(19)
(11) EP 0 585 959 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
09.03.1994  Bulletin  1994/10

(21) Numéro de dépôt: 93115365.4

(22) Date de dépôt:  18.01.1990
(51) Int. Cl.5E21D 10/02
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE DK ES FR GB GR IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 20.01.1989 FR 8900700

(62) Numéro de dépôt de la demande initiale en application de l'article 76 CBE:
90400144.3 / 0381547

(71) Demandeur: Matière, Marcel
F-15000 Aurillac (FR)

(72) Inventeur:
  • Matière, Marcel
    F-15000 Aurillac (FR)

(74) Mandataire: Le Brusque, Maurice et al
Cabinet Harlé et Phélip 21, rue de la Rochefoucauld
F-75009 Paris
F-75009 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
     
    Remarques:
    Cette demande a été déposée le 23 - 09 - 1993 comme demande divisionnaire de la demande mentionnée sous le code INID 60.
     


    (54) Procédé de réalisation d'un conduit enterré


    (57) L'invention a pour objet un conduit enterré constitué d'une série de tronçons placés les uns à la suite des autres, et comprenant chacun une partie inférieure reposant sur une surface de pose (A) et une partie supérieure constituée d'au moins un élément (2) formant voûte et reposant sur la partie inférieure par l'intermédiaire d'organes d'appui longitudinaux (7) (7') parallèles à l'axe longitudinal (O),
    Selon l'invention, la partie inférieure de chaque tronçon du conduit (1) est constituée de deux éléments d'appui (30) préfabriqués, formant chacun une semelle isolée (32), lesdits éléments d'appui (30) étant placés les uns à la suite des autres de façon à former deux organes d'appui longitudinaux (7, 7') sur lesquels viennent reposer les bords inférieurs latéraux (71) des éléments supérieurs (2).
    L'invention s'applique spécialement à la réalisation de conduits enterrés de grande section.




    Description


    [0001] L'invention a pour objet un procédé de réalisation d'un conduit enterré par assemblage, sur le site, le long d'un axe longitudinal, d'une pluralité d'éléments préfabriqués et couvre également les éléments préfabriqués et la manière dont ils sont présentés.

    [0002] Il existe différents types de conduits enterrés réalisés par assemblage d'éléments préfabriqués et constitués notamment de tronçons tubulaires alignés bout à bout le long d'un axe longitudinal. Chaque tronçon tubulaire peut être constitué, par exemple, d'un élément unique de section tubulaire. Dans ce cas, les tronçons tubulaires sont généralement munis à leurs extrémités de parties, respectivement, en saillie et en retrait, qui s'emboîtent l'une dans l'autre à la pose des éléments et permettent la solidarisation de ces derniers.

    [0003] Pour une section de passage importante, les tronçons de section circulaire ont des poids très élevés et sont difficiles à manipuler, à transporter et à mettre en place.

    [0004] C'est pourquoi on a également proposé de diviser la paroi du conduit en éléments préfabriqués, chaque tronçon tubulaire étant constitué d'un certain nombre d'éléments s'appuyant les uns sur les autres de façon à constituer une section fermée. Souvent, on utilise des éléments d'un seul type couvrant chacun un arc de cercle de longueur donnée et permettant donc de réaliser des tronçons à section circulaire. Mais on a aussi proposé d'utiliser des éléments préfabriqués de formes différentes permettant de réaliser des tronçons à section non circulaire et, par exemple, présentant un fond plan permettant de mieux répartir sur le sol la charge appliquée.

    [0005] En particulier, le déposant a déjà décrit de telles structures, par exemple dans le brevet européen EP 081.402 qui montre différents modes de réalisation et, notamment, un conduit comprenant, en section transversale, quatre éléments, respectivement un élément plan formant radier, deux éléments de côté placés de part et d'autre du radier et munis chacun d'une base leur permettant de se tenir droit sur le sol et un élément de voûte incurvé reposant sur les bords supérieurs des éléments de côté.

    [0006] Dans un autre mode de réalisation qui fait l'objet du brevet EP 0188.487 du même déposant, on a décrit un conduit comprenant, en section transversale, seulement deux éléments, respectivement un élément inférieur formant un radier et un élément supérieur en forme de voûte incurvée en arc de cercle et reposant, par l'intermédiaire de ses deux bords longitudinaux parallèles, sur des organes d'appui ménagés le long des deux côtés du radier.

