[0001] La présente invention concerne un système pour la fixation d'un raidisseur de mur-rideau
sur un élément de construction, du genre comprenant une pièce de liaison qui peut
être rendue solidaire dudit raidisseur ; au moins une équerre dont chaque aile présente
un trou allongé perpendiculaire à son arête ; au moins un premier boulon dont la partie
filetée traverse le trou allongé ménagé dans celle des ailes de l'équerre qui est
en contact avec la pièce de liaison en position de montage, son écrou étant serré
sur la face de cette aile qui est opposée à la pièce de liaison et au moins un deuxième
boulon qui fixe l'autre aile de l'équerre sur l'élément de construction en traversant
le trou allongé qui est ménagé dans cette autre aile de l'équerre.
[0002] Un tel système de fixation est décrit dans le document GB-A-2.155.981, et il permet
de régler la position du raidisseur sur l'élément de construction dans deux directions
orthogonales dans un plan horizontal en modifiant la position des boulons de fixation
dans les trous allongés qui sont ménagés dans l'équerre spécifiée ci-avant. Dans la
pratique, il est toutefois souhaitable de pouvoir réaliser un tel réglage dans trois
directions, c'est-à-dire également dans la direction verticale, ce qui n'est pas le
cas dans le système de fixation connu. En outre, ce dispositif connu ne permet pas
de fixer le raidisseur au plus près de l'élément de construction, car sa distance
minimale par rapport à ce dernier est déterminée dès l'abord par la position du trou
allongé horizontal qui est ménagé dans la pièce intermédiaire précitée ou dans l'équerre
correspondante.
[0003] Le document US-A-4.873.805 décrit bien un support de mur-rideau qui peut se déplacer
dans le sens vertical, mais il s'agit là, non pas d'une fixation, mais d'un déplacement
libre très limité à l'intérieur d'un manchon, lequel est destiné à absorber des mouvements
relatifs. Par ailleurs, le manchon en question est soudé sur l'élément de construction,
ce qui impose une distance minimale entre cet élément et le mur-rideau qui est égale
à la profondeur du manchon. Enfin, le dispositif décrit dans ce document antérieur
ne prévoit pas de réglages dans un plan horizontal, et, pour cette raison, il ne comporte
pas d'équerres de fixation pourvues de trous allongés.
[0004] Un réglage vertical réalisé au moyen de rainures verticales en forme de T en section
transversale et d'écrous dont la tête est logée dans la rainure associée est décrit
dans le document EP-A-0.052.158. Toutefois, les rainures en question sont ménagées
dans une sorte de tube vertical en deux parties et à section transversale rectangulaire
qui est nécessairement présent entre l'élément de construction et le mur-rideau, de
sorte que ce dernier est forcément écarté de la distance correspondante par rapport
à cet élément. Enfin, le dispositif décrit dans ce document rend impossible tout réglage
dans le sens horizontal parallèlement à l'élément de construction, de sorte qu'il
ne s'agit ici que d'un réglage selon deux directions perpendiculaires entre elles.
[0005] Quant aux dispositifs décrits dans les demandes de brevet européen EP-A-0.438.649
et EP-A-0.428.962, le réglage en hauteur qui est prévu dans ceux-ci est obtenu au
moyen d'une simple vis de calage dont la hauteur utile est réglée par le vissage d'un
écrou.
[0006] Aussi, un but de la présente invention est de pallier les inconvénients des dispositifs
connus et de fournir un système de fixation du genre spécifié au début qui autorise
un réglage dans trois directions orthogonales et qui permette de monter le raidisseur
à une très faible distance de l'élément de construction sur lequel il doit être fixé.
[0007] Selon l'invention, ce but, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, comme
ceux qui consistent à assurer une fixation extrêmement solide et une grande facilité
de montage avec des organes simples, robustes et peu coûteux, sont atteints grâce
à un système de fixation du genre spécifié ci-avant qui est caractérisé par le fait
que la pièce de liaison spécifiée plus haut comprend latéralement au moins une rainure
en forme de T en section transversale, laquelle est verticale en position de montage
et ouverte vers l'extérieur ; et par le fait que la tête du premier écrou spécifié
ci-avant est logée avec un faible jeu dans cette rainure en forme de T en étant sensiblement
empêchée de tourner autour de son axe.
