(19)
(11) EP 0 572 318 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
01.12.1993  Bulletin  1993/48

(21) Numéro de dépôt: 93401343.4

(22) Date de dépôt:  26.05.1993
(51) Int. Cl.5E05B 63/20, E05B 17/00
(84) Etats contractants désignés:
AT DE GB SE

(30) Priorité: 26.05.1992 FR 9206412

(71) Demandeur: ETABLISSEMENTS DECAYEUX
F-80210 Feuquières-en-Vimeu (FR)

(72) Inventeurs:
  • Decayeux, Etienne
    F-80210 Feuquieres en Vimeu (FR)
  • Morel, Yves
    F-80210 Feuquieres en Vimeu (FR)

(74) Mandataire: Lhuillier, René et al
Cabinet Lepeudry, 52, avenue Daumesnil
F-75012 Paris
F-75012 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Boîtier possédant une porte à ouverture et fermeture automatiques, notamment pour une boîte aux lettres collective


    (57) L'invention concerne un boîtier comprenant des moyens de verrouillage mobiles montés sur celui-ci et rappelés vers une position de fermeture, coopérant avec des moyens de verrouillage fixes montés sur la porte, et dans lequel il est prévu des moyens de retenue pour retenir les moyens de verrouillage mobiles en position d'ouverture.
    Selon l'invention, les moyens de verrouillage mobiles comprennent une tringle longitudinale portant une encoche (21), les moyens de retenue (41) s'étendant perpendiculairement à la tringle pour coopérer avec l'encoche en position d'ouverture, et être écartés de celle-ci par la porte en position de fermeture.




    Description


    [0001] L'invention concerne un boîtier délimité par une paroi et comprenant :
    • une ouverture,
    • une porte pour fermer l'ouverture,
    • des moyens de verrouillage formant gâche, montés sur l'un de deux éléments constitués par le boîtier et la porte,
    • des moyens de verrouillage formant pêne, montés sur l'autre desdits éléments pour coopérer avec les moyens formant gâche, les moyens de verrouillage montés sur le boîtier étant mobiles en translation le long d'un bord de celui-ci, entre une position haute et une position basse, et les moyens de verrouillage montés sur la porte étant fixes,
    • des moyens d'entraînement pour entraîner les moyens de verrouillage mobiles entre les positions haute et basse,
    • des premiers moyens de rappel pour rappeler élastiquement les moyens de verrouillage mobiles vers l'une desdites positions haute et basse, ou position de fermeture, dans laquelle ces derniers coopèrent avec les moyens de verrouillage fixes,
    • des moyens de retenue pour retenir les moyens de verrouillage mobiles dans l'autre desdites positions haute et basse, ou position d'ouverture, dans laquelle ces derniers ne coopèrent pas avec les moyens de verrouillage fixes, les moyens de retenue étant agencés pour coopérer avec la porte de façon qu'ils soient aptes à retenir les moyens de verrouillage mobiles lorsque la porte est ouverte, et qu'ils libèrent ceux-ci lorsque la porte est fermée ; et
    • des seconds moyens de rappel pour rappeler élastiquement la porte vers une position d'ouverture (EP-A-0 280 995).


    [0002] Le problème que vise à résoudre l'invention est de proposer un boîtier de ce genre dont les moyens de fermeture/ouverture automatique soient de constitution simple et particulièrement adaptés à des moyens de verrouillage constitués par une tringle allongée comprenant plusieurs zones de verrouillage réparties sur sa longueur.

    [0003] A cet effet, selon l'invention, les moyens de verrouillage mobiles comprennent une tringle s'étendant le long de leur trajet et portant le long d'un bord longitudinal, une encoche, et les moyens de retenue et les seconds moyens de rappel s'étendent perpendiculairement à la tringle de façon à prendre appui sur ledit bord longitudinal de celle-ci et présentent une extrémité susceptible de prendre appui sur la porte, ces moyens étant reçus dans l'encoche lorsque la porte est ouverte pour retenir la tringle, et étant écartés de l'encoche lorsque la porte est fermée et appuie sur ladite extrémité pour libérer la tringle.