    [0007] Selon l'une des caractéristiques décrites dans le brevet EP 0188.487, les organes d'appui longitudinaux ménagés des deux côtés du radier sont constitués de rainures à fond creux incurvé dans lesquelles s'engagent les bords longitudinaux de l'élément de voûte qui ont chacun un profil arrondi convexe de courbure légèrement plus marquée que celle de la rainure de façon à ménager un léger jeu. Chaque appui longitudinal présente ainsi une certaine possibilité d'articulation autour d'un axe parallèle à l'axe longitudinal du conduit, chaque élément de voûte pouvant se déformer très légèrement sous la charge transmise par les terrains qui le surmontent. Celle-ci est transmise aux deux côtés latéraux du radier qui est constitué d'un panneau massif de forme rectangulaire reposant sur le sol par l'intermédiaire d'un fond rigide permettant de bien répartir l'ensemble des charges appliquées.

    [0008] Il est apparu que de telles structures résistent aux charges appliquées de façon active en mobilisant, d'ailleurs, les terrains environnants auxquels une partie de la charge appliquée est transmise par déformation latérale de l'élément supérieur, ce dernier étant ainsi déchargé à la clé.

    [0009] Ces particularités ont conduit à étendre les possibilités d'application de tels conduits.

    [0010] L'invention concerne donc, d'une façon générale, un conduit enterré, pour le passage d'une chaussée ou d'une rivière, réalisé par assemblage sur le site, le long d'un axe longitudinal, d'une pluralité d'éléments préfabriqués formant des tronçons adjacents comprenant chacun, en section transversale à l'axe, une partie inférieure reposant sur une surface de pose et une partie supérieure constituée d'au moins un élément formant voûte et reposant sur la partie inférieure par l'intermédiaire d'organes d'appui longitudinaux parallèles à l'axe longitudinal.

    [0011] Conformément à l'invention, la partie inférieure de chaque tronçon du conduit est constituée de deux éléments d'appui réalisés à l'avance, formant chacun une semelle isolée présentant, sur une face inférieure, une surface d'assise et, sur une face supérieure, une partie d'appui longitudinale pour un élément supérieur, lesdits éléments d'appui étant placés les uns à la suite des autres de façon que les parties d'appui alignées forment les deux organes d'appui longitudinaux sur lesquels viennent reposer les bords inférieurs latéraux des éléments supérieurs, lesdits éléments d'appui ayant des caractéristiques dimensionnelles et structurelles déterminées de façon à être capables de résister aux charges appliquées en service par les éléments supérieurs et à assurer une surface d'assise de largeur suffisante, compte-tenu desdites charges et de la portance du sol à cet endroit.

    [0012] En outre, l'invention couvre de nombreuses variantes qui font l'objet des sous-revendications et qui seront décrites en détail dans la description qui va suivre, en référence aux dessins annexés.

    [0013] La Figure 1 représente un mode de réalisation d'un conduit de type connu.

    [0014] La Figure 2 représente, en coupe transversale, un conduit selon l'invention, enterré sous un remblai.

    [0015] La Figure 3 est une coupe longitudinale du conduit de la Figure 2 à son extrémité débouchant dans un talus.

    [0016] La Figure 4 est une vue de côté partielle représentant un mode de réalisation particulier de l'appui longitudinal entre un élément supérieur et un élément de base.

    [0017] La Figure 5 est une vue de dessus partielle représentant, dans un mode de réalisation particulier, un joint transversal à emboîtement entre deux éléments de base consécutifs.

    [0018] La Figure 6 et la Figure 7 sont des vues de détail représentant deux modes de réalisation de la liaison entre deux éléments d'appui consécutifs.

    [0019] La Figure 8 représente, à titre d'exemple, deux séries III, III', d'éléments d'appui.

    [0020] La Figure 9 est une vue en coupe transversale d'un autre mode de réalisation.

    [0021] La Figure 10 est une vue schématique, en perspective, du conduit de la Figure 9.

    [0022] Sur la Figure 1, on a représenté, en section transversale à l'axe, un exemple de tronçon de conduit du type décrit dans le brevet EP 0188.487 et constitué de deux types d'éléments, respectivement un élément de base 10 formant un radier posé sur le sol et un élément supérieur 2 en forme de voûte incurvée reposant sur l'élément de radier 10. Les éléments 10 et 2 sont réalisés par moulage, normalement en béton armé ou précontraint, ou bien en béton de fibres, mais d'autres matières moulables peuvent être utilisées.

    [0023] Le conduit 1 est placé dans le fond d'une tranchée B qui est ouverte jusqu'à une surface de pose aplanie et tassée A placée au niveau voulu, le conduit étant, après la pose, recouvert d'un remblai C. Le conduit ainsi enterré est donc soumis, d'une part, à la charge du remblai qui dépend essentiellement de la hauteur de ce dernier et, d'autre part, à des charges d'exploitation appliquées, par exemple, sur une chaussée D aménagée sur le remblai.

    [0024] L'élément de base comprend un fond 10 constitué d'un panneau massif en béton armé de forme rectangulaire muni, le long de ses deux côtés latéraux 11, de deux appuis longitudinaux qui, dans l'exemple représenté, sont constitués par des rainures à fond incurvé 72 placées sensiblement au niveau de la face supérieure du fond 10.

