[0001] La présente invention se rapporte aux chaussures dont la fermeture du cou-de-pied
s'effectue par la mise en pression à l'aide d'un dispositif de serrage d'au moins
un rabat extérieur en recouvrement sur au moins un rabat intérieur afin d'assurer
le rapprochement mutuel desdits rabats et ainsi modifier le volume du chaussant en
vue de serrer le pied et concerne en particulier un moyen d'étanchéité d'une telle
fermeture.
[0002] La plus grande majorité de chaussures connues, présentant une telle fermeture, est
constituée par les chaussures dont la coque est rigide ou semi-rigide comme par exemple,
dans les chaussures de ski dites "à entrée traditionnelle".
[0003] Un type de chaussures de ski "à entrée traditionnelle" connu, tel que celui décrit
dans le document FR 2 022 964, présente une structure dans laquelle une coque de base
destinée à recevoir le pied est surmontée d'une tige destinée à enserrer le bas de
jambe.Comme cela est enseigné, la coque de base comporte une ouverture dans la zone
correspondant au cou-de-pied / pli de flexion, et une languette de fermeture de ladite
ouverture, venue du bout de chaussure. Cette languette s'étend jusque dans la zone
du pli de flexion et est avantageusement liée aux bords de l'ouverture par des parties
souples formant un soufflet d'étanchéité. Une telle construction relève d'un perfectionnement
certain par rapport aux languettes "libres", c'est-à-dire qui sont simplement attachées
ou venues du bout de chaussure ; en effet, du fait de la géométrie des languettes
traditionnelles les séparant nettement de l'avant de la tige (base de coque) elles
ne peuvent assurer véritablement l'étanchéité de la chaussure. C'est la raison pour
laquelle il est judicieux de raccorder les bords des languettes avec ceux de l'ouverture
de la base de coque comme dans l'exemple de ce document FR 2 022 964. On remarquera
que la mise en oeuvre d'un tel moyen d'étanchéité, moulé d'une pièce avec la tige
de la chaussure, est, dans ce genre de construction, relativement aisé car il n'y
a pas véritablement superposition bord à bord de la languette avec les bordures de
la tige placées en vis à vis. Par ailleurs, sous l'effet du dispositif de serrage
à lacet, la languette se plaque avant tout sur le dessus du pied en repoussant également
le moyen d'étanchéité contre ce dernier et c'est ledit dispositif de serrage qui tend
à rapprocher les deux bords de l'ouverture. La mise en pression de la languette ne
provoque donc pas le rapprochement desdits bords.
[0004] Un autre type de chaussure de ski "à entrée traditionnelle" est décrit dans le document
DE 1 904 847 et représente une base de coque destinée à recevoir le pied, laquelle
base de coque d'une part, est équipée de la semelle de marche et d'autre part, est
surmontée d'une tige destinée à enserrer le bas de jambe. Comme cela est enseigné
et illustré, la coque de base, au moins, est ouverte sur le dessus dans la zone correspondant
au cou-de-pied / pli de flexion cette ouverture s'étend dans l'axe longitudinal de
la chaussure et se présente sous l'aspect d'une fente définie par le chevauchement
d'un rabat transversal extérieur venu d'un des flancs de la base de coque sur un rabat
transversal intérieur venu du flanc opposé de ladite base de coque. En fonction de
la structure du dispositif de serrage mis en oeuvre pour mettre en pression le rabat
extérieur sur le rabat intérieur, ces rabats sont déterminés pour couvrir la zone
du cou-de-pied jusqu'à celle de l'avant-pied proche des orteils, c'est-à-dire du bout
de chaussure. Vue latéralement, I'entrée de cette fente est matérialisée par la position
du bord libre extrême du rabat extérieur par rapport à la paroi en vis-à-vis du rabat
intérieur et s'étend donc à une distance plus ou moins proche de l'axe longitudinal
médian de la chaussure dans le sens de sa longueur, et dans le sens de sa largeur,
sur la partie antérieure desdits rabats qui se superposent transversalement à cet
axe longitudinal en venant au moins partiellement en saillie du dessus du bout de
chaussure par leur chant respectif. L'étanchéité de la fermeture de ce type de chaussures
de ski est obtenue latéralement par plaquage de la languette extérieure sur la languette
intérieure et, selon le perfectionnement de l'invention, par adjonction d'un élément
de jointure du type soufflet qui est disposé à la partie antérieure de la fente proche
du bout de chaussure en correspondance des extrémités transversales des rabats en
saillie. Cet élément de jointure ou soufflet est disposé du côté intérieur de la base
de coque et est connecté bord à bord avec la bordure des rabats uniquement dans la
zone du bout de chaussure. Tel que cela est conçu, lorsque la fermeture est réalisée,
le soufflet est replié sur lui-même et tout rapprochement mutuel des rabats extérieurs
et intérieurs à partir de cette position de fermeture tend à provoquer l'étirement
du soufflet. On remarque également que le soufflet étant disposé à l'intérieur de
la base de coque, l'ouverture de la chaussure par écartement des rabats (chaussage
ou déchaussage) découvre le soufflet et donc rend possible l'introduction de neige,
gravier, etc...... entre ce dernier et les rabats auxquels il est relié lors de cette
manoeuvre.
