[0001] Le domaine de la présente invention est celui des initiateurs pyrotechniques, c'est
à dire des composants permettant de transmettre un effet pyrotechnique à une chaîne
pyrotechnique.
[0002] On connaît déjà des initiateurs qui sont utilisés dans le domaine munitionnaire.
Ils comporte d'une manière générale une alvéole métallique à l'intérieur de laquelle
est mise en place par compression une substance pyrotechnique.
[0003] Les brevets FR8110697, FR8118191 et FR8221008 décrivent de tels initiateurs.
[0004] Ces dispositifs sont extrêmement fiables, leur principal inconvénient est leur coût
de production.
[0005] L'alvéole est réalisée en métal relativement mince, elle doit être refermée par un
paillet métallique destiné à se rompre sous la pression générée par la substance pyrotechnique.
Le paillet est lui même recouvert de vernis afin d'assurer l'étanchéité vis à vis
de l'humidité ambiante.
[0006] La production d'une telle alvéole est coûteuse car elle nécessite un certain nombre
d'opérations délicates.
[0007] Dans le cas d'une initiation par courant électrique, les électrodes sont portées
par une embase isolante, le plus souvent en verre fritté ou céramique. Cette embase
est une pièce dont la fabrication est délicate et assez coûteuse.
[0008] De plus, l'alvéole elle-même doit être mise en place à l'intérieur d'un boîtier support
qui portera les connecteurs électriques et permettra le montage de l'initiateur dans
la chaîne pyrotechnique.
[0009] Il résulte de tout cela que les initiateurs selon l'état de la technique sont peu
adaptés à une production de grande série à coûts extrêmement réduits comme le nécessite
l'industrie.
[0010] On connaît par les brevets US2968985, US2767655 et US4819560 des initiateurs dont
le boîtier est réalisé en matière plastique. Ces initiateurs bon marché sont plus
particulièrement destinés à initier des cartouches explosives utilisées dans l'industrie
des mines ou des carrières. Ils comportent généralement un boîtier d'épaisseur constante
qui renferme la charge d'initiation et qui se trouve fragmenté lors de l'initiation
de cette dernière.
[0011] Un tel type d'initiateur ne permet pas de maîtriser la taille des fragments de boîtier
obtenus ce qui est pénalisant pour une utilisation dans d'autres domaines techniques
que celui des carrières, par exemple dans le domaine de l'armement ou dans celui des
systèmes de sécurité.
[0012] Le brevet US4576094 décrit un initiateur en matière plastique pour un propulseur
de missile et qui comporte une paroi cylindrique mince fragmentée lors de l'initiation.
Le but recherché est d'éviter d'obturer la tuyère du missile avec les résidus de fonctionnement
de l'initiateur. Cet initiateur présente cependant des inconvénients.
[0013] Tout d'abord il est coûteux à fabriquer car il impose la réalisation de pièces cylindriques
d'épaisseur extrêmement réduites et leur assemblage ultérieur après remplissage par
une composition pyrotechnique sensible.
[0014] Ensuite, la finesse de son enveloppe le rend très fragile ce qui pénalise son emploi
dans des domaines où les contraintes mécaniques (chocs, vibrations) sont importantes
(munitions, sécurité automobile).
[0015] La finesse de l'enveloppe ne permet pas par ailleurs d'assurer un confinement suffisant
de la composition pyrotechnique.
[0016] Enfin, son enveloppe mince est surmontée d'un couvercle massif qui risque de venir
obturer ou perturber les systèmes pyrotechniques qu'il doit initier.
[0017] C'est le but de l'invention de proposer un initiateur qui ne présente pas de tels
inconvénients.
[0018] L'invention vise ainsi à proposer un initiateur qui soit à la fois extrêmement fiable,
robuste et peu coûteux, tout en assurant une initiation qui génère un nombre minimal
de débris afin de ne pas perturber le système initié.
[0019] C'est également un but de l'invention que de proposer un initiateur pouvant être
fabriqué en grande série à moindre côut et de façon sûre, ce qui autorise son utilisation
par exemple pour l'initiation des dispositifs de sécurité utilisés sur les véhicules,
en particulier automobiles.
[0020] L'initiateur selon l'invention est réalisé en matière plastique. L'avantage d'une
telle disposition est qu'elle permet de réaliser de façon extrêmement simple et bon
marché l'ensemble de l'initiateur.
[0021] Il apparait pourtant délicat d'assurer avec un tel matériau l'ensemble des fonctions
que doit remplir un boîtier d'initiateur.
[0022] Notamment, ce boîtier doit être assez rigide pour pouvoir maintenir la substance
pyrotechnique qui doit également pouvoir être comprimée directement à l'intérieur
du boîtier.
[0023] Il doit cependant être assez fragile pour permettre la transmission pyrotechique
suivant une ou plusieurs directions (rôle du paillet métallique) et assurer néanmoins
l'étanchéité.