    [0025] L'élément de voûte 2 a une forme cylindrique en plein cintre, centrée sur un axe longitudinal O qui peut être placé soit dans le plan horizontal des rainures 72, soit à une hauteur h au-dessus de la face supérieure 13 du radier 10. Par exemple, dans le mode de réalisation de la Figure 1, l'élément de voûte 2 est muni de deux côtés plans 21 tangents à la partie circulaire 20 qui permettent de surélever l'axe O de la même hauteur.

    [0026] En conservant la forme en plein cintre de la voûte, il est ainsi possible de faire varier la hauteur totale H du conduit en modifiant la hauteur des parties planes 21 de l'élément de voûte 2.

    [0027] Chaque extrémité 22 de l'élément supérieur 2 de voûte est munie d'un bord arrondi convexe 71 qui s'engage dans la rainure concave 72 correspondante au niveau de la face supérieure 12 de l'élément de base 1. Le bord arrondi 71 a une courbure un peu plus accentuée que celle de la rainure 72 de façon à ménager un léger jeu permettant aux parties inférieures 25 de l'élément de voûte de pivoter très légèrement de part et d'autre du plan vertical P passant par le fond de chaque rainure 72. on constitue ainsi, sur chaque côté latéral, un organe d'appui 7 articulé autour d'un axe parallèle à l'axe O du conduit.

    [0028] De ce fait, comme on l'a décrit dans le brevet EP 0188.487, l'élément de voûte 2 peut se déformer très légèrement grâce à ses appuis articulés 7, 7', sous l'action des charges appliquées et il en résulte une certaine diminution des contraintes à la clé, une partie de la charge étant reprise latéralement par le remblai C.

    [0029] Chaque appui articulé 7 doit cependant être maintenu latéralement. A cet effet, chaque rainure 72 est limitée par des bords relevés 14 qui, dans le cas représenté sur la Figure 1, où les rainures sont placées au niveau de la face supérieure 13 du radier, ont une hauteur ne dépassant pas 5 cm, ce qui permet de réaliser les bords relevés 14 à la coulée du béton sans utiliser de moule particulier. Les éléments de radier 13 peuvent donc être moulés rapidement et économiquement.

    [0030] Il est possible également, comme on l'a décrit dans le brevet EP 0188.487, d'appliquer les bords 22 de la voûte dans les rainures 72 au moyen de tirants 25 mis sous tension en prenant appui sur des parties 24 de la voûte, un joint d'étanchéité étant interposé entre les bords 71 et le fond des rainures 72.

    [0031] En faisant varier la hauteur h des parties inférieures planes 21 de l'élément de voûte, on peut modifier la hauteur totale H de la structure ainsi que la section de passage S à l'intérieur du conduit.

    [0032] Mais pour une même largeur entre appuis, on peut aussi réduire la hauteur H du conduit en donnant à la voûte une forme surbaissée en anse de panier. Bien entendu, dans ce cas, la section de passage S est aussi réduite. Si l'on doit respecter une hauteur maximale, on pourra augmenter la largeur du radier et, par conséquent, la distance entre appuis L de façon à assurer une section de passage déterminée.

    [0033] Dans les modes de réalisation décrits jusqu'à présent, la partie inférieure était constituée d'éléments préfabriqués monoblocs formant un radier continu. Il est possible, cependant, de remplacer chaque élément de base 10 par deux éléments d'appui espacés 30 de façon à constituer deux lignes d'appui 3 séparées par un espace libre.

    [0034] Une telle disposition, qui a été représentée sur les Figures 2 et 3, pourrait être utile, par exemple, pour de très grandes sections pour lesquelles des éléments de base monoblocs deviendraient intransportables. En effet, les éléments d'appui 30 forment des semelles isolées dont la largeur peut être prévue pour ménager une surface d'appui suffisante. En particulier, dans le cas de sols présentant une bonne résistance, la largeur de la semelle 32 pourrait être réduite.

    [0035] De tels éléments, qui sont identiques et peuvent être empilés facilement, sont moins lourds et moins encombrants que des éléments monoblocs couvrant toute la largeur du conduit.

    [0036] Dans le mode de réalisation représenté sur les Figures 2 et 3, chaque élément supérieur 20 a la forme d'une voûte incurvée reposant sur les éléments d'appui 30 par ses bords latéraux inférieurs, ces derniers ayant un profil arrondi convexe et s'insérant chacun dans une rainure 31 en forme de goulotte concave ménagée sur la face supérieure de chaque élément d'appui 30. On réalise ainsi deux organes d'appui longitudinaux présentant une certaine possibilité d'articulation de l'élément supérieur 20 par rapport aux deux éléments d'appui 30.