[0005] La présente invention a pour but de réaliser une étanchéité par l'extérieur de la
fermeture d'une chaussure de ski à "entrée traditionnelle" comportant des rabats transversaux
qui se joignent par recouvrement et qui sont soumis à l'action d'au moins un dispositif
de serrage.
[0006] Un autre but de l'invention est de réaliser une étanchéité parfaite par la mise en
oeuvre d'un moyen qui n'entrave pas les manoeuvres d'ouverture et de fermeture des
chaussures à "entrée traditionnelle" et qui s'étend en continu de l'un à l'autre des
côtés de la zone d'ouverture - fermeture de la chaussure.
[0007] L'invention concerne une chaussure de ski présentant une base de coque pourvue d'une
semelle et d'une tige et comportant au moins une zone d'ouverture - fermeture qui
d'une part, s'étend sensiblement dans l'axe longitudinal de ladite chaussure et d'autre
part, est constituée par au moins deux rabats relativement flexibles qui se joignent
par recouvrement, l'un se dirigeant vers l'intérieur de la chaussure, tandis que l'autre
reste sur l'extérieur de cette dernière, par-dessus le premier rabat. Préférentiellement,
les rabats sont orientés transversalement à l'axe longitudinal de la chaussure et
sont commandés en rapprochement l'un de l'autre et l'un sur l'autre par au moins un
dispositif de serrage d'un type connu tel que "tendeur-boucle", "tendeur-câble", etc.........
les connectant en position de fermeture de la chaussure.
[0008] Selon l'invention, I'étanchéité est réalisée par l'intermédiaire d'un moyen de couverture
souple étanche rapporté sur l'extérieur de la chaussure dans la zone d'ouverture -
fermeture comportant les rabats qu'il enveloppe partiellement en fermant l'interstice
subsistant entre eux en position de fermeture de la chaussure. De préférence, le moyen
de couverture et d'étanchéité forme un pli qui s'étend à l'intérieur de la chaussure
dans l'interstice de recouvrement desdits rabats, ce qui lui donne un profil continu
sensiblement en zigzag. Ce moyen d'étanchéité est rendu solidaire de l'extérieur de
la chaussure par tout moyen d'assemblage connu tel que collage, soudure, agrafage,
etc....... ou éventuellement, simplement à l'aide des éléments de fixation du dispositif
de serrage qui assure la connexion des rabats en position de fermeture de la chaussure.
A cet effet, le moyen d'étanchéité peut avantageusement être pris en "sandwich" entre,
d'un côté, l'embase d'un crochet et, de l'autre côté, l'embase d'une crémaillère avec
laquelle coopère ledit crochet auquel est associé une boucle.
