[0001] L'invention concerne un boîtier délimité par une paroi et comprenant :
- une ouverture,
- une porte pour fermer l'ouverture,
- des moyens de verrouillage formant gâche, montés sur l'un de deux éléments constitués
par le boîtier et la porte,
- des moyens de verrouillage formant pêne, montés sur l'autre desdits éléments pour
coopérer avec les moyens formant gâche, les moyens de verrouillage montés sur le boîtier
étant mobiles en translation le long d'un bord de celui-ci, entre une position haute
et une position basse, et les moyens de verrouillage montés sur la porte étant fixes,
- des moyens d'entraînement pour entraîner les moyens de verrouillage mobiles entre
les positions haute et basse,
- des premiers moyens de rappel pour rappeler élastiquement les moyens de verrouillage
mobiles vers l'une desdites positions haute et basse, ou position de fermeture, dans
laquelle ces derniers coopèrent avec les moyens de verrouillage fixes,
- des moyens de retenue pour retenir les moyens de verrouillage mobiles dans l'autre
desdites positions haute et basse, ou position d'ouverture, dans laquelle ces derniers
ne coopèrent pas avec les moyens de verrouillage fixes, les moyens de retenue étant
agencés pour coopérer avec la porte de façon qu'ils soient aptes à retenir les moyens
de verrouillage mobiles lorsque la porte est ouverte, et qu'ils libèrent ceux-ci lorsque
la porte est fermée ; et
- des seconds moyens de rappel pour rappeler élastiquement la porte vers une position
d'ouverture (EP-A-0 280 995).
[0002] Le problème que vise à résoudre l'invention est de proposer un boîtier de ce genre
dont les moyens de fermeture/ouverture automatique soient de constitution simple et
particulièrement adaptés à des moyens de verrouillage constitués par une tringle allongée
comprenant plusieurs zones de verrouillage réparties sur sa longueur.
[0003] A cet effet, selon l'invention, les moyens de verrouillage mobiles comprennent une
tringle s'étendant le long de leur trajet et portant le long d'un bord longitudinal,
une encoche, et les moyens de retenue et les seconds moyens de rappel s'étendent perpendiculairement
à la tringle de façon à prendre appui sur ledit bord longitudinal de celle-ci et présentent
une extrémité susceptible de prendre appui sur la porte, ces moyens étant reçus dans
l'encoche lorsque la porte est ouverte pour retenir la tringle, et étant écartés de
l'encoche lorsque la porte est fermée et appuie sur ladite extrémité pour libérer
la tringle.
[0004] D'autres détails et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description
suivante d'une forme de réalisation préférée nullement limitative, en regard des dessins
annexés sur lesquels :
La figure 1 est une vue partielle agrandie, montrant un coin d'une boîte aux lettres
collective selon l'invention dans lequel se trouvent les moyens de fermeture de la
porte, en coupe selon la ligne A-A de la figure 3 alors que la porte de la boîte aux
lettres est fermée;
La figure 2 est une vue analogue à la figure 1, la porte étant ouverture;
La figure 3 est une vue partielle en élévation de la boîte, selon la flèche III de
la figure 1;
La figure 4 est une vue partielle en élévation, selon la flèche IV de la figure 1,
la porte n'étant pas représentée;
La figure 5 est une vue partielle en élévation, en coupe selon la ligne V-V de la
figure 3;
La figure 6 est une vue analogue à la figure 5, alors que la serrure est ouverte,
et
La figure 7 est une vue partielle en perspective, selon la flèche VII de la figure
2.
[0005] La boîte aux lettres collective représentée sur les figures 1 et 2 comprend un boîtier
parallélépipédique 1 dont une face présente une ouverture 2. Le boîtier est subdivisé
en plusieurs compartiments formant boîtes aux lettres individuelles. Une porte collective
3 ferme l'ouverture 2 et est verrouillée au moyen d'une serrure collective 4, cette
porte collective étant équipée d'autant de portes individuelles juxtaposées 5 qu'il
est prévu de boîtes aux lettres individuelles. Chaque porte individuelle 5 est équipée
d'une serrure individuelle 6.
[0006] De façon connue en soi, la serrure collective 4 reçoit un pignon 7 qu'elle entraîne
en rotation, ce dernier étant agencé pour coopérer avec une crémaillère 10 montée
à coulissement le long d'un bord du boîtier 1 faisant face à la porte collective 3,
plus précisément sur une aile 11 de ce bord située entre la serrure collective 4 et
la porte collective 3 et s'étendant perpendiculairement à la porte collective 3.
[0007] Aux deux extrémités de la crémaillère 10, sont fixées respectivement deux tringles
12, 13 situées dans le prolongement de la crémaillère. Sur l'ensemble constitué par
la crémaillère 10 et les deux tringles 12, 13, sont fixés de façon répartie quatre
doigts 14 traversant quatre trous oblongs 15 répartis dans l'aile 11 du bord du boîtier.
