[0001] La présente invention concerne une housse de protection pour un meuble qui comprend
au moins un élément d'assise reposant d'une manière amovible sur un socle du meuble.
Par exemple, un élément d'assise peut être un coussin d'un siège, avec ou sans accoudoirs,
tel que fauteuil, canapé ou banquette, ou peut être un matelas d'un lit.
[0002] En particulier, la housse est composée principalement d'un tissu non extensible comportant
de préférence au moins une rangée de fronces élastiques.
[0003] Actuellement, une telle housse en tissu non élastique est munie de plusieurs rangées
de fronces élastiques s'étendant principalement horizontalement afin que la housse
encadre le meuble à protéger et soit maintenue sur celui-ci.
[0004] Cependant, lorsque la housse subit plusieurs déplacements, traînages et frottements,
par exemple lorsque le meuble est un siège, suite à des assises répétées de personnes,
la housse doit être repositionnée notamment sur l'assise du siège.
[0005] Afin de remédier à cet inconvénient, certaines housses connues pour canapé avec deux
bras et coussins comprennent deux longs brins élastiques. Les premières extrémités
de ces brins élastiques sont liées à des emplacements prédéterminés sur l'envers du
tissu de housse destinés à venir en contact avec les flancs internes en regard des
bras du canapé au niveau de la face d'assise des coussins. Les deux autres extrémités
des brins élastiques, initialement libres, sont liées l'un à l'autre par un noeud,
des petites bandes autoagrippantes, un crochet et un oeillet, ou tout autre moyen
de liaison analogue. Lors de l'installation de la housse sur le canapé, après avoir
enfilé une partie de la housse en forme de poche autour du dossier du canapé et maintenu
le reste de la housse relevé au-dessus de la face d'assise des coussins, les brins
élastiques sont tirés, sont placés latéralement entre les coussins aux extrémités
longitudinales et les flancs des accoudoirs, et sont reliés par ledit moyen de liaison
sensiblement sur le milieu de la face supérieure du socle du canapé supportant les
coussins, après avoir relevé les coussins. Finalement la housse est rabattue sur les
coussins et le socle afin que sa jupe inférieure entoure le socle du canapé, puis
est positionnée convenablement sur le canapé.
[0006] Il s'avère que ce maintien de la housse n'est pas toujours aussi efficace que celui
souhaité. En effet, une telle housse s'adapte à des canapés de dimensions différentes,
ce qui impose des tensions sur les brins élastiques variables en fonction de la longueur
des canapés, et par suite une adaptation imparfaite de la housse au canapé. En particulier,
la housse se relève au dessus des interstices au niveau des encoignures entre les
coussins et les accoudoirs, et au niveau de l'encoignure entre les coussins et le
dossier.
[0007] Par ailleurs, l'installation de la housse est incommode puisque les coussins ainsi
que la housse doivent être maintenus relevés ensemble afin de passer les brins élastiques
et les lier sous les coussins tout en tirant, a contrario, la housse inévitablement
vers le socle du canapé.
[0008] La présente invention vise à obvier aux inconvénients des housses telles que définies
ci-dessus afin de maintenir une housse plus efficacement sur le meuble tout en facilitant
son installation sur celui-ci.
[0009] A cette fin, une housse de protection pour un meuble comprenant au moins un élément
d'assise reposant de manière amovible sur un socle du meuble, est caractérisée en
ce qu'elle comprend un moyen de maintien comprenant une première partie reliée à la
housse pour s'étendre contre un chant de l'élément d'assise et une seconde partie
sensiblement perpendiculaire à la première partie pour s'étendre sous l'élément d'assise.
[0010] Bien que la première partie du moyen de maintien puisse être solidaire de manière
permanente de la housse, par exemple au moyen d'une sangle élastique cousue à la housse
et ayant un anneau ou attache traversant un orifice de ladite première partie, la
première partie est reliée de manière détachable à la housse afin de faciliter le
pliage de la housse pour son transport et stockage, et la pose de la housse.