[0009] Selon un mode de réalisation de l'invention, le moyen d'étanchéité souple est inextensible
et, dans ce cas, le pli qu'il forme à l'intérieur de la chaussure présente une longueur
développée au moins correspondant à celle de l'écartement minimum des rabats lorsque
ces derniers sont écartés pour réaliser l'ouverture de la chaussure. Afin de favoriser
le retour en position initiale du pli du moyen d'étanchéité entre les deux rabats
et à l'intérieur de la chaussure, ledit moyen est avantageusement fixé, par exemple
par collage, à l'extrémité de la bordure libre du rabat extérieur d'une part, et à
proximité de la bordure libre du rabat intérieur de sorte qu'en position de relâchement
naturel desdits rabats le point de connexion situé à l'extrémité de la bordure libre
du rabat extérieur dépasse toujours la zone de connexion située sur le rabat intérieur.
Il résulte de cette disposition que la partie de matière souple du moyen d'étanchéité
qui s'étend entre les deux connections est sollicitée à onduler davantage du côté
de la connexion intérieure et donc à rester sous le rabat extérieur.
[0010] Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le moyen d'étanchéité souple est
extensible. dans ce cas, il est possible de procéder, soit à un montage comparable
à celui qui vient d'être décrit dans le mode de réalisation précédent, soit à un montage
dans lequel le moyen d'étanchéité constitue un film ou une membrane sans pli fonctionne
destiné à permettre l'écartement des rabats, ledit écartement se réalisant simplement
en jouant sur l'extensibilité dudit film et/ou de ladite membrane, c'est-à-dire ses
possibilités élastiques d'allongement pour arriver en position d'ouverture de la chaussure.
Une telle membrane d'étanchéité s'étend alors à l'extérieur du rabat extérieur sur
l'extérieur du rabat intérieur et ferme l'interstice de recouvrement desdits rabats.
Il va de soi que dans ce mode de réalisation, le moyen d'étanchéité est alors connecté
essentiellement à l'extérieur de la chaussure et sur le rabat intérieur à une distance
suffisante de l'extrémité libre du rabat extérieur pour autoriser le glissement relatif
desdits rabats lorsqu'ils sont rapprochés au maximum l'un de l'autre au moyen du dispositif
de serrage les connectant en position de fermeture de la chaussure.
[0011] L'invention sera du reste mieux comprise en se reportant à la description qui va
suivre en référence aux dessins schématiques annexés montrant, à titre d'exemple,
deux modes de réalisations de celle-ci.
[0012] La figure 1 représente, vue en perspective, une chaussure de ski alpin dite à entrée
traditionnelle pourvue d'un moyen d'étanchéité selon l'invention disposé sur la base
de coque.
[0013] La figure 2 est une vue, en perspective, de la base de coque de la chaussure illustrée
à la figure 1.
[0014] Les figures 3 et 4 sont des vues, en coupe transversale selon la ligne III - III,
de la chaussure de la figure 1 montrant respectivement la fermeture de la base de
coque et une position de relâchement naturel" pouvant correspondre à l'ouverture de
la base de coque.
[0015] La figure 5 est une vue en coupe schématique, toujours selon la ligne III-III, de
la chaussure de la figure 1 montrant un autre mode de réalisation du moyen d'étanchéité
selon l'invention.
[0016] La figure 6 est une vue, de détail, de la figure 4 montrant un mode de fixation du
moyen d'étanchéité sur les rabats de la base de coque.
[0017] La chaussure de ski représentée à la figure 1 est une chaussure du type à entrée
traditionnelle, c'est-à-dire que son ouverture s'effectue sur sa partie antérieure
supérieure sensiblement dans son axe longitudinal. Cette chaussure présente une base
de coque 1 pourvue d'une semelle 2 et une tige 3 formant collier. Dans cet exemple
de réalisation de la chaussure, la zone d'ouverture - fermeture 4 de la tige 3 est
fermée de manière connue au moyen de deux languettes transversales 5 qui sont connectées
à des tendeurs 6 tandis que seule la zone d'ouverture - fermeture 7 de la base de
coque 1 (figure 1 et 2) est pourvue d'un moyen d'étanchéité 8 selon l'invention. Ce
moyen d'étanchéité 8 est adapté aux rabats flexibles 9 et 10 qui se joignent par recouvrement,
le rabat 10 se dirigeant vers l'intérieur de la chaussure sous le rabat 9 qui reste
sur l'extérieur. Comme illustré, les rabats 9 et 10 sont orientés transversalement
à l'axe longitudinal 11 de la chaussure et sont commandés en rapprochement d'un de
l'autre et l'un sur l'autre, tel que cela est visible en référence aux figures 3 et
4, par au moins un dispositif de serrage 12. Ce dispositif de serrage 12 est, dans
ce cas de construction, constitué par un levier-tendeur 13 pourvu d'un organe d'accrochage
14, tel qu'un crochet, qui est destiné à coopérer avec l'un au moins d'une succession
de crans 15 dont est pourvue une crémaillère 16 pour assurer la connexion des rabats
9 et 10 entre eux en position de fermeture de la chaussure.