[0024] Il doit enfin éventuellement porter des électrodes d'une façon suffisamment rigide
pour éviter la rupture des moyens d'initiation (fil résistif ou plaquette semi conducteur)
tout en assurant l'étanchéité au niveau du passage des électrodes et l'isolation électrique
entre elles.
[0025] L'ensemble de ces fonctions, extrêment importantes et parfois contradictoires (rigidité/fragilité),
était jusqu'à présent rempli par un assemblage de différents éléments à hautes caractéristiques
mécaniques (alvéole métallique rigide, embase isolante portant les électrodes, paillet
métallique fin, vernis d'étanchéité).
[0026] Il apparait surprenant que le recours à un seul type de matériau puisse remplir de
façon correcte l'ensemble de ces fonctions et permette ainsi une économie considérable
du point de vue des côuts de production sans perte de performances.
[0027] Le coût de production d'un tel initiateur peut ainsi être sensiblement de l'ordre
de 1% de celui d'un initiateur selon l'état de la technique sans perte de performances.
[0028] Grâce à l'invention, il est possible ainsi de réaliser par une ou deux opérations
de moulage l'ensemble de la structure du boîtier, structure qui assurera la fonction
de maintien mécanique de la substance pyrotechnique, de maintien mécanique et isolation
électrique des électrodes et celle d'étanchéité du logement de la substance pyrotechnique
vis à vis de l'humidité.
[0029] Ainsi l'invention a pour objet un initiateur pyrotechnique comprenant une substance
pyrotechnique disposée à l'intérieur d'un logement aménagé dans un boîtier réalisé
en une matière plastique, le logement comportant une paroi cylindrique, cet initiateur
est caractérisé en ce que la paroi présente au moins une fenêtre d'épaisseur réduite,
formant une seule pièce avec la paroi, et destinée à se rompre lors de l'initiation
de la substance.
[0030] Ainsi le matériau du boîtier assure rigidité et confinement et la présence de zones
de zones d'épaisseurs réduites aménagées sur le boîtier lui-même ou bien sur son bouchon
permet la transmission pyrotechnique avec un minimum de fragments.
[0031] Selon un mode de réalisation préféré, les fenêtres sont aménagées à l'extérieur de
la paroi, le logement présentant alors une surface interne cylindrique lisse.
[0032] Une telle disposition facilite la mise en place par compression de la substance pyrotechnique
dans le logement.
[0033] Selon une autre caractéristique, le boîtier est fermé par un bouchon également réalisé
en matière plastique.
[0034] L'adoption d'une matière plastique identique pour le bouchon et le boîtier permet
de simplifier la définition de l'initiateur en limitant les études de compatibilité
chimique des composants du boîtier avec la substance pyrotechnique.
[0035] Selon une variante de l'invention, le bouchon présente une zone d'épaisseur réduite
destinée à se rompre lors de l'initiation de la substance.
[0036] L'invention a également pour objet un initiateur pyrotechnique comprenant une substance
pyrotechnique disposée à l'intérieur d'un logement aménagé dans un boîtier réalisé
en une matière plastique, le logement comportant une paroi cylindrique, cet initiateur
étant caractérisé en ce qu'il est fermé par un bouchon présentant une zone d'épaisseur
réduite destinée à se rompre lors de l'initiation de la substance.
[0037] La zone d'épaisseur réduite est alors aménagée sur le bouchon et non sur le boîtier,
une telle variante permet d'assurer une initiation suivant une direction axiale du
boîtier.
[0038] Selon un mode particulier de réalisation, le bouchon de fermeture du boîtier comporte
une gorge annulaire dans laquelle est ajustée une extrémité cylindrique amincie du
boîtier, le bouchon étant en appui sur la substance pyrotechnique.
[0039] Une telle disposition permet d'assurer une légère compression de la substance lors
de la fixation du bouchon ce qui augmente la sûreté et la fiabilité de l'initiateur
en interdisant tout espace vide de substance à l'intérieur du boîtier.
[0040] Dans le cas où l'initiateur comporte un moyen d'initiation de la substance disposé
au fond du boîtier, une telle disposition permet également d'assurer un bon contact
entre la substance et le moyen d'initiation.
[0041] Le moyen d'initiation pourra être constitué par un fil résistif, une plaquette demi-conductrice
ou l'extrémité d'une fibre optique.
[0042] Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le boîtier est formé d'une base
et d'une jupe rendues solidaires l'une de l'autre par un moyen de liaison, la jupe
portant la paroi sur laquelle sont réalisées les fenêtres.
[0043] Un tel mode de réalisation permet de faciliter la fabrication du boîtier et en particulier
la fixation des moyens d'initiation au fond du boîtier (par exemple la soudure d'un
fil résistif ou d'une plaquette semi-conductrice sur les électrodes).
[0044] Selon une autre caractéristique, la jupe a une longueur comprise entre 1,5 et 2,5
fois le diamètre du logement.
[0045] Le boîtier pourra être recouvert d'une métallisation.
[0046] Le boîtier pourra également être recouvert d'un capuchon métallique qui recouvre
à la fois le bouchon et la paroi cylindrique.
