[0001] L'invention est relative à un dispositif d'arrêt en position et de déverrouillage
rapide de la porte d'accès d'une machine à tambour horizontal. La présente invention
concerne aussi une machine à laver et/ou à sécher le linge munie d'un tel dispositif.
[0002] Un lave-linge et/ou séche-linge comprend habituellement un tambour perforé contenant
le linge et tournant à l'intérieur d'une cuve destinée à retenir l'eau de lavage ou
de rinçage.
[0003] Le tambour est habituellement entraîné par un moteur placé au dessous de la cuve,
la transmission de mouvement étant réalisée par l'intermédiaire d'une courroie et
de deux poulies fixées respectivement sur l'arbre du moteur et l'axe du tambour à
l'extérieur de la cuve.
[0004] Dans les machines à laver à accès par le dessus, la porte d'accès de la carrosserie
donne sur le portillon étanche de la cuve qui quant à lui donne sur le tambour, ce
dernier étant lui-même muni d'une trappe d'accès.
[0005] Lors de certaines phases de fonctionnement de la machine, le tambour peut tourner
à de très grandes vitesses, pouvant dépasser les 800 tours/minute. Pour des raisons
évidentes de sécurité, il est prévu un dispositif de verrouillage automatique de la
porte d'accès de la carrosserie. L'utilisateur n'a alors pas accès à l'intérieur de
la machine tant qu'un danger persiste. Le dispositif de verrouillage peut fonctionner
soit pendant toute la durée du cycle de lavage, soit uniquement pendant les phases
à grande vitesse. Dans ce dernier cas, le dispositif de verrouillage est relié au
programmateur électromécanique ou au dispositif électronique s'il y a lieu.
[0006] Le verrou du dispositif de verrouillage est souvent de type thermique, en raison
du faible prix d'un tel mécanisme. Il s'agit par exemple d'un verrou à bilame ou à
cire. Lorsque l'élément thermique est mis sous tension, sa dilatation provoque le
déplacement du pêne du verrou, qui viendra bloquer l'ouverture de la porte d'accès
de la carrosserie.
[0007] L'inconvénient de ce type de verrou est sa grande inertie. En effet, un temps appréciable
est nécessaire pour le chauffage de l'élément thermique et encore plus pour son refroidissement.
Ce temps de refroidissement peut aller de 90 à 120 secondes suivant notamment la nature
de l'élément thermique et la température à l'intérieur de la carrosserie. Durant ce
laps de temps, l'accès à l'intérieur de la machine n'est pas possible.
[0008] Ceci peut constituer une gêne pour l'utilisateur, qu'il veuille rajouter du linge
pendant le cycle de lavage ou simplement le retirer immédiatement à la fin du cycle.
[0009] D'autre part, lors de l'accès au tambour, la trappe de celui-ci ne se trouve que
rarement en face de l'ouverture du portillon de la cuve. L'utilisation est alors obligé
de tourner le tambour à la main pour accéder à cette trappe. Cette opération peut
être pénible en raison du balourd important crée par le linge mouillé ou encore à
cause de la lessive pouvant rendre la surface du tambour extrêmement glissante lorsque
la machine est ouverte en plein cycle. De plus, il existe un risque de blessures étant
donné l'état de surface rugueux dû au perforations du tambour.
[0010] Actuellement, divers dispositifs sont employés pour positionner le tambour, mais
ces dispositifs ne donnent pas satisfaction, car ils sont mécaniquement complexes
et donc coûteux et peu fiables. De plus, certains, s'ils positionnent le tambour,
ne le bloquent pas en rotation après positionnement, le laissant à la merci d'un balourd
de linge pouvant le faire pivoter vers une position non désirée. D'autres encore n'effectuent
un positionnement qu'en fin de lavage, ce qui oblige l'utilisateur à tourner manuellement
le tambour s'il désire y accéder pendant le cycle de lavage.
[0011] La présente invention vise à réduire les inconvénients cités ci-dessus. Un des buts
de l'invention est de proposer un dispositif, mécaniquement simple et nécessitant
peu de pièces, d'arrêt en position d'une machine à tambour horizontal permettant non
seulement d'effectuer l'alignement de la trappe du tambour et du portillon de la cuve
lors de l'arrêt de la machine, qu'il s'agisse d'un arrêt de fin de lavage ou d'un
arrêt commandé par l'utilisateur, mais permettant également de déverrouiller rapidement
la porte d'accès de la carrosserie de la machine lors de cet arrêt, tout en garantissant
la sécurité dudit utilisateur. Il est à noter que le dispositif d'arrêt en position
peut être mis en oeuvre sans être utilisé avec un déverrouillage rapide. La combinaison
des deux fonctions, arrêt en position de déverrouillage rapide. La combinaison des
deux fonctions, arrêt en position et déverrouillage rapide, permet cependant une réduction
appréciable du prix de revient.