    [0004] D'autres détails et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'une forme de réalisation préférée nullement limitative, en regard des dessins annexés sur lesquels :

    La figure 1 est une vue partielle agrandie, montrant un coin d'une boîte aux lettres collective selon l'invention dans lequel se trouvent les moyens de fermeture de la porte, en coupe selon la ligne A-A de la figure 3 alors que la porte de la boîte aux lettres est fermée;

    La figure 2 est une vue analogue à la figure 1, la porte étant ouverture;

    La figure 3 est une vue partielle en élévation de la boîte, selon la flèche III de la figure 1;

    La figure 4 est une vue partielle en élévation, selon la flèche IV de la figure 1, la porte n'étant pas représentée;

    La figure 5 est une vue partielle en élévation, en coupe selon la ligne V-V de la figure 3;

    La figure 6 est une vue analogue à la figure 5, alors que la serrure est ouverte, et

    La figure 7 est une vue partielle en perspective, selon la flèche VII de la figure 2.



    [0005] La boîte aux lettres collective représentée sur les figures 1 et 2 comprend un boîtier parallélépipédique 1 dont une face présente une ouverture 2. Le boîtier est subdivisé en plusieurs compartiments formant boîtes aux lettres individuelles. Une porte collective 3 ferme l'ouverture 2 et est verrouillée au moyen d'une serrure collective 4, cette porte collective étant équipée d'autant de portes individuelles juxtaposées 5 qu'il est prévu de boîtes aux lettres individuelles. Chaque porte individuelle 5 est équipée d'une serrure individuelle 6.

    [0006] De façon connue en soi, la serrure collective 4 reçoit un pignon 7 qu'elle entraîne en rotation, ce dernier étant agencé pour coopérer avec une crémaillère 10 montée à coulissement le long d'un bord du boîtier 1 faisant face à la porte collective 3, plus précisément sur une aile 11 de ce bord située entre la serrure collective 4 et la porte collective 3 et s'étendant perpendiculairement à la porte collective 3.

    [0007] Aux deux extrémités de la crémaillère 10, sont fixées respectivement deux tringles 12, 13 situées dans le prolongement de la crémaillère. Sur l'ensemble constitué par la crémaillère 10 et les deux tringles 12, 13, sont fixés de façon répartie quatre doigts 14 traversant quatre trous oblongs 15 répartis dans l'aile 11 du bord du boîtier.

    [0008] Un bord 16 de la porte collective 3, faisant face à l'aile 11 du bord du boîtier, porte quatre découpes oblongues débouchantes 17, réparties sur sa longueur et dans lesquelles les doigts 14 peuvent pénétrer et se déplacer (figure 7). Chaque découpe oblongue 17 est prolongée par une découpe 18 située sur une face intérieure 43 de la porte collective 3. Sur la figure 6, la crémaillère 10 est dans une position basse dans laquelle les doigts 14 peuvent être dégagés de la porte collective 3, tandis que sur les figures 3 à 5 la crémaillère est dans une position haute dans laquelle les doigts 14 sont prisonniers dans le bord 16 de la porte collective 3, empêchant ainsi cette dernière d'être ouverte.

    [0009] Pour plus de détails concernant ce type de fermeture de boîte aux lettres, on pourra se reporter au document EP-A-0 458 689 décrivant un dispositif du même genre mais se distinguant de celui de la présente invention en ce que les doigts sont fixes et les découpes oblongues formant gâches sont montées mobiles.

    [0010] Des moyens permettant l'ouverture et la fermeture automatiques de la porte collective 3 sont maintenant décrits.