[0047] Selon un mode particulier de réalisation, l'initiateur comporte deux électrodes noyées
dans le matériau du boîtier et dont les extrémités dépassent légèrement au niveau
d'une base du logement, la longueur de surmoulage de chaque électrode étant comprise
entre 5 et 10 fois son diamètre.
[0048] Le bouchon sera de façon préférée fixé au boîtier par soudure aux ultra sons.
[0049] De même, la jupe et la base du boîtier seront rendues solidaires l'une de l'autre
par soudure aux ultra-sons.
[0050] La matière plastique du boîtier et/ou du bouchon sera de préférence du type polyamide
ou polycarbonate.
[0051] Elle pourra par exemple être du polycarbonate chargé de fibres de verre.
[0052] Selon un mode de réalisation préféré, la substance pyrotechnique est déposée dans
le boîtier par un procédé de chargement par voie humide.
[0053] Ce mode de chargement assure la sécurité de la fabrication et permet de remplir d'une
façon optimale le logement du boîtier.
[0054] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre de modes
particuliers de réalisation, description faite en référence aux dessins annexés et
dans lesquels:
- la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un initiateur selon un premier mode
de réalisation de l'invention,
- la figure 2 est une coupe transversale de la précédente suivant le plan dont la trace
AA est repérée sur la figure 1 (représentée sans la substance pyrotechnique),
- la figure 3 représente un détail de la partie inférieure du boîtier suivant la direction
X de la figure 1,
- la figure 4 représente une variante de réalisation du montage des électrodes sur le
boîtier,
- la figure 5 représente une variante de réalisation du montage du bouchon sur le boîtier,
- la figure 6 représente une autre variante de réalisation du montage du bouchon sur
le boîtier,
- la figure 7 est une vue en coupe longitudinale d'un initiateur selon un deuxième mode
de réalisation de l'invention,
- la figure 7a représente une variante de ce deuxième mode de réalisation,
- la figure 8 est une coupe transversale de la précédente suivant le plan dont la trace
BB est repérée sur la figure 7 (représentée sans la substance pyrotechnique),
- la figure 9 est une vue en coupe longitudinale d'un initiateur selon un troisième
mode de réalisation de l'invention.
[0055] En se reportant à la figure 1, un initiateur 1 selon l'invention comprend une substance
pyrotechnique 2 de type connu, (par exemple un explosif (détonateur) ou une composition
pyrotechnique inflammatrice), substance disposée dans un logement, 3, sensiblement
cylindrique, qui est aménagé dans un boîtier 4.
[0056] Le boîtier 4 est traversé par deux électrodes métalliques 5a, 5b, dont les extrémités
6a, 6b dépassent légèrement (de quelques dixièmes de mm) au niveau d'un fond 7 du
logement 3.
[0057] Un moyen d'initiation de la substance pyrotechnique est fixé entre les électrodes.
Ce moyen est ici un fil résistif 8 qui relie les électrodes 5a et 5b et qui est fixé
par soudure sur chacune des extrémités 6a et 6b.
[0058] Les caractéristiques électriques du fil 8 sont déterminées de façon classique par
l'homme du métier en fonction des caractéristiques pyrotechniques de la substance
2. On pourra par exemple adopter un fil de résistance 2 ohms pour une substance du
type quaternaire (à quatre éléments telle une substance connue comme l'association
Perchlorate de Potassium - Thyocyanate de Plomb - Sulfure d'antimoine - Tricinate
de Plomb).
[0059] Le boîtier 4 est réalisé en matière plastique du type Polyamide ou polycarbonate,
matière éventuellement chargée de fibres de verre pour augmenter sa résistance mécanique.
[0060] Ainsi le boîtier 4 est surmoulé ou injecté sur les électrodes 5a et 5b. Ces dernières
pourront présenter des aspérités sur leur surface externe pour améliorer l'accrochage
du matériau constitutif du boîtier et augmenter la tenue mécanique de l'initiateur.
[0061] Afin d'assurer une rigidité suffisante du montage des électrodes dans le boîtier
(et donc de la tenue du filament résistif) on définira un boîtier 4 tel que la longueur
de surmoulage des électrodes soit suffisante, soit de 5 à 10 fois le diamètre de l'électrode.
[0062] La figure 4 montre une variante dans laquelle les électrodes comportent des gorges
9 à l'intérieur desquelles le matériau du boîtier pénètre lors de la fabrication.
[0063] Le boîtier 4 comporte un renflement 17 qui donne une surface d'appui permettant par
exemple sa mise en place dans un logement aménagé dans une substance pyrotechnique
ou dans un dispositif d'initiation non représentés (logement au diamètre du boîtier).
[0064] La paroi cylindrique 10 du logement 3 présente trois zones 11 dont l'épaisseur est
réduite. La réduction d'épaisseur est faite à l'intérieur du logement 3, ainsi cette
réduction d'épaisseur n'est pas visible de l'extérieur de l'initiateur, l'extérieur
de la paroi 10 présente donc une surface cylindrique lisse.