[0012] L'arrêt en position du tambour avec ou sans déverrouillage rapide de la porte d'accès
de la carrosserie peut être réalisé à n'importe quel moment pendant le fonctionnement
de l'appareil, notamment pendant les phases d'essorage.
[0013] Un autre avantage de l'invention est qu'elle permet d'amener le tambour dans la position
désirée sans à coups, limitant ainsi les contraintes sur les pièces.
[0014] L'invention a donc pour objet un dispositif d'arrêt en position d'une machine à tambour
horizontal tel qu'exposé par la revendication 1.
[0015] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le moyen de blocage est
relié au pêne du verrou automatique de la porte de la carrosserie de façon à ce que
ce dernier déverrouille la porte lorsque le moyen de blocage entre en position de
blocage.
[0016] La présente invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la
lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation particulier du dispositif,
pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés, dans lesquels:
- la figure 1 représente une vue schématique générale, en coupe transversale par rapport
à l'axe du tambour, d'une machine à laver et /ou à sécher le linge comportant un exemple
de réalisation du dispositif conforme à l'invention ;
- la figure 2 représente schématiquement les connexions du module numérique de commande
de la machine avec les microcontacts et la commande du moyen de manoeuvre du moyen
de blocage;
- la figure 3 représente schématiquement un exemple de réalisation du dispositif d'arrêt
en position et de déverrouillage dans sa position de repos;
- la figure 4 représente schématiquement le même exemple de réalisation du dispositif
conforme à l'invention dans une position dite d'approche décrite ultérieurement;
- la figure 5 représente schématiquement l'exemple de réalisation du dispositif conforme
à l'invention lorsque l'arrêt en position et le déverrouillage ont été réalisés;
- la figure 6 représente un moyen d'amélioration du maintien du dispositif en position
de blocage selon un mode de réalisation supplémentaire de l'invention, quand le disposition
est au repos;
- la figure 7 représente ce même moyen lorsque le dispositif est en position de blocage;
- la figure 8 représente une partie de ce moyen avec plus de détails.
[0017] Pour simplifier l'exposé de l'invention, seule l'application à une machine à laver
et/ou à sécher est décrite ci-après. Il est à la portée de l'homme du métier, se servant
de ses capacités ordinaires, d'adapter le dispositif conforme à l'invention à toute
machine à tambour horizontal.
[0018] La figure 1 représente une machine à laver et/ou à sécher le linge possédant une
carrosserie 1, I'accès à l'intérieur de la machine se faisant par une porte d'accès
2. Cette porte d'accès est prévue sur le dessus de la machine dans les cas d'une machine
à accès par le dessus telle que celle représentée. Une poulie 3 fixée sur l'arbre
du moteur 4 transmet, par l'intermédiaire d'une courroie 5 la rotation dudit moteur
4 à la poulie d'entraînement 6 du tambour 7 à axe horizontal.
[0019] La machine comprend en outre une cuve 8 munie d'un portillon d'accès 9. A L'intérieur
de la cuve 8 tourne un tambour 7, muni lui aussi d'une trappe d'accès 12. Ledit tambour
7 est entraîné en rotation par la poulie 6, cette dernière étant fixée de manière
connue sur l'axe du tambour 7 à l'extérieur de la cuve 8. La collerette 10 assure
l'étanchéité entre le portillon d'accès 9 de la cuve 8 et la cuve elle-même.
[0020] Un panneau de commande 11 permet à l'utilisateur de faire fonctionner la machine.
[0021] La machine comporte également un bouton de déverrouillage manuel 13 de la porte d'accès
2 de la carrosserie. Sur la figure 1, ce bouton 13 est situé sur la face avant de
la carrosserie, mais il peut être placé sur le panneau de commande 11. Un verrou de
sécurité automatique, dont le pêne s'engage dans le doigt 15 fixé à la porte d'accès
2, est également prévu et sera décrit plus en détail ultérieurement. Un ressort de
compression 14 soulève la porte d'accès 2 lorsque cette dernière n'est retenue par
aucun verrou.