[0008] On comprend que ces dispositions permettent de régler dans trois directions orthogonales
la position du raidisseur par rapport à l'élément de construction. En effet, le premier
boulon spécifié plus haut est destiné à fixer une équerre sur une pièce de liaison,
et cette fixation peut avoir lieu à un niveau quelconque de cette dernière dans la
direction verticale, puisque la tête du boulon, avant son serrage, peut être placée
à un endroit quelconque de la rainure verticale en forme de T qui est ménagée dans
la pièce de liaison. Ceci assure donc le réglage dans la direction verticale.
[0009] D'autre part, de manière connue, l'équerre spécifiée plus haut peut être réglée horizontalement
par rapport à la pièce de liaison, d'une part, et par rapport à l'élément de construction,
d'autre part, en modifiant la position des écrous correspondants dans les trous allongés
associés, ce qui fournit deux directions de réglage supplémentaires. Ces deux directions
sont horizontales et perpendiculaires entre elles, comme le sont les trous allongés
de l'équerre en question, et chacune d'elles est perpendiculaire à la direction de
réglage verticale qui a été évoquée plus haut, ce qui fournit bien le réglage dans
trois directions orthogonales qui était visé.
[0010] En fait, le système de fixation selon l'invention est avantageusement symétrique
par rapport au plan vertical médian du raidisseur qu'il s'agit de fixer, de sorte
que sa pièce de liaison comprend deux rainures en forme de T qui sont symétriques
de part et d'autre de ce plan et qui enferment chacune la tête d'un boulon du genre
spécifié plus haut sous le nom de "premier boulon". Chacun de ces deux boulons fixe
une équerre sur la pièce de liaison, et ce sont donc deux équerres symétriques qui
fixent l'ensemble sur l'élément de construction. Il est clair que cette disposition
augmente considérablement la solidité de la fixation, et ce, à moindres frais, puisque
ce sont des organes identiques qui sont utilisés des deux côtés de la pièce de liaison.
[0011] Avantageusement, la pièce de liaison qui relie le raidisseur à l'élément de construction
par l'intermédiaire des équerres spécifiées plus haut est une pièce profilée qui présente
la forme d'un U à angles droits en section transversale et qui épouse étroitement
les contours extérieurs du raidisseur. Ce dernier est donc enserré par les ailes du
U de la pièce profilée de liaison et, de préférence, un boulon transversal, c'est-à-dire
perpendiculaire au raidisseur, traverse des trous ménagés dans ce dernier et dans
les ailes du U pour rendre l'ensemble solidaire.
[0012] Selon une forme de réalisation avantageuse du système de fixation selon l'invention,
la pièce de liaison spécifiée plus haut se prolonge vers l'extérieur d'un seul tenant
par une nervure verticale qui s'étend sur toute sa hauteur et dans laquelle est ménagée
la rainure verticale en forme de T dont il a été fait état plus haut. Par rapport
à une disposition où cette rainure serait ménagée dans une aile à section transversale
rectangulaire de la pièce profilée de liaison, cette forme de réalisation offre l'avantage
de nécessiter moins de matière, et donc d'être moins coûteuse, puisque la surépaisseur
qui est nécessaire pour loger la rainure en T et la tête de boulon qu'elle contient
est limitée à une partie de l'aile de la pièce profilée, à savoir au prolongement
spécifié plus haut.
[0013] D'autre part, il est avantageux que les surfaces de la pièce de liaison et de l'équerre
qui sont destinées à être serrées l'une contre l'autre par le premier boulon spécifié
plus haut soient pourvues chacune d'un crantage vertical. Ces crantages conjugués
servent, d'une part, à augmenter les surfaces de contact de l'équerre et de la pièce
profilée de liaison, et donc le frottement entre ces deux organes, ce qui rend la
liaison plus solide, et, d'autre part,assurer le positionnement relatif des deux pièces
en question, de sorte que la verticalité de la pièce de liaison se traduit nécessairement
par l'horizontalité des trous allongés de l'équerre.