[0011] Selon une réalisation préférée, le moyen de maintien comprend un élément de liaison
lié à l'envers de la housse, c'est-à-dire à l'envers de la matière, telle que tissu
ou toute autre matière textile ou analogue naturelle ou synthétique, composant la
housse, et un élément en forme d'équerre. Ce dernier est en matière rigide ou semi-rigide
et a une première aile pour s'étendre contre le chant de l'élément d'assise et une
seconde aile pour s'étendre sous l'élément d'assise. L'élément de liaison et la première
aile sont respectivement en forme de boucle et de crochet pour être reliés ensemble,
ou inversement, afin de maintenir vers le bas une portion du tissu de housse, quelles
que soient les forces exercées sur cette portion puisque la seconde aile est plaquée
et immobile sur le socle sous le poids du coussin, et peut être fixable de manière
amovible sur le socle.
[0012] Selon des exemples préférés, l'élément de liaison comprend une bande de préférence
élastique ayant deux extrémités liées à l'envers de la housse, ou bien deux bandes
de préférence élastiques ayant des extrémités liées à l'envers de la housse et d'autres
extrémités unies par des moyens de liaison, ou bien une bande de préférence élastique
ayant une extrémité liée à l'envers de la housse et une seconde extrémité liée à un
anneau.
[0013] La hauteur de la première aile est inférieure à l'épaisseur de l'élément d'assise,
et la longueur de la seconde aile est inférieure à celle de l'élément d'assise.
[0014] En fonction du type de meuble, la housse peut comprendre :
- au moins une paire de moyens de maintien pour être disposés en vis-à-vis à des extrémités
longitudinales d'un élément d'assise ou d'une série de plusieurs éléments d'assise
juxtaposés sur le socle du meuble lorsque le meuble est un siège ou un lit ; et/ou
- au moins un moyen de maintien ayant une première partie pour s'étendre entre le chant
d'un élément d'assise et le flanc interne de l'un des accoudoirs, lorsque le meuble
est un fauteuil ou canapé ou analogue ; et/ou
- au moins un élément de maintien ayant une première partie s'étendant entre la face
avant du dossier et un chant longitudinal d'un élément d'assise dudit meuble en regard
du dossier, lorsque le meuble est un siège avec dossier ; et/ou
- au moins un moyen de maintien ayant une première partie s'étendant entre deux chants
latéraux de deux éléments d'assise adjacents, lorsque le meuble est un siège ou un
lit ou une banquette.
[0015] D'autres avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la
description suivante de plusieurs réalisations de housse selon l'invention en référence
aux dessins annexés correspondants dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective schématique d'un canapé à trois places recouvert
d'une housse selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective d'un élément en forme d'équerre selon l'invention
;
- les figures 3 à 6 sont des vues schématiques en perspective de quatre variantes d'éléments
de liaison entre un tissu de housse et la petite aile d'un élément en forme d'équerre
;
- la figure 7 est une coupe longitudinale partielle prise le long de la ligne VII-VII
de la figure 8, au niveau de l'encoignure de droite entre le socle et un accoudoir
du canapé montré à la figure 1 ; et
- la figure 8 est une coupe transversale partielle prise le long de la ligne VIII-VIII
de la figure 7, au niveau de ladite encoignure de droite.
[0016] Il est à noter préalablement que les échelles et les proportions entre les divers
éléments et moyens décrits ci-après ne sont pas respectées volontairement dans les
dessins et d'un dessin à l'autre, afin de faciliter la représentation de ceux-ci.
[0017] La figure 1 montre à titre d'exemple, un meuble tel que canapé 1 propre à être recouvert
par une housse de protection conforme à l'invention. Le canapé illustré présente une
structure porteuse composée essentiellement d'un socle 11 dont les extrémités longitudinales
sont surmontées d'accoudoirs 12₁ et 12₂, et d'un dossier 13. Sur le socle sont disposés
trois éléments d'assise souples sensiblement plats et amovibles du canapé, tels que
deux coussins d'extrémité longitudinaux 14₁ et 14₂ et un coussin central 14₃ reposant
les uns à côté des autres sur la face plate supérieure 111 du socle 11. Le socle peut
être constitué d'un plateau avec piètement, ou d'un coffret comprenant un lit convertible
et muni de pieds.
