[0001] La présente invention concerne un dispositif de compression d'impulsions, notamment
en émission hyperfréquence.
[0002] Elle s'applique notamment à des radars de détection de cibles furtives. Plus généralement,
elle s'applique à tous les radars dont la fonction nécessite l'émission de fortes
puissances crête pendant des impulsions de très courte durée.
[0003] Pour lutter par exemple contre des cibles furtives, il est nécessaire d'émettre des
impulsions de durée plus courte que les temps de réaction, eux-mêmes très courts,
de ces cibles furtives. Il faut alors par exemple comprimer les impulsions émises
dans un rapport 10 environ, à puissance émise moyenne constante. Cela peut conduire
à comprimer par exemple des impulsions d'une durée de 100 ns à 1 MW de puissance crête
en impulsions d'une durée de 10 ns environ à 10 MW de puissance crête.
[0004] La compression analogique d'impulsions modulées en fréquence est une technique bien
connue en réception. La compression à l'émission et à fort niveau de puissance a déjà
été réalisée. Une réalisation est notamment décrite dans l'article "SLED: A METHOD
OF DOUBLING SLAC'S ENERGY" de Z.D. Farkas, H.A. Hogg, G.A. Loew et P.B. Wilson, Stanford
Linear Accelerator Center, Stanford University, 1974. Le dispositif décrit utilise
le temps de remplissage d'une cavité résonante comme retard au front avant de l'impulsion
par rapport au front arrière. Cette méthode est limitée par les surtensions dues à
la résonance, par les pertes dans la cavité et par les forts champs électriques proportionnels
à la surtension de la cavité.
[0005] En raison du gain limité de cette structure, un autre dispositif appelé "Binary Power
Compressor", a été étudié. Il est décrit dans l'article "Binary Peak Power Multiplier
and its application to Linear Accelerator Design" de Z. Farkas - IEEE Trans MTT 34
- 1986, page 1036 . Il utilise deux voies d'amplification en parallèle, l'une des
voies est retardée par rapport à l'autre avant recombinaison en phase et réduction
par deux de la durée d'impulsion.
[0006] Pour réduire de façon importante la durée des impulsions, il est donc nécessaire
d'utiliser un nombre important de tronçons de ce type, ce qui complique le dispositif
et le rend encombrant et coûteux.
[0007] L'invention a pour but de pallier les inconvénients précités, notamment en permettant
de comprimer des impulsions de façon importante avec de fortes puissances crête possibles.
[0008] A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de compression d'impulsions,
les impulsions étant modulées en fréquence, caractérisé en ce qu'il comporte au moins
une ligne de transmission dont la fréquence de coupure varie le long de son axe de
propagation, un signal non transmis étant réfléchi, et des moyens de séparation d'une
onde incidente et d'une onde réfléchie, chargés par la ligne de transmission et recevant
les impulsions à comprimer qui se réfléchissent le long de la ligne de transmission,
la variation de la fréquence de coupure et la modulation de fréquence des impulsions
à comprimer étant accordées.
[0009] L'invention a pour principaux avantages qu'elle est peu encombrante, qu'elle est
simple à mettre en oeuvre et qu'elle permet des taux de compression importants.
[0010] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la
description qui suit faite en regard des dessins annexés qui représentent:
- la figure 1a, un schéma de base explicitant le fonctionnement d'un dispositif selon
l'invention ;
- la figure 1b, un exemple de réalisation de ligne à structure périodique ;
- la figure 1c, un diagramme de fréquence de la ligne précitée ;
- la figure 2a, un exemple théorique d'impulsion à comprimer ;
- la figure 2b, l'impulsion précédente comprimée;
- la figure 3a, le synoptique d'un premier mode de réalisation possible d'un dispositif
selon l'invention ;
- la figure 3b, un exemple d'impulsion à comprimer ;
- la figure 3c, l'impulsion précédente comprimée ;
- la figure 4, une structure possible pour une ligne utilisée dans un dispositif selon
l'invention ;
- la figure 5, un deuxième mode de réalisation possible d'un dispositif selon l'invention.