[0065] Les zones 11 d'épaisseur réduite sont obtenues facilement lors de la fabrication
du boîtier par moulage dans un outil approprié. Il suffit de prévoir un moule dont
une partie mobile est au diamètre souhaité pour le logement 3 et comporte trois doigts
coulissants qui donneront la forme des zones d'épaisseur réduites 11.
[0066] Ces trois zones 11 constituent des fenêtres fragiles qui seront brisées par la pression
générée par la substance pyrotechnique lors de son initiation. L'épaisseur de ces
fenêtres sera de l'ordre de 0.5 à 1 mm. Elles jouent donc le rôle du paillet de fermeture
des initiateurs selon l'état de la technique, mais ne nécessitent pas une étape de
montage supplémentaire puisqu'elles sont obtenues avec le boîtier et constituent une
seule pièce avec ce dernier.
[0067] Les fenêtres 11 permettent ainsi la transmission à une chaîne pyrotechnique suivant
une direction radiale de l'initiateur.
[0068] La substance pyrotechnique 2 est mise on place par compression à l'intérieur du logement
3. Au cours de cette étape de fabrication, elle pénètre à l'intérieur des zones d'épaisseur
réduite 11.
[0069] La tenue mécanique des fenêtres n'est pas affectée par l'opération de compression
malgré leur épaisseur faible.
[0070] En effet on maintiendra pendant cette opération la surface cylindrique externe de
la paroi 10 dans un outillage de forme complémentaire, cet outillage assurera le maintien
des fenêtres et autorisera la compression de la substance pyrotechnique sans déformation
des fenêtres.
[0071] Le logement 3 est fermé par un bouchon 12. Ce dernier présente une partie cylindrique
12a de diamètre réduit qui est ajustée dans le logement 3 et un épaulement 12b qui
vient en appui sur le boîtier 4.
[0072] L'ajustement de la partie cylindrique 12a dans l'alésage du logement augmente la
rigidité du boîtier 4 au niveau de la paroi 10.
[0073] Le bouchon est réalisé dans le même matériau que le boîtier 4. Il est fixé sur le
boîtier par soudure à ultra sons. Pour cela, on appliquera une sonotrode d'un appareil
à souder sur une courrone circulaire de la face plane externe du bouchon, couronne
située sensiblement au droit de la paroi 10 du boîtier (repère S).
[0074] Ainsi l'initiateur constitue un ensemble totalement étanche.
[0075] La partie inférieure du boîtier 4 de l'initiateur présente deux doigts élastiques
13 et une languette de positionnement 14 qui permettent sa fixation d'une façon connue
sur un connecteur électrique. La figure 3 montre la partie inférieure du boîtier suivant
la direction X de la figure 1 et précise la forme des doigts 13.
[0076] On constate ainsi que l'initiateur selon l'invention peut être fabriqué aisément
et à moindre coût, la fabrication ne nécessitant que peu d'opérations et chaque opération
étant simple et facilement automatisable.
[0077] En effet une seule opération de surmoulage permet de fabriquer l'ensemble du boîtier
équipé de ses électrodes.
[0078] Le filament est soudé sur les électrodes au moyen des techniques de soudure adaptées
au cablage de circuits intégrés, technique peu onéreuse et permettant des cadences
de fabrication élevées.
[0079] La substance est mise en place par compression directement dans le logement du boîtier
et sur le filament.
[0080] Le bouchon est soudé sur le boîtier et assure une étanchéité parfaite tout en augmentant
la rigidité mécanique de l'ensemble.
[0081] A titre de variante il est possible de fixer le bouchon sur le boîtier par collage.
[0082] Il est également possible de réaliser la fixation du boîtier par clipsage, la figure
5 montre le détail de la fixation du bouchon sur le boîtier dans le cas de ce dernier
mode de réalisation.
[0083] Le boîtier 4 présente alors au niveau de son logement 3 une gorge annulaire 15 dans
laquelle pénètre un bourrelet 16 aménagé sur la partie cylindrique 12a du bouchon.
[0084] La mise en place s'effectue par déformation élastique. L'étanchéité est complétée
par un dépôt de vernis sur la surface externe de la paroi 10 au niveau de la séparation
entre bouchon et boîtier.
[0085] On peut également compléter la liaison par dépôt de colle entre l'épaulement 12b
du bouchon et le boîtier.
[0086] A titre de variante il est possible également de réaliser un initiateur dans lequel
le boîtier 4 ne comporte pas de zones de réduction d'épaisseur 11, mais dans lequel
une zone d'épaisseur réduite 18 est aménagée dans le bouchon 12 (voir figure 6).
[0087] La zone 18 est obtenue directement lors du moulage du bouchon 12. Elle résulte de
l'aménagement d'une cavité 19 qui présente ici un profil conique mais qui pourrait
être cylindrique.
[0088] La cavité 19 est disposée à l'extérieur du bouchon 12 ainsi la zone d'épaisseur réduite
18 vient en contact avec la substance pyrotechnique 2 et réalise un calage de cette
dernière.
