 (OFF) à 98 (MUTE) illustrés
en figure 16.
[0040] En faisant tourner la couronne, on amène le pager en mode d'attente 110 pour lequel
l'affichage est neutre. A partir de là on exerce une pression longue << sur la couronne
3, ce qui allumera tous les indicateurs d'état de OFF (94) à MUTE (98) avec l'indication
OFF clignotante. L'état OFF peut être alors validé en exerçant une pression courte
< sur la couronne. Le pager retourne alors en position d'attente 112 avec l'indicateur
OFF allumé. Si l'état ON est désiré, on exerce une pression longue << sur la couronne
3, ce qui allumera tous les indicateurs d'état de OFF (94) à MUTE (98) avec l'indication
OFF clignotante. On tourne alors la couronne 3 dans le sens positif ∧ jusqu'à ce que
l'indicateur ON 95 clignote. L'état ON peut alors être validé en exerçant une pression
courte < sur la couronne. Le pager retourne alors en position d'attente 112 avec l'indication
ON allumé. Comme le montre la figure 18, les autres états AUTO 96, TIME 97 et MUTE
98 peuvent être obtenus de la même façon, en observant que la sélection de l'état
est obtenu par rotation de la couronne dans le sens positif ∧ jusqu'au clignotement
de l'indicateur désiré et que la validation de l'état qui clignote est obtenue par
pression courte sur la couronne. On observe aussi sur la figure 18 qu'une fois arrivé
à l'état MUTE 98, on peut revenir à l'état OFF 94 en passant par tous les états intermédiaires,
en tournant la couronne dans le sens négatif ∨.
[0041] La figure 18 montre encore qu'à partir de l'état OFF 94, on peut atteindre directement
l'état MUTE 98 par rotation de la couronne dans le sens négatif ∨. Inversement, de
l'état MUTE 98 on peut retourner directement à l'état OFF 94 par rotation de la couronne
dans le sens positif ∧.
[0042] Comme indiqué ci-dessus, après la pression longue sur la couronne, tous les indicateurs
apparaissent et l'un d'entre eux est clignotant. Une autre manière de faire pourrait
consister à ne faire clignoter que l'indicateur sélectionné, les autres indicateurs
étant éteints.
[0043] Si les états OFF et ON se comprennent d'eux-mêmes, les états MUTE, AUTO et TIME méritent
des explications.
[0044] L'état MUTE 98 a pour but de mettre le pager en état de veille, état pour lequel
les messages reçus sont au moins emmagasinés dans la mémoire RAM, sans qu'un signal
sonore n'attire l'attention du porteur du pager qu'un message est arrivé. Normalement
l'arrivée d'un message est visible sur la cellule d'affichage et est accompagnée d'un
signal sonore. Dans l'état MUTE, ce signal sonore est supprimé. Le signal visible,
qui est celui de l'apparition du message sur la cellule d'affichage, pourrait aussi
être supprimé ou être matérialisé par un numéro d'ordre, comme on l'a expliqué plus
haut à propos du premier mode d'exécution du pager.
[0045] L'état AUTO a pour but d'enclencher et de déclencher le pager automatiquement à des
heures préprogrammées par le porteur du pager. En sélectionnant l'état AUTO 96 par
rotation de la tige et en validant cet état par pression courte sur la même couronne,
on retourne en mode d'attente 112 avec les heures programmées par défaut, c'est-à-dire
celles se trouvant dans une mémoire particulière équipant le pager. La façon de régler
le temps d'enclenchement, ON TIME 113, et le temps de déclenchement, OFF TIME 114,
apparaissant sur le diagramme de la figure 18 va être expliqué maintenant en s'aidant
également du programme de manipulation montré en figure 22.
[0046] On signale ici que dans les figures 20, 21 et 22 une pression longue sur la couronne
a été symbolisée par une flèche à longue queue ce qui est équivalent aux symboles
<< des figures 18 et 19. De même une pression courte sur la couronne est symbolisée
dans les figures 20, 21 et 22 par une flèche à courte queue, ce qui est équivalent
aux symboles < des figures 18 et 19.