    [0011] La tringle 12 située au-dessus de la serrure collective 4 présente, sur un bord 20 tourné vers l'intérieur de la boîte aux lettres collective, une encoche 21 s'étendant sur une certaine distance le long de celui-ci. A une extrémité libre, la tringle 12 porte une potence 22 tournée vers la serrure collective 4, tandis que l'aile 11 du bord du boîtier porte, à une extrémité supérieure, une potence 23 tournée dans le sens opposé à la potence 22. Chaque potence 22, 23 présente une forme générale de C. Un ressort hélicoïdal 24 s'étend parallèlement à la tringle 12 et comporte, à deux extrémités, deux crochets 25, 26 s'accrochant respectivement sur les potences 22, 23. Dans ces conditions, le ressort hélicoïdal 24 tend à ramener la crémaillère 10 et les tringles 12, 13 vers une position haute dans laquelle celles-ci assurent le verrouillage de la porte collective 3.

    [0012] Une aile 27 du bord du boîtier, faisant face à l'aile 11 mais disposée de façon opposée par rapport à la serrure collective 4, porte deux équerres 31 présentant une aile 33, 34 s'étendant vers les tringles 12, 13 respectivement.

    [0013] Les ailes 33, 34 des équerres sont approximativement alignées avec le bord longitudinal des deux tringles 12, 13 situé le plus à l'intérieur de la boîte aux lettres. Sur une face de chaque aile 33, 34 située vers l'intérieur de la boîte aux lettres, est fixé un ressort à lame 35, 36 s'étendant vers l'aile 11 du bord du boîtier et traversant celle-ci par une fenêtre respective 37, 38. Chaque ressort à lame 35, 36 présente respectivement une extrémité 41, 42 de largeur réduite par laquelle il traverse l'aile 11 du bord du boîtier. Cette extrémité de ressort 41, 42 s'étend suffisamment au-delà de l'aile 11 du bord du boîtier pour pouvoir prendre appui sur la face intérieure 43 de la porte collective 3.

    [0014] Chaque ressort à lame 35, 36 est galbé de façon à définir une forme concave tournée vers l'extérieur de la boîte aux lettres et il est agencé pour que son extrémité 41, 42 prenne appui sur un bord de la tringle respective 12, 13 situé le plus à l'intérieur de la boîte aux lettres, lorsque la porte collective 3 est ouverte (voir figure 6). Par ailleurs, la position de l'encoche 21 le long de la tringle supérieure 12 est telle que, lorsque cette tringle occupe une position basse correspondant à l'ouverture de la porte collective 3, l'encoche 21 se trouve exactement en face de l'extrémité 41 du ressort à lame 35 voisin. Il s'en suit que, dans cette position, l'extrémité 41 du ressort à lame 35 tombe dans l'encoche 21 et verrouille ainsi l'ensemble constitué par les deux tringles 12, 13 et la crémaillère 10 dans une position basse.

    [0015] En fonctionnement, la boîte aux lettres collective se trouve initialement dans une position fermée correspondant aux figures 1 et 3 à 5. Pour ouvrir la boîte aux lettres, le préposé à la distribution postale introduit une clé 44 dans la serrure collective 4 et la tourne d'un quart de tour vers la droite. Le pignon 7 solidaire de cette serrure tourne alors et entraîne la crémaillère 10 et les deux tringles 12, 13 vers une position basse, à l'encontre de l'effet du ressort hélicoïdal 24. L'arrivée en position basse produit deux effets simultanés : le premier est que l'extrémité 41 du ressort à lame 35 tombe dans l'encoche 21 de la tringle 12 et verrouille la crémaillère et les deux tringles dans cette position basse, tandis que le second effet est que la porte collective 3, ainsi déverrouillée et par ailleurs soumise à l'action des deux ressorts à lame 35, 36, s'ouvre automatiquement.

    [0016] Pour refermer la porte, le préposé pousse celle-ci jusqu'à sa position de fermeture illustrée sur la figure 1. Ceci a pour effet de faire sortir l'extrémité 41 du ressort à lame 35 hors de l'encoche 21 de la tringle 12 : la crémaillère 10 et les deux tringles 12, 13 ainsi déverrouillées, retournent à leur position haute sous l'effet du ressort hélicoïdal 24, position dans laquelle la porte collective 3 se trouve à nouveau verrouillée par les doigts 14.