[0022] La figure 2 représente certaines connexions du module numérique 16 de commande du
fonctionnement de la machine à laver et/ou à sécher. L'un des rôles dudit module numérique
16 est, entre autres, de commander la vitesse et le sens de rotation du moteur 4.
Le module 16 reçoit en retour les données issues du tachymètre 17, permettant ainsi
une régulation de ladite vitesse.
[0023] Un microcontact de sécurité 18 coupe l'alimentation générale de la machine lorsque
la porte d'accès 2 de la carrosserie s'ouvre.
[0024] Selon l'invention, la machine à laver et/ou à sécher comprend un dispositif d'arrêt
en position et de déverrouillage rapide de la porte d'accès, le dispositif d'arrêt
comprenant un patin qui par coincement vient bloquer le tambour dans une position
donnée. La position dudit dispositif par rapport à l'ensemble de la machine est représentée,
à titre d'exemple, schématiquement à la figure 1. Les figures 3 à 5 représentent ce
même dispositif de façon plus détaillée.
[0025] Une platine support 21 du dispositif d'arrêt en position et de déverrouillage rapide
est fixée de manière connue sur la cuve 8 ou sur tout élément fixe par rapport à l'axe
de la cuve 8. Le dispositif lui-même comporte un patin 22 par exemple en forme de
cale supportant un crochet 23 de manière à ce qu'un ergot 24, dont la position est
décrite ultérieurement, vienne s'engager dans le crochet entraînant ainsi la cale
22 avec sa tige de guidage 25 de sorte que ladite cale 22 vienne par exemple se coincer
entre la poulie 6 et la courroie 5 lorsque le moteur 4 tourne dans le sens préférentiel
et que la cale 22 a été préalablement mise en position d'approche.
[0026] la cale 22 possède par exemple une forme sensiblement en biseau. Elle est plane du
côté venant se plaquer contre la courroie 5 de façon à présenter une grande surface
de contact et s'adapte au rayon de courbure de la poulie 6 du côté opposé. Ceci ne
préjuge en aucune façon de l'état de surface de la cale, qui peut comporter des moyens
qui augmentent la friction par exemple entre elle-même et la courroie 5 ou la poulie
6. La cale
22 peut notamment avoir une surface rugueuse ou encore s'adapter aux sculptures de la
courroie
5 s'il y a lieu. Avantageusement, la cale
22 peut être réalisée en un matériau flexible, permettant ainsi de réduire les contraintes
exercées sur la courroie
5 et la cale
22.
[0027] Le crochet
23 est soit une pièce rapportée et fixée de manière connue sur la cale
22, soit fait corps avec celui-ci. La cale
22 et son crochet
23 sont supportés par une tige de guidage
25 venant s'insérer dans la bobine
26 fixée sur la platine support
21. La tige de guidage
25 comporte un noyau magnétique
27 permettant une translation dans le sens de l'axe de la tige
25 lorsque la bobine
26 est alimentée par l'intermédiaire des connexions
28 et
29 reliées au module numérique
16. La tige de guidage
25 comporte en outre une butée
30 destinée à maintenir ladite tige
25 de manière à ce que le noyau magnétique
27 soit en bonne position par rapport à la bobine
26 lorsque le dispositif est en position de repos. Dans une variante de réalisation
particulière, un ressort de rappel
31 ramène la tige de guidage
25 et par conséquent la cale
22 en position de repos lors d'une remise en marche de la machine à laver après qu'un
arrêt en position ait été effectué.
[0028] Selon une variante de réalisation, les moyens de guidage et de translation sont dissociés:
on prévoit alors des rails ou une tige de guidage, cette dernière étant distincte
de l'élément portant le noyau magnétique
27, cet élément pouvant bien sûr aussi être une tige.
[0029] Comme représenté notamment sur les figures
3 à
5, la machine comprend un bouton de déverrouillage manuel
13 de la porte d'accès
2 de la carrosserie. Le bouton
13 possède un crochet
32 s'enclenchant sur une butée
33 de la porte
2 de carrosserie. De plus, le bouton de déverrouillage manuel
13 actionne un microcontact
19 relié au module numérique
16. Lorsque l'utilisateur enfonce le bouton
13 en cours de lavage, le changement d'état du microcontact
19 entraîne au niveau du module numérique
16 la commande de l'arrêt en position de la machine de la façon décrite ultérieurement.