[0011] La figure la représente un schéma de base explicitant le fonctionnement d'un dispositif
selon l'invention. Un signal 1 impulsionnel, par exemple hyperfréquence, pénètre dans
une première ligne de propagation 2 de longueur l₁. En sortie de cette première ligne
de propagation est placée une deuxième ligne de propagation 3 de longueur I₂, à structure
périodique, de période p. Un exemple de réalisation de ce type de ligne à structure
périodique appelé ligne en guide replié est illustré par la figure 1b. Dans une ligne
de propagation, un guide d'onde hyperfréquence par exemple, de section rectangulaire,
sont disposées des plaques métalliques 4 parallèlement à la section de la ligne, c'est-à-dire
perpendiculairement à son axe de propagation. Ces plaques métalliques 4 sont fixées
alternativement d'un côté 311 et de l'autre côté opposé 312 de la ligne 3 en laissant
un espace entre leur extrémité et le côté de la ligne auquel elles ne sont pas fixées.
De même, ces plaques métalliques 4 sont fixées à l'un et à l'autre côtés 314, 315
adjacents aux deux côtés précédents 311, 312. La période p de la structure de la ligne
3 est par exemple définie par la distance entre deux plaques métalliques 4 successives
fixées de la même façon sur la ligne 3.
[0012] Le dispositif selon l'invention utilise la propriété de réflexion des ondes que possède
pour certaines fréquences une structure périodique, du type par exemple de celle de
la figure 1b. Cette réflexion, définie notamment par les lois de Bragg ou de Brillouin,
se produit lorsque la réflexion, sur chaque cellule, les plaques métalliques 4 par
exemple, de la structure, devient cumulative dans une certaine bande de fréquence.
[0013] La figure 1c illustre par un diagramme la relation entre la fréquence transmise f
à travers une telle ligne à structure périodique et le nombre d'onde β , égal à 2π/λ
, de propagation dans la structure, λ étant la longueur d'onde guidée dans la structure.
Le diagramme de la figure 1c définit la bande passante de la ligne. En particulier,
cette bande passante est bornée vers les fréquences basses par une fréquence fc constituant
une fréquence de coupure de la ligne, lorsque β est un multiple de 2π/L où L est égal
à la période p précitée. Lorsque la fréquence du signal 1 est inférieure à la fréquence
fc à l'entrée du dispositif de la figure 1a, l'impulsion se réfléchit à l'entrée 5
de la ligne 3 à structure périodique. A la sortie de la première ligne 2, l'impulsion
réfléchie 6 est retardée de

par rapport à son instant d'entrée dans cette première ligne, où l₁ est la longueur
de la première ligne de transmission 2, à structure non périodique par exemple, et
v₁ la vitesse de propagation de l'énergie du signal 1 dans cette première ligne. Lorsque
la fréquence du signal f est supérieure à la fréquence de coupure fc, et inférieure
à la fréquence de coupure maximale dans le cas d'un diagramme du type de la figure
1c par exemple, la ligne à structure périodique 3 propage le signal 1 comme cela est
représenté par des pointillés 7 sur la figure 1a. La ligne à structure périodique
3 étant par exemple ouverte à l'extrémité opposée à celle reliée à la première ligne
2, le signal 1 se réfléchit à cette extrémité. A la sortie de la première ligne 2,
le signal 1 se trouve alors retardé de

où l₁ et v₁ représentent les mêmes grandeurs que précédemment et l₂ et v₂ représentent
respectivement la longueur de la ligne à structure périodique 3 et la vitesse de propagation
de l'énergie du signal 1 dans cette ligne.
[0014] Il est donc possible de créer ainsi un retard différent selon la fréquence du signal
appliqué.
