[0001] La présente invention concerne une busette de coulée de métal et des procédés de
fabrication de cette busette.
[0002] Elle s'applique en particulier aux busettes de coulée continue d'acier, notamment
d'acier calmé à l'aluminium.
[0003] De façon classique, une installation de coulée continue d'acier comprend au moins
une lingotière alimentée par un répartiteur d'acier en fusion.
[0004] L'acier en fusion s'écoule dans la lingotière à travers le canal d'au moins une busette
fixée sur le fond du répartiteur, au droit de l'ouverture supérieure de la lingotière.
[0005] Pour résister aux contraintes thermiques au contact du métal en fusion, les busettes
sont fabriquées habituellement dans un matériau réfractaire. Les busettes sont par
ailleurs recouvertes de couches d'émail interne et externe permettant d'éviter l'oxydation
du matériau réfractaire durant le préchauffage habituel des busettes et permettant
également de rendre imperméable le matériau réfractaire poreux pendant l'utilisation
des busettes.
[0006] Selon la nuance de l'acier coulé ou le type de matériau constituant les busettes,
il se pose des problèmes de dégradation des busettes par corrosion, ou des problèmes
de bouchage des busettes par des dépôts d'oxydes sur la surface du canal d'écoulement
de l'acier. Ces dépôts d'oxydes comprennent par exemple de l'alumine, de l'aluminate
de chaux ou du titanate d'alumine.
[0007] Il est connu de fabriquer des busettes dans un matériau réfractaire de silice vitreuse
(SiO₂). Les busettes fabriquées dans ce matériau résistent bien aux chocs thermiques
et au bouchage par des dépôts d'oxydes, mais résistent peu à la corrosion par certaines
nuances d'acier contenant, par exemple, du manganèse.
[0008] Il est également connu de fabriquer des busettes dans un matériau composite comprenant
principalement de l'alumine (Al₂O₃) et du graphite associés par une liaison carbonée.
Ces busettes comportent habituellement entre 20 et 30% en masse de graphite. La teneur
élevée en graphite favorise la résistance de ces busettes aux chocs thermiques. Ces
dernières résistent également bien à l'usure. Par contre, les busettes en alumine-graphite
se bouchent relativement vite.
[0009] Le bouchage des busettes est particulièrement rapide lorsque l'acier coulé est calmé
à l'aluminium. Dans ce cas, il se forme dans le canal des busettes des dépôts d'oxydes
contenant essentiellement de l'alumine. Ceci limite les longueurs de séquence et peut
conduire à l'arrêt de la coulée en cas de bouchage complet des busettes.
[0010] Par ailleurs, une certaine quantité des oxydes déposés est susceptible d'être entraînée
par l'acier coulé et donc de former des inclusions dégradant les propriétés métallurgiques
de l'acier.
[0011] Afin de conprendre le phénomène de bouchage, trois essais ont été réalisés.
[0012] D'une part, un barreau en alumine-carbone a été plongé pendant deux heures dans un
bain d'acier XC 38 à 1550°C auquel on a ajouté 0,25% d'aluminium, dans une enceinte
sous atmosphère contrôlée.
[0013] Après deux heures, on constate la présence d'un dépôt d'alumine sur les parois du
barreau.
[0014] D'autre part, on a plongé un barreau d'alumine pure, sans carbone dans le même bain
pendant deux heures.
[0015] Après deux heures, aucun dépôt ne se trouve sur le barreau.
[0016] Enfin, on a plongé un barreau d'alumine-carbone revêtu d'une épaisse couche d'alumine
pure dans le bain d'acier pendant deux heures.
[0017] Après deux heures, on constate un dépôt d'alumine sur le barreau.
[0018] Compte tenu de ces essais, l'idée admise jusqu'alors que le bouchage des busettes
était dû uniquement à l'alumine contenue en tant qu'inclusions dans l'acier coulé
qui se colle sur la paroi réfractaire de la busette, est fausse.