Avantageusement, une impulsion donnée au bouton
13 suffit pour commander l'arrêt en position. Selon une autre variante de réalisation
de l'invention, l'impulsion correspondante peut aussi être donnée par l'intermédiaire
d'un bouton d'arrêt, non représenté, du tableau de commande, l'interface entre le
bouton d'arrêt et le module numérique se faisant de la même manière que pour le bouton
de verrouillage manuel
13, en associant le bouton d'arrêt à un microcontact relié au module numérique
16. Ledit bouton d'arrêt du tableau de bord peut aussi posséder la fonction de déverrouillage
manuel de la porte d'accès de la carrosserie.
[0030] La porte d'accès
2 de la carrosserie peut aussi être verrouillée automatiquement grâce à un verrou automatique
dont le pène
34 vient s'insérer dans une ouverture
35 du doigt
15 de la porte
2 de la carrosserie. Le verrou automatique peut être actionné soit par un élément thermique,
soit, selon un mode de réalisation particulier de l'invention, par le dispositif d'arrêt
en position. Dans ce cas et comme représenté sur les figures
3 à
5, le pène
34 est relié à la tige de guidage
25 par l'intermédiaire d'un câble flexible
36 coulissant dans une gaine
37. Le câble
36 peut coulisser dans une ouverture pratiquée dans un support
38 fixé à la tige de guidage
25. Une butée
39 fixée au bout du câble règle la hauteur de la tige de guidage
25 à partir de laquelle ladite tige tire sur le câble
36. Cette hauteur est réglée avantageusement de façon à ce que la tige de guidage
25 ne tire le câble
36 au plus tôt qu'à partir du moment où l'ergot
24 tire sur l'ensemble tige-cale-crochet
25-22-23. La course du câble
36 est d'autre part avantageusement calculée de manière à ce que le pène
34 soit désengagé de l'ouverture
35 au plus tard lorsque la cale
22 est dans sa position de blocage. Lorsque le dispositif d'arrêt positionné est au
repos, un ressort de compression
40 prenant appui sur une butée
41 force le pène
34 à entrer dans l'ouverture
35, verrouillant ainsi la porte
2 de la carrosserie. Le ressort
40 contribue également à faire revenir la cale
22 dans sa position de repos.
[0031] Le dispositif est en position de repos lorsqu'un cycle de lavage est en cours. La
figure
3 représente le dispositif dans cette configuration. La porte d'accès
2 de la carrosserie est alors maintenue fermée par le verrou manuel
13 et le pène
34, et la cale
22 et son crochet
23 sont dans une position telle qu'ils ne gênent pas la rotation de la poulie
6. Le sens et la vitesse de rotation du tambour
7 peuvent être quelconques. On définit un sens préférentiel de rotation du tambour
7 et un sens contraire, le sens préférentiel étant le sens contraire aux aiguilles
d'une montre par rapport aux figures
1 et
3 à
5 (sens S
1).
[0032] Un arrêt en position est commandé sous deux circonstances: soit lorsque l'utilisateur
envoie une impulsion correspondante en pressant le bouton de déverrouillage manuel
13 ou un bouton d'arrêt sur le tableau de commande
11, soit lorsque le lavage du linge est terminé. Dans ce dernier cas, la commande nécéssaire
peut par exemple être donnée par l'intermédiaire d'un contact du programmateur électromécanique.
[0033] Dans un premier temps, le module numérique
16 commande l'arrêt non positionné de la machine. Ceci peut être réalisé en coupant
l'alimentation du moteur
4. Lorsque la vitesse du moteur
4 est nulle, le module numérique
16 commande une rotation du moteur
4 à faible vitesse, correspondant par exemple à une rotation du tambour à
30 tours par minute, dans le sens préférentiel S
1. En même temps, le module numérique
16 commande la mise sous tension de la bobine
26. La translation du noyau
27 et donc de la tige de guidage
25 pousse la cale
22 et son crochet
23 en position dite d'approche, cette position étant telle que l'ergot
24 solidaire de la poulie
6 s'engage dans le crochet
23, entraînant celui-ci dans son mouvement. Le moyen de manoeuvre du moyen de blocage
comprend donc, dans le présent exemple de réalisation, la bobine
26, le noyau
27 et la tige de guidage
25. La position dite d'approche est représentée à la figure
4. La cale
22 vient alors se coincer progressivement entre la poulie
6 et la courroie
5, la vitesse et l'inertie du tambour
7 et de la poulie
6 étant telles que l'engagement de la cale
22 est suffisant pour d'une part bloquer la poulie
6 et donc le tambour
7 en rotation dans le sens préférentiel S
1, et d'autre part pour empêcher une rotation du tambour
7 dans le sens contraire à cause d'un éventuel balourd de linge, une fois l'alimentation
du moteur
4 coupée. La position de l'ergot
24 sur la poulie
6 est telle que lorsque cette dernière et la courroie
5 sont bloquées, la trappe d'accès
12 du tambour
7 soit en face du portillon
9 de la cuve. L'ergot
24 est avantageusement placé sur une des faces de la poulie
6.