[0015] Le schéma de base d'un dispositif selon l'invention présenté par la figure 1a correspond
en fait à une ligne de transmission unique dont la fréquence de coupure varie dans
le sens de son axe de propagation. Dans le cas de la figure 1a, cette fréquence de
coupure ne prend que deux valeurs, elle est par exemple très faible sur la longueur
l₁, de façon à laisser passer tous les signaux mis en jeu, et elle prend la valeur
fc au niveau de l'entrée de la structure périodique. Ainsi, dans un cas théorique
illustré par la figure 2a, où une impulsion est modulée de façon à contenir deux signaux
successifs S₁ et S₂ représentés en fonction du temps t, le signal S₁ ayant une fréquence
supérieure à celle du signal S₂, il est possible de définir une période de la ligne
à structure périodique 3 de façon à obtenir une fréquence de coupure f₁ inférieure
à la fréquence du signal S₁ mais supérieure à celle du signal S₂. Ensuite, compte
tenu des vitesses de propagation v₁ et v₂ précitées, il est possible de définir les
longueurs l₁ et l₂, elles aussi précitées, pour retarder le signal S₁ par rapport
au signal S₂ de façon à ce qu'il soit superposé au signal S₂ en sortie de la ligne
globale constituée des lignes 2, 3 à fréquences de coupure différentes comme le montre
la figure 2b où le mélange des deux signaux n'a pas été représenté mais uniquement
leurs dispositions temporelles. A condition que la ligne possède en sortie des moyens,
non représentés, de séparation d'une onde incidente et d'une onde réfléchie, un circulateur
hyperfréquence par exemple, il est possible de récupérer en sortie de cette ligne
une impulsion dont la largeur T₂ est réduite par rapport à la longueur T₁ de l'impulsion
entrante.
[0016] La figure 3a représente le synoptique d'une réalisation possible d'un dispositif
selon l'invention. L'impulsion à comprimer arrive par une ligne 31 à l'entrée 32 de
moyens 33 de séparation d'une onde incidente et d'une onde réfléchie, un circulateur
hyperfréquence par exemple. Les moyens de séparation 33 sont chargés par une ligne
de transmission 34 de structure analogue à la ligne à structure périodique 3 de la
figure 1a. Les moyens de séparation 33 peuvent être chargés par la ligne 34 par l'intermédiaire
d'une ligne de transmission 35 ou bien avoir une ouverture directement fermée par
la ligne 34. Les impulsions à comprimer peuvent avoir par exemple une fréquence de
récurrence radar comprise entre quelques kilohertz et quelques centaines de kilohertz.
Ces impulsions sont modulées, par exemple, par un signal hyperfréquence. Pour la réalisation
du dispositif selon l'invention, la structure de la ligne 34 et la modulation des
impulsions sont par exemple adaptées pour comprimer ces dernières. La ligne 34 reliée
aux moyens de séparation 33 a une structure analogue à la ligne 3 de la figure 1a
mais sans que cette structure soit nécessairement périodique. Selon l'invention, la
ligne 34 a une structure telle que sa fréquence de coupure, basse par exemple, varie
le long de son axe de propagation. Dans ce sens, elle est analogue à la ligne globale
de la figure 1a constituée des deux lignes 2, 3 où la variation de fréquence de coupure
se fait à la transition des deux lignes. Dans le cas du dispositif de la figure 3a,
cette variation est adaptée à la modulation des impulsions à comprimer. En particulier,
si cette modulation est linéaire, la variation de la fréquence de coupure le long
de l'axe de propagation de la ligne 34 est elle aussi linéaire.
[0017] La figure 3b illustre une impulsion de durée T₁ dont la modulation est linéaire.
En début d'impulsion la fréquence du signal contenu dans l'impulsion est égale à une
valeur f₁, la fréquence des signaux suivants variant linéairement jusqu'à la fréquence
du signal de fin d'impulsion ayant une valeur f₂, f₂ étant inférieure à f₁. La fréquence
de coupure basse le long de la ligne 34 peut donc varier par exemple linéairement
de la valeur f₂ à son extrémité d'entrée à la valeur f₁ à son autre extrémité. La
longueur de la ligne 34 est par exemple calculée de façon à ce que tous signaux successifs
constituant l'impulsion à comprimer se superpose au dernier signal de fréquence f₂
en sortie de la ligne 34. La loi de variation de la fréquence de coupure, basse par
exemple, le long de l'axe de propagation de la ligne 34 et la loi de modulation de
fréquence de l'impulsion à comprimer sont donc accordées de façon que tous les signaux
successifs constituant l'impulsion se retrouvent, après réflexion, en synchronisme
du côté du port d'entrée de la ligne 34. Les impulsions comprimées sont alors obtenues
en sortie 36 des moyens de séparation 33. La figure 3c illustre une impulsion comprimée
de durée T₂ obtenue par exemple par la compression de l'impulsion de durée T₁ de la
figure 3b. Cette impulsion comprimée est constituée du mélange des signaux de fréquences
différentes retardés les uns par rapport aux autres.