[0047] On manipule la couronne pour faire apparaître d'une part l'affichage neutre et d'autre
part l'indicateur AUTO 96 à l'état validé, en procédant comme indiqué ci-dessus. L'indicateur
AUTO sera accompagné de l'indicateur ON si l'heure à laquelle on procède à ces réglages
est comprise dans la période d'enclenchement de l'état AUTO. Sinon l'indicateur OFF
est allumé. On entre alors en phase ou menu de commande des heures par une pression
longue 115 sur la couronne. En exerçant une rotation 116 sur la couronne, on sélectionne
l'état AUTO 96 qui clignote, l'état de clignotement étant marqué par des lettres AUTO
claires sur la figure 22. Quand le mode AUTO est sélectionné, apparaissent alors sur
l'affichage 117 les heures d'enclenchement (08h00) et de déclenchement (18h00). On
exerce à nouveau une pression longue 118 sur la couronne, ce qui a pour résultat d'entrer
dans le menu de réglage des heures AUTO. L'heure d'enclenchement (08h00) apparaît
seule accompagnée de l'indication ON. Les heures (08) clignotent. On programme les
heures par rotation 119 de la couronne. On valide la nouvelle programmation des heures
(07) par pression 120 sur la couronne. La validation des heures entraîne le clignotement
des minutes (00) de l'heure d'enclenchement. On programme les minutes par rotation
121 de la couronne. On valide la nouvelle programmation des minutes (00) par pression
122 sur la couronne. La validation des minutes entraîne l'apparition de l'heure de
déclenchement (18h00) avec l'indication OFF et le clignotement des heures (18) de
déclenchement. On programme les heures par rotation 123 de la couronne. On valide
la nouvelle programmation des heures (19) par pression 124 sur la couronne ce qui
entraîne le clignotement des minutes (00) de l'heure de déclenchement. On programme
les minutes par rotation 125 de la couronne. On valide la nouvelle programmation des
minutes (00) par pression 126 sur la couronne, cette validation entraînant le retour
à l'affichage neutre 127 avec l'inscription AUTO et l'inscription ON si l'heure du
jour est comprise dans la période d'enclenchement. L'état TIME 97 montré à la figure
18 a pour but de mettre le pager à l'heure du jour pour un fonctionnement correct
de la fonction AUTO. Cette mise à l'heure est réalisée de la façon suivante : on dispose
le pager en affichage neutre avec état AUTO allumé. On entre dans une phase ou menu
de commande par pression longue sur la couronne. En tournant la couronne, on sélectionne
le menu TIME 97 ce qui entraîne l'affichage de l'heure du jour. Une nouvelle pression
longue (<< 128) sur la couronne fait clignoter les heures de l'heure du jour, ces
heures pouvant être réglées alors par rotation de la couronne puis validées par pression
courte sur ladite couronne. La validation des heures entraîne le clignotement des
minutes qui peuvent être réglées par rotation de la couronne puis validées par pression
courte sur ladite couronne, cette validation < 129 provoquant le retour à l'affichage
neutre.
[0048] Dans le cas où, partant de l'état TIME 97, on exerce une pression courte < 170 sur
la couronne au lieu d'exercer la pression longue << 128, on retourne à la position
d'attente 112 en ayant validé l'heure se trouvant déjà mémorisée dans le pager.
[0049] On notera que les états AUTO et TIME sont des fonctions accessoires non indispensables
au fonctionnement du pager. Dans une version simplifiée de ce dernier, elles pourraient
ne pas être présentes. On mentionnera encore qu'il est prévu un retour automatique
en mode d'attente à partir de l'un quelconque des modes sélectionnés si aucune manipulation
n'a été effectuée pendant trente secondes.
[0050] La figure 19 est un diagramme expliquant les fonctions de la tige-couronne de la
montre de la figure 15, ce diagramme illustrant les états du pager en mode message.
[0051] Pour visualiser les uns après les autres les messages contenus dans la mémoire, on
amène la couronne en deuxième position neutre stable, puis on la fait tourner. Une
rotation de la couronne dans le sens négatif ∨ 130 fait disparaître de la cellule
le message affiché (par exemple message n), un message plus ancien (message n-1) se
substituant au message disparu. A l'inverse, une rotation de la couronne dans le sens
positif ∧ 131 fait disparaître de la cellule le message affiché (par exemple le message
n-1), un message plus récent (message n) se substituant au message disparu.