[0014] Quant au premier boulon spécifié plus haut qui sert à serrer l'une contre l'autre
la pièce de liaison et l'équerre spécifiées plus haut, il s'agit de préférence d'un
simple boulon à tête carrée. Comme cette tête carrée est logée avec un faible jeu
dans le fond de la rainure en forme de T dont il a été fait état plus haut, il est
clair que le boulon en question est empêché de tourner autour de son axe, ceci permettant
de serrer sans problèmes son écrou sur l'aile correspondante de l'équerre. D'autre
part, le faible jeu entre la tête du boulon et le fond de la rainure en forme de T
permet de faire coulisser verticalement le boulon le long de la rainure, avant son
serrage, et ainsi de fixer à volonté la position du boulon, et donc de l'équerre,
dans la direction verticale.
[0015] Pour éviter que la tête de ce premier boulon ne s'échappe de sa rainure, cette dernière
est avantageusement pourvue, à l'une au moins de ses extrémités, d'une butée qui peut
se présenter sous la forme d'un bossage, d'une cheville, d'une vis ou similaire.
[0016] Selon une variante, deux raidisseurs superposés sont rendus solidaires de la même
pièce de liaison et, de préférence, l'un au moins de ces raidisseurs est rendu solidaire
de la pièce de liaison au moyen d'un boulon transversal, ce dernier traversant le
raidisseur correspondant en passant par des trous qui sont allongés dans la direction
verticale, ce qui permet d'absorber les dilatations d'origine thermique.
[0017] Enfin, la pièce de liaison qui relie le raidisseur aux équerres du dispositif selon
l'invention peut être avantageusement réalisée en deux parties qui sont symétriques
par rapport au plan vertical médian du raidisseur. Ainsi, cette pièce de liaison n'est
plus limitée à son utilisation pour un raidisseur de largeur déterminée, et, au contraire,
ses deux parties peuvent venir enserrer un raidisseur de largeur quelconque.
[0018] La description qui va suivre, et qui ne présente aucun caractère limitatif, permettra
de bien comprendre comment la présente invention peut être mise en pratique. Elle
doit être lue en regard des dessins annexés, parmi lesquels :
La figure 1 montre une vue en coupe horizontale du système de fixation selon l'invention
dans une première forme de réalisation ;
La figure 2 représente une vue en perspective éclatée de l'objet de la figure 1 d'où
l'on a supprimé le raidisseur, ainsi que l'élément de construction auquel ce dernier
doit être fixé ; et :
La figure 3 est analogue à la figure 1, mais elle représente une autre forme de réalisation
du système de fixation selon l'invention.
[0019] Dans tout ce qui va suivre, on supposera que ce système de fixation se trouve dans
sa position normale d'utilisation, c'est-à-dire tel qu'il est représenté, mais en
vue éclatée, sur les figures 1 et 3, ceci donnant tout leur sens à des expressions
comme "horizontal" et "vertical" ou "supérieur" et "inférieur".
[0020] On notera aussi que les directions appelées par la suite "transversale" et "longitudinale"
sont les directions horizontales qui sont respectivement perpendiculaires et parallèles
au raidisseur à fixer, et que ces directions sont respectivement indiquées par les
flèches X et Y sur les figures 1 et 2.
[0021] Dans sa forme de réalisation représentée sur les figures 1 et 2, le système de fixation
selon l'invention est destiné à relier un raidisseur unique 1 d'un mur-rideau 2 à
un nez de dalle, à une façade, à une structure métallique ou à un élément de construction
similaire qui est suggéré en 3 sur la figure 1 et qui sera appelé "nez de dalle" par
la suite, pour des raisons de simplification, bien que l'invention ne soit pas limitée
à ce type particulier d'élément de construction. Pour sa part, l'assemblage du raidisseur
1 et du mur-rideau 2 est classique, et il ne sera pas décrit ici.
[0022] Comme on le voit sur la figure 1, le raidisseur 1 est emboîté, pratiquement sans
jeu, dans une pièce profilée de liaison 4 dont la forme générale est celle d'un U
à angles droits en section transversale, et il en est rendu solidaire à l'aide d'un
boulon 5 qui traverse transversalement le raidisseur 1 et les ailes 4a et 4b de la
pièce de liaison 4.
[0023] D'autre part, chacune de ces ailes 4a et 4b se prolonge d'un seul tenant vers l'extérieur
de la pièce profilée 4, sur toute la hauteur de celle-ci, par une nervure verticale
6a ou 6b, respectivement, celle-ci, vue en coupe horizontale, s'étendant depuis la
face de la pièce profilée 4 qui est tournée vers le nez de dalle 3 jusqu'au milieu
de l'aile correspondante 4a ou 4b de la pièce profilée 4.