    [0037] Le remplacement d'un élément inférieur monobloc par deux éléments d'appui séparés ne change pas sensiblement la charge maximale admissible car celle-ci dépend essentiellement de la résistance de la voûte, le rôle du radier étant essentiellement de transmettre au sol la charge appliquée sur la voûte et d'assurer une étanchéité vers le bas.

    [0038] L'espace existant entre les deux éléments d'appui séparés 30 pourra, selon le cas, être laissé libre ou bien fermé de toute façon adéquate correspondant à l'utilisation du conduit.

    [0039] Sur la Figure 2, par exemple, la partie inférieure 4 du conduit est constituée d'une couche de base 41 en agrégats compactés, placée entre les côtés latéraux internes 33 des éléments d'appui 30 et recouverte d'une dalle 42 qui peut être constituée d'éléments préfabriqués ou bien coulée en place en recouvrant les faces supérieures 34 des éléments d'appui 30.

    [0040] On peut ainsi, comme on l'a représenté sur la Figure 3, faire passer entre les deux lignes d'appui 3 une chaussée 43 et l'on voit que l'un des avantages de cette disposition réside dans le fait que la chaussée 43 peut être réalisée sans discontinuité et de façon classique à l'intérieur comme à l'extérieur du conduit, alors que des éléments inférieurs en béton imposeraient un raccordement avec la chaussée extérieure, avec les risques de décalage dûs aux tassements différentiels et aux dilatations.

    [0041] Par ailleurs, les plans des joints transversaux 23 entre deux éléments de voûte 20 consécutifs peuvent être décalés longitudinalement par rapport au plan des joints transversaux 35 entre les éléments d'appui 30. De la sorte, la charge appliquée par chaque élément supérieur 20 se répartit sur deux éléments d'appui consécutifs, de part et d'autre du plan de joint.

    [0042] De façon avantageuse, on peut aussi, comme on l'a représenté schématiquement sur la Figure 5, ménager le long des deux bords transversaux 8 de chaque élément de base des parties en saillie 81 qui s'engagent dans des parties en retrait 82 ménagées sur le bord transversal en regard de l'élément adjacent.

    [0043] De la sorte, on assure un centrage relatif des éléments consécutifs permettant d'éviter les risques de désalignement lorsque la structure est soumise à un effet de ripage latéral, par exemple dans des courbes.

    [0044] Un effet de ripage longitudinal peut également apparaître, par exemple, lorsque la structure est réalisée sur une surface inclinée par rapport à l'horizontale.

    [0045] Dans ce cas, comme on l'a représenté en vue de côté sur le Figure 4, chaque organe d'appui longitudinal 7 présente un profil en créneau. La partie profilée convexe 71 ménagée sur chaque bord inférieur 22 de l'élément supérieur 2 s'étend en effet alternativement sur deux niveaux différents de façon à comprendre, par exemple, une partie centrale en saillie 71 encadrée par deux parties en retrait 73 qui s'engagent dans des parties inversées ménagées en creux 74 et en saillie 75 sur le bord supérieur de l'élément de base et qui sont munies d'une rainure longitudinale.

    [0046] Un tel profil en créneau permet d'assurer le maintien longitudinal de chaque élément supérieur 2 par rapport à l'élément de base correspondant.

    [0047] Bien entendu, d'autres dispositions analogues, comprenant des parties en creux et en saillie décalées longitudinalement pourraient être utilisées.

    [0048] Les joints transversaux entre deux éléments 30 consécutifs peuvent être réalisés de différentes façons.

    [0049] Sur la Figure 6, par exemple, on a représenté un joint scellé 5 entre deux éléments consécutifs 30, 30'. Ces derniers sont munis, sur leurs faces frontales en vis-à-vis d'armatures en attente 51 qui s'entrecroisent dans un espace 50 laissé entre les deux éléments 30 et 30' et qui sont associés à des fers transversaux 52, l'ensemble étant noyé dans un mortier de scellement 53. Le joint de scellement 5 ainsi réalisé entre les deux éléments consécutifs 30 et 30' constitue un véritable clavage dans le sens longitudinal. En solidarisant ainsi un certain nombre d'éléments consécurifs, on réalise, sur une longueur déterminée, une longrine monobloc qui permet de répartir la charge sur le sol et d'éviter les tassements différentiels.

    [0050] Mais il est aussi possible, comme on l'a représenté sur la Figure 7, de placer aux extrémités en vis-à-vis de deux éléments consécutifs 30 et 30', des organes de liaison 54, 54', qui s'emboîtent l'un dans l'autre et peuvent être reliés par une broche 55. Les deux éléments consécutifs 30 et 30' sont ainsi reliés entre eux par une liaison articulée donnant à chaque élément une légère possibilité de déviation par rapport aux éléments qui l'encadrent.