[0034] Lorsque la cale
22 commence à s'engager dans sa position de blocage, la tige
25 tire sur le câble
36 par l'intermédiaire du support
38, solidaire de la tige de guidage
25, qui vient se placer contre la butée
39. Le pène
34 libère alors le doigt
15. Le ressort de compression
14 repousse la porte d'accès
2 de la carrosserie, permettant à l'utilisateur d'accéder à l'intérieur de la machine.
En même temps, le microcontact de sécurité
18 coupe l'alimentation générale de la machine, et plus particulièrement celle du moteur
4.
[0035] Il est à noter qu'il faut que le crochet
32 du bouton de déverrouillage manuel
13 soit dégagé de la butée
33 pour que la porte d'accès
2 de la carrosserie s'ouvre. Ceci ne pose pas de problème lorsque le bouton
13 est un bouton bistable, car dans ce cas, le crochet
32 reste dégagé de la butée
33 même si l'utilisateur relâche le bouton.
[0036] S'il s'agit d'un bouton poussoir monostable (c'est à dire un bouton qui revient dans
sa position initiale dès qu'on le relâche), il faut que l'utilisateur tienne celui-ci
appuyé jusqu'à l'arrêt en position du tambour pour que la porte d'accès
2 de la carrosserie s'ouvre. Avantageusement, on prévoit dans ce dernier cas, selon
un mode de réalisation particulier, un moyen de détection de la position du tambour.
Ledit moyen est relié au module numérique
16, qui traîte les informations qui en émanent. Lorsque le tambour
7 est correctement positionné et que sa vitesse est nulle, l'utilisateur est informé
de façon visuelle par l'intermédiaire d'un élément du tableau de commande
11. Un tel dispositif évite à l'utilisateur de maintenir le bouton
13 appuyé jusqu'à l'arrêt en position du tambour.
[0037] Tant que le tambour n'est pas dans la position désirée (à cause d'un trop important
balourd de linge créant un moment suffisant pour débloquer la cale
22 par exemple), le cycle de blocage d'arrêt en position est relancé, précédé éventuellement
d'une phase d'élimination du balourd, cette dernière ne faisant pas partie en soi
de la présente invention. Avantageusement, si après un certain nombre d'essais, par
exemple
5 essais, l'arrêt en position n'a toujours pas pu être réalisé, cette dernière information
est également affichée, la porte d'accès
2 pouvant alors être débloquée par des moyens manuels dont la mise en oeuvre est evidente
pour l'homme du métier. L'alimentation du moteur est également coupée dans ce cas.
[0038] Le moyen de détection de la position du tambour peut, par exemple, comprendre une
étiquette réfléchissante placée sur la poulie
6 et une diode émettrice de lumière et un capteur placés en face de la poulie. D'autres
moyens peuvent évidemment être utilisés, tels des capteurs Reed ou à effet Hall associés
à un aimant permanent judicieusement placé sur la poulie
6.
[0039] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, celle-ci comporte un dispositif
de coupure du courant non représenté autre que celui commandé par le microcontact
de sécurité
18 , caractérisé en ce qu'il coupe l'alimentation du moteur
4 et de la bobine
26 lorsqu'une élévation intempestive du courant dans le rotor ou le stator du moteur
4 est détectée alors que la vitesse de rotation dudit moteur est nulle. Ce dispositif
de sécurité supplémentaire peut être nécéssaire dans le cas où le pène
34 reste bloqué dans l'ouverture
35 alors que la rotation du tambour
7 est bloquée mais que le moteur
4 est toujours alimenté, le microcontact de sécurité
19 ne se déclenchant que lors de l'ouverture de la porte d'accès
2 de la carrosserie. On évitera ainsi d'endommager la cale
22 ou la courroie
5. La réalisation d'un tel dispositif de sécurité est à la portée de l'homme du métier.
[0040] Le module numérique peut également servir à détecter un blocage du rotor. Si par
exemple une rotation du moteur a été commandée par ledit module
16, il suffira de vérifier la bonne éxecution de cette commande en surveillant le tachymètre.