[0008] Un bord 16 de la porte collective 3, faisant face à l'aile 11 du bord du boîtier,
porte quatre découpes oblongues débouchantes 17, réparties sur sa longueur et dans
lesquelles les doigts 14 peuvent pénétrer et se déplacer (figure 7). Chaque découpe
oblongue 17 est prolongée par une découpe 18 située sur une face intérieure 43 de
la porte collective 3. Sur la figure 6, la crémaillère 10 est dans une position basse
dans laquelle les doigts 14 peuvent être dégagés de la porte collective 3, tandis
que sur les figures 3 à 5 la crémaillère est dans une position haute dans laquelle
les doigts 14 sont prisonniers dans le bord 16 de la porte collective 3, empêchant
ainsi cette dernière d'être ouverte.
[0009] Pour plus de détails concernant ce type de fermeture de boîte aux lettres, on pourra
se reporter au document EP-A-0 458 689 décrivant un dispositif du même genre mais
se distinguant de celui de la présente invention en ce que les doigts sont fixes et
les découpes oblongues formant gâches sont montées mobiles.
[0010] Des moyens permettant l'ouverture et la fermeture automatiques de la porte collective
3 sont maintenant décrits.
[0011] La tringle 12 située au-dessus de la serrure collective 4 présente, sur un bord 20
tourné vers l'intérieur de la boîte aux lettres collective, une encoche 21 s'étendant
sur une certaine distance le long de celui-ci. A une extrémité libre, la tringle 12
porte une potence 22 tournée vers la serrure collective 4, tandis que l'aile 11 du
bord du boîtier porte, à une extrémité supérieure, une potence 23 tournée dans le
sens opposé à la potence 22. Chaque potence 22, 23 présente une forme générale de
C. Un ressort hélicoïdal 24 s'étend parallèlement à la tringle 12 et comporte, à deux
extrémités, deux crochets 25, 26 s'accrochant respectivement sur les potences 22,
23. Dans ces conditions, le ressort hélicoïdal 24 tend à ramener la crémaillère 10
et les tringles 12, 13 vers une position haute dans laquelle celles-ci assurent le
verrouillage de la porte collective 3.
[0012] Une aile 27 du bord du boîtier, faisant face à l'aile 11 mais disposée de façon opposée
par rapport à la serrure collective 4, porte deux équerres 31 présentant une aile
33, 34 s'étendant vers les tringles 12, 13 respectivement.
[0013] Les ailes 33, 34 des équerres sont approximativement alignées avec le bord longitudinal
des deux tringles 12, 13 situé le plus à l'intérieur de la boîte aux lettres. Sur
une face de chaque aile 33, 34 située vers l'intérieur de la boîte aux lettres, est
fixé un ressort à lame 35, 36 s'étendant vers l'aile 11 du bord du boîtier et traversant
celle-ci par une fenêtre respective 37, 38. Chaque ressort à lame 35, 36 présente
respectivement une extrémité 41, 42 de largeur réduite par laquelle il traverse l'aile
11 du bord du boîtier. Cette extrémité de ressort 41, 42 s'étend suffisamment au-delà
de l'aile 11 du bord du boîtier pour pouvoir prendre appui sur la face intérieure
43 de la porte collective 3.
[0014] Chaque ressort à lame 35, 36 est galbé de façon à définir une forme concave tournée
vers l'extérieur de la boîte aux lettres et il est agencé pour que son extrémité 41,
42 prenne appui sur un bord de la tringle respective 12, 13 situé le plus à l'intérieur
de la boîte aux lettres, lorsque la porte collective 3 est ouverte (voir figure 6).
Par ailleurs, la position de l'encoche 21 le long de la tringle supérieure 12 est
telle que, lorsque cette tringle occupe une position basse correspondant à l'ouverture
de la porte collective 3, l'encoche 21 se trouve exactement en face de l'extrémité
41 du ressort à lame 35 voisin. Il s'en suit que, dans cette position, l'extrémité
41 du ressort à lame 35 tombe dans l'encoche 21 et verrouille ainsi l'ensemble constitué
par les deux tringles 12, 13 et la crémaillère 10 dans une position basse.
[0015] En fonctionnement, la boîte aux lettres collective se trouve initialement dans une
position fermée correspondant aux figures 1 et 3 à 5. Pour ouvrir la boîte aux lettres,
le préposé à la distribution postale introduit une clé 44 dans la serrure collective
4 et la tourne d'un quart de tour vers la droite. Le pignon 7 solidaire de cette serrure
tourne alors et entraîne la crémaillère 10 et les deux tringles 12, 13 vers une position
basse, à l'encontre de l'effet du ressort hélicoïdal 24. L'arrivée en position basse
produit deux effets simultanés : le premier est que l'extrémité 41 du ressort à lame
35 tombe dans l'encoche 21 de la tringle 12 et verrouille la crémaillère et les deux
tringles dans cette position basse, tandis que le second effet est que la porte collective
3, ainsi déverrouillée et par ailleurs soumise à l'action des deux ressorts à lame
35, 36, s'ouvre automatiquement.