    [0051] Les dimensions des éléments d'appui 30, et notamment la largeur L' de leur surface d'assise et leur hauteur H', seront choisies en fonction des circonstances d'utilisation, et notamment des charges supportées et de la capacité de portance du sol.

    [0052] Différents profils pourront également être prévus. Par exemple, pour la réalisation de chaussées souterraines, au moins l'une des lignes d'appui 3 pourrait être constituée d'éléments 30 conformés de façon à présenter une face supérieure 34' sensiblement horizontale et placée au-dessus du niveau de la chaussée 4 de façon à réaliser un trottoir de circulation de piétons.

    [0053] Selon une autre variante représentée sur les Figures 9 et 10, le conduit est prévu pour le passage de liquide, par exemple d'une rivière. Dans ce cas, le fond 6 du conduit peut être avantageusement constitué d'une série de plaques 61 en fonte, en tôle ou en matière plastique, ayant une largeur égale à celle du conduit et recouvrant l'espace entre les deux éléments 30, en remontant sur les faces supérieures 34 de ceux-ci jusqu'au-dessus des joints 31. Comme indiqué sur la Figure, les plaques 61 peuvent limiter un profil en creux, par exemple pour le passage d'un canal et la hauteur H' des éléments d'appui 30 peut être augmentée de façon à élever le niveau moyen de l'eau, le fond 6 limitant ainsi une section suffisante pour les débits moyens. Des joints d'étanchéité peuvent être placés entre les parties supérieures 31 des éléments d'appui 30 et les bords supérieurs 62 de chaque plaque 6 de façon à permettre au niveau de l'eau de monter au-dessus du niveau des bords 62 en remplissant plus ou moins le conduit, en cas de crue. Le conduit peut même être mis sous pression si les bords inférieurs 21 de la voûte 2 sont appliqués dans le fond des rainures 31 par des tirants mis sous tension.

    [0054] De plus, comme on l'a représenté sur la vue en perspective de la Figure 10, les plaques 61 peuvent avantageusement se recouvrir mutuellement à la façon d'un entuilage, l'extrémité transversale 63 d'une plaque tournée vers l'aval, dans le sens de circulation du liquide, recouvrant l'extrémité avant 64 de la plaque suivante 61', avec interposition d'un cordon d'étanchéité.

    [0055] D'autres modes de revêtement du fond pourraient évidemment être employés. Il est possible, dans certains cas, que l'axe longitudinal (O) du conduit soit incliné par rapport à l'horizontale et les éléments d'appui 30 peuvent alors avoir tendance à riper. Pour l'éviter, il sera intéressant de prévoir, sur les faces inférieures 32 des éléments 30, des crans d'accrochage 37 qui peuvent être réalisés au bétonnage ou bien, comme on l'a représenté sur la Figure 10, être ménagés sur une plaque en fonte 38 scellée sur la face inférieure de chaque élément d'appui 30.

    [0056] Comme indiqué sur la Figure 10, en cas de forte déclivité, les faces d'assise 32 des éléments d'appui 30 pourraient former des gradins, la surface de pose A constituant des marches A2 de largeur correspondante.

    [0057] Pour éviter tout danger de ripage, les éléments 30 peuvent être ancrés dans le sol par des poutres transversales formant clavettes. Il en est de même des éléments supérieurs 2 qui peuvent être clavetés par rapport aux éléments de base.

    [0058] Selon une autre disposition avantageuse représentée sur les Figures 3 et 10, on adjoint aux éléments supérieurs 2 des pièces de tête 9 placées à chaque extrémité du conduit.

    [0059] En effet, le conduit est enterré sous un remblai C et débouche à chaque extrémité dans un talus C' qui doit être maintenu par les deux côtés latéraux. Pour éviter de prolonger inutilement le conduit à l'extérieur du remblai C, on utilisera avantageusement des pièces de tête comprenant chacune une paroi verticale 9 de forme triangulaire ou trapézoïdale, associée à une semelle 90.

    [0060] Sur les Figures 3 et 10, par exemple, la semelle 90 est constituée d'un ou plusieurs éléments d'appui 39 identiques à ceux 30 qui supportent les éléments de voûte 20. Chaque pièce de tête est alors constituée d'une plaque 9 comprenant un côté horizontal 91 qui repose sur la partie supérieure 31 de l'élément d'appui 39 correspondant, un côté vertical 92 placé dans le prolongement du côté 24 du dernier élément supérieur 25 du conduit, et un côté incliné 93 dont l'inclinaison correspond à l'angle naturel du talus C'.

    [0061] Le maintien de la paroi 9 peut être assuré par un scellement réalisé entre les côtés verticaux 92 et 24 en vis-à-vis ou bien par emboîtement de pièces adéquates scellées dans les faces en regard desdits côtés 91, 24.