[0019] En effet, si c'était le cas, le barreau d'alumine pure devrait avoir un dépôt après
deux heures comme le barreau d'alumine-carbone revêtu d'une épaisse couche d'alumine
pure.
[0020] En fait, le bouchage des busettes est dû à deux phénomènes :
- l'alumine contenue en tant qu'inclusions dans l'acier se collant sur les parois réfractaires
de la busette,
- l'aluminium contenu dans l'acier qui lorsqu'il entre en contact avec les parois de
la busette s'oxyde pour former de l'alumine Al₂O₃ et germer contre la paroi.
[0021] En effet, en plongeant un échantillon constitué d'un barreau en alumine-graphite
dans un bain d'acier en fusion contenant des éléments avides d'oxygène tels que de
l'aluminium, on observe les équilibres chimiques décrits ci-dessous.
[0022] L'échantillon en alumine-graphite comporte des impuretés sous forme d'oxydes (SiO₂,
Na₂O, K₂O,...) qui sont réduits par le carbone C de l'échantillon pour former du monoxyde
de carbone CO gazeux.
[0023] Le CO est libéré à la surface de l'échantillon et se dissocie en éléments intermédiaires
[C] et [O].
[0024] Cette dissociation à la surface de l'échantillon perturbe localement l'équilibre
entre les éléments [C] et [O] contenus dans le bain d'acier. On a alors oxydation
des éléments avides d'oxygène du bain par l'oxygène libéré et donc précipitation et
croissance d'oxydes à la surface de l'échantillon.
[0026] Dans le cas d'une busette fabriquée avec le matériau Al₂O₃-C, le monoxyde de carbone
se dissocie à la surface du canal d'écoulement de l'acier et provoque sur cette surface
la précipitation d'oxydes, en particulier d'alumine, produits à partir d'éléments
contenus dans l'acier coulé, en particulier l'aluminium. Les dépôts d'oxydes bouchent
progressivement le canal de la busette.
[0027] De plus, le monoxyde de carbone se forme non seulement à partir de l'oxygène provenant
des impuretés sous forme d'oxydes contenues dans la busette, mais encore à partir
de l'oxygène de l'air environnant la busette. L'oxygène de l'air s'infiltre à travers
la jonction de la busette et du répartiteur et à travers les parois de la busette
en matériau réfractaire poreux. L'oxygène de l'air se combine avec le carbone contenu
dans la busette pour former du monoxyde de carbone gazeux qui migre à la surface du
canal. Cette migration est favorisée par la dépression créée dans le canal par l'écoulement
de l'acier liquide.
[0028] L'invention a pour but de remédier au bouchage des busettes en matériau réfractaire
comportant notamment de l'alumine-carbone, en évitant la formation de dépôts d'oxydes
à la surface du canal d'écoulement de métal en fusion, ceci avec des moyens simples
et faciles à mettre en oeuvre.
[0029] A cet effet, l'invention a pour objet une busette de coulée de métal, notamment de
coulée continue d'acier, comportant un corps en matériau réfractaire dans lequel est
ménagé un canal d'écoulement du métal liquide, caractérisée en ce qu'elle comporte
une chambre annulaire ménagée dans le corps, disposée autour du canal à proximité
de la périphérie de ce canal, s'étendant à peu près sur toute la longueur du canal,
raccordée à des moyens de mise en dépression par rapport à l'environnement de la busette
ou d'insufflation d'un gaz neutre, de manière que la chambre forme écran à la migration
de produits gazeux tels que le monoxyde de carbone vers le canal, et en ce qu'elle
comporte de plus une chemise en matériau réfractaire sans carbone, interposée entre
la périphérie du canal et la chambre annulaire.
[0030] Suivant d'autres caractéristiques de l'invention :
- la chemise est fabriquée dans un matériau réfractaire sans carbone comprenant par
exemple de l'alumine, de la zircone, des nitrures d'aluminium (AlN) ou de bore (BN),
des spinelles, de la magnésie, des borures notamment de zirconium (ZrB₂) ;
- le corps de busette est fabriqué dans un même matériau réfractaire que la chemise
;
- le corps est fabriqué dans un matériau composite comprenant de l'alumine et du graphite.