[0052] Dans le cas où un message, le message n par exemple, dépasse la capacité de la cellule
d'affichage, il est possible de le faire défiler (shift 132) signe à signe, en exerçant
une pression courte < 133 sur la couronne, pour faire apparaître les signes cachés.
[0053] Dans la version retenue ici, une fois que tous les signes cachés sont rendus apparents,
le défilement change automatiquement de sens. Pour arrêter le défilement, on exerce
à nouveau une pression courte < 134 sur la couronne.
[0054] La protection d'un message est effectuée de la manière suivante. On suppose qu'on
désire protéger le message n-2 de la figure 19, message apparaissant sous la référence
135 en figure 20. Pour cela, on exerce une pression longue <<136 sur la couronne,
ce qui permet d'entrer dans une phase ou menu de traitement des messages dans lequel
apparaissent les indicateurs PROT 90 et DEL 91. L'option protection PROT 90 est alors
sélectionnée par défaut. On sélectionne alors l'option désirée par rotation 138 de
la couronne, opération qui en fait n'est pas nécessaire puisque l'indicateur PROT
clignote déjà. On valide enfin l'état de protection du message par une pression courte
<139 sur la couronne, un signe P 137 indiquant cet état. Les indicateurs PROT et DEL
ont disparu.
[0055] L'effacement, indiqué par le terme DELETE ou DEL est effectué de la manière suivante
: on suppose qu'on désire effacer le message n-2 indiqué en figure 19, message référencé
135 en figure 21. Pour cela, on exerce une pression longue <<136 sur la couronne,
ce qui permet d'entrer dans une phase ou menu de traitement des messages, où l'indicateur
PROT 90 clignote par défaut comme dit au paragraphe précédent. On sélectionne l'option
DEL 91 par rotation ∨ 140 de la couronne dans le sens négatif. L'indicateur DEL 91
clignote. On valide enfin l'état d'effacement par une pression courte < 141 sur la
couronne, le message 135 disparaissant alors de la cellule d'affichage sur laquelle
apparaît maintenant le message plus récent n-1, référencé 142. La figure 19 montre
aussi qu'à partir de l'option DELETE clignotante, on peut soit retourner à l'option
PROTECT par rotation ∧ 143 de la couronne dans le sens positif, soit retourner au
message n-2 sans qu'il soit affecté par rotation ∨ 144 de la couronne dans le sens
négatif.
[0056] Dans ce second mode d'exécution, et comme le montrent les figures 20 et 21, les messages
sont précédés d'un numéro d'ordre 145, ce qui n'est pas le cas dans le premier mode
d'exécution où ce numéro n'apparaît que pour les messages protégés. Ici, on l'a vu,
le message protégé porte un P précédant le numéro d'ordre.
[0057] Comme cela est encore visible à la figure 19, le pager peut comporter des dispositions
pour effacer sur demande tous les messages non protégés. Pour procéder à cet effacement
général symbolisé en 150 sur la figure 19 par CLR ALL, on entraîne la couronne en
rotation ∨ jusqu'à obtenir le premier (le plus ancien) message reçu 151. De là, on
exerce encore la rotation ∨ 152 sur la couronne pour obtenir que la cellule affiche
CLR ALL, mode qu'on confirme en exerçant une pression longue <<153 sur la couronne.
A ce moment apparaît le mot clignotant YES (oui) référencé par 154. Si l'on exerce
alors une pression courte <155 sur la couronne la fonction CLR ALL est réalisée et
tous les messages non protégés sont effacés d'un coup. On fera remarquer que pendant
l'opération qui vient d'être décrite, des messages pourraient être arrivés et qui
n'ont donc pas encore été quittancés. Le procédé décrit ci-dessus n'efface pas ce
genre de messages. La figure 19 montre encore qu'à partir de la fonction YES 154,
on peut faire apparaître en substitution une fonction NO 171 en entraînant la tige
dans le sens négatif V 172. Si la fonction NO 171 est validée par pression courte
< 173 sur la couronne, on retourne à CLR ALL sans effacement général. On notera qu'à
partir de l'affichage NO 171 on peut revenir à YES 154 en entraînant la tige dans
le sens positif ∧ 174.