[0018] Une housse de protection 2 destinée à recouvrir le canapé 1 est composée de plusieurs
panneaux cousus les uns aux autres et découpés initialement dans une pièce de tissu
décorative d'ameublement, ou toute autre matière analogue, qui n'est pas de préférence
extensible. Cette housse est par exemple telle que décrite dans la demande de brevet
français FR-A-465 836 déposée le 06 janvier 1992 par la demanderesse.
[0019] La housse présente sensiblement une "poche" supérieure interne qui est destinée à
recouvrir le dossier 13 du canapé, différentes parties qui sont destinées à recouvrir
respectivement la face d'assise des coussins 14₁ à 14₃ et les accoudoirs 12₁ et 12₂,
et une jupe inférieure entourant les quatre côtés du socle 11 du canapé, en effleurant
sensiblement le sol. De manière à contribuer principalement au maintien de la housse
sur le canapé, au moins une rangée de fronces élastiques, et de préférence plusieurs
rangées de fronces élastiques 15 sont prévues dans la housse. Par exemple une ou plusieurs
rangées de fronces élastiques s'étendent horizontalement et entourent partiellement
ou entièrement le socle 11 et/ou le dossier 13, et une ou plusieurs rangées de fronces
élastiques s'étendent longitudinalement sur les coussins 14₁ à 14₃ ; d'autres rangées
de fronces élastiques 15A s'étendant transversalement peuvent être prévues aux encoignures
du socle 11 et des accoudoirs 12₁ et 12₂, au niveau des coussins 14₁ à 14₃ ; une rangée
de fronces élastiques 15D peut en outre être prévue le long de l'encoignure entre
la face avant 131 du dossier 13 et la face supérieure 111 du socle, au niveau des
coussins, ainsi qu'au moins trois autres rangées de fronces élastiques 15S en partie
supérieure du dossier et des accoudoirs. Chaque rangée de fronces élastiques peut
être obtenue par exemple en piquant une bande tissée contenant des fils élastiques
longitudinaux sur l'envers du tissu après l'avoir froncée, ou bien encore en cousant
au moyen de fil textile parallèlement des fils élastiques à travers des fronces préalablement
formées.
[0020] Comme montré schématiquement à la figure 1, la housse de protection 2 comprend plusieurs
moyens de maintien en forme d'équerre 3₁ à 3₆ reliés à la housse et ayant chacun une
seconde partie horizontale disposée sous la face inférieure, dite dos, d'un coussin
respectif 14₁ à 14₃ et sur la face supérieure d'assise 111 du socle 11. Par exemple,
la housse comprend deux moyens de maintien 3₁ et 3₂ ayant des premières parties verticales
disposées en regard et placés à des extrémités longitudinales du canapé, dans les
encoignures latérales sensiblement à angle droit formées par la face supérieure 111
du socle 11 et les flancs internes en regard 121₁ et 121₂ des accoudoirs 12₁ et 12₂
et sensiblement centrés contre les flancs internes des accoudoirs ; selon une autre
variante montrée à la figure 1, de telles paires de moyens de maintien 3₁-3₂ et 3₃-3₄
sont disposées sensiblement parallèlement entre lesdites encoignures définies par
les accoudoirs et le socle. Selon encore d'autres variantes, un ou plusieurs moyens
de maintien, tels que 3₅ , peuvent être disposés dans l'encoignure formée par la face
avant 131 du dossier 13 et la face supérieure 111 du socle 11, devant un chant longitudinal
143 et le dos 142 d'au moins l'un des coussins ; et/ou un ou plusieurs moyens de maintien
tels que 3₆ peuvent être disposés sur la face supérieure 111 du socle, avec une première
partie verticale introduite dans l'interstice entre deux coussins adjacents 14₁ et
14₃, 14₂ et 14₃.