[0024] Comme le système de l'invention est parfaitement symétrique par rapport au plan vertical
médian P de la pièce profilée de liaison 4, on se contentera d'en décrire la moitié
qui est à gauche de ce plan P sur les figures 1 et 2 et à laquelle appartient le prolongement
latéral en forme de nervure verticale 6a de l'aile 4a de la pièce profilée 4.
[0025] Le prolongement latéral 6a est traversé verticalement de part en part par un passage
7a à section transversale rectangulaire qui s'ouvre vers l'extérieur par une saignée
8a, également verticale, en constituant ainsi une rainure en forme de T en section
transversale. La tête carrée 9a d'un boulon 10a est insérée avec un faible jeu dans
le passage vertical 7a, et sa course est limitée par des butées 11a qui sont respectivement
situées à la partie supérieure et à la partie inférieure du passage 7a, dont seule
la butée supérieure est visible sur la figure 2 et qui peuvent être constituées par
des bossages, des vis, des chevilles ou des organes similaires. Pour sa part, la partie
filetée 12a du boulon 10a fait saillie hors de la saignée verticale 8a de la pièce
profilée 4 pour traverser un trou allongé horizontal 13a qui est ménagé dans une aile
verticale 14a d'une équerre 15a. L'écrou 16a du boulon 10a permet donc de serrer cette
dernière, par son aile 14a, sur la pièce profilée 4 ou, plus précisément, sur le prolongement
latéral 6a de celle-ci. Cette opération est facilitée par le fait que la tige filetée
12a du boulon 10a est empêchée de tourner, puisque c'est avec un faible jeu que sa
tête carrée 9a est logée dans le passage vertical 7a.
[0026] Par ailleurs, un crantage vertical 17a est présent sur les faces en contact de l'aile
14a de l'équerre 15a et du prolongement 6a de la pièce profilée 4.
[0027] C'est par son autre aile 18a que l'équerre 15a est fixée au nez de dalle 3, et ce,
au moyen d'un boulon 19a qui est seulement indiqué par son axe sur la figure 2 et
qui traverse un trou allongé horizontal 20a ménagé dans l'aile 18a au même niveau
que le trou allongé 13a de l'autre aile 14a.
[0028] Pour les raisons de symétrie qui ont été évoquées plus haut, une équerre 15b peut
être fixée par un boulon 10b à la pièce profilée 4, de l'autre côté de celle-ci par
rapport à l'équerre 15a, son aile 18b qui est fixée au nez de dalle 3 s'étendant bien
entendu à l'opposé de l'aile correspondante 18a de l'équerre 15a.
[0029] On comprend que la position relative de la pièce profilée 4 et de l'équerre 15a peut
être modifiée dans la direction verticale Z de la figure 2 en faisant coulisser la
tête 9a du boulon 10a dans le passage vertical 7a avant le serrage de l'écrou 16a.
Il en va de même pour l'équerre 15b qui est normalement fixée sur la pièce profilée
4 à la même hauteur que l'équerre 15a.
[0030] Dans la direction longitudinale Y, c'est-à-dire horizontalement et parallèlement
au plan du raidisseur 1, la position relative de la pièce profilée 4 et de l'équerre
15a peut être modifiée, toujours avant le serrage de l'écrou 16a, en changeant l'endroit
du trou allongé 13a que traverse la tige filetée 12a du boulon 10a. La position relative
de l'autre équerre 15b par rapport à la pièce profilée 4 dans la direction Y est généralement
réglée d'une manière telle que les ailes 18a et 18b des deux équerres 15a et 15b soient
situées dans un même plan.
[0031] Enfin, la position relative de l'ensemble formé par la pièce profilée de liaison
4 et par les deux équerres 15a et 15b par rapport au nez de dalle 3 peut être modifiée
dans la direction transversale X, c'est-à-dire horizontalement et perpendiculairement
au plan du raidisseur 1, en changeant, avant le serrage des boulons 19a et 19b, l'endroit
des trous allongés 20a et 20b que ces boulons traversent dans les équerres 15a et
15b.