    [0062] De plus, la paroi 9 prend appui, dans le sens longitudinal, sur une butée 94 fermant la goulotte 31 dans laquelle s'engage le côté horizontal 91.

    [0063] Mais on pourrait aussi réaliser des pièces de tête munies chacune d'une semelle 90 faisant corps avec la paroi verticale 9, de façon à réaliser un élément autostable.

    [0064] On peut choisir les dimensions et le profil des éléments préfabriqués pour faire varier la section de passage et l'encombrement, en particulier la largeur L et la hauteur H du conduit, en fonction des circonstances, notamment les conditions d'utilisation et le site de construction.

    [0065] En particulier, les caractéristiques dimensionnelles et structurelles des éléments telles que l'épaisseur de la voûte, la nature du béton et la constitution du ferraillage devront être déterminées en fonction des contraintes appliquées par le remblai et par les charges d'exploitation.

    [0066] En outre, sans modifier le profil de la voûte, on peut aussi surélever le niveau des appuis longitudinaux 7, par exemple lorsque le conduit sert au passage d'une hauteur d'eau ne dépassant pas, en service normal, la hauteur des appuis 7. Une telle disposition permet de maintenir hors de l'eau les appuis longitudinaux tant que le débit transporté par le conduit est normal.

    [0067] Mais d'autres caractéristiques pourraient également être modifiées ou ajoutées, selon les besoins et certains accessoires peuvent également être ajoutés aux éléments de base ou aux éléments supérieurs.

    [0068] Les éléments de voûte 2 peuvent également faire l'objet de variantes dont certaines ont déjà été décrites.

    [0069] On peut donc ainsi déterminer à l'avance différentes formes d'éléments supérieurs et d'éléments de base qui peuvent être combinés de toutes les façons possibles.

    [0070] Par ailleurs, pour chaque profil, on peut aussi faire varier les paramètres déterminant la résistance du béton, comme l'épaisseur de la voûte, la nature du béton employé et la constitution du ferraillage, les armatures pouvant d'ailleurs être précontraintes.

    [0071] A cet égard, il peut également être intéressant comme on l'a représenté sur la Figure 1, de ménager, dans l'épaisseur des éléments de base, des évidements tubulaires qui se placent dans l'alignement les uns des autres à la pose des éléments de façon à former des canaux longitudinaux dans lesquels on peut faire passer des armatures de précontrainte solidarisées ensuite, de façon classique, en coulant un mortier.

    [0072] De tels canaux pourront aussi être utilisés, par exemple, pour le passage de canalisations ou de câbles électriques ou téléphoniques.

    [0073] La demande de brevet européen parallèle N° 90.400.144.3 dont la présente demande est une Division, décrit un système de réalisation de conduits enterrés suivant lequel on définit à l'avance les caractéristiques d'un certain nombre de profils d'éléments supérieurs et d'éléments de base qui peuvent être classés en séries correspondant chacune à une largeur entre appui.

    [0074] On peut définir ainsi les caractéristiques d'un certain nombre (a) de séries I, I', ... d'éléments de base et II, II', ... d'éléments supérieurs, chaque série correspondant à une largeur entre appuis, de façon à couvrir de façon aussi continue que possible, mais dans des conditions économiquement rentables, une large gamme de sections de passage permettant de répondre aux besoins de la clientèle. En pratique, on pourra, par exemple, définir quatre séries d'éléments de base et d'éléments supérieurs dont les largeurs s'échelonnent entre 1 mètre et 2,50 mètres, ce qui permet, selon le profil adopté, de réaliser des surfaces de passage depuis 0,35 m² jusqu'à 6 m² environ.

    [0075] De la même façon, il est possible de réaliser au moins une série III d'éléments d'appui à l'intérieur de laquelle on fait varier un certain nombre de caractéristiques dimensionnelles et structurelles comme, par exemple, la largeur de la surface d'assise, la hauteur de l'élément, la forme des organes d'appui 31, la nature du béton employé et la constitution du ferraillage, etc...

    [0076] A titre d'exemple, sur la Figure 8, on a représenté schématiquement deux séries III, III', d'éléments d'appui correspondant chacune à une largeur L'1 et L'2 de la surface d'assise et dans lesquelles on a fait varier les formes des éléments.

    [0077] En plus des séries I, I' ... d'éléments de base 1 et II, II' ... d'éléments supérieurs 2, on dispose ainsi d'au moins une série III d'éléments de base et, selon les besoins, on pourra donc associer les éléments de voûte 20 choisis dans la série correspondante à des éléments d'appui isolés choisis dans une série III, III', présentant une surface d'assise compatible avec la portance du sol.