Une telle surveillance peut facilement être programmée. Dans le cas où l'on désire
savoir si le moteur est bloqué alors qu'aucune commande de rotation n'a été lancée,
il suffira d'effectuer cette commande au préalable.
[0041] La machine sera remise sous tension une fois le microcontact de sécurité
19 fermé, c'est à dire une fois la porte d'accès
2 de la carrosserie refermée.
[0042] La machine est constituée de façon à ce que lors de la remise en marche, le tambour
7 tourne d'abord dans le sens contraire au sens préférentiel S
1. Le module numérique
16 est programmé en conséquence. Ceci a pour effet de débloquer la cale
22, de désengager l'ergot
24 du crochet
23, permettant ainsi à la cale
22 et au crochet
23 de reprendre leur position de repos, soit par simple gravité, soit à l'aide de ressorts
de compression
31 et/ou
40.
[0043] Selon un mode de réalisation, des moyens sont prévus pour augmenter l'angle aigu
entre le crochet
23 et la cale
22 lorsque le moyen de blocage est mis en position d'approche, de façon à faciliter
l'accrochage du crochet
23 par l'ergot
24 à ce moment, tout en évitant un accrochage intempestif à d'autres moments. De plus,
on prévoit un amortisseur d'une part pour amortir les chocs mécaniques subis lors
d'une mise en postion d'approche, d'autre part pour replier le crochet
23 lorsque le dispositif revient dans sa position de repos. Ce mode de réalisation a
l'avantage d'augmenter le déplacement relatif du crochet
23 pour une longueur de translation de la tige de guidage
25 identique à celle du premier exemple de réalisation.
[0044] Lorsque le dispositif est au repos, le crochet
23 est replié contre la cale
22. Selon ce mode de réalisation, le crochet
23 est coudé et est muni au niveau du coude d'un axe venant se loger dans un emplacement
correspondant non représenté de la cale
22, de façon à ce que le crochet
23 puisse pivoter autour de son axe tout en étant bloqué en translation parallèlement
à cet axe. Le crochet
23 possède au delà de son coude un bras, dont le côté formant avec l'autre bras un angle
aigu vient se plaquer contre une extrémité d'un amortisseur. Cet amortisseur est tel
que l'amortissement se fait par compression sur sa longueur lorsque le crochet
23 pivote autour de son axe dans le sens des aiguilles d'une montre.
[0045] L'amortisseur peut par exemple être une ressort ou une pièce en un matériau élastique
compressible.
[0046] Le côté du bras opposé au côté venant s'appuyer contre l'amortisseur est arrondi,
de manière à ce qu'une butée fasse pivoter le crochet
23 en venant glisser le long de ce côté arrondi lorsque la cale
22 est translatée vers sa position d'approche. La butée est fixe par rapport à la cuve
8.
[0047] En position de repos, l'amortisseur possède un allongement maximal. L'angle aigu
entre le bras du crochet
23 où viendra s'accrocher l'ergot
24 et le côté de la cale
22 venant se plaquer contre la poulie
1 a alors son ouverture minimum. Lorsque le dispositif se met en position d'approche,
l'ouverture de l'angle s'agrandit, la butée appuyant sur le côté arrondi du bras,
tandis que l'amortisseur commence à se comprimer. Une fois la position d'approche
atteinte, le crochet
23 attend l'arrivée de l'ergot
24. Le choc dû au contact entre le crochet
23 et l'ergot
24 est au moins partiellement absorbé par l'amortisseur. Tout se passe alors comme dans
le premier exemple de réalisation.
[0048] Selon un mode de réalisation représenté aux figures
6 à
8, on prévoit des moyens pour améliorer le maintien du dispositif, et par conséquent
du tambour, en position de blocage.
[0049] Ces moyens d'amélioration de maintien comprennent un élément rétractable
47,
48 exerçant, sur une lamelle
46 solidaire de l'ensemble tige-cale
25,
22 et comportant au moins un creux, une force telle que, lorsque le dispositif est en
position de blocage et que la tête
48 de l'élément rétractable est positionnée dans un creux de la lamelle
46, le dispositif soit maintenu en position malgré un éventuel balourd de linge à l'intérieur
du tambour
7.