[0032] Il est clair que cette possibilité de réglage est limitée dans la direction verticale
Z par la distance entre les butées 11a et, dans les directions transversale X et longitudinale
Y, par la longueur des trous allongés 13a, 13b et, respectivement, 20a et 20b.
[0033] On notera que le réglage est continu dans les directions transversale X et verticale
Z, tandis qu'il est légèrement discontinu dans la direction longitudinale Y, puisqu'il
ne peut avoir lieu qu'avec un pas égal à la largeur des crans des crantages 17a, 17b.
Cet inconvénient est largement compensé par le fait que l'on évite ainsi tout risque
de glissement dans la direction longitudinale Y une fois que l'écrou 16a ou 16b a
été serré. En outre, les surfaces de contact entre la pièce profilée 4 et les équerres
15a et 15b sont augmentées, ce qui diminue d'autant le risque de glissement dans la
direction verticale Z. Enfin, les crantages 17a, 17b assurent automatiquement le positionnement
des équerres 15a et 15b, de sorte que les trous allongés de celles-ci prennent d'eux-mêmes
une position parfaitement horizontale.
[0034] On remarquera également que, comme on le voit sur la figure 1 qui correspond à une
position extrême de réglage dans la direction Y, le raidisseur peut être monté une
très faible distance du nez de dalle 3, ce qui était l'un des buts visés par la présente
invention.
[0035] La forme de réalisation selon la figure 3 diffère de celle des figures 1 et 2 par
le fait que la pièce profilée de liaison 4 présente dans ses ailes 4a et 4b, non pas
une paire de trous alignés permettant le passage d'un boulon unique 5, mais deux paires
de tels trous alignés 21a, 21b et 22a, 22b, les trous de chaque aile étant disposés
l'un au-dessous de l'autre et à la verticale l'un de l'autre. La paire de trous alignés
21a, 21b permet le passage d'un boulon horizontal 23, et l'autre paire 22a, 22b est
traversée par un autre boulon horizontal 24. Le boulon supérieur 23 sert à bloquer
dans la pièce profilée 4 un raidisseur supérieur 1', tandis que le boulon inférieur
24 serre dans la même pièce profilée 4 un raidisseur inférieur 1''. Enfin, les trous
qui sont ménagés dans les raidisseurs 1' et 1'' pour le passage des boulons 23 et
24 peuvent être allongés dans la direction verticale Z, comme on le voit sur le raidisseur
inférieur 1" de la figure 3 pour les trous 25, afin d'absorber les dilatations d'origine
thermique.
[0036] Il va de soi que, sans sortir du cadre de la présente invention, diverses modifications
pourraient être apportées aux formes de réalisation qui viennent d'être décrites.
C'est ainsi que la pièce de liaison 4 pourrait être réalisée en deux parties symétriques
par rapport au plan médian P du raidisseur 1, ce qui est suggéré en A sur les figures
1 et 2. Dans ce cas, les deux parties de la pièce 4 peuvent enserrer un raidisseur
1 de largeur quelconque, et elles peuvent être obtenues à partir d'un même profilé
moulé ou extrudé.
[0037] Egalement, les têtes 9a et 9b des boulons 10a et 10b de la figure 1 pourraient être,
non pas carrées, mais polygonales, et par exemple rectangulaires, ou elles pourraient
même présenter une forme cylindrique munie de méplats diamétralement opposés, ou encore
toute autre forme qui empêche la partie filetée du boulon concerné de tourner autour
de son axe.
[0038] D'autre part, la rainure en T que présente chaque aile de la pièce profilée de liaison
4 pourrait être ménagée, non pas dans un prolongement latéral de cette dernière, mais
dans son aile proprement dite qui présenterait alors une face extérieure continue
et plane. S'il en résulterait une augmentation de la quantité de matière nécessaire,
la pièce profilée serait renforcée, ce qui pourrait être avantageux dans certains
cas.
[0039] Par ailleurs, le fait que la pièce 4 soit qualifiée de "profilée" n'implique pas
nécessairement qu'elle soit fabriquée par extrusion, et, au contraire, il pourrait
aussi bien s'agir d'une pièce moulée ou usinée d'une autre manière.