    [0078] Les éléments supérieurs et de base ainsi définis peuvent être associés de toutes les façons possibles et souhaitables, en formant un certain nombre de tronçons types de même largeur et dont les profils et la section de passage sont sensiblement différents.

    [0079] Bien entendu, les éléments associés devront être compatibles et, par exemple, on associera ensemble des éléments de voûte et des éléments de base ayant des épaisseurs et des ferraillages leur permettant de supporter des efforts du même ordre.

    [0080] On peut disposer en stock d'un certain nombre d'éléments de plusieurs largeurs présentant des caractéristiques sensiblement différentes en ce qui concerne le profil, les épaisseurs et le ferraillage et correspondant aux besoins les plus courants. Si les éléments nécessaires se trouvent en stock, ils peuvent immédiatement être livrés sur le chantier.

    [0081] Si les éléments nécessaires ne se trouvent pas en stock, ils peuvent cependant être réalisés très rapidement car toutes leurs caractéristiques dimensionnelles et structurelles sont déjà définies et on dispose, normalement, des moules qui ont servi à la réalisation des éléments soumis aux essais préalables. Lorsque le client commande des éléments présentant d'autres caractéristiques accessoires, comme des canalisations internes ou des organes d'ancrage, ou bien de légères variations de dimensions dues à des exigences d'implantation, on adapte simplement le moule pour l'obtention, a la coulée, de ces caractéristiques supplémentaires, toutes les autres caractéristiques restant bien fixées.

    [0082] On réalise alors en nombre voulu les éléments préfabriqués soit dans une usine, soit sur le chantier, et on les assemble pour construire le conduit.

    [0083] D'autres accessoires préfabriqués pourraient d'ailleurs être avantageusement ajoutés à la série d'éléments d'appui 30.

    [0084] Par exemple, le côté interne des éléments 30 pourrait être muni de parties aménagées pour constituer ou recevoir des rails de circulation d'un chariot ou portique facilitant le montage et/ou l'entretien de l'ouvrage.

    [0085] On pourra encore ajouter aux séries d'éléments supérieur et inférieur, une série de pièces de tête présentant des épaisseurs, des hauteurs et, éventuellement, des inclinaisons différentes de façon à pouvoir s'adapter aux différents cas de la meilleure façon.

    [0086] D'une façon générale, d'ailleurs, on pourrait imaginer d'autres variantes et d'autres dispositions accessoires, par exemple pour réaliser différemment le fond ou la partie supérieure du conduit.

    [0087] Les signes de référence, insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications, ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et n'en limitent aucunement la portée.


    Revendications

    1. Conduit enterré pour le passage d'une chaussée ou d'une rivière, constitué d'une série de tronçons accolés placés les uns à la suite des autres, le long d'un axe longitudinal (O), sur le fond (A) d'une tranchée (B) et recouverts d'un remblai C, lesdits tronçons étant constitués par assemblage sur le site d'éléments préfabriqués et comprenant chacun, en section transversale à l'axe (O), une partie inférieure reposant sur une surface de pose (A) et une partie supérieure constituée d'au moins un élément (2) formant voûte et reposant sur la partie inférieure par l'intermédiaire d'organes d'appui longitudinaux (7) (7') parallèles à l'axe longitudinal (O),
       caractérisé par le fait que la partie inférieure de chaque tronçon du conduit (1) est constituée de deux éléments d'appui (30) réalisés à l'avance, formant chacun une semelle isolée présentant, sur une face inférieure, une surface d'assise (32) et, sur une face supérieure (34), une partie d'appui longitudinale (72) pour un élément supérieur (2), lesdits éléments d'appui (30) étant placés les uns à la suite des autres de façon que les parties d'appui (72) alignées forment les deux organes d'appui longitudinaux (7, 7') sur lesquels viennent reposer les bords inférieurs latéraux (71) des éléments supérieurs (2), lesdits éléments d'appui ayant des caractéristiques dimensionnelles et structurelles déterminées de façon à être capables de résister aux charges appliquées en service par les éléments supérieurs (2) et à assurer une surface d'assise (32) de largeur (L') suffisante, compte-tenu desdites charges et de la portance du sol (A) à cet endroit.
     
    2. Conduit enterré selon la revendication 1, caractérisé par le fait que chaque élément supérieur est réalisé de façon à pouvoir se déformer sous l'action des charges appliquées en pivotant légèrement autour des appuis longitudinaux (7, 7').
     
    3. Conduit enterré selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que chaque élément d'appui (30) présente une section sensiblement trapézoïdale comportant une face inférieure large (32) ménageant une surface d'assise suffisante et une face supérieure formant un appui articulé (72).
     
    4. Conduit enterré selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend entre les deux lignes (3) d'éléments d'appui (30) une suite d'éléments intermédiaires (61) s'appuyant sur les parties internes (34) des éléments d'appui (30) des deux lignes (3) de façon à former le fond (6) du conduit (1).
     