[0089] Il serait possible néanmoins de disposer la cavité 19 à l'intérieur du bouchon 12.
[0090] Il serait également possible de prévoir plusieurs zones d'épaisseur réduite 18 sur
le bouchon.
[0091] La pression générée par la substance pyrotechnique 2 brisera la zone d'épaisseur
réduite 18.
[0092] Ce dernier type d'initiateur permettra la transmission d'un effet pyrotechnique à
une chaîne pyrotechnique suivant une direction axiale du boîtier.
[0093] Il est également possible de définir un composant selon l'invention dans lequel l'initiation
de la substance pyrotechnique est réalisée suivant une autre technique que celle du
fil résistif et utilise d'autres moyens d'initiation.
[0094] On pourra par exemple relier par soudure les électrodes 5a et 5b à une plaquette
de semi-conducteur, de circuit imprimé ou de circuit intégré, qui pourra elle même
être collée au fond 7 du logement 3.
[0095] La plaquette constitue alors les moyens d'initiation de la substance pyrotechnique.
[0096] Le mode d'initiation par pont semi-conducteur est connu de l'homme du métier et ne
sera pas décrit plus en détail. On pourra par exemple se reporter au brevet US4924774
qui décrit un initiateur à pont semi-conducteur.
[0097] On pourra également réaliser une initiation par voie optique, les électrodes seront
remplacées au cours du surmoulage du boîtier par un support pour une fibre optique.
[0098] L'extrémité de la fibre optique constitue alors les moyens d'initiation de la substance
pyrotechnique.
[0099] La substance sera dans ce cas une substance sensible aux photons (à l'intensité lumineuse
ou à l'onde de choc). De telles substances sont connues de l'homme du métier, on pourra
par exemple se reporter aux brevets FR9002566 et FR9014662 qui décrivent de telles
substances.
[0100] On pourra enfin réaliser un composant selon l'invention destiné à être initié par
percussion mécanique. Dans ce dernier cas le boîtier présentera une première zone
d'épaisseur réduite destinée à permettre sa traversée par un percuteur et au moins
une autre zone d'épaisseur réduite, aménagée sur la paroi du boîtier ou sur le bouchon,
et destinée à transmettre l'effet pyrotechnique à une chaîne pyrotechnique.
[0101] Les figures 7 et 8 représentent un deuxième mode de réali sation d'un initiateur
selon l'invention.
[0102] Le boîtier 4 est constitué ici d'une base 4a et d'une jupe 4b. Base et jupe sont
toutes deux réalisées en matière plastique du type Polycarbonate chargé de fibres
de verre pour augmenter la tenue mécanique. On adoptera par exemple une charge de
10% à 40% en masse de fibres de verre courtes (quelques dixièmes de millimètre de
long).
[0103] La base 4a porte à sa partie inférieure des doigts élastiques 13 permettant sa fixation,
doigts identiques à ceux décrits précédemment et qui ne seront donc pas décrits ici
plus en détail.
[0104] La base 4a comporte un téton central cylindrique 20 sur lequel est ajustée la jupe
4b. La jupe est fixée sur la base par soudure aux ultra-sons, mais un autre mode de
fixation pourrait être adopté, par exemple le collage.
[0105] La soudure par ultra-sons est réalisée d'une façon connue en appliquant une sonotrode
d'un appareil à souder sur la surface conique externe 31 (suivant les directions repérées
S'). Les vibrations de la sonotrode entraînent la soudure des surfaces en contacts,
soit la surface cylindrique externe du téton et celle de la jupe ainsi que les surfaces
d'appui planes 26 et 27.
[0106] Comme dans les modes de réalisation précédents, les électrodes métalliques 5a et
5b traversent la base 4a et leurs extrémités 6a,6b dépassent légèrement au niveau
de la face supérieure 21 du téton central 20. Un fil résistif 8 est fixé par soudure
sur chacune des extrémités 6a et 6b.
[0107] Le téton central 20 présente deux méplats 22 qui ont pour fonction de permettre le
positionnement d'un outillage (non représenté) assurant la soudure du fil résistif
sur les extrémités des électrodes.
[0108] La base 4a est surmoulée sur les électrodes 5a et 5b, la longueur de surmoulage de
chaque électrode est comprise entre 5 et 10 fois son diamètre pour assurer une rigidité
suffisante au montage des électrodes.
[0109] La jupe 4b comporte deux zones d'épaisseur réduite formant des fenêtres 11. La réduction
d'épaisseur est faite à l'extérieur de la jupe 4b, ainsi le logement 3 présente une
surface interne cylindrique lisse.
[0110] L'avantage d'une telle disposition est qu'elle facilite le remplissage du logement
3 avec la substance pyrotechnique 2. Le logement 3 est complètement rempli ce qui
augmente la fiabilité de l'initiateur. En effet la présence d'un espace dépourvu de
substance pyrotechnique entraînerait le risque d'apparition de frottements internes
et surtout risquerait de provoquer un défaut d'initiation si le fil résistif ne se
trouvait pas intimement en contact avec la substance pyrotechnique.