[0021] On se réfèrera dans la suite au moyen de maintien 3₁, sachant que tous les moyens
précités 3₁ à 3₆ peuvent être identiques, ou tout au moins analogues aux dimensions
de leurs parties près et au type d'élément de liaison près. En effet, comme cela apparaît
dans la figure 1, chacun des moyens 3₁ à 3₆ présente une longue seconde partie plaquée
horizontalement sous le dos d'un coussin respectif 14₁ à 14₃ et sur la face supérieure
111 du socle 11 du meuble, tel que canapé, et une courte première partie disposée
verticalement et transversalement à un chant vertical dudit coussin respectif.
[0022] Un moyen de maintien 3 selon l'invention, en référence à la figure 2, se présente
sous la forme d'une équerre monolithique 4 ayant deux ailes plates 41 et 42 sensiblement
perpendiculaires l'une à l'autre. La première aile 41 est au plus aussi longue que
l'épaisseur E d'un coussin 14₁ à 14₃, c'est-à-dire sensiblement inférieure à la hauteur
d'un flanc latéral 141 d'un coussin. La seconde aile 42 est de préférence plus longue
que la première aile 41 et nettement moins longue qu'un coussin 14₁ à 14₃. Afin de
fixer les idées, une telle équerre 4 a une petite aile 41 ayant une longueur de 1
à 7 centimètres, et une grande aile 42 ayant une longueur de l'ordre de 10 à 30 centimètres
; l'épaisseur des ailes est de quelques millimètres et leur largeur de quelques centimètres.
[0023] Une nervure centrale, ou deux nervures latérales de renfort 43 comme montré à la
figure 2, sont de préférence prévues dans l'encoignure de l'équerre 4 afin d'augmenter
la rigidité de l'équerre. Une telle équerre peut être réalisée en métal, en bois,
ou bien en matière plastique moulée, ou bien encore en matière semi-rigide telle que
carton ondulé.
[0024] Dans la partie supérieure de la petite aile 41 de l'équerre est ménagée une échancrure
44. Cette échancrure comporte une partie centrale sensiblement circulaire 441 qui
débouche vers un chant vertical de l'aile 41 par une gorge 442 dont la longueur est
plus petite que celle de la partie sensiblement circulaire et qui s'étend sensiblement
en oblique vers le bas.
[0025] Cette échancrure 44 est destinée à former crochet pour coopérer avec un élément de
liaison 5 solidaire de la matière de la housse. Deux types d'équerre sont de préférence
prévus, selon que l'échancrure 44 a une gorge 442 débouchant vers la gauche ou vers
la droite. Ainsi, en référence à la figure 1, les échancrures 44 des éléments 3₁ et
3₃ sont disposées à droite, et celles des éléments 3₂ et 3₄ sont disposées à gauche,
comme dans la figure 2, afin que toutes les échancrures soient orientées vers l'accès
avant au canapé pour faciliter l'installation de la housse.
[0026] A titre d'exemple, quatre variantes d'éléments de liaison sont représentées aux figures
3 à 6.
[0027] Selon la figure 3, un élément de liaison 5₁ est formé par une bande, de préférence
en tissu élastique, dont les extrémités sont cousues l'une à côté de l'autre, ou l'une
sur l'autre, sur l'envers de la matière de housse 2 de manière à former une bride
ou boucle fermée. Selon la figure 4, un élément de liaison 5₂ est formé par deux brins
de bande, de préférence en tissu élastique, 51 et 52 ayant des premières extrémités
cousues l'une à côté de l'autre ou l'une sur l'autre à l'envers de la matière de housse
2 et des secondes extrémités liées l'une à l'autre en 53 par tout moyen de fermeture
connu, tel que crochet et oeillet, noeud, ou portions autoagrippantes, de manière
à former une bride ou boucle fermée. Selon une troisième variante montrée à la figure
5, un élément de liaison 5₃ comprend une portion de bande, de préférence en tissu
élastique, 54 ayant une première extrémité cousue à l'envers de la matière de housse
2, et un oeillet ou anneau 55, métallique ou en matière plastique, lié fixement ou
à coulissement à l'extrémité de la portion de bande 54. Enfin, selon une quatrième
variante montrée à la figure 6, un élément de liaison est sous la forme d'une boutonnière
oblongue 5₄ pratiquée dans la matière de housse 2, ou deux boutonnières alignées selon
une autre variante.