[0018] Selon l'invention, le moyen d'étanchéité 8, obtenu en un matériau souple et étanche,
est rapporté sur l'extérieur de la chaussure et suit sensiblement le contour du profil
de la bordure libre 9' du rabat extérieur 9, revient vers l'intérieur de la chaussure
en formant un pli 17, et se prolonge ensuite sur la surface extérieure du rabat interne
10 approximativement jusqu'au niveau du levier tendeur 13. L'interstice 18 de recouvrement
des rabats 9 et 10 en position de fermeture, figure 3, est ainsi obturée par le moyen
d'étanchéité 8 qui présente alors un profil sensiblement en zigzag. Il va de soi que
le moyen d'étanchéité 8 peut être rendu solidaire de l'extérieur de la chaussure par
tout moyen d'assemblage connu, tel que par collage mais peut, avantageusement, être
fixé à l'aide des rivets de fixation 19 de l'embase 13' du levier-tendeur 13 et de
l'embase 16' de la crémaillère 16. De préférence, le moyen d'étanchéité 8 est alors
monté en "sandwich" entre lesdites embases 13' et 16' et la surface extérieure des
rabats 9 et 10 venus de la base de coque 1.
[0019] Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le moyen d'étanchéité 8 est
inextensible. Dans ce cas, le pli 17 qu'il forme à l'intérieur présente une longueur
développée au moins correspondant à celle de l'écartement minimum des rabats 9 et
10 à exécuter pour ouvrir la chaussure, c'est-à-dire pour autoriser l'introduction
et l'extraction du pied de cette dernière.
[0020] Afin d'assurer le maintien du pli 17 du côté de l'intérieur de la chaussure, le moyen
d'étanchéité 8 est avantageusement fixé d'une part, à l'extrémité 20 de la bordure
libre 9' du rabat extérieur 9 et d'autre part, au moins à proximité 21 de la bordure
libre 10' du rabat intérieur 10 de sorte qu'en position de relâchement naturel desdits
rabats, tel qu'illustré à la figure 4, l'extrémité 20, ou connexion supérieure, du
rabat extérieur 9 dépasse toujours la zone de la connexion 21 du moyen d'étanchéité
8 sur le rabat intérieur 10. Selon cette disposition, montrée plus en détail à la
figure 6, les connections 20 et 21 se situent dans un plan 22 qui s'étend, à partir
de la connexion 20, en diagonale par rapport à la perpendiculaire 23 de la tangente
24 de l'arc 25 dans lequel s'inscrit au moins partiellement la forme de la languette
extérieure 9. Il résulte d'un tel montage que le pli 17 du moyen d'étanchéité 8 d'une
part, tend à rester plié constamment du côté où il est initialement dirigé lors de
son montage et/ou de sa mise en oeuvre, notamment en direction de l'intérieur de la
chaussure dans le cas présent, et d'autre part, reste situé sous le rabat extérieur
9 même lors de l'ouverture de la chaussure. Il est évident que les dispositions qui
viennent d'être décrites pour l'utilisation d'un moyen d'étanchéité 8 inextensible
sont également valables et réalisables pour un moyen d'étancheité extensible. Par
contre, lorsque le moyen d'étanchéité est extensible, d'autres dispositions de montage
sont réalisables.