[0031] L'invention a également pour objet des procédés de fabrication d'une busette telle
que définie ci-dessus.
[0032] Selon un premier procédé de fabrication :
- on réalise la busette par pressage isostatique d'un matériau réfractaire dans lequel
est incorporé un élément fusible occupant le volume d'une chambre annulaire que l'on
veut ménager autour d'un canal d'écoulement du métal en fusion,
- on cuit l'ensemble de la busette à une température élevée faisant fondre l'élément
fusible de façon à libérer le volume formant la chambre annulaire.
[0033] Selon un second procédé de fabrication :
- on fabrique séparément un insert tubulaire et un corps tubulaire de busette, par compression
isostatique et cuisson de matériaux réfractaires, l'insert étant destiné à délimiter
un canal d'écoulement du métal en fusion;
- on fixe l'insert dans le corps coaxialement à ce dernier de façon que l'espace libre
entre l'insert et le corps forme une chambre annulaire autour du canal.
[0034] L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée
uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels
:
- la Fig.1 est une vue schématique d'une partie d'une installation de coulée continue
d'acier comportant une busette selon l'invention;
- la Fig.2 est une vue en coupe longitudinale, à grande échelle, de la busette selon
l'invention;
- les Fig.3 à 5 sont des vues en coupe longitudinale représentant des éléments utilisés
pour la fabrication de busettes selon l'invention.
[0035] On voit sur la figure 1, une partie d'une installation de coulée continue d'acier
désignée par la référence générale 10, destinée par exemple à la fabrication de demi-produits
métalliques tels que des blooms ou des brames.
[0036] De façon classique, l'installation comporte un répartiteur 12 d'acier en fusion alimentant
une lingotière 14 comportant un moule 16 supérieur et des rouleaux 18 d'entraînement
et de guidage du demi-produit en cours de solidification.
[0037] Le répartiteur 12 est lui-même alimenté en acier en fusion par une poche de coulée
non représentée sur la figure.
[0038] L'acier en fusion s'écoule par gravité dans la lingotière 14 en passant à travers
au moins une busette 20 selon l'invention, fixée, par des moyens connus, sur le fond
du répartiteur 12 au droit de l'ouverture supérieure de la lingotière 14.
[0039] On décrira maintenant plus en détail la busette 20 en regard de la figure 2.
[0040] La busette 20 comporte un corps 22 de busette, de forme générale tubulaire, fabriquée
dans un matériau réfractaire, de préférence un matériau composite comprenant principalement
de l'alumine (Al₂O₃) et du graphite (C).
[0041] Le corps 22 comprend un canal 24 d'écoulement de l'acier en fusion. Le canal comporte
une extrémité supérieure 26 destinée à être raccordée, par des moyens connus, à un
orifice d'écoulement d'acier du répartiteur, et une extrémité inférieure 28 formant
deux branches 28A, 28B débouchant à l'extérieur de la busette par des orifices diamétralement
opposés.
[0042] La périphérie du canal 24 est délimitée sur presque toute la longueur de ce dernier
par la surface interne d'une chemise cylindrique 30, en matériau réfractaire sans
carbone, fixée dans le corps 22 de busette par des moyens et des procédés qui seront
décrits ultérieurement.
[0043] Une chambre annulaire 32, coaxiale au canal 24, entoure la surface externe de la
chemise 30 en s'étendant à peu près sur toute la longueur de cette dernière. La paroi
de la chambre 32 a une épaisseur faible par rapport à l'épaisseur de la paroi du corps
22 de busette.
[0044] Les branches d'extrémité 28A, 28B du canal, sont également entourées par des parties
correspondantes de la chemise 30 et de la chambre 32.