[0111] La mise en place de la substance pyrotechnique 2 est effectuée par compression. La
tenue mécanique des fenêtres 11 est assurée par un choix judicieux de l'effort de
compression par rapport à la résistance mécanique des fenêtres.
[0112] Le partage du boîtier 4 en deux parties, une base 4a et une jupe 4b permet de faciliter
le montage du filament 8 (ou d'un autre moyen d'initiation tel une plaquette semi-conductrice
ou une fibre optique).
[0113] Ainsi la soudure du filament 8 est réalisée sur la base 4a équipé des électrodes.
La soudure est facile à exécuter car l'outillage de soudure n'a pas à pénétrer dans
un logement cylindrique pour atteindre les extrémités 6a et 6b.
[0114] Les méplats assurent le guidage de l'outillage ce qui accroit la précision et la
rapidité de cette opération.
[0115] Après soudure du filament, la jupe 4b est fixée sur la base 4a. Cette fixation se
fera de préférence sur la même machine transfert, juste après le poste de soudure
du filament. Cela afin d'éviter toute détérioration du filament consécutive à des
manipulations de la base 4a.
[0116] La substance pyrotechnique est ensuite déposée suivant le procédé connu de chargement
par voie humide.
[0117] La substance est par exemple une substance quaternaire de type connu et associant
dans des proportions classiques non précisées ici et qui sont bien connues de l'homme
du métier:
- un explosif primaire (comme le tricinate de plomb),
- un oxydant (comme le Perchlorate de potassium, le Chlorate de Potassium, ou le Nitrate
de potassium),
- un réducteur (comme le sulfure d'antimoine, le silicure de Calcium, le graphite ou
encore l'aluminium en poudre),
- un additif destiné à accroître ou diminuer la puissance de l'initiateur (comme le
Thyocyanate de plomb, la poudre d'aluminium ou le bioxyde de plomb).
[0118] Cette substance sera mélangée à 1 à 5% en masse d'un liant comme la gomme naturelle
ou un liant synthétique et avec de l'eau (5 à 30% en masse).
[0119] L'avantage de réaliser un mélange humide est qu'il est alors possible de travailler
ce mélange et de diviser la substance en réduisant les risques d'initiation inopinée.
[0120] La substance est ainsi mise en forme de pastilles du diamètre du logement 3 du boîtier
avec un outillage approprié. Un poinçon assure une compression modérée (20 à 40 mégapascals)
de cette pastille ce qui permet à la substance pyrotechnique de remplir complètement
le logement 3 et d'être en contact intime avec le filament 8.
[0121] La compression a également pour effet de chasser l'eau vers le dessus de la substance.
Les initiateurs chargés passent ensuite dans un tunnel chaud (50 à 80°C) qui provoque
l'évaporation de l'eau. Le séchage de la substance a pour effet de lui restituer sa
sensibilité.
[0122] Un bouchon de fermeture 12 réalisé dans un matériau identique à celui du boîtier
est positionné de façon à obturer le logement 3.
[0123] Le bouchon 12 comporte une face frontale 23 qui est en appui sur la substance pyrotechnique
2.
[0124] La partie cylindrique 12a du bouohon est ajustée dans le logement 3 ce qui augmente
la rigidité du boîtier 4 au niveau de la paroi 10 de la jupe 4b.
[0125] Il subsiste un jeu j de l'ordre du dixième de millimètre entre l'épaulement 12b du
bouchon et le boîtier 4 (jeu exagéré sur la figure).
[0126] Le bouchon 12 comporte une gorge annulaire 24 qui reçoit une extrémité cylindrique
amincie 26, de la jupe 4b. Une telle disposition est destinée à permettre la fixation
du bouchon sur la jupe (par exemple par soudure aux ultra-sons) tout en maintenant
le bouchon en appui sur la substance pyrotechnique.
[0127] Il sera possible de jouer sur la profondeur de la gorge pour augmenter la surface
de contact entre le bouchon et la jupe ce qui augmente la résistance mécanique de
la soudure.
[0128] La soudure par ultra-sons est réalisée d'une façon connue en appliquant une sonotrode
d'un appareil à souder sur une couronne circulaire de la face plane externe du bouchon,
couronne située sensiblement au droit de l'extrémité amincie 25 de la jupe 4b (repères
S).
[0129] Les vibrations de la sonotrode entraînent la soudure des surfaces en contact, c'est
à dire les surfaces cylindriques de l'extrémité 25 et de gorge 24.
[0130] Il serait également possible de réaliser la soudure en appliquant la sonotrode sur
la surface cylindrique externe du bouchon 12 en regard de l'extrémité aminoie 25 (repères
T').
[0131] Pendant l'opération de soudure, la présence d'un jeu j (de l'ordre du dixième de
mm) permet de maintenir le bouchon 12 en appui contre la substance pyrotechnique 2.