3. Remarque générale
[0058] Les deux modes d'exécution décrits ci-dessus sont des exemples parmi d'autres qu'on
pourrait encore imaginer. L'essentiel de l'invention réside dans le fait qu'à partir
d'une tige-couronne 3 on peut à la fois : corriger l'heure du garde-temps en tournant
la couronne, afficher l'un quelconque des messages se trouvant dans la mémoire du
pager en tournant la couronne également, et protéger ou effacer un des messages contenus
dans le pager.
1. Pièce d'horlogerie comportant un garde-temps pour afficher au moins l'heure (4) et
la minute (5), un récepteur de messages radiodiffusés composés de signes, une mémoire
(68,103) pour emmagasiner lesdits messages, une cellule (7) pour afficher au moins
lesdits messages, un transducteur acoustique ou mécanique (8) et un dispositif de
commande (3) comportant au moins une tige (9) emmanchée d'une couronne (10) apte à
être actionnée manuellement, caractérisée par le fait que la tige (9) peut être amenée
dans au moins trois positions axiales différentes, une première position stable (figure
1) dans laquelle le garde-temps peut être mis à l'heure par rotation de la couronne
(10), une seconde position stable (figure 2) dans laquelle les messages reçus peuvent
être au moins affichés l'un après l'autre par rotation de la couronne (10) et une
troisième position instable (figure 3) dans laquelle le message affiché peut être
au moins effacé ou protégé par action exercée dans le sens longitudinal de la tige.
2. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la première
position stable (figure 1) est une position tirée agencée pour fermer un premier interrupteur
(32) et pour laquelle la rotation de la couronne (10) entraîne alternativement des
premières (29) et seconde (30) lames conductrices qui entrent en contact avec respectivement
des première (A) et seconde (B) pistes conductrices, que la deuxième position stable
(figure 2) est une position intermédiaire entre la première et la troisième position,
deuxième position pour laquelle la rotation de la couronne entraîne de la même façon
lesdites première (29) et seconde (30) lames qui entrent en contact avec lesdites
première (A) et seconde (B) pistes respectivement, et que la troisième position instable
(figure 3) est une position poussée agencée pour fermer un second interrupteur (35)
quand une pression est exercée sur la couronne.
3. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le dispositif
de commande (3) comporte en outre un premier poussoir (1) susceptible d'enclencher
ou de déclencher le récepteur de messages radiodiffusés et un second poussoir (2)
susceptible de disposer ledit récepteur dans un état de veille pour lequel les messages
reçus sont au moins emmagasinés dans la mémoire sans être signalés par ledit transducteur.
4. Pièce d'horlogerie selon la revendication 3, caractérisée par le fait que si le premier
poussoir (1) a été activé pour enclencher le récepteur, le message entrant est affiché
en clair sur la cellule d'affichage (7) alors que retentit un signal sonore (8) qui
s'interrompt après une période déterminée et que si le second poussoir (2) a été activé
pour disposer le récepteur en état de veille, le message entrant n'est accompagné
d'aucun signal sonore, ladite cellule d'affichage ne faisant apparaître que le nombre
de messages reçus pendant ledit état de veille.
5. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le dispositif
de commande (3) ne comporte qu'une seule tige (9) emmanchée d'une couronne (10) apte
à être actionnée manuellement.
6. Pièce d'horlogerie selon la revendication 3 ou la revendication 5, caractérisée par
le fait que lorsque la tige (9) est amenée dans sa première position stable, une rotation
de la couronne (10) à une vitesse angulaire inférieure à une vitesse déterminée permet
la correction pas à pas en plus ou en moins de l'indication des minutes (4) selon
le sens de rotation de la couronne, et une rotation de la couronne à une vitesse angulaire
supérieure à ladite vitesse déterminée permet la correction rapide en plus et en moins
de l'indication des heures (5) par fuseaux horaires entiers selon le sens de rotation
de la couronne.
7. Pièce d'horlogerie selon la revendication 3, caractérisée par le fait que la mémoire
(68) comprend une première zone (80) susceptible d'emmagasiner un nombre limité de
messages entrants ou non protégés pour laquelle, lorsque ladite première zone est
pleine, l'inscription d'un nouveau message provoque la perte du message le plus ancien
et une seconde zone (81) susceptible d'emmagasiner un nombre limité de messages confirmés
ou protégés.