[0045] La chambre 32 est disposée au voisinage de la périphérie du canal 24 en étant séparée
de ce canal par la paroi de la chemise 30 interposée entre la périphérie du canal
et la chambre.
[0046] De façon classique, les surfaces interne et externe de la busette sont recouvertes
de couches d'émail, non représentées sur les figures, de manière à préserver la busette
contre l'oxydation et à imperméabiliser les surfaces poreuses des matériaux réfractaires.
[0047] La chambre 32 est reliée par l'intermédiaire d'un orifice 34 à une source de vide
de type connu, non représentée sur les figures, pour la mise en dépression de la chambre
par rapport à l'environnement de la busette ou une source d'insufflation d'un gaz
neutre, par exemple de l'argon.
[0048] On a également représenté sur la Fig.2, une bague 36, disposée de façon classique
autour du corps 22 de busette, constituée d'un produit réfractaire, en général de
zircone graphite, destiné à résister à la corrosion par la poudre du moule.
[0049] Dans l'exemple décrit, la busette 20 a un diamètre externe de 100 mm, le canal 24
a un diamètre de 70 mm, la paroi de la chemise 30 a une épaisseur de 4 mm et la paroi
de la chambre annulaire 32 a une épaisseur de 2 mm.
[0050] La chambre 32 permet, d'une part, de recueillir les produits gazeux, en particulier
le monoxyde de carbone, se formant dans le matériau réfractaire du corps 22 de busette
et migrant vers le canal 24, et, d'autre part, d'évacuer ces produits gazeux par l'orifice
34.
[0051] Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la chemise 30 est fabriquée
dans un matériau réfractaire sans carbone comprenant, par exemple, de l'alumine, de
la zircone, des nitrures d'aluminium (AlN) ou de bore (BN), des spinelles, de la magnésie,
des borures notamment de zirconium (ZrB₂).
[0052] Ainsi, en absence de carbone, il n'y a pas de formation de monoxyde de carbone dans
la paroi de la chemise 30 séparant la chambre 32 du canal 24.
[0053] Selon un second mode de réalisation de l'invention, le corps 22 est fabriqué dans
un matériau réfractaire, identique à celui de la chemise 30 de la busette, comportant
de l'alumine sans carbone. Dans ce cas, la chemise 30 peut être venue de matière avec
le corps 22 et former un seul bloc avec celui-ci.
[0054] On décrira maintenant deux procédés de fabrication d'une busette selon l'invention,
en regard des figures 3 à 5.
[0055] Le premier procédé de fabrication permet de réaliser une busette dans laquelle la
chemise 30 est venue de matière avec le corps 22 et forme un seul bloc avec ce dernier.
Ce procédé comporte les étapes suivantes.
[0056] Dans un premier temps, on réalise la busette par pressage isostatique d'un matériau
réfractaire dans lequel est incorporé un élément fusible ou volatile 32A occupant
le volume de la chambre annulaire 32 que l'on veut ménager dans la busette (voir Fig.3).
[0057] L'élément fusible 32A est fabriqué par exemple en un matériau polymère ou en cire.
[0058] On cuit ensuite l'ensemble à une température élevée d'environ 1000° faisant fondre
le polymère. Le polymère fondu se vaporise à travers la paroi en matériau réfractaire
poreux et libère le volume qu'il occupait initialement. Ce volume forme une chambre
annulaire autour du canal de la busette.
[0059] On obtient alors une busette 20 telle que représentée sensiblement à la Fig.2, la
chemise 30 étant venue de matière avec le corps 22.
[0060] Le second procédé de fabrication de la busette comporte les étapes suivantes.
[0061] On fabrique séparément un insert tubulaire 30 et un corps tubulaire 22 de busette,
tels que représentés respectivement aux figures 4 et 5, par pressage isostatique et
cuisson de matériaux réfractaires, selon un procédé connu.
[0062] On fixe ensuite l'insert 30 dans le corps 22 coaxialement à ce dernier, par exemple
avec un ciment de type connu, de façon que l'espace libre entre l'insert 30 et le
corps 22 de busette forme une chambre annulaire autour du canal de la busette.