    5. Conduit enterré selon la revendication 4, caractérisé par le fait que les éléments intermédiaires (61) sont réalisés en matière moulable, injectable ou laminée, telle que métal, béton ou matière plastique.
     
    6. Conduit enterré selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisé par le fait que le fond (6) du conduit (1) forme un canal pour la circulation d'un liquide et que les éléments intermédiaires sont constitués de plaques (61) couvrant sensiblement toute la largeur interne du conduit et se recouvrant mutuellement à la façon d'un entuilage, l'extrémité aval (63) d'une plaque (61) recouvrant l'extrémité amont (66) de la plaque suivante (61').
     
    7. Conduit enterré selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que, dans le cas où le conduit (1) est utilisé pour le passage d'une chaussée de circulation (43), cette dernière est réalisée sans discontinuité en passant entre les deux lignes (3, 3') d'éléments d'appui (30).
     
    8. Conduit enterré selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les éléments d'appui (30) sont munis chacun, sur sa face inférieure (32), de parties en saillies (37) d'ancrage de l'élément sur la surface de pose (A).
     
    9. Conduit enterré selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la surface d'assise (32) des éléments d'appui (30) forme des gradins étagés susceptibles d'être posés sur des marches (A₂) ménagées sur la surface de pose (A) en cas d'inclinaison de l'axe longitudinal (O) du conduit (1).
     
    10. Conduit enterré selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins certains éléments de base (30) sont munis d'au moins un évidement tubulaire ménagé dans l'épaisseur de l'élément et parallèle à l'axe (O), de telle sorte que les évidements tubulaires alignés de plusieurs éléments de base (30) consécutifs forment un canal interne s'étendant sur toute la longueur de la structure.
     
    11. Conduit enterré selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que chaque organe d'appui longitudinal (7) (7') comprend deux parties arrondies, respectivement convexe (71) et concave (72) ménagées respectivement en saillie et en creux le long des côtés latéraux (21) (31) en vis-à-vis de l'élément supérieur (2) et des deux éléments de base (30) de chaque tronçon de façon à former une articulation.
     
    12. Conduit enterré selon la revendication 11, caractérisé par le fait que les parties profilées, respectivement convexe (71) et concave (72) s'étendent alternativement sur deux niveaux différents de façon à réaliser le long de chaque élément de base (30) et de chaque élément supérieur (2), des profits en créneaux inversés comprenant, sur l'élément de base (30) des parties en creux (74) et en saillie (75) dans lesquelles s'engagent des parties inverses ménagées respectivement en saillie (71) et en creux (73) sur les côtés latéraux (21) de l'élément supérieur (2).
     
    13. Conduit enterré selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins certains des éléments d'appui (30) sont munis d'armatures en attente (51, 52) susceptibles d'être associées à des armatures transversales (52) et d'être noyées, après la pose, dans un liant de scellement (53) de façon à former un joint clavé, l'ensemble de plusieurs éléments (30, 30') consécutifs constituant ainsi une longrine monobloc.
     
    14. Conduit enterré selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les extrémités adjacentes des éléments d'appui (30, 30') d'une même ligne sont munies d'organes de jonction (54, 54') reliés entre eux de façon à former une liaison articulée autour d'un axe (55).
     
    15. Conduit enterré selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que, le conduit étant recouvert d'un remblai (C) limité par un talus (C'), chaque extrémité (25) du conduit débouchant dans le talus (C') est équipée de deux pièces de tête (9) placées respectivement dans le prolongement des deux côtés du conduit, et comprenant chacune un élément de paroi latérale (9) de forme biaise reposant sur une semelle d'appui (90) et susceptible d'être placé respectivement dans le prolongement des deux côtés latéraux (24) de l'élément supérieur (25) placé à l'extrémité du conduit, chaque élément de paroi latérale (9) ayant une forme sensiblement trapézoïdale ou triangulaire comprenant un côté horizontal (91) reposant sur la semelle d'appui (90), un côté vertical (92) placé le long du côté correspondant (24) de l'élément supérieur (25) et un côté incliné (93) dont l'inclinaison correspond à l'angle de talus naturel (C') du remblai recouvrant le conduit.
     
    16. Conduit enterré selon la revendication 15, caractérisé par le fait que l'on dispose d'une série de pièces de tête (9) dans laquelle on a fait varier au moins l'un des paramètres tels que l'épaisseur de la paroi (9), la hauteur du côté vertical (92), l'inclinaison du côté incliné (93) et la largeur de la semelle d'appui (90).
     
    17. Eléments préfabriqués en béton pour la réalisation d'un conduit selon l'une des revendications précédentes.
     




    Dessins













    Rapport de recherche