[0028] Ainsi, l'échancrure 44 de la petite aile de l'équerre 4 est destinée à coopérer avec
une boucle fermée formée par un élément de liaison 5₁ ou 5₂ ou formée par l'oeillet
55 d'un élément de liaison 5₃, ou à coopérer avec la boutonnière 5₄, la partie supérieure
45 de la petite aile 41 au-dessus de l'échancrure 441 traversant ladite boucle fermée
ou ladite boutonnière qui est alors disposée perpendiculairement aux faces de l'aile
41.
[0029] Selon d'autres variantes se déduisant des précédentes, l'extrémité de la petite aile
41 de l'équerre 4 peut être terminée, à la place de l'échancrure 44, par un trou formant
anneau ou oeillet afin d'y accrocher un crochet rapporté et fixé à l'envers de la
matière de housse ou bien un anneau métallique ou tissé fixé le cas échéant par une
sangle élastique cousue à l'envers de la housse.
[0030] A titre d'exemple, il est supposé dans les figures 1, 7 et 8 que les éléments de
liaison 5 sont du type de celui 5₁ montré à la figure 3, ou 5₂ montré à la figure
4. Ainsi, en référence à la figure 1, un ou plusieurs éléments de liaison coopérant
respectivement avec une ou plusieurs équerres constituent un ou plusieurs moyens de
maintien qui sont de préférence appariés 3₆-3₁ ou 3₁-3₂, 3₃-3₄ relativement aux extrémités
longitudinales d'un coussin ou des coussins 14₁ à 14₃, et qui sont liés à l'envers
de portions de matière de housse recouvrant et, le cas échéant, sensiblement pénétrant
dans les interstices verticaux entre les accoudoirs 12₁ et 12₂ et les coussins 14₁
à 14₂ aux extrémités longitudinales du canapé ; et/ou un ou plusieurs éléments de
liaison coopérant respectivement avec une ou plusieurs équerres constituent un ou
plusieurs moyens de maintien qui sont liés à l'envers d'une portion longitudinale
de matière de housse recouvrant et, le cas échéant, sensiblement pénétrant dans l'interstice
vertical entre le dossier et les coussins 14₁ à 14₃ ; et/ou un ou plusieurs éléments
de liaison coopérant respectivement avec une ou plusieurs équerres constituent un
ou plusieurs moyens de maintien qui sont liés à l'envers de portions transversales
de matière de housse recouvrant et, le cas échéant, sensiblement pénétrant dans un
ou plusieurs interstices verticaux entre des coussins adjacents 14₁ et 14₃, 14₂ et
14₃.
[0031] A titre d'exemple, en référence aux figures 7 et 8 est décrite ci-après l'installation
de la housse au niveau du coussin 14₁ et de l'encoignure entre le socle 11 et l'accoudoir
12₁ montrée à droite dans la figure 1.