[0016] Pour refermer la porte, le préposé pousse celle-ci jusqu'à sa position de fermeture
illustrée sur la figure 1. Ceci a pour effet de faire sortir l'extrémité 41 du ressort
à lame 35 hors de l'encoche 21 de la tringle 12 : la crémaillère 10 et les deux tringles
12, 13 ainsi déverrouillées, retournent à leur position haute sous l'effet du ressort
hélicoïdal 24, position dans laquelle la porte collective 3 se trouve à nouveau verrouillée
par les doigts 14.
[0017] En variante à la solution ci-dessus décrite, le système à pignon et crémaillère pourra
être remplacé par un système à levier rotatif monté sur la serrure collective et présentant
un trou oblong dans lequel s'étend un doigt porté par une tige reliant les tringles.
[0018] Selon une autre variante, les doigts 14 sont fixes et disposés sur la porte collective,
tandis que les tringles sont équipées de découpes oblongues formant gâches.
1.- Boîtier délimité par une paroi et comprenant :
- une ouverture (2) ;
- une porte (3) pour fermer l'ouverture (2) ;
- des moyens de verrouillage (17) formant gâche, montés sur l'un de deux éléments
constitués par le boîtier (1) et la porte (3) ;
- des moyens de verrouillage (14) formant pêne, montés sur l'autre desdits éléments
pour coopérer avec les moyens formant gâche, les moyens de verrouillage (14) montés
sur le boîtier étant mobiles en translation le long d'un bord de celui-ci, entre une
position haute et une position basse, et les moyens de verrouillage (17) montés sur
la porte (3) étant fixes ;
- des moyens d'entraînement (7, 10, 44) pour entraîner les moyens de verrouillage
mobiles (14) entre les positions haute et basse ;
- des premiers moyens de rappel (24) pour rappeler élastiquement les moyens de verrouillage
mobiles (14) vers l'une desdites positions haute et basse, ou position de fermeture,
dans laquelle ces derniers coopèrent avec les moyens de verrouillage fixes (17) ;
- des moyens de retenue (35) pour retenir les moyens de verrouillage mobiles (14)
dans l'autre desdites positions haute et basse, ou position d'ouverture, dans laquelle
ces derniers ne coopèrent pas avec les moyens de verrouillage fixes (17), les moyens
de retenue étant agencés pour coopérer avec la porte (3) de façon qu'ils soient aptes
à retenir les moyens de verrouillage mobiles (14) lorsque la porte est ouverte, et
qu'ils libèrent ceux-ci lorsque la porte est fermée ; et
- des seconds moyens de rappel (35, 36) pour rappeler élastiquement la porte (3) vers
une position d'ouverture,
caractérisé en ce que les moyens de verrouillage mobiles comprennent une tringle
(12) s'étendant le long de leur trajet et portant le long d'un bord longitudinal,
une encoche (21), et les moyens de retenue et les seconds moyens de rappel (35) s'étendent
perpendiculairement à la tringle de façon à prendre appui sur ledit bord longitudinal
de celle-ci et présentent une extrémité susceptible de prendre appui sur la porte
(3), ces moyens étant reçus dans l'encoche (21) lorsque la porte est ouverte pour
retenir la tringle (12), et étant écartés de l'encoche lorsque la porte est fermée
et appuie sur ladite extrémité pour libérer la tringle.
2.- Boîtier selon la revendication 1, dans lequel lesdits moyens de retenue et les seconds
moyens de rappel comprennent un ressort à lame (35) fixé par une extrémité sur ledit
bord du boîtier et s'étendant dans un plan général parallèle au déplacement de la
tringle (12).
3.- Boîtier selon la revendication 2, dans laquelle le ressort à lame (35) est galbé
de façon à présenter une forme concave tournée vers ledit bord longitudinal de la
tringle (12) et vers la porte (3).
4.- Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les premiers
moyens de rappel comprennent un ressort hélicoïdal (24) s'étendant le long de la tringle
(12) et fixé entre celle-ci et le boîtier.
5.- Boîtier selon l'une quelconque des revendications précédentes, qui comprend plusieurs
compartiments formant boîtes aux lettres individuelles, la porte (3) constituant une
porte collective et étant équipée de plusieurs portes individuelles, des moyens (6)
étant prévus pour verrouiller chaque porte individuelle sur la porte collective (3).