[0050] Les figures
6,
7 et
8 représentent une partie du dispositif selon l'invention accompagné desdits moyens
d'amélioration de maintien lorsque ledit dispositif est respectivement en position
de repos ou de blocage. Selon ce mode de réalisation, on prévoit une lamelle
46 en forme de S dont l'axe vertical est parallèle à l'axe de translation de la cale
22 et de sa tige de guidage
25. La lamelle
46 est solidaire de l'ensemble cale-tige et peut par exemple consister en un prolongement
du support
38, comme le montrent les figures
6 et
7. Lorsque la lamelle
46 se déplace en même temps que la tige de guidage
25, elle vient frotter contre une tige de verrouillage
47, dont l'axe est avantageusement perpendiculaire à l'axe de translation de ladite
tige
47. Cette dernière est munie d'une tête
48 au bout arrondi et d'un anneau
49 sur lequel prend appui un ressort
50. L'ensemble est maintenu entre deux butées
51 et
52, fixées sur la platine de support
21, comme illustré par la figure
8, de façon à permettre à la tige
47 de se translater entre deux positions, l'une étant atteinte lorsque l'anneau est
en appui contre la butée
52, l'autre étant atteinte lorsque le ressort
50 est comprimé. La première position est la position de repos.
[0051] Lorsque la cale
22 et sa tige de guidage
25 sont entraînées vers la position de blocage, la lamelle
46 entre en contact avec la tête
48, qui se rétracte sous l'effet de la force exercée. La tête
48 suit alors les courbes de la lamelle
46. La longueur de cette lamelle
46 est calculée de façon à ce que la tête
48 vienne se placer dans le creux formé par la boucle inférieure du S au moment même
où la cale
22 est en position de blocage. La raideur du ressort
50 est calculée de façon à s'opposer efficacement à une retombée éventuelle de la cale
due à un balourd de linge exceptionellement important tout en permettant un déverrouillage
de la tête
48 sous l'effet du couple moteur lors de la remise en marche de l'ensemble après qu'un
arrêt en position ait eu lieu.
[0052] Selon une variante du précédent exemple, la tête
48 est immobile tandis que la lamelle
46 est flexible.
[0053] Selon un mode de réalisation non représenté, le moyen de manoeuvre qui place la cale
22 en position d'approche n'effectue pas une translation, mais une rotation ou la combinaison
d'une rotation et d'une translation.
[0054] Selon un autre mode de réalisation, le dispositif d'arrêt en position est utilisé
sans le déverrouillage rapide de la porte d'accès.
[0055] Selon un autre mode de réalisation non représenté, le moyen d'accrochage solidaire
du tambour
7 ou d'une pièce du dispositif d'entraînement du tambour, telle que la poulie
6, est un crochet.
[0056] Selon un mode de réalisation non représenté, le dispositif d'arrêt en position et
de déverrouillage rapide de la porte d'accès est utilisé avec un appareil à tambour
horizontal sans cuve étanche. Dans ce cas, la courroie est posée à même le tambour.
Le moyen d'accrochage est alors avantageusement fixé sur la partie cylindrique du
tambour.
1. Dispositif d'arrêt en position d'une machine à tambour horizontal comportant un moyen
de blocage du dispositif d'entraînement du tambour, caractérisé en ce que le moyen
de blocage est un patin (22) qui par coincement vient bloquer le tambour (7) dans
une position donnée.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de blocage est
constitué par un patin (22) en forme de cale venant se coincer entre la courroie d'entraînement
(5) du tambour et le tambour (7) ou une pièce du dispositif d'entraînement elle-même
solidaire du tambour selon que la courroie est placée directement sur le tambour ou
ladite pièce, le patin (22) en forme de cale étant entraîné dans sa position de blocage
par un moyen d'accrochage (24) solidaire soit du tambour (7) soit d'une pièce (6)
du dispositif d'entraînement du tambour elle-même solidaire du tambour, lorsqu'un
moyen de manoeuvre (25, 26, 27) entraîne le patin (22) en forme de cale d'une position
de repos dans une position où l'accrochage est possible, le moyen d'accrochage étant
placé de façon à ce que, lorsque le blocage est réalisé, la trappe du tambour se trouve
en face de l'ouverture d'accès de la machine.
3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce que le moyen de blocage possède un crochet (23) positionné de manière à pouvoir
être entraîné par le moyen d'accrochage (24) solidaire du tambour (7) ou de la pièce
(6), lorsque le moyen de blocage est mis en position d'approche par le moyen de manoeuvre.
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce que le moyen d'accrochage solidaire soit du tambour (7), soit de la pièce (6) est
un ergot (24) ou un crochet.
5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lorsque
le tambour (7) est enfermé à l'intérieur d'une cuve étanche (8) et est solidaire par
son axe d'une poulie (6) entraînée par une courroie (5), le moyen d'accrochage est
placé sur un côté de la poulie (6).