[0132] Une telle disposition permet d'une part d'éviter la présence d'un espace vide à l'intérieur
du boîtier ce qui limite les risques de frottement, et d'autre part permet d'assurer
un bon contact entre la substance pyrotechnique et le moyen d'initiation.
[0133] On augmente ainsi sûreté et fiabilité de l'initiateur.
[0134] Dans le cas où la substance est chargée par voie humide, la soudure du bouchon est
réalisée après évaporation de l'eau comme cela a été décrit précédemment.
[0135] Le bouchon 12 comporte enfin une cavité 19 disposée à l'extérieur du bouchon et qui
ménage une zone d'épaisseur réduite 18 sur le bouchon. Cette zone permet la transmission
d'un effet, pyrotechnique suivant une direction axiale de l'initiateur. Elle permet
également d'assurer une rupture du bouchon à un endroit prédéterminé en plus des fenêtres
11.
[0136] On limite ainsi la fragmentation du boîtier 4 lors de l'initiation de la substance
pyrotechnique 2, ce qui permet d'éviter que des fragments du matériau du boîtier ne
viennent nuire au fonctionnement du système pyrotechnique allumé par l'initiateur.
[0137] La surface externe de l'initiateur est entièrement recouverte (à l'exception de la
surface qui sépare les électrodes) avec un dépôt, d'un matériau conducteur, par exemple
d'acier inoxydable. Ce dépôt est mis en place par la technologie connue de la métallisation
sous vide par évaporation.
[0138] Le dépôt pourrait également être réalisé par pulvérisation, pulvérisation cathodique
ou par électrodéposition. D'autres matériaux conducteurs, en particulier métalliques,
pourraient être adoptés, par exemple des dépôts d'aluminium, de chrome ou de Nickel.
[0139] Ce revêtement forme une cage de Faraday qui protège l'initiateur des courants induits
par l'environnement électromagnétique.
[0140] La réalisation des liaisons de la base et de la jupe ainsi que de la jupe et du bouchon
par soudure aux ultra-sons permet d'obtenir un niveau d'étanchéité parfait de l'initiateur
vis à vis des agressions extérieures (humidité, graisses, solvants), ce qui est particulièrement
intéressant dans le cas des composants destinés à l'automobile.
[0141] Du fait de la séparation du boîtier 4 en deux parties, une base 4a et une jupe 4b,
il est très facile de souder le filament résistif sur les électrodes, et il devient
possible de mettre en place une jupe de longueur importante sans pour autant nuire
à la facilité de fabrication.
[0142] Afin d'assurer une fixation suffisamment rigide du bouchon il est préférable que
la partie cylindrique 12a de celui-ci ait une longueur supérieure ou égale à 0,5 fois
son diamètre.
[0143] On voit donc qu'en adoptant une jupe de longueur suffisante il est possible de définir
très facilement des Initiateurs de puissances différentes tout en conservant le même
boîtier 4. Il suffit pour cela de mettre en place dans le logement 3 une masse de
substance pyrotechnique 2 différente et de prévoir un bouchon 12 de longueur également
différente.
[0144] La figure 7a montre ainsi un initiateur (dont la jupe est identique à celle de l'initiateur
de la figure 7) et contenant deux fois plus de substance pyrotechnique 2. Cet initiateur
est alors fermé par un bouchon dont la partie cylindrique 12a est deux fois plus courte.
[0145] D'une façon pratique on donnera à la jupe 4b une longueur totale L comprise entre
1,5 et 2,6 fois le diamètre du logement 3 (et de préférence égale à 2 fois le diamètre).
[0146] Une telle disposition permet de faire varier de façon significative la masse de substance
pyrotechnique en ayant toujours pour le bouchon 12 une surface de guidage cylindrique
de longueur supérieure à 0,5 fois le diamètre du logement 3.
[0147] La figure 9 montre un dernier mode de réalisation de l'invention dans lequel le boîtier
4 est analogue à celui représenté aux figures 7 et 8 et comporte une base 4a et une
jupe 4b. Ce boîtier ne sera donc pas décrit plus en détail.
[0148] La différence entre ce mode de réalisation et le précédent tient à la présence d'un
capuchon métallique 28.
[0149] Ce capuchon est réalisé en laiton de quelques dixièmes de millimètres d'épaisseur
qui est recouvert de chrome pour éviter sa corrosion. Il entoure complètement le bouchon
12 et la jupe 4b, et vient en appui par son extrémité sur une surface de butée 29
de la base 4a.
[0150] Le capuchon 28 est percé d'ouvertures circulaires 30 disposées en regard des fenêtres
11. Il est monté à force sur le boîtier (ajustement serré sur la surface cylindrique
externe du boîtier obtenu par exemple en donnant un profil légèrement conique à l'intérieur
du capuchon).
[0151] Le capuchon a pour fonction d'une part de compléter la cage de Faraday entourant
l'initiateur pyrotechnique. Il se trouve ainsi on contact électrique avec la métallisation
qui recouvre le boîtier 4.