    [0017] En variante à la solution ci-dessus décrite, le système à pignon et crémaillère pourra être remplacé par un système à levier rotatif monté sur la serrure collective et présentant un trou oblong dans lequel s'étend un doigt porté par une tige reliant les tringles.

    [0018] Selon une autre variante, les doigts 14 sont fixes et disposés sur la porte collective, tandis que les tringles sont équipées de découpes oblongues formant gâches.


    Revendications

    1.- Boîtier délimité par une paroi et comprenant :

    - une ouverture (2) ;

    - une porte (3) pour fermer l'ouverture (2) ;

    - des moyens de verrouillage (17) formant gâche, montés sur l'un de deux éléments constitués par le boîtier (1) et la porte (3) ;

    - des moyens de verrouillage (14) formant pêne, montés sur l'autre desdits éléments pour coopérer avec les moyens formant gâche, les moyens de verrouillage (14) montés sur le boîtier étant mobiles en translation le long d'un bord de celui-ci, entre une position haute et une position basse, et les moyens de verrouillage (17) montés sur la porte (3) étant fixes ;

    - des moyens d'entraînement (7, 10, 44) pour entraîner les moyens de verrouillage mobiles (14) entre les positions haute et basse ;

    - des premiers moyens de rappel (24) pour rappeler élastiquement les moyens de verrouillage mobiles (14) vers l'une desdites positions haute et basse, ou position de fermeture, dans laquelle ces derniers coopèrent avec les moyens de verrouillage fixes (17) ;

    - des moyens de retenue (35) pour retenir les moyens de verrouillage mobiles (14) dans l'autre desdites positions haute et basse, ou position d'ouverture, dans laquelle ces derniers ne coopèrent pas avec les moyens de verrouillage fixes (17), les moyens de retenue étant agencés pour coopérer avec la porte (3) de façon qu'ils soient aptes à retenir les moyens de verrouillage mobiles (14) lorsque la porte est ouverte, et qu'ils libèrent ceux-ci lorsque la porte est fermée ; et

    - des seconds moyens de rappel (35, 36) pour rappeler élastiquement la porte (3) vers une position d'ouverture,

    caractérisé en ce que les moyens de verrouillage mobiles comprennent une tringle (12) s'étendant le long de leur trajet et portant le long d'un bord longitudinal, une encoche (21), et les moyens de retenue et les seconds moyens de rappel (35) s'étendent perpendiculairement à la tringle de façon à prendre appui sur ledit bord longitudinal de celle-ci et présentent une extrémité susceptible de prendre appui sur la porte (3), ces moyens étant reçus dans l'encoche (21) lorsque la porte est ouverte pour retenir la tringle (12), et étant écartés de l'encoche lorsque la porte est fermée et appuie sur ladite extrémité pour libérer la tringle.
     
    2.- Boîtier selon la revendication 1, dans lequel lesdits moyens de retenue et les seconds moyens de rappel comprennent un ressort à lame (35) fixé par une extrémité sur ledit bord du boîtier et s'étendant dans un plan général parallèle au déplacement de la tringle (12).
     
    3.- Boîtier selon la revendication 2, dans laquelle le ressort à lame (35) est galbé de façon à présenter une forme concave tournée vers ledit bord longitudinal de la tringle (12) et vers la porte (3).
     
    4.- Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les premiers moyens de rappel comprennent un ressort hélicoïdal (24) s'étendant le long de la tringle (12) et fixé entre celle-ci et le boîtier.
     
    5.- Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, qui comprend plusieurs compartiments formant boîtes aux lettres individuelles, la porte (3) constituant une porte collective et étant équipée de plusieurs portes individuelles, des moyens (6) étant prévus pour verrouiller chaque porte individuelle sur la porte collective (3).
     




    Dessins













    Rapport de recherche