[0040] On notera encore que si le système de fixation de l'invention a été décrit comme
étant symétrique par rapport au plan P, il serait néanmoins possible de s'écarter
de cette symétrie dans certaines circonstances particulières, en donnant par exemple
des longueurs différentes aux équerres 15a et 15b. De même, il n'est pas nécessaire
que les deux équerres 15a et 15b soient fixées au même niveau sur la pièce profilée
4, et leurs ailes 18a et 18b peuvent être situées dans un plan différent, par exemple
si le nez de dalle 3 auquel elles sont fixées présente un gradin ou un décrochement
à cet endroit.
1. Système pour la fixation d'un raidisseur de mur-rideau sur un élément de construction,
du genre comprenant une pièce de liaison (4) qui peut être rendue solidaire dudit
raidisseur (1 ; 1', 1'') au moins une équerre (15a, 15b) dont chaque aile (14a, 18a
; 14b, 18b) présente un trou allongé (13a, 20a ; 13b, 20b) perpendiculaire à son arête
; au moins un premier boulon (10a, 10b) dont la partie filetée (12a, 12b) traverse
le trou allongé (13a, 13b) ménagé dans celle (14a, 14b) desdites ailes de ladite équerre
(15a, 15b) qui est en contact avec ladite pièce de liaison (4) en position de montage,
son écrou (16a, 16b) étant serré sur la face de cette aile qui est opposée à ladite
pièce de liaison (4) ; et au moins un deuxième boulon (19a, 19b) qui fixe l'autre
aile (18a, 18b) de ladite équerre (15a, 15b) sur ledit élément de construction (3)
en traversant le trou allongé (20a, 20b) qui est ménagé dans cette autre aile (18a,
18b) de ladite équerre (15a, 15b), caractérisé par le fait que ladite pièce de liaison
(4) comprend latéralement au moins une rainure (7a, 8a ; 7b, 8b) en forme de T en
section transversale, laquelle est verticale en position de montage et ouverte vers
l'extérieur ; et par le fait que la tête (9a, 9b) dudit premier écrou est logée avec
un faible jeu dans ladite rainure en forme de T (7a, 8a ; 7b, 8b) en étant sensiblement
empêchée de tourner autour de son axe.
2. Système selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il est symétrique par
rapport au plan vertical médian (P) dudit raidisseur (1 ; 1', 1'').
3. Système selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait
que ladite pièce de liaison (4) est une pièce profilée qui présente la forme d'un
U à angles droits en section transversale et qui épouse étroitement les contours extérieurs
dudit raidisseur (1 ; 1', 1'').
4. Système selon la revendication 3, caractérisé par le fait que ledit raidisseur (1
; 1', 1'') est rendu solidaire de ladite pièce de liaison (4) au moyen d'au moins
un boulon transversal (5 ; 23, 24).
5. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que
ladite pièce de liaison (4) se prolonge vers l'extérieur d'un seul tenant par une
nervure verticale (6a, 6b) qui s'étend sur toute sa hauteur et dans laquelle est ménagée
ladite rainure en forme de T (7a, 8a ; 7b, 8b).
6. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que
les surfaces de ladite pièce de liaison (4) et de ladite équerre (15a, 15b) qui sont
destinées à être serrées l'une contre l'autre par ledit premier boulon (10a, 10b)
sont pourvues chacune d'un crantage vertical (17a, 17b).
7. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que
ledit premier boulon (10a, 10b) est un boulon à tête carrée.
8. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que
ladite rainure en forme de T (7a, 8a ; 7b, 8b) est pourvue, à l'une au moins de ses
extrémités, d'une butée (11a, 11b) qui est destinée à arrêter la tête (9a, 9b) dudit
premier boulon (10a, 10b).
9. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait qu'un
raidisseur supérieur (1') et un raidisseur inférieur (1'') sont tous deux rendus solidaires
d'une même pièce de liaison (4).
10. Système selon la revendication 9, caractérisé par le fait que l'un au moins desdits
raidisseurs (1', 1'') est rendu solidaire de ladite pièce de liaison (4) au moyen
d'un boulon transversal (23, 24), ce dernier traversant le raidisseur correspondant
(1', 1'') en passant par des trous (25) qui sont allongés dans la direction verticale.
11. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait
que ladite pièce de liaison (4) est réalisée en deux parties qui sont symétriques
par rapport audit plan vertical médian (P) dudit raidisseur (1 ; 1', 1'').