[0032] Après avoir disposé la matière 2, telle que tissu de la housse complètement sur le
canapé, et avoir dégagé sensiblement l'accès à ladite encoignure en relevant légèrement
la partie inférieure de face de la housse, une équerre 4 du moyen de maintien, tel
que 3₁, est glissée entre le coussin 14₁ et le canapé. L'équerre 4 est présentée de
sorte que la longue aile 42 soit disposée horizontalement à plat sur la face supérieure
111 du socle 11, sensiblement perpendiculairement à l'accoudoir 12₁ et sous le dos
142 du coussin 14₁ pratiquement sans relever celui-ci, et la courte aile 41 soit disposée
verticalement dans l'interstice entre un chant latéral vertical 141 du coussin 14₁
et le flanc vertical interne 121₁ de l'accoudoir 12₁ de manière à être enserrée entre
lesdits chant et flanc sensiblement au droit d'un élément de liaison 5 lié à une portion
de l'envers de matière de housse 2 destinée à recouvrir ladite encoignure. Comme cela
apparaît aux figures 7 et 8, la hauteur H de l'aile 41 est inférieure à la hauteur
E du flanc de coussin 141 et plus précisément, la somme de la longueur L au repos,
non tendue élastiquement, d'un élément de liaison, tel que 5₁ , et de la distance
D entre l'encoignure de l'équerre et le contour supérieur de l'échancrure 44 est sensiblement
inférieure à l'épaisseur E du coussin 14₁.
[0033] Dans ces conditions, la bride ou boucle fermée de l'élément de liaison se trouvant
sensiblement au droit de l'aile 41 de l'équerre 4 est tirée vers le bas afin de l'accrocher
à l'échancrure 44 de l'équerre, formant crochet, et ainsi tendre la housse sur les
coussins 14₁ à 14₃ en contraignant une portion transversale de la housse à pénétrer
sensiblement vers le bas dans l'interstice entre le flanc 141 du coussin 14₁ et le
flanc 121₁ de l'accoudoir 12₁.
[0034] D'après ce qui précède, il apparait que l'installation de la housse selon l'invention
est plus aisée que celle selon la technique antérieure comprenant deux brins élastiques
qui doivent passer sous tous les coussins. Pour la plupart des canapés, une ou deux
paires de moyens de maintien 3₁ et 3₂, 3₃ et 3₄ en regard aux extrémités longitudinales
sont suffisants pour maintenir la matière de housse 2 sur l'assise du canapé. En outre,
le tirage vers le bas au moyen d'une équerre en matériau rigide ou semi-rigide atténue
toute tentative de relèvement ou de glissement sensiblement horizontal de la housse
du fait que l'équerre épouse sensiblement le dièdre droit formé par la face d'assise
111 du socle et le flanc 121₁ de l'accoudoir 12₁.
[0035] En variante, afin d'accentuer le caractère quasi-rigide de la liaison entre l'équerre
4 et le canapé, qui est notamment renforcée lorsqu'une personne est assise sur le
coussin 14₁, la face inférieure de la seconde aile horizontale 42 peut comporter des
bandes autoagrippantes 422 qui viennent s'agripper à une ou plusieurs bandes autoagrippantes
complémentaires 112 fixées sur la face 111 du socle 11, et/ou la face externe de la
première aile verticale 41 peut comporter des bandes autoagrippantes 412 qui viennent
s'agripper à une ou plusieurs bandes autoagrippantes complémentaires 122 fixées sur
le flanc 121₁ de l'accoudoir 12₁.
[0036] Bien que l'invention a été décrite à titre seulement d'exemple en référence à un
canapé à trois coussins et deux accoudoirs, une housse à moyen de maintien selon l'invention
peut recouvrir un canapé à deux coussins ou plus de trois coussins, convertible ou
non, présentant un ou deux accoudoirs, ou aucun accoudoir lorsque le meuble est du
type banquette avec ou sans système convertible de type clic-clac, ou bien peut recouvrir
un siège dont le socle ne supporte qu'un élément d'assise amovible, tel qu'un fauteuil,
une chaise ou un banc. Selon d'autres variantes, une housse à moyen de maintien selon
l'invention peut également recouvrir un lit, le matelas de celui-ci constituant l'élément
d'assise amovible et le sommier constituant le socle schématiquement, un lit est déduit
de la figure 1 en y supprimant les accoudoirs 12₁ et 12₂ et le dossier 13, ou en les
remplaçant par des traverses extrêmes ou longerons extrêmes ou un cadre rectangulaire
qui entoure les coussins remplacés par un matelas. Dans le cas où le meuble ne comporte
pas d'accoudoir, tel qu'une banquette, une chaise ou un lit, la petite aile 41 d'une
équerre 4 est seulement plaquée contre un chant de coussin ou de matelas le long d'un
côté vertical du meuble, ou contre ledit chant et une traverse ou un longeron du meuble.