[0018] Dans l'exemple de réalisation décrit par les figures 3a, 3b et 3c, les fréquences
de coupure utilisées sont des fréquences de coupure basse de la bande passante évoluant
le long de l'axe de propagation de la ligne 34. Il est possible d'utiliser les fréquences
de coupure haute de cette bande passante, dans ce cas, le signal à comprimer est modulé
de telle façon que la fréquence des signaux qu'il contient croisse à partir du début
de l'impulsion au lieu de décroître comme dans l'exemple de réalisation décrit.
[0019] Il n'est pas nécessaire que la modulation de fréquence de l'impulsion à comprimer
soit linéaire. Néanmoins, une telle modulation facilite la réalisation d'un dispositif
selon l'invention.
[0020] La variation de la fréquence de coupure le long de l'axe de la ligne 34 peut être
obtenue de plusieurs manières. Dans une ligne à structure périodique telle que celle
de la figure 1b, la fréquence de coupure dépendant de la période ou du pas p entre
deux groupes de plaques métalliques consécutifs et identiques, une solution pour faire
varier cette fréquence de coupure consiste à faire varier ce pas p. La ligne ne présente
alors plus une structure proprement périodique mais conserve néanmoins ses propriétés
de réflexion, la bande passante évoluant avec le pas p. Une autre solution consiste
par exemple à faire varier la hauteur ou la largeur de la ligne de transmission 34.
Toujours dans le cas d'une ligne du type de la figure 1b, il est possible de faire
varier la géométrie des plaques métalliques 4 tout en conservant leur disposition
périodique. Il est aussi possible de faire varier à la fois cette disposition et la
géométrie des plaques métalliques 4.
[0021] La figure 4 présente un autre mode de réalisation de la ligne 34 de transmission
à fréquence de coupure variable. Des plaques métalliques ou vannes 41 sont disposées
le long de la ligne 34, un guide de section rectangulaire par exemple, perpendiculairement
à son axe de propagation. Les vannes 41 sont toutes fixées sur un même côté 341 de
la ligne et centrées par exemple sur le milieu de ce côté. La variation de la fréquence
de coupure le long de cette ligne peut être réalisée en faisant varier le pas entre
les vannes 41 ou en faisant varier leur hauteur. D'autres modes de réalisation sont
possibles pour cette ligne 34, cette ligne peut notamment être réalisée en matériau
diélectrique dont la géométrie varie en fonction de l'axe de propagation de la ligne.
[0022] La figure 5 présente un autre mode de réalisation possible d'un dispositif selon
l'invention. Celui-ci est constitué d'un coupleur 3dB 51 ayant une entrée 52 par laquelle
entrent les impulsions à comprimer, une sortie 53 délivrant les impulsions comprimées
et deux branches 54, 55 dans lesquelles passent les signaux entrant par l'entrée 52,
les signaux passant dans chacune des branches ayant une même amplitude, égale à 1/√2
fois moitié de celle des signaux d'entrée, d'où l'appellation de coupleur 3dB, et
étant en quadrature. Les branches 54, 55 du coupleur 51 sont chacune chargées par
une ligne 56, 57 dont la fréquence de coupure varie le long de l'axe de propagation.