[0021] Ainsi, comme dans l'exemple représenté à la figure 5, le moyen d'étanchéité extensible
28, qui est constitué d'un film ou une membrane sans pli fonctionnel 17 destiné à
permettre l'écartement des rabats 9 et 10, est disposé en simple recouvrement sur
l'interstice 18 de recouvrement de ces derniers. Dans cette disposition de montage,
l'ouverture de la chaussure, et donc l'écartement des rabats 9 et 10, s'effectue simplement
en jouant sur l'élasticité propre du moyen d'étanchéité 8. Il va de soi que le moyen
d'étanchéité 8 est connecté essentiellement à l'extérieur de la chaussure et notamment
sur le rabat intérieur 10 en un point 29 situé à une distance suffisante de l'extrémité
9' du rabat extérieur 9 pour autoriser le glissement et le rapprochement réciproque
desdits rabats 9 et 10 lorsque le dispositif de serrage 12 (non représenté) les connecte
en position de fermeture de la chaussure.
[0022] Il est bien entendu que l'invention concerne également d'autres zones d'ouverture-fermeture
d'une chaussure que celle d'une base de coque 1 comme décrit en référence aux figures
1 à 4. L'invention peut notamment se rapporter à la tige 3 de la chaussure, que ce
soit dans la zone antérieure 4 ou postérieure de celle-ci.
1- Chaussure de ski dont au moins une zone d'ouverture - fermeture (7) destinée à permettre
le passage du pied lors du chaussage - déchaussage présente au moins deux rabats (9,
10) qui se joignent par recouvrement et qui sont commandés en rapprochement l'un de
l'autre et l'un sur l'autre par au moins un dispositif de serrage (12) les connectant
en position de fermeture de la chaussure, caractérisée en ce qu'un moyen de couverture
souple étanche (8, 28) est rapporté sur l'extérieur de la chaussure et enveloppe les
deux rabats (9, 10) en fermant l'interstice (18) subsistant entre eux en position
de fermeture de la chaussure.
2- Chaussure de ski selon la revendication 1 caractérisée en ce que le moyen d'étanchéité
(8, 28) forme un pli (17) qui s'étend à l'intérieur de la chaussure dans l'interstice
(18) de recouvrement des rabats (9, 10) lui donnant un profil en zigzag.
3- Chaussure de ski selon la revendication 2 caractérisée en ce que la longueur développée
du pli (17) que forme le moyen d'étanchéité (8, 28) à l'intérieur de la chaussure
correspond à celle de l'écartement maximum des rabats (9, 10) en position d'ouverture
de la chaussure.
4- Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3 caractérisée en
ce que le moyen d'étanchéité (8, 28) est connecté à l'extrémité (20) de la bordure
libre (9') du rabat extérieur (9) et à proximité (21) de la bordure libre (10') du
rabat intérieur (10), la connexion sur l'extrémité (20) de la bordure libre (9') du
rabat extérieur dépassant, en position d'ouverture desdits rabats (9, 10), celle (21)
située sur le rabat intérieur (10).
5- Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisée en
ce que le moyen d'étanchéité (28) est extensible.
6- Chaussure de ski selon la revendication 1 caractérisée en ce que le moyen d'étanchéité
(28) est constitué d'une membrane extensible qui s'étend de l'extérieur du rabat extérieur
(9) à l'extérieur du rabat interne (10) en fermant l'interstice (18) de recouvrement
desdits rabats (9, 10).
7- Chaussure de ski selon la revendication 6 caractérisée en ce que le moyen d'étanchéité
extensible (28) présente des possibilités d'allongement élastique permettant l'écartement
des rabats (9, 10) jusqu'à leur position d'ouverture de la chaussure.
8- Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 caractérisée en
ce que le moyen d'étanchéité (8, 28) est rendu solidaire de l'extérieur de la chaussure
à l'aide des éléments de fixation (19) du dispositif de serrage (12) qui assure la
connexion des rabats (9, 10) en position de fermeture de la chaussure.
9- Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 caractérisée en
ce que le moyen d'étanchéité (8, 28) est rendu solidaire de l'extérieur de la chaussure
par montage en "sandwich" entre des embases (13', 16') d'un levier-tendeur (13) et
d'une crémaillère (16) du dispositif de serrage (12) disposées respectivement, (13')
sur le rabat (10) et (16') sur le rabat (9).