1 - Housse de protection pour un meuble comprenant au moins un élément d'assise (14₁)
reposant de manière amovible sur un socle (11) du meuble (1), caractérisée en ce qu'elle
comprend un moyen de maintien (3₁) comprenant une première partie (41 ; 41, 5₁) reliée
à la housse (2) pour s'étendre contre un chant (141) de l'élément d'assise (14₁) et
une seconde partie (42) sensiblement perpendiculaire à la première partie pour s'étendre
sous l'élément d'assise (14₁).
2 - Housse de protection conforme à la revendication 1, caractérisée en ce que le moyen
de maintien (3₁) comprend un élément de liaison (5₁ ; 5₂ ; 5₃) lié à l'envers de la
housse, et un élément en forme d'équerre (4) ayant une première aile (41) pour s'étendre
contre le chant (141) de l'élément d'assise (14₁) et une seconde aile (42) pour s'étendre
sous l'élément d'assise (14₁), l'élément de liaison (5₁, 5₂, 5₃) et la première aile
(41) étant respectivement en forme de boucle et de crochet pour être reliés ensemble,
ou inversement.
3 - Housse de protection conforme à la revendication 2, caractérisée en ce que l'élément
de liaison comprend une bande de préférence élastique (5₁) ayant deux extrémités liées
à l'envers de la housse (2), ou bien deux bandes de préférence élastiques (51, 52)
ayant des extrémités liées à l'envers de la housse (2) et d'autres extrémités unies
par des moyens de liaison (53), ou bien une bande de préférence élastique (54) ayant
une extrémité liée à l'envers de la housse et une seconde extrémité liée à un anneau
(55).
4 - Housse de protection conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans laquelle
la hauteur (H ; D+L) de la première partie (41) est inférieure à l'épaisseur (E) de
l'élément d'assise (14₁).
5 - Housse de protection conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée
en ce que la longueur de la seconde partie (42) est inférieure à celle de l'élément
d'assise (141).
6 - Housse de protection conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée
en ce qu'elle comprend au moins une paire de moyens de maintien (3₁-3₂ ; 3₃-3₄) pour
être disposés en vis-à-vis à des extrémités longitudinales d'un élément d'assise (14₁)
ou d'une série de plusieurs éléments d'assise (14₁ à 14₃) juxtaposés sur le socle
(11) du meuble (1).
7 - Housse de protection conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 6, pour un
meuble comportant un accoudoir, tel que fauteuil ou canapé (1), caractérisée par au
moins un moyen de maintien (3₁, 3₃ ; 3₂, 3₄) ayant une première partie (41, 5₁) pour
s'étendre entre le chant (141) d'un élément d'assise (14₁ ; 14₂) et le flanc interne
(121₁ ; 121₂) de l'un des accoudoirs (12₁ ; 12₂).
8 - Housse de protection conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 7, pour un
meuble comprenant un dossier (13), caractérisée par au moins un élément de maintien
(3₅) ayant une première partie (41 ; 5₁) pour s'étendre entre la face avant (131)
du dossier (13) et un chant longitudinal (143) d'un élément d'assise (14₃) dudit meuble
en regard du dossier.
9 - Housse de protection conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée
par au moins un moyen de maintien (3₆) ayant une première partie (41 ; 5₁) pour s'étendre
entre deux chants latéraux (141) de deux éléments d'assise adjacents (14₁, 14₃ ; 14₂,
14₃).
10 - Housse de protection conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée
en ce qu'elle est constituée principalement par une pièce en tissu non extensible
(2), de préférence comportant au moins une rangée de fronces élastiques (15).