[0063] Comme on peut le voir à la Fig.4, l'insert et fabriqué en trois parties, une première
partie 30A, coaxiale au corps étant introduite par l'extrémité supérieure du corps
et les deux autres parties 30B, 30C, formant les branches de l'insert, étant introduites
par les orifices inférieurs du corps.
[0064] L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits.
[0065] Le corps de busette et la chemise interne peuvent être fabriqués dans des matériaux
réfractaires divers.
[0066] La busette peut être utilisée dans des installations de coulée continue ou discontinue
et peut alimenter en métal en fusion des lingotières de types divers.
[0067] L'invention comporte de nombreux avantages.
[0068] Le bouchage d'une busette classique se faisant par oxydation du carbone contenu dans
le matériau réfractaire, la chambre annulaire en dépression d'une busette selon l'invention
permet d'éviter la migration du monoxyde de carbone gazeux dans le canal de la busette.
[0069] En fabriquant la chemise interne de la busette dans un matériau réfractaire sans
carbone, on évite la formation du monoxyde de carbone gazeux à la périphérie du canal
et, dans le cas d'une coulée continue d'acier à très faible teneur en carbone, on
évite un transfert indésirable de carbone dans l'acier passant dans le canal de la
busette.
1. Busette de coulée de métal, notamment de coulée continue d'acier, comportant un corps
(22) en matériau réfractaire dans lequel est ménagé un canal (24) d'écoulement du
métal liquide, caractérisée en ce qu'elle comporte une chambre annulaire (32) ménagée
dans le corps (22), disposée autour du canal (24) à proximité de la périphérie de
ce canal, s'étendant à peu près sur toute la longueur du canal (24), raccordée à des
moyens (34) de mise en dépression par rapport à l'environnement de la busette ou d'insufflation
d'un gaz neutre, de manière que la chambre (32) forme écran à la migration de produits
gazeux tels que le monoxyde de carbone vers le canal (24), et en ce qu'elle comporte
de plus une chemise (30), en un matériau réfractaire sans carbone, interposée entre
la périphérie du canal (24) et la chambre annulaire (32).
2.- Busette selon la revendication 1, caractérisée en ce que la chemise (30) est fabriquée
dans un matériau réfractaire sans carbone comprenant par exemple de l'alumine, de
la zircone, des nitrures d'aluminium (AlN) ou de bore (BN), des spinelles, de la magnésie,
des borures notamment de zirconium (ZrB₂).
3. Busette selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le corps de busette
(22) est fabriqué dans un même matériau réfractaire que la chemise (30).
4.- Busette selon la revendication 1ou 2, caractérisée en ce que le corps (22) est fabriqué
dans un matériau composite comprenant de l'alumine et du graphite.
5. Procédé de fabrication d'une busette selon l'une quelconque des revendications 1
à 4, caractérisé en ce que :
- on réalise la busette par pressage isostatique d'un matériau réfractaire dans lequel
est incorporé un élément fusible (32A) occupant le volume d'une chambre annulaire
(32) que l'on veut ménager autour d'un canal d'écoulement du métal en fusion,
- on cuit l'ensemble de la busette (22) à une température élevée faisant fondre l'élément
fusible de façon à libérer un volume formant la chambre annulaire (32).
6. Procédé de fabrication d'une busette selon l'une quelconque des revendications 1
à 4, caractérisé en ce que :
- on fabrique séparément un insert tubulaire (30) et un corps tubulaire (22) de busette,
par compression isostatique et cuisson de matériaux réfractaires, l'insert (30) étant
destiné à délimiter un canal (24) d'écoulement du métal en fusion;
- on fixe l'insert (30) dans le corps (22) coaxialement à ce dernier de façon que
l'espace libre entre l'insert (30) et le corps (22) forme une chambre annulaire (32)
autour du canal (24).