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, dans les
machines à laver et/ou à sécher où la courroie (5) entraîne directement le tambour
(7), le moyen d'accrochage est placé sur la partie cylindrique du tambour (7).
7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen
de manoeuvre est un dispositif de translation d'une tige de guidage (25) solidaire
de la cale (22) et de son crochet (23).
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que le dispositif de translation
comprend un noyau magnétique (27) fixé sur la tige de guidage (25) et une bobine magnétique
(26) qui lorsqu'elle est alimentée effectue la translation désirée et par l'axe de
laquelle passe la tige de guidage (25) et le noyau (27).
9. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les
fonctions de guidage et de translation ne sont pas effectuées par le même élément.
10 Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un dispositif
d'arrêt en position est associé un dispositif de déverrouillage rapide de la porte
d'accès (2) de la carrosserie qui déverrouille le verrou automatique de sécurité de
l'appareil lorsque ou en même temps que l'arrêt positionné est réalisé.
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le verrou automatique
de sécurité de l'appareil possède un pêne (34) relié par un câble (36) à la tige de
guidage (25) de la cale (22), la course dudit câble (36) étant réglée de façon à ce
le câble (36) tire sur le pêne (34) au plus tôt lorsque l'ergot (24) s'engage dans
le crochet (23) et de façon à ce que le verrou soit totalement déverrouillé lorsque
la cale (22) est dans sa position de blocage.
12. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'arrêt
en position est commandé par l'intermédiaire d'un bouton poussoir (13) relié à un
microcontact (19) dont l'état est recueilli par le module de commande numérique (16).
13. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'arrêt
en position est commandé par le module numérique (16) ou directement par le programmateur
à la fin du lavage et/ou du séchage du linge.
14. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'avant
de mettre l'ensemble cale-crochet (22, 23) en position d'approche, le moteur (4) fait
tourner le tambour (7) à faible vitesse dans le sens préférentiel (S1).
15. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la porte
d'accès (2) de la carrosserie de la machine à tambour horizontal est reliée à un microcontact
de sécurité (19) qui coupe l'alimentation de l'appareil lorsque la porte d'accès (2)
est ouverte.
16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce que la machine à tambour
horizontal comprend un détecteur de blocage du tambour, et en ce que l'appareil comprend
des moyens pour couper l'alimentation du moteur (4) dans ce cas si cela n'a pas été
fait par le microcontact de sécurité (19).
17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que cette détection est réalisée
lorsqu'apparaît une élévation anormale du courant dans le rotor ou se stator du moteur
ou lorsque le module numérique (16) détecte par l'intermédiaire du tachymètre (17)
une rotation nulle ou insuffisante alors qu'une rotation du moteur a été commandée.
18. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'alors
d'une remise en marche de la machine, le tambour tourne d'abord dans le sens contraire
(S2) du sens préférentiel, de façon à ce que l'ergot (24) se désengage du crochet
(23).
19. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lors
d'une remise en marche de la machine, la cale (22) et son crochet (23) sont ramenés
dans leur position de repos par gravité ou par au moins un ressort (31, 40).
20. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'on
prévoit des moyens pour faire pivoter le crochet (23) de façon à augmenter l'ouverture
de l'angle de réception de l'ergot (24) lorsque le dispositif est mis en position
d'approche.
21. Dispositif selon la revendication 20, caractérisé en ce que lesdits moyens de pivotement
comprennent un amortisseur jouant à la fois le rôle d'amortisseur de chocs et de ressort
de rappel repliant le crochet (23) lorsque le dispositif revient en position de repos.
22. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'on
prévoit des moyens pour améliorer le maintien du dispositif et donc du tambour lorsque
ceux-ci sont en position de blocage.
23. Dispositif selon la revendication 22, caractérisé en ce que lesdits moyens d'amélioration
de maintien comprennent l'élément rétractable (47, 48) exerçant, sur une lamelle (46)
solidaire de l'ensemble tige-cale (25, 22) et comportant au moins un creux, une force
telle que, lorsque le dispositif rétractable est positionnée dans un creux de la lamelle
(46), le dispositif soit maintenu en position malgré un éventuel balourd de linge
à l'intérieur du tambour.
24. Dispositif selon l'une des revendications 22 et 23, caractérisé en ce que la force
de maintien exercée par l'élément rétractable (47, 48) est calculée de façon à permettre
au couple moteur de désengager la tête (48) du creux de la lamelle (46) lors d'une
remise en fonctionnement de la machine.