[0152] Il a d'autre part pour fonction d'assurer, dans toutes les conditions d'emploi, le
maintien de la cohésion du boîtier après l'initiation de la substance pyrotechnique.
[0153] En effet, dans le cas où la pression engendrée lors de l'initiation provoque une
fissuration du boîtier 4, le capuchon 28 maintient les différents morceaux du boîtier
et empêche leur dispersion dans le système pyrotechnique initié. On accroit ainsi
la fiabilité de l'initiateur en assurant dans tous les cas qu'un fragment de boîtier
ne viendra pas perturber le fonctionnement du système initié.
[0154] Une telle disposition est particulièrement utile pour les applications de haute sécurité,
par exemple l'initiation des coussins gonflables de sécurité automobile. On est sûr
ainsi que des fragments du boîtier ne viendront pas obturer les orifices de gonflage
du coussin, nuisant gravement à son efficacité.
[0155] Dans le cas où l'initiateur ne comporte pas de fenêtre sur le boîtier mais une zone
d'épaisseur réduite sur le bouchon (afin d'assurer un allumage suivant une direction
axiale du boîtier), on ne prévoira sur le capuchon qu'une seule ouverture disposée
en regard de la zone d'épaisseur réduite du bouchon.
[0156] A titre de variante il est possible de disposer dans le boîtier une substance pyrotechnique
sèche. La compression de la substance dans le logement du boîtier sera effectuée alors
sous une pression supérieure (par exemple de l'ordre de 100 à 200 mégapascals). Le
bouchon 12 sera comme précédemment maintenu en appui contre la substance pyrotechnique
lors de sa fixation par soudure sur la jupe.
1-Initiateur pyrotechnique (1) comprenant une substance pyrotechnique (2) disposée à
l'intérieur d'un logement (3) aménagé dans un boîtier (4) réalisé en une matière plastique,
le logement comportant une paroi cylindrique (10), initiateur caractérisé en ce que la paroi présente au moins une fenêtre (11) d'épaisseur réduite, formant une seule
pièce avec la paroi, et destinée à se rompre lors de l'initiation de la substance
(2).
2-Initiateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les fenêtres sont aménagées
à l'extérieur de la paroi (10), le logement présentant alors une surface interne cylindrique
lisse.
3-Initiateur selon une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le boîtier (4)
est fermé par un bouchon (12) également réalisé en matière plastique.
4-Initiateur selon la revendication 3 caractérisé en ce que le bouchon (12) présente
une zone d'épaisseur réduite (18) destinée à se rompre lors de l'initiation de la
substance (2).
5-Initiateur pyrotechnique (1) comprenant une substance pyrotechnique (2) disposée à
l'intérieur d'un logement (3) aménagé dans un boîtier (4) réalisé en une matière plastique,
le logement comportant une paroi cylindrique (10), initiateur caractérisé en ce qu' il est fermé par un bouchon (12) présentant une zone d'épaisseur réduite (18) destinée
à se rompre lors de l'initiation de la substance (2).
6-Initiateur selon une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le bouchon de
fermeture du boîtier comporte une gorge annulaire (24) dans laquelle est ajustée une
extrémité cylindrique amincie (25) du boîtier (4), le bouchon étant en appui sur la
substance pyrotechnique.
7-Initiateur selon une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le boîtier est
formé d'une base et d'une jupe rendues solidaires l'une de l'autre par un moyen de
liaison, la jupe portant la paroi sur laquelle sont réalisées les fenêtres.
8-Initiateur selon la revendication 7, caractérisé en ce que la jupe a une longueur
comprise entre 1,5 et 2,5 fois le diamètre du logement (3).
9-Initiateur selon une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le boîtier est
recouvert d'une métallisation.
10-Initiateur selon une des revendications 3 à 9, caractérisé en ce que le boîtier est
recouvert d'un capuchon métallique qui recouvre à la fois le bouchon et la paroi cylindrique.
11-Initiateur selon une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte deux
électrodes (5a,5b) noyées dans le matériau du boîtier (4) et dont les extrémités (6a,6b)
dépassent lègèrement au niveau d'une base (7) du logement (3), la longueur de surmoulage
de chaque électrode étant comprise entre 5 et 10 fois son diamètre.
12-Initiateur selon une des revendications 3 à 11, caractérisé en ce que le bouchon (12)
est fixé au boîtier (4) par soudure, aux ultra sons.
13-Initiateur selon une des revendications 7 à 12, carac térisé en ce que la jupe et
la base du boîtier sont rendues solidaires par soudure aux ultra-sons.
14-Initiateur selon une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que la matière plastique
du boîtier (4) et/ou du bouchon (12) est du type polyamide ou polycarbonate.
15-Initiateur selon la revendication 14, caractérisé en ce que la matière plastique du
boîtier (4) et/ou du bouchon (12) est du type polycarbonate chargé de fibres de verre.
16-Initiateur selon une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que la substance
pyrotechnique est déposée dans le boîtier par un procédé de chargement par voie humide.