Ces lignes 56, 57 sont par exemple analogues à celle de la figure 1b, mais avec un
pas variable entre les plaques métalliques 58 ou avec une dimension variable de ces
plaques, ces variations étant adaptées à la modulation de fréquence des impulsions
à comprimer. Ces lignes pourront aussi être analogues à celle présentée par la figure
4. Les branches 54, 55 du coupleur 51 possèdent des terminaisons 59, 60 qui permettent
de les adapter à l'entrée des lignes 56, 57, car la section d'entrée de ces dernières
est réduite par la présence des plaques métalliques 58. Le fonctionnement du dispositif
de la figure 5 utilise les propriétés du coupleur 51 et des lignes 56, 57 qui lui
sont associées, le coupleur jouant notamment le rôle des moyens de séparation d'une
onde incidente et d'une onde réfléchie. Une impulsion à comprimer entre par l'entrée
52 du coupleur 51 puis se divise en deux impulsions en quadrature et d'égale amplitude,
égale à 1/√2 fois moitié de l'amplitude de l'impulsion entrante, une des impulsions
ainsi créées se propageant dans une branche 54 et l'autre impulsion dans l'autre branche
55. Puis elles pénètrent dans les lignes 56, 57 par l'intermédiaire des terminaisons
59, 60. Ces impulsions se propagent et se réfléchissent à l'intérieur des lignes 56,
57 comme cela a été décrit précédemment dans la ligne 34 du dispositif de la figure
3a. En particulier, si l'impulsion à comprimer est modulée linéairement en fréquence,
la fréquence de coupure varie linéairement le long des lignes 56, 57 selon des méthodes
précédemment décrites. Dans le cas du dispositif de la figure 5, les structures des
lignes 56, 57 sont de préférence identiques. Après réflexion dans ces lignes 56, 57,
leur structure ayant été adaptée à la modulation de fréquence de l'impulsion entrant
dans le coupleur 51 dans le but de comprimer celle-ci de façon analogue par exemple
à la ligne 34 du dispositif de la figure 3a, les deux impulsions présentes à la sortie
des branches sont comprimées. L'impulsion venant d'une branche 54 se divise en deux
impulsions en quadrature et d'égale amplitude, l'une retournant vers l'entrée 52 du
coupleur et l'autre se propageant vers la sortie 53 du coupleur. De même l'impulsion
venant de l'autre branche 55 se divise de la même façon. Les deux impulsions étant
préalablement d'égale amplitude et en quadrature, les impulsions se propageant vers
l'entrée 52 se retrouvent en opposition de phase et de même amplitude donc s'annulent
alors que les impulsions se propageant vers la sortie 53 du coupleur, en phase, se
recombinent pour constituer l'impulsion initiale comprimée.
[0023] Le dispositif de la figure 5 permet, notamment grâce au coupleur, de comprimer des
impulsions de forte puissance et peut donc être avantageusement utilisé pour la compression
d'impulsions en émission hyperfréquence, pour des applications radar par exemple.
[0024] Les exemples de dispositifs présentés s'appliquent à des ondes électromagnétiques
hyperfréquence mais leur principe peut s'appliquer à d'autres types d'ondes.
1. Dispositif de compression d'impulsions, les impulsions étant modulées en fréquence,
comportant au moins une ligne de transmission (34, 56, 57) ayant au moins une fréquence
de coupure (fc), un signal non transmis étant réfléchi, et des moyens de séparation
(33, 51) d'une onde incidente et d'une onde réfléchie, chargés par la ligne de transmission
(34, 56, 57) aiguillant les impulsions à comprimer vers la ligne de transmission,
et recevant les impulsions réfléchies par ladite ligne, caractérisé en ce que la ligne
de transmission (34) est constituée d'un guide d'onde de section rectangulaire où
sont disposées sur un côté (341) des plaques métalliques (4, 41, 58) parallèlement
à la section du guide, la variation de la fréquence de coupure (fc) et la modulation
de fréquence des impulsions à comprimer étant accordées.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les plaques métalliques
(4, 58) sont fixées alternativement d'un côté (311) et de l'autre côté opposé (312)
du guide et alternativement à l'un (314) et à l'autre (315) des deux côtés adjacents
aux côtés précédents (311, 312), laissant un espace entre une extrémité non fixée
d'une plaque (4, 58) et un côté.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les plaques métalliques
(41) sont fixées sur un même côté (341) du guide.
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce
que la modulation de fréquence est linéaire.
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce
qu'une la variation de la fréquence de coupure (fc) le long de l'axe de propagation
de la ligne (34, 56, 57) est obtenue en faisant varier le pas de distance entre les
plaques métalliques (4, 41, 58).
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce
qu'une la variation de la fréquence de coupure (fc) le long de l'axe de propagation
de la ligne est obtenue en faisant varier la géométrie des plaques métalliques (4,
41, 58).
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce
qu'une variation de la fréquence de coupure de la ligne (fc) le long de l'axe de propagation
de la ligne est obtenue par variation de la section du guide.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce
que les moyens de séparation (33) sont constitués par un circulateur hyperfréquence.
9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens
de séparation sont constitués d'un coupleur (51), le coupleur (51) ayant deux branches
(54, 55) chargées chacune par une ligne de transmission (56, 57) dont la fréquence
de coupure (fc) varie le long de l'axe de propagation.
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 9, caractérisé en ce que
la variation de la fréquence de coupure (fc) de la ligne de transmission est linéaire.