8. Pièce d'horlogerie selon la revendication 7, caractérisée par le fait que lorsque
la tige (9) est amenée dans sa deuxième position stable une rotation de la couronne
(10) à une vitesse angulaire inférieure à une vitesse déterminée provoque un défilement
du message affiché signe après signe dans un sens ou dans l'autre selon le sens de
rotation de la couronne si le contenu du message dépasse la capacité de la cellule
d'affichage, et une rotation de la couronne à une vitesse angulaire supérieure à ladite
vitesse déterminée provoque le passage d'un message à l'autre dans un sens ou dans
l'autre selon le sens de rotation de la couronne, si la mémoire contient plusieurs
messages.
9. Pièce d'horlogerie selon la revendication 7, caractérisée par le fait que lorsque
la tige (9) est amenée dans sa troisième position instable par pression sur la couronne
(10) pendant une période inférieure à une période déterminée, un message non protégé
apparaissant sur la cellule d'affichage passe de la première zone (80) de la mémoire
à la seconde zone (81) et devient un message protégé affecté d'un signe particulier.
10. Pièce d'horlogerie selon la revendication 7, caractérisée par le fait que lorsque
la tige (9) est amenée dans sa troisième position instable par pression sur la couronne
(10) pendant une période supérieure à une période déterminée, le message apparaissant
sur la cellule d'affichage, qu'il soit protégé ou non, est effacé de la mémoire et
de ladite cellule d'affichage (7).
11. Pièce d'horlogerie selon la revendication 5, caractérisée par le fait que les messages
contenus dans la mémoire (103) sont empilés l'un sur l'autre, le plus ancien au bas
et le plus récent au haut de la pile, une zone (160) sans message, formant un affichage
neutre quand elle est affichée, surmontant le message le plus récent et que la mémoire
peut contenir un nombre limité de messages de telle manière que si la mémoire est
pleine un nouveau message entrant provoque la perte du message le plus ancien, si
ce message n'est pas protégé.
12. Pièce d'horlogerie selon la revendication 11, caractérisée par le fait que si la tige
(9) est amenée dans sa deuxième position stable, la rotation de sa couronne (10) provoque
le passage d'un message à l'autre dans un sens ou dans l'autre selon le sens de rotation
de la couronne si la mémoire contient plusieurs messages et que si ladite tige est
amenée par pression sur sa couronne dans sa troisième position instable pendant une
période inférieure à une période déterminée, le message affiché défile signe à signe
dans un sens puis dans l'autre et ainsi de suite, si le contenu du message dépasse
la capacité de la cellule d'affichage, l'arrêt du défilement étant provoqué par une
nouvelle pression sur ladite couronne.
13. Pièce d'horlogerie selon la revendication 11, caractérisée par le fait que pour protéger
ou effacer un message apparaissant sur la cellule d'affichage, la tige (9) est amenée
par pression sur sa couronne (10) dans sa troisième position instable pendant une
période supérieure à une période déterminée pour entrer dans une phase dans laquelle
peut être choisie la fonction de protection ou la fonction d'effacement par rotation
de la couronne, ladite fonction choisie apparaissant sur l'affichage et pouvant alors
être validée, pour le message affiché, en exerçant une nouvelle pression sur la couronne
pendant une période inférieure à ladite période déterminée.
14. Pièce d'horlogerie selon la revendication 13, caractérisée par le fait qu'elle comporte
en outre des moyens (150) agencés pour effacer sur demande tous les messages non protégés.
15. Pièce d'horlogerie selon la revendication 11, caractérisée par le fait qu'à partir
dudit affichage neutre (160), la pièce d'horlogerie peut être enclenchée, déclenchée
ou amenée dans un état de veille pour lequel les messages reçus sont au moins emmagasinés
dans la mémoire en amenant la tige (9) dans sa troisième position instable par pression
sur sa couronne (10) pendant une période supérieure à une période déterminée pour
entrer dans une phase dans laquelle peut être choisie la fonction d'enclenchement,
de déclenchement ou de veille par rotation de la couronne, ladite fonction choisie
apparaissant sur l'affichage et pouvant alors être validée en exerçant une nouvelle
pression sur la couronne pendant une période inférieure à ladite période déterminée.
16. Pièce d'horlogerie selon la revendication 15, caractérisée par le fait qu'elle comporte
en outre des moyens (96,97) pour l'enclencher et la déclencher à des heures du jour